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Gestern — 05. Juli 2025Haupt-Feeds

Le ténor tunisien Hassen Doss en concert à El Jem

Von: Yusra NY
05. Juli 2025 um 19:59

Le ténor tunisien Hassen Doss revient au Festival international de musique symphonique d’El Jem avec un concert exceptionnel, accompagné par l’Orchestre et le Chœur El Manar, sous la direction de la cheffe d’orchestre Salma Masmoudi.

Un spectacle grandiose où opéra, patrimoine arabe et compositions originales fusionnent en une soirée symphonique inoubliable, portée par plus de 130 artistes sur scène.

Le concert est prévu pour le 6 août 2025 à l’Amphithéâtre d’El Jem et les billets sont en vente en ligne sur le site du festival ( ou sur teskerti).

Le transport est assuré par bus depuis Tunis et las réservation est également possible en ligne (le retour assuré après le concert)

Communiqué

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Achoura garde encore son charme et ravive les liens familiaux

05. Juli 2025 um 13:50
Achoura garde encore son charme et ravive les liens familiaux | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – La commémoration de l’Achoura aujourd’hui prend diverses formes dans le sunnisme et le chiisme, mais la joie reste le maître-mot. Cette fête religieuse, synonyme de réjouissances pour petits et grands, mêle traditions, rencontres et festivités. Elle est aussi une occasion pour resserrer les liens familiaux. Plusieurs tunisiens continuent à célébrer la fête de l’achoura qui marque, pour les sunnites, le début d’une célébration aux connotations festives où la dimension ludique revêt moult manifestations riches en couleurs. La célébration d’Achoura est un mélange de rituels religieux et de traditions populaires. Cette coutume avait disparu depuis près d’un siècle et les Tunisiens commencent actuellement à faire sortir ce souvenir de l’oubli, le dépoussiérer, le lifter et le remettre sur le marché de la culture populaire.

Mais, au-delà de sa portée spirituelle et de ses ramifications rituelles, Achoura est aussi une fête religieuse marquée par les prières, le jeûne, la visite des cimetières et la distribution de la zakat. En Tunisie, Achoura rime depuis des siècles avec spiritualité et fête de la famille. Perçue comme un jour de partage et de charité, cette célébration évoque l’obligation de faire l’aumône, de s’acquitter de la zakat et d’échanger les visites.

Des mets spécifiques

A Nabeul, les familles se réunissent autour d’un «Douida» préparé avec du poulet. A Tunis, les femmes ont coutume de ne pas faire le ménage, de ne pas se maquiller et de mettre uniquement du khôl en signe de deuil du martyr Hussein et de préparer également des pâtes au poulet. Au sud, dans la région de Gabès, on prépare des œufs colorés par les enfants ainsi qu’un couscous décoré d’œufs et de confiseries. A Sousse, on prépare le «mermez». Les enfants en profitent pour allumer un feu pour sauter dessus. A Monastir, on prépare le « bazine » sorte d’assida blanche, avec de la semoule de blé ou d’orge à laquelle on ajoute de la levure et une « marqa » qui peut être soit à base de viande, soit aux seiches. Certaines régions préparent aussi du pain dur (sans levure) et du Ftir qui représente une sorte de beignets. Malgré les différences entre les festivités de chaque région, Achoura est un moment spirituel qui ravive les traditions malheureusement oubliées ou reléguées au second plan à cause de la modernité écrasante qui n’épargne personne ni rien (M.S)

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Tunisie | Entrée gratuite aux sites et musées le 6 juillet

Von: Yusra NY
03. Juli 2025 um 23:09

L’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion Culturelle (AMVPPC) a annoncé que l’accès aux sites, monuments et musées sera gratuit ce dimanche 6 juillet 2025.

Bénéficient de la gratuité d’entrée tous les Tunisiens ainsi que les personnes étrangères résidentes en Tunisie sur présentation de la carte d’identité nationale ou de la carte de séjour durant les jours suivants :

  • Le premier dimanche de chaque mois,
  • Le 18 avril : Journée internationale des sites et monuments,
  • Le 18 mai : Journée internationale des musées
  • Les jours fériés.

L’AMVPPC a également rappelé la liste des musées, des sites archéologiques et des monuments historiques ouverts, en appelant à profiter de cette occasion pour découvrir la richesse patrimoniale de la Tunisie et visitez les musées, sites et monuments.

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L’été en festivals : Thapsus, ville portuaire antique de Méditerranée

Von: walid
29. Juni 2025 um 19:24
Thapsus Bekalta
image IA

Une collaboration scientifique internationale entre l’Institut National du Patrimoine (INP) de Tunisie et La Rochelle Université (France) vient de franchir une étape cruciale avec la clôture d’une nouvelle campagne de fouilles sur le site archéologique de Thapsus, situé dans la délégation de Bekalta, gouvernorat de Monastir. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un vaste projet de recherche dédié à cette ancienne ville portuaire méditerranéenne.

La mission, dont les détails ont été partagés par l’INP sur sa page Facebook, a réuni une équipe multidisciplinaire de chercheurs et de conservateurs venus de Tunisie, de France, d’Espagne et d’Italie. Des étudiants des universités de Tunis, La Manouba, Sousse et Sfax ont également pris part à ces travaux, enrichissant l’expérience et la transmission des savoirs.

Codirigée par Yamen Sghaier de l’INP et Laurence Tranoy du laboratoire LIENSs (LIttoral ENvironnement Et Sociétés), une unité mixte de recherche de La Rochelle Université et du CNRS France, cette campagne a permis de progresser significativement dans la compréhension du site. Au programme : poursuite des fouilles archéologiques, réalisation de sondages stratigraphiques, et un levé topographique détaillé du site et de ses environs immédiats. Des prises de vue aériennes par caméra thermique, un inventaire précis du matériel archéologique mis au jour et des opérations de consolidation des structures découvertes ont également été menés.

Ces investigations ont apporté de précieuses informations sur les différentes phases de développement de Thapsus durant l’Antiquité, en particulier l’occupation urbaine punique, dont les origines remontent au milieu du Ve siècle avant notre ère. Les travaux se sont concentrés sur le secteur central de la ville antique, à proximité des entrepôts découverts en 2023, dans le cadre du projet “Thapsus, ville portuaire antique de Méditerranée”.

Ce projet ambitieux s’inscrit dans une démarche à la fois scientifique et sociétale, avec un double objectif : mener une étude interdisciplinaire approfondie de cette cité portuaire majeure de la Méditerranée, et contribuer activement à la protection et à la valorisation d’un site particulièrement vulnérable, menacé par l’activité humaine et l’érosion côtière.

Au-delà de son intérêt archéologique intrinsèque, le programme vise à enrichir l’analyse historique du réseau portuaire méditerranéen et des vastes connexions qu’il a générées sur le long terme, de l’Antiquité au Haut Moyen Âge. Les résultats attendus devraient aboutir à l’établissement d’une carte archéologique prédictive. Cet outil de gestion essentiel pour l’Institut National du Patrimoine facilitera la protection du site tout en ouvrant de nouvelles perspectives pour le tourisme culturel.

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Festival des poupées de sucre les 26 et 27 juin à Nabeul

22. Juni 2025 um 11:02
Festival des poupées de sucre les 26 et 27 juin à Nabeul | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – La cuisine, c’est tout un art en Tunisie. L’harmonie des couleurs y rivalise avec celle des parfums. Réputée pour son extrême richesse et son grand raffinement, elle est indéniablement l’une des meilleures cuisines du monde. La cuisine joue un rôle social très important. Les femmes se retrouvent pour préparer les repas de fête du Ras El Am, une occasion de perpétuer des traditions culinaires.  Chaque localité offre la possibilité de goûter à une importante variété de repas succulents et colorés. On ne peut pas déterminer l’origine exacte de ces poupées de sucre. Il y a des hypothèses.

L’origine de ce rituel revient à une pratique païenne bien avant l’époque carthaginoise. La même tradition existe aussi chez les Siciliens qui fabriquent ce genre de poupées, le 1er novembre, pour la célébration de la fête des morts. Le jour des Défunts ou Festa dei Morti en Sicile est une journée particulière.

La tradition, unique dans la région de Palerme, veut que les enfants reçoivent des cadeaux des défunts dans la nuit du 1er au 2 novembre. Bien sûr, les garçons recevaient un tambour ou une tenue d’indien, les filles, elles recevaient une poupée en sucre. D’autres historiens attestent que c’est une tradition juive. Pour le moment, les hypothèses se multiplient et on ne dispose pas d’une vraie étude scientifique expliquant l’origine de ces figurines» Ce sucre est devenu un élément crucial de notre alimentation quotidienne.

