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Gestern — 25. April 2025Haupt-Feeds

De Zama à Rome : Préparation d’une Exposition Archéologique Exceptionnelle – Partenariat Tunisie-Italie

Von: walid
25. April 2025 um 11:53

En prévision de la tenue de l’exposition archéologique itinérante intitulée « La Magna Mater de Zama à Rome », les artefacts archéologiques qui y seront exposés du 5 juin au 5 novembre 2025, à Rome, ont été transférés en Italie, à partir du mars dernier, en vue de leur restauration dans les laboratoires du Parc Archéologique du Colisée.

Des travaux de restauration, des sessions de formation, de recherche et d’étude sont au centre du protocole d’accord autour de cette exposition itinérante qui sera organisée sur cinq mois au « Parco archeologico de Colosseo », à Rome et, par la suite, au « Musée national du Bardo », à Tunis, et ce en partenariat entre l’INP et le Parc archéologique du Colisée.

L’exposition sera composée de 30 artefacts, -faisant partie d’objets archéologiques découverts sur le site de Zama Regia dans le gouvernorat de Siliana-, présentés le 28 février dernier au Musée du Bardo à Tunis, par l’Institut national du patrimoine (INP) qui avait dévoilé un échantillon d’objets mis à jour sur le site de Zama et les résultats scientifiques des fouilles réalisées sur des étapes à partir 1996.

Une équipe de l’INP à Rome pour effectuer un plan de travail et de restauration

Dans son intervention, jeudi, au Musée du Bardo, à la deuxième et dernière journée d’études sur les missions archéologiques tuniso-italiennes, Sondess Douggui-Roux, chargée de recherche à l’Institut national du patrimoine (INP), a encore annoncé qu’une équipe de conservateurs s’est déplacée à Rome « depuis le 10 mars dernier pour effectuer un plan de travail et de restauration des œuvres » à exposer.

Elle a rappelé la convention cadre signée en septembre 2024, entre l’INP et le Parc archéologique de Rome, suivie d’une autre convention-cadre, signée en février 2025, autour de cette exposition de trente oeuvres provenant du site de Zama, -fruit de trente ans de fouilles par les équipes des deux institutions.

« Cette convention sera suivie d’une deuxième convention qui a pour objectif le site lui-même, notamment une zone où les fouilles ne sont pas achevées », a encore annoncé, la spécialiste du monde punique à l’époque hellénistique et de l’histoire de l’art, responsable scientifique du gouvernorat de Siliana. Elle a souligné « un travail d’urgence à effectuer » sur cette zone, en commençant par « la restauration et la consolidation » de ses composantes.

La chercheuse a présenté un vaste projet de partenariat entre l’INP et le parc archéologique de Rome autour du site de Zama Régia, qualifiant un « site majeur du gouvernorat de Siliana, connu par son histoire riche romaine mais aussi médiévale et avant tout la période préromaine numide et punique ».

« Ce projet réfléchi et effectué après la visite du directeur général de l’INP, Tarek Baccouche, au site de Zama, a-t-elle dit, où il a pu constater de près la richesse du site, des réserves et du site lui-même résultat de recherches effectuées de 1996 jusqu’au 2016. ». Baccouche « a souhaité même une stratégie de travail bien claire, pour mettre en valeur et surtout faire sortir Zama non seulement sur le plan national mais aussi international, dans le domaine scientifique, culturel et touristique.

Les deux parties italienne et tunisienne œuvrent pour la mise en place d’un plan de sauvetage et de mise en valeur du site archéologique de Zama, promouvoir des projets communs de conservation et de restauration des monuments archéologiques et des objets sauvegardés dans les réserves, réaliