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Gestern — 22. November 2025Haupt-Feeds

Sousse : L’artisanat reprend vie au cœur du patrimoine post-Covid-19

22. November 2025 um 10:07

Dans le cadre de la mise en œuvre, entamée en 2023 par l’Institut national du patrimoine (INP) à la médina de Sousse, du projet « Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19 : intégration des stratégies de conservation, du tourisme et des moyens de subsistance locaux sur les sites du patrimoine mondial »,  le Centre culturel Dar El Bey à la médina de Sousse accueille, du 24 novembre au 24 décembre 2025, une première exposition artistique intitulée « Métiers vivants, patrimoine durable ».

Installée dans un bâtiment du XIXème siècle (1840), cette exposition marque la fin de la première phase du projet, supervisé par le Bureau régional de l’UNESCO pour les Etats du Maghreb, en partenariat avec l’INP et l’Office national de l’artisanat, avec un financement du gouvernement japonais via le Fonds en dépôt UNESCO/japonais.

Selon l’INP, la première phase, désormais achevée, a consisté en des ateliers de formation théorique et pratique axés sur la création de nouveaux produits. Des travaux sont actuellement menés, ajoute la même source, en coordination entre le Bureau régional de l’UNESCO pour les pays du Maghreb et les différentes institutions concernées, afin de valoriser les résultats de cette phase à travers l’organisation d’une série d’expositions visant à faire connaître le projet et les artisans qui y participent avec l’ambition de renforcer le tissu artisanal de la médina de Sousse, classée depuis 1988 patrimoine mondial de l’UNESCO.

A rappeler qu’un appel à candidature avait été lancé en janvier 2025 par l’UNESCO pour soutenir, au terme d’une sélection, douze artisans locaux de la médina de Sousse, en les accompagnant dans la création d’œuvres innovantes intégrant plusieurs métiers d’artisanat. : l’artisanat de l’argile et de la pierre, la fabrication de produits décoratifs, de jouets et de poupées traditionnels, la peinture et la décoration sur différents supports, la fabrication de produits en cire, d’instruments de musique traditionnels et d’objets décoratifs, le travail du bois, la confection d’articles en argent, l’artisanat du métal et du cuir, la réalisation d’objets en fibres végétales, la confection de la chéchia, de costumes traditionnels, la dentelle manuelle (dentelle, crochet, macramé, tricot…), la broderie, le tissage à la main et les métiers liés au textile.

Lancé par le Centre du patrimoine mondial et les bureaux locaux de l’UNESCO dans quatre pays (Tunisie, Cap-Vert, Vietnam, Honduras), le projet « Gestion des sites du patrimoine mondial post-Covid-19 » porte un intérêt pour quatre sites pilotes : la médina de Sousse en Tunisie, le site Maya de Copán au Honduras, le Centre historique de Ribeira Grande au Cap-Vert et le complexe paysager de Tràng An au Vietnam. L’objectif est de proposer des stratégies et des méthodologies reproductibles pour intégrer la préservation du patrimoine, améliorer les moyens de subsistance et créer un partenariat authentique entre les autorités de gestion des sites et les communautés locales.

Les résultats attendus du projet portent également sur une présence numérique renforcée pour promouvoir des offres touristiques durables et d’origine locale, conformément au Document d’orientation pour l’intégration d’une perspective de développement durable dans les processus de la Convention du patrimoine mondial (2015).

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Kef : Le festival international “El Helga” célèbre l’huile d’olive et les traditions d’Ellès

Von: walid
21. November 2025 um 19:18

Les activités de la nouvelle édition du festival international “El Helga” dédié à l’huile d’olive ont démarré, vendredi, dans la localité d’Ellès relevant de la délégation de Sers (gouvernorat du Kef), une région réputée pour ses oliveraies séculaires.

Cette édition se présente sous un format renouvelé tout en conservant son esprit originel, étroitement lié aux usages transmis de génération en génération, a indiqué, le directeur du festival Mouadh Harbaoui.

L’événement constitue un rendez-vous annuel majeur, ponctué de conférences scientifiques consacrées aux propriétés nutritionnelles et économiques de l’huile d’olive, de démonstrations équestres et de stands de dégustation et de vente de l’huile locale.

Le programme du festival, qui se poursuit jusqu’au 23 novembre en concomitance avec la campagne de récolte des olives, prévoit une série de rencontres scientifiques et économiques, des expositions d’artisanat et de produits du terroir mettant en valeur le patrimoine local, ainsi que des interventions techniques sur l’entretien des oliveraies, l’analyse des sols et la valorisation de l’huile d’olive.

Des spectacles équestres, des animations folkloriques et des soirées artistiques traditionnelles sont également programmés, en plus d’une caravane de santé organisée par la direction régionale de la santé et l’hôpital local de Sers.