Le nouvel an de l’hégire se fête à Nabeul aujourd’hui avec le couscous doré et sucré, symbole de baraka et de bon augure. La veille de Ras El Am, de nombreuses ménagères nabeuliennes qui ont reçu les recettes de ce plat de génération en génération, s’appliquent à préparer ce couscous avec de la viande séchée ou « quadid » de l’aïd et les andouillettes sèches et épicées (ousbène chayeh). Une recette sucré-salée qui mélange fruits secs croquants et viande. C’est un couscous de fête et de célébration.

Un festival des poupées de sucre

L’Association pour la Sauvegarde de la Ville de Nabeul a décidé d’organiser les 26 et 27 juin 2025 le Festival des Poupées en Sucre, à Dar Nabeul, Place Hached. Cette manifestation commence avec une exposition colorée de « Mthared », un plateau décoré spécialement pour le Nouvel An. Tout au long de la matinée, des ateliers participatifs animeront l’espace : fabrication de poupées en sucre (« Sabbane El Araïs »), coloration et décoration de ces figurines sucrées, ou encore préparation du « Osbane Echaïeh » et dégustation du couscous. Ras El Am est un moment propice pour perpétuer les traditions culinaires propres à ce jour. Les recettes se transmettent de génération en génération et sont secrètement bien gardées. (M.S.)

Les mosquées de Djerba │ Un patrimoine architectural unique 

21. Juni 2025 um 12:39

Dispersées entre palmeraies, dunes et villages aux ruelles étroites, et sous un ciel baigné de lumière éclatante, Djerba dévoile des mosquées centenaires à l’architecture singulière et aux lignes épurées, blanchies à la chaux et se fondant dans les paysages de l’île tels des mirages.

L’île, bien que modeste par sa taille, abrite plus de 400 mosquées, un nombre impressionnant, selon Raoudha Hamzi, membre de l’Association pour la sauvegarde de l’île de Djerba (Asidje).

Ces sanctuaires, souvent humbles et dépourvus d’ornementation excessive, incarnent un style architectural austère, façonné par des impératifs spirituels, sociaux et d’autodéfense.

Des forteresses silencieuses

Pour Djerba, longtemps exposée aux menaces venant de la mer, ses mosquées remplissaient une double fonction : lieux de culte et places fortes. La mosquée El May, tout comme celle fortifiée de Sidi Yéti, en sont une parfaite illustration. Avec leurs murs épais, leurs minarets trapus et leurs rares ouvertures, ces bâtiments ressemblent à des forteresses silencieuses, dressées face à l’inconnu.

Leur plan parfois labyrinthique, leurs tours de guet en pierre et leur taille compacte témoignent de leur vocation défensive.

Pourtant, malgré cette apparente rudesse, une poésie se dégage de l’ensemble, portée par la blancheur éclatante de la chaux, protectrice du soleil, et par la pureté des lignes géométriques, en parfaite harmonie avec les menzels, habitations traditionnelles de l’île.

En effet, leurs formes géométriques simples, leurs dômes aux courbes douces et leurs minarets trapus créent un dialogue apaisant entre les bâtiments et la nature. À l’aube ou au crépuscule, ces silhouettes blanches se parent de teintes dorées, offrant aux visiteurs des paysages dignes d’aquarelles.

Que ce soit à la mosquée Sidi Jmour, à la mosquée Fadhloun ou dans les lieux de culte ottomans, la simplicité règne en maître : pas de mosaïques flamboyantes, pas de stuc sculpté, pas de boiseries ornées.

Extrême simplicité et puissance symbolique

«L’architecture des mosquées de Djerba se distingue par son refus de l’ostentation», souligne Raoudha Hamzi, ajoutant : «C’est un choix à la fois esthétique et spirituel. Ici, la foi s’exprime par le silence des formes, la pureté des lignes et l’ascétisme de la lumière naturelle.»

Dans cet espace, où les paroles du prédicateur remplacent les dorures, la méditation devient possible, presque inévitable.

