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Heute — 06. Mai 2025Haupt-Feeds

Conseil de presse : faire triompher les règles déontologiques

06. Mai 2025 um 08:45

La nouvelle équipe du Conseil de presse vient d’être présentée. Elle devra agir en vue d’appliquer la règle de la redevabilité des médias.

Une nouvelle équipe vient d’être installée à la tête du Conseil de presse en Tunisie. Une conférence de presse a eu lieu, à cet effet, le 5 mai 2025, dans un hôtel de la capitale.

Organisée en marge de la commémoration de la Journée de la liberté de la presse, elle a permis de présenter la nouvelle équipe du Conseil de presse.

Ittidel Mejbri, présidente du Conseil, a présenté le bilan de la première équipe de cette institution installée au début des années 2020.

Le parcours du Conseil n’a pas été sans embûches. La présidente sortante a évoqué ainsi les années Covid-19 qui ont ralenti l’action du Conseil de presse.

Elle aussi fait état notamment des difficultés financières, des problèmes de logistique, de la faible culture du volontariat, du faible intérêt pour les questions déontologiques, mais aussi du décès d’un membre et de démissions.

Une institution centrale

Toujours est-il que le Conseil a pu carburer et réaliser, grâce notamment à ses commissions, des études dont l’une montrant une faible confiance du public dans les médias. Le Conseil de presse a aussi réussi à accueillir des plaintes. Ce qui constitue une de ses plus importantes missions.

Le Conseil de presse, faut-il le rappeler, est une institution centrale dans toute démocratie. Agissant au niveau de ce qu’on appelle l’autorégulation. Une gestion du champ médiatique qui fait de ses acteurs et notamment les journalistes un opérateur qui initie une action volontaire pour faire respecter les règles déontologiques. Et appliquant la règle de la redevabilité.

Autorégulation

En Tunisie, son action est nouvelle. Ce qui ne veut pas dire qu’elle n’a pas toutes les chances de s’imposer dans les rangs des médias. Cela dépendra beaucoup de la conscience que l’autorégulation puisse avoir pour agir en vue de faire respecter une bonne pratique professionnelle.

La nouvelle équipe compte neuf membres et nombre des professionnels de renom qui ont, pour ainsi dire, bonne presse : Mouna Mtibaa, Manoubi Marouki, Mohamed Laroussi Ben Salah, Omar Oueslati, Fatine Hafsia, Hanane Zebiss, Mohamed Khélil Jelassi, Najet Zemmouri et Taoufik Ahmed.

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1er Mai – Le syndicalisme tunisien est-il à un tournant?

01. Mai 2025 um 05:45

Comment se porte notre syndicalisme? Il est, d’abord, gagné par la crise. Une partie des membres du Bureau exécutif de l’UGTT a fait scission. Une crise que l’on dit profonde. Où en est, ensuite, le pluralisme syndical? Des questions qui ne peuvent être éludées en ce 1er Mai 2025.

Le 1er Mai est, depuis maintenant 136 ans, c’est-à-dire depuis 1889*, la journée au cours de laquelle on commémore dans le monde l’action syndicale. La Tunisie ne fait pas exception. Comment, cependant, l’action syndicale tunisienne se présente-t-elle aujourd’hui? Certains diront sans doute que cela se déroule dans un climat de crise.

Une crise que l’on ne peut cacher. Notamment depuis que, en novembre 2024, cinq membres du Bureau exécutif de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) ont fait scission. Pour des raisons que tout le monde connaît. Une affaire apparemment liée à la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de la principale centrale syndicale du pays. Celle-ci ayant fait adopter la levée de la limitation à deux le mandat du Bureau exécutif.

 

Une affaire apparemment liée à la prolongation du mandat de l’équipe dirigeante de la principale centrale syndicale du pays. Celle-ci ayant fait adopter la levée de la limitation à deux fois le mandat du Bureau exécutif.

 

Les cinq membres du BE de l’UGTT, tous des secrétaires généraux adjoints, ayant estimé que cela n’est pas de bonne guerre pour une organisation qui a toujours défendu la légalité et le respect des textes fondateurs et des usages. Comme sans doute la règle sacro-sainte de l’alternance. Une décision prise pourtant dans un cadre légal.

Désaffection

Aujourd’hui, et après cinq mois de cette scission, la division est toujours là. Elle ne ferait du reste, selon certains observateurs, que compliquer davantage le vécu de la principale centrale syndicale. La participation de cette dernière au débat public étant moins évidente que par le passé. Force est de constater que, même si évidemment l’UGTT est loin d’être totalement absente de ce débat, elle n’a plus l’aura qu’elle avait auparavant. Ses structures n’ont pas délaissé – loin s’en faut – le terrain. Mais on estime qu’elle pourrait être plus visible et plus agissante.

Et si son action est liée à un contexte général d’une certaine régression de la société civile. Un phénomène d’ailleurs mondial gagnée qu’elle est par une désaffection des pouvoirs à son égard. Une remise en cause en somme de beaucoup de certitudes du passé.

Sur le papier

La centrale syndicale retrouvera-t-elle son dynamisme d’hier avec la tenue d’un congrès qui permettra de crever l’abcès? Cet événement aurait-il lieu au cours de cette année ou l’année prochaine? Personne ne le sait. Des différends existent encore sur des procédures devant précéder la tenue du congrès.

Autre terrain sur lequel on s’interroge encore sur le vécu syndical dans notre pays : celui du pluralisme syndical. Un autre sujet épineux. Dans la mesure où celui-ci n’avance pas beaucoup. Sur le papier, le pluralisme syndical existe. Puisque trois autres syndicats existent dans notre pays : la Confédération générale tunisienne du travail (CGTT), l’Union tunisienne du travail (UTT) et l’Organisation tunisienne du travail (OTT).

 

De nombreuses interrogations apparaissent souvent au sujet des possibilités des différents syndicats de faire face aux défis majeurs nés de multiples changements sur la scène nationale.

 

Défis majeurs

Mais combien d’entre eux sont-ils réellement actifs? Quelle est leur représentativité? Beaucoup s’interrogent, à ce propos, sur leur place dans la vie syndicale. Toujours par rapport à l’UGTT qui domine les débats.

En outre, de nombreuses interrogations apparaissent souvent au sujet des possibilités des différents syndicats de faire face aux défis majeurs nés de multiples changements sur la scène nationale. Comme ceux de la place des syndicats dans le secteur privé – le syndicalisme est développé pour l’essentiel dans le giron public -, sa place dans le rang des femmes et de la jeunesse, dans le secteur informel ou encore face à une migration qui s’installe, malgré tout, dans le monde du travail.

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*En 1889, la IIe internationale socialiste, qui se tient à Paris, décide d’instaurer un jour de manifestations le 1er mai pour réduire la journée de travail à huit heures. La décision est prise à l’occasion du centenaire de la Révolution française, mais aussi en hommage aux syndicalistes américains.

Source: touteleurope.eu

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