La localité d’Ellès se distingue par la richesse de ses variétés d’oliviers, la qualité exceptionnelle de son huile, et par l’engagement de ses habitants à préserver les huileries traditionnelles ainsi que les méthodes ancestrales de transformation. »

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Budget 2026 du ministère de la Culture : levier économique et social

Von: walid
21. November 2025 um 12:15

Lors de la séance plénière conjointe consacrée à l’examen du budget du ministère des affaires culturelles dans le cadre du projet de budget de l’Etat pour l’année 2026, la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi, a, dans sa réponse aux questions des députés, souligné l’engagement du ministère à promouvoir le secteur culturel et à le restructurer afin qu’il devienne un levier de développement économique et social.

La ministre a indiqué que, dans le contexte de l’élaboration du Plan de développement 2026–2030, le ministère a entamé une nouvelle stratégie culturelle et de développement, qui repose sur la place de la culture comme levier économique et vecteur de cohésion sociale, tout en œuvrant à garantir l’accès à la culture pour tous dans toutes les régions. Elle a précisé que cette nouvelle vision repose sur une culture inclusive, efficace et durable, qui mobilise à la fois la créativité et le patrimoine national pour renforcer le sentiment d’appartenance et soutenir le rayonnement international de la Tunisie, tout en valorisant la dimension économique de la culture, en encourageant l’investissement et en impliquant le secteur privé dans la création de nouveaux emplois et l’accès au financement.

La ministre a également souligné que le développement du cadre juridique pour la protection du patrimoine constitue une priorité et a annoncé que l’avancement de la révision du Code de protection du patrimoine archéologique, historique et des arts traditionnels de 1994 avait atteint 80%, le texte final devant être achevé au début de 2026.

Création de l’Observatoire national du patrimoine et un million de visiteurs des sites et musées en 2024
Amina Srarfi a précisé que le ministère a lancé une réforme structurelle complète des institutions patrimoniales en fusionnant plusieurs d’entre elles au sein d’un nouvel établissement public, l’Observatoire national du patrimoine, afin de réduire les chevauchements de compétences et de renforcer l’efficacité de la conservation et de la valorisation. Elle a présenté un exposé détaillé sur l’avancement des projets de restauration et de maintenance dans différents gouvernorats, notamment la réhabilitation de la colline de Byrsa et du musée de Carthage (grâce à une subvention européenne de 10,75 millions d’euros), la restauration de la mosquée Zitouna (5 millions de dollars du Fonds saoudien pour le développement), la valorisation de la Grande Mosquée de Kairouan et du palais des Aghlabides (15 millions de dollars du Fonds saoudien pour le développement), ainsi que la restauration de la maison d’Ibn Khaldoun (don de 3 millions de dinars du Centre Cheikh Zayed des Emirats arabes unis).

En termes de chiffres, les sites et musées ont accueilli un million de visiteurs en 2024, avec une estimation de 1,5 million de visiteurs pour 2025, ce qui a permis à l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC) de générer près de 16 millions de dinars de ressources propres.

Concernant l’état de dizaines de projets dans différentes régions, la ministre a mentionné l’avancement des travaux ou l’achèvement des études dans de nombreux projets, dont le musée de Chemtou (380 000 dinars, en cours de réalisation), la réhabilitation du musée paléo-chrétien de Carthage (travaux achevés), ainsi que des projets au fort de Kélibia, à Bulla Regia, à Gafsa, à Sbeitla, à Kasserine et à El Jem, sans oublier l’aménagement du fort de Monastir (250 000 dinars, études en cours) et le renouvellement de l’éclairage artistique du fort de Monastir (450 000 dinars, travaux achevés à 100%).

Par ailleurs, elle a précisé que l’île de Djerba bénéficie d’une série d’interventions après son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO, notamment la restauration de plusieurs mosquées, la réalisation d’études techniques, l’organisation d’activités de sensibilisation pour les jeunes et la création d’un centre de présentation du site au début de 2026.

La ministre a également présenté des données sur les projets d’institutions d’animation culturelle, notamment la Maison de la culture de Souk El-Ahad (achèvement des études préliminaires), l’aménagement de la bibliothèque publique de Douz (études en cours, coût 750 000 dinars), le projet de la Maison de la culture de Menzel Abderrahmane (attribution du marché, début imminent des travaux), ainsi que la Maison de la culture de Houmt Souk à Djerba, un projet retardé en raison de problèmes fonciers et d’un litige judiciaire. Elle a précisé que la création de théâtres en plein air reste de la responsabilité des gouvernorats, le budget du ministère ne pouvant supporter les coûts élevés, tout en offrant un accompagnement technique et le financement partiel des études.

