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Khaoula Boukrim tacle l’Ordre des avocats : « Des avocats violents et un silence assourdissant »

14. November 2024 um 12:37

La journaliste Khaoula Boukrim a interpellé, dans une lettre ouverte, le président de l’Ordre des avocats de Tunisie, Hatem Mizou, sur son « silence face aux agressions répétées » dont elle est victime de la part de certains avocats. Elle dénonce l’inaction de l’Ordre et appelle à un changement de cap.

Dans sa lettre, Khaoula Boukrim a souligné sa tristesse et son amertume face à l’absence de réaction du président de l’Ordre des avocats malgré les plaintes qu’elle a déposées. Selon elle, ces plaintes, certaines envoyées directement à Mizou, n’ont donné lieu à aucune enquête ni mesures concrètes. « Votre indifférence depuis plus d’un an et demi, malgré les plaintes déposées contre l’un de vos membres, est décourageante et surprenante », a-t-elle écrit, appelant à une prise de responsabilité urgente. Elle a aussi exprimé l’espoir que cette situation soit enfin prise en charge avec le sérieux nécessaire.

L’observatoire de l’Ordre des avocats : un discours sans action ?

Revenant sur les propos de Hatem Mizou en mai 2024, qui avait annoncé la création d’un observatoire au sein de l’Ordre des avocats pour surveiller les atteintes aux droits des citoyens, Khaoula Boukrim a dénoncé « l’inaction qui persiste malgré cette annonce ». « Je suis moi-même victime d’insultes, de diffamation et d’atteinte à ma réputation de la part d’un avocat », a-t-elle révélé dans sa lettre. La journaliste a insisté sur le fait qu’un dossier complet de cette affaire serait bientôt soumis.

Un appel à la responsabilité et à la justice

Khaoula Boukrim a ensuite interpellé Hatem Mizou sur le rôle de l’Ordre dans la régulation de la profession, l’appelant à « contrôler vos affiliés, qui contribuent à enfreindre la loi et à ternir l’image de la profession d’avocat ». Selon elle, certains membres de l’Ordre portent atteinte à la réputation des avocats tunisiens, qui sont traditionnellement vus comme des défenseurs de la liberté d’expression et de la presse.

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Tunisie : Khaoula Boukrim convoquée pour une confrontation avec le plaignant

Von: Yusra NY
13. November 2024 um 21:31

Après avoir comparu lundi dernier devant la Brigade criminelle de Ben Arous puis laissée en liberté, la journaliste Khaoula Boukrim a de nouveau été convoquée pour une confrontation avec le plaignant

Dans un post publié sur sa page Facebook, la journaliste a indiqué ce mercredi 13 novembre 2024 avoir reçu une convocation dans ce sens et qu’elle devra donc comparaître à nouveau demain devant ladite brigade dans le cadre de la confrontation.

Khaoula Boukrim a par ailleurs dénoncé « un harcèlement pour avoir simplement couvert une manifestation devant le siège du ministère de l’Intérieur… ».

Y. N.

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Convocation de Khaoula Boukrim et Asrar Ben Jouira par la brigade criminelle de Ben Arous

13. November 2024 um 15:27

La directrice du site tumedia.net, Khaoula Boukrim, a annoncé sur sa page officielle Facebook qu’elle avait (encore) été convoquée par la brigade criminelle de Ben Arous. De même, l’activiste Asrar Ben Jouira a également été convoquée pour la énième fois par la même brigade.

Khaoula Boukrim a dénoncé un harcèlement et des accusations de diffamation à son égard. Cette convocation fait suite à sa couverture d’une manifestation organisée devant le ministère de l’Intérieur. Selon le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), Khaoula Boukrim est également accusée d’avoir agressé un agent de sécurité, ce qui a conduit à sa convocation.

Pour rappel, le 11 novembre 2024, Khaoula Boukrim et Asrar Ben Jouira, présidente de l’association Intersection pour les droits et les libertés, ont comparu devant la brigade criminelle de Ben Arous. Elles ont été libérées le jour même.

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Ben Arous : nouvelles convocations de Khaoula Boukrim et Asrar Ben Jouira par la brigade criminelle !

13. November 2024 um 14:43
Ben Arous : nouvelles convocations de Khaoula Boukrim et Asrar Ben Jouira par la brigade criminelle !

La journaliste Khaoula Boukrim a annoncé sur Facebook qu’elle a de nouveau été convoquée par la deuxième brigade criminelle de Ben Arous, cette fois pour une confrontation. Elle dénonce le harcèlement qu’elle subit, affirmant que cette procédure fait suite à sa couverture d’une manifestation devant le ministère de l’Intérieur. L’activiste Asrar Ben Jouira, présidente de […]

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Tunisie : la journaliste Khaoula Boukrim dans le collimateur

10. November 2024 um 13:12

La journaliste Khaoula Boukrim (au centre de l’image), l’une des dernières voix de la presse libre en Tunisie, vient d’être rattrapée, elle aussi, par l’implacable radar d’un régime qui supporte de moins en moins les journalistes qui croient pouvoir encore exercer leur métier en toute indépendance et en toute neutralité.

Khaoula a en effet reçu, samedi 9 novembre 2024, une convocation pour comparaître devant la brigade criminelle de Ben Arous, banlieue sud de Tunis, demain, lundi 11 novembre, en tant que «suspecte». De quoi au juste ? Notre consœur, qui a annoncé cette nouvelle sur les réseaux sociaux, ne l’a pas précisé car elle ne le sait pas elle-même. Mais on ne tardera pas à le savoir. On imagine cependant que le «crime» dont elle serait soupçonnée est en lien avec sa profession de journaliste.  

Il faut dire que malgré que tous les clignotants rouges qui ont obligé la majorité de ses collègues à rentrer dans les rangs et à éviter de publier la moindre information ou opinion qui dérangerait le pouvoir en place, Khawla Boukrim a continué à faire son travail comme le lui dictent les règles du métier, ainsi que sa conscience de femme et de citoyenne qui refuse de céder sur ses droits les plus élémentaires.

La journaliste a donc continué à informer sur la situation des droits en Tunisie et à donner la parole aux opposants et aux familles des détenus politiques, comme le lui dicte d’ailleurs la déontologie de la presse, dont l’un des principes les plus sacrés reste la neutralité, et la neutralité vis-à-vis de toutes les parties, y compris, bien entendu, celles au pouvoir.   

En attendant d’en savoir plus sur les «reproches» faits à Khaoula Boukrim ou les «crimes» dont on la soupçonne, formons l’espoir qu’elle ne sera pas, à son tour, incarcérée et qu’elle n’ira pas grossir les rangs des journalistes incarcérés pour des «délits» en lien avec l’exercice de leur métier, comme Chadha Haj Mbarek, Mohamed Boughalleb, Mourad Zeghidi, Borhen Bsaies ou autres Sonia Dahmani.

Rappelons que Khaoula Boukrim avait reçu en 2021 le Prix Lina Ben Mhenni de la liberté d’expression, décerné par la Délégation de l’Union européenne en Tunisie, pour un article intitulé : «La loi sur les drogues: un sort obscur pour les jeunes dans les prisons, et le remède est inexistant.»  

I. B.

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