Les murs blancs, les lignes simples et épurées créent des espaces propices à la méditation, loin du faste et de la distraction. Cette extrême simplicité renforce la puissance symbolique des lieux, où seules la lumière naturelle et les voix des prêcheurs animent les intérieurs.

Au-delà de leur fonction religieuse, souligne Hamzi, «les mosquées de Djerba ont toujours joué un rôle social central. Véritables points de ralliement pour les communautés, elles ont accueilli des assemblées d’anciens et de cheikhs, servi de refuge en cas de troubles, et parfois même d’écoles ou de tribunaux.»

Certaines, comme la mosquée Ouelhi à Oued Zbib, rayonnaient bien au-delà de l’île, attirant des disciples de tout le Maghreb en quête de savoir et de sagesse.

Un chemin spirituel et patrimonial entre mer et désert

Se perdre dans les sentiers de Djerba, c’est suivre un chemin spirituel et patrimonial, entre mer et désert, à la rencontre d’un génie architectural discret né du sable et de la foi.

Chaque édifice murmure une part du génie discret des bâtisseurs djerbiens, qui savaient allier esthétique, efficacité et humilité.

Les mosquées sont des lieux où se tissent les liens sociaux, se transmettent les savoirs, façonnent l’identité de Djerba et l’aura de l’île des mosquées, au carrefour des cultures et des civilisations.

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Culture: la musique pour célébrer le patrimoine commun tuniso-turc

Le célèbre musicien turc de qanoun, Aytaç Doğan, a fait chanter son instrument pour célébrer le patrimoine commun et les liens historiques tuniso-turcs. 

Par le biais de qanoun et de ses mélodies captivantes et prodigieuses, l’ambassade de Türkiye en Tunisie en collaboration avec le Centre culturel turc de Tunis, Yunus Emre, ont célébré le 3 novembre, le patrimoine commun tuniso-turc.

Le concert assuré par le maître turc Aytaç Doğan accompagné de quatre de ses compatriotes musiciens, Şafak Cansu (violon), Sezgin Uçarlar (percussion), Ergün Şenlendirici (clarinette) et Kema Büyük (guitare basse) a fait vibrer près de deux heures le public présent.

Sous le charme des expressions musicales de son instrument et de ceux de sa troupe, il a su créer une sorte de pont invisible mais fort et solide entre les deux peuples tunisien et turc et a établi une nouvelle langue universelle capable de briser les barrières linguistiques entre Tunisiens et Turcs.

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Richesse musicale partagée

Au Théâtre des régions à la Cité de la Culture à Tunis, les cultures tunisienne et turque ont été mises à l’honneur à travers des musiciens tunisiens et turcs.

Outre donc le Quartet Aytaç Doğan, le professeur percussionniste tunisien Hatem Hamila, l’artiste de Oud, Nada Mahmoud et la chanteuse Rana Zarrouk ont pris part au spectacle offrant ainsi un moment d’harmonie et de rapprochement entre les deux peuples et un voyage interculturel inédit.

Avec leurs instruments et la voix majestueuse de la chanteuse tunisienne, les musiciens chapeauté par l’artiste Aytaç Doğan, ont démontré la richesse musicale turque et ont rendu hommage à cette richesse partagée.

Liens historiques entre la Tunisie et la Türkiye

Leurs mélodies émouvantes qui balançaient entre musique tunisienne, arabe et turque ont tissé une symphonie sublime pleine de douceur, de raffinement et de poésie.

Le public du Théâtre des régions qui a été emporté par ce mélange musical joyeux et féérique rappelant les liens historiques entre la Türkiye et la Tunisie, a chanté pour Feyrouz sur la musique virtuose des brillants artistes.

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Héritage commun

L’ambassadeur de Türkiye à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, présent au spectacle pour célébrer avec le public cet événement inédit, a déclaré : « la musique rapproche les cœurs, les peuples et les émotions », en rappelant que : « la culture turque est étroitement liée à celle de la Tunisie. Nous partageons de nombreuses traditions. D’ailleurs, nous utilisons plusieurs mots communs malgré les différences entre les deux langues ».

Le musicien Aytaç Doğan a exprimé, de son côté, sa joie de rencontrer de nouveau le public tunisien et d’avoir partagé entre lui et des artistes tunisiens des moments précieux et inoubliables.


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Les Tunisiens découvrent les richesses de la culture turque

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