Plus de 4 millions de visiteurs aux festivals et nouvelle cartographie nationale en préparation
Amina Srarfi a indiqué que le ministère soutient six grands festivals nationaux, ainsi que 1 229 festivals régionaux et locaux, dont 298 festivals d’été en 2025, pour un coût total dépassant 20 millions de dinars, dont plus de 10 millions financés directement par le ministère. Elle a souligné que les institutions culturelles ont organisé environ 40 000 activités en 2024, dont 1 600 pendant le Mois du patrimoine et 1 300 lors des Nuits du Ramadan.

Elle a également donné des précisions détaillées sur les subventions accordées aux festivals des gouvernorats de Médenine, Kasserine, du bassin minier de Gafsa, de Sidi Bouzid, ainsi qu’au Festival international du cinéma pour l’enfance et la jeunesse de Sousse (FIFEJ, 105 000 dinars).

Par ailleurs, Amina Srarfi a relevé que le ministère s’emploie à mettre en œuvre une réforme administrative et numérique complète, avec l’ambition de créer une administration culturelle moderne, fondée sur la transparence, la décentralisation, l’efficacité et une gouvernance rigoureuse des manifestations, avec des stratégies de communication modernes pour promouvoir le patrimoine et les productions artistiques.

D’autre part, la ministre a souligné que la régularisation des situations des contractuels constitue une priorité absolue pour le ministère, notamment après la promulgation de la loi n°9 de 2025, en veillant à appliquer les principes de transparence et d’égalité et à garantir les droits des agents. Elle a cependant précisé qu’un cadre légal spécifique demeure nécessaire pour certaines catégories, comme les animateurs au régime de l’heure et les professeurs de musique.

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Patrimoine : La beauté renaissante du Palazzo Disegni

27. September 2025 um 08:45

À sa manière, cette photographie de l’artiste visuel Emin Bousofara souligne et la splendeur du Palazzo Disegni et la grande qualité de la restauration qui vient d’y être entreprise par la Banque internationale arabe de Tunisie ( BIAT ).

La restauration de l’immeuble Disegni est d’autant plus à saluer qu’elle a été réalisée dans les règles de l’art et avec un soin remarquable.

C’est à la rue Radhia Haddad, derrière le Palmarium et le Théâtre municipal que se trouve le splendide « palazzo » Disegni.

Réalisé par l’architecte Auguste Peters, cet immeuble date de 1908 et se caractérise par son style éclectique et la décoration de ses façades.

Pourvu d’une galerie à colonnes à l’étage supérieur et d’arcades vénitiennes sur les autres niveaux, cet édifice, avec ses baies et balcons, dégage délicatesse et majesté sans qu’on puisse clairement le relier à une tendance architecturale.

Ce caractère unique des façades conjugué avec les céramiques et le fer forgé de la cage d’escalier donne à cet édifice sa touche admirable et son équilibre subtil. Joyau architectural au charme vénitien, ce « palazzo » du début du vingtième siècle demeure unique en son genre.

Pour l’anecdote, c’est le terme italien « palazzo » (il signifie « immeuble ») qui a donné notre terme dialectal « balass » qui désigne toute sorte d’immeubles.

Lire aussi: Le nouveau bijou du centre-ville de Tunis

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La grenade fait son show à Testour

29. August 2025 um 12:37
La grenade fait son show à Testour | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Pour valoriser la culture des grenades, l’Association de la sauvegarde de la ville de Testour (ASVT) en collaboration avec le bureau local de l’Union tunisienne de l’agriculture et la pêche (UTAP) et le Commissariat régional du développement agricole de Béja (CRDA) organise, du 29 octobre au 2 novembre 2025, la 9ème édition du festival de la grenade dans les locaux de la maison de la Culture ex-demeure de la célèbre chanteuse juive tunisienne, Habiba Msika.

Ce festival est un moment fort pour les habitants de Testour et l’occasion rêvée de faire la fête, avec des événements culturels, des expositions de grenades, de l’animation  de rue, de la danse et des feux d’artifice dans un programme complet de 4 jours. 

Ce festival des grenades vise à consolider l’identité de la région à travers la valorisation de cette culture, faire connaître le paysage agricole de Testour et les différentes variétés des grenades, caractéristique de la région, et sensibiliser les citoyens et surtout les jeunes à la préservation du patrimoine matériel (architectural et paysager) et immatériel lié à cette culture. A l’initiative des fellahs et des restaurateurs, une multitude d’animations sont mises en place à cette occasion, qui ont trait aux grenades, et qui peuvent s’étendre à d’autres thèmes : musique, gastronomie, arts… (M.S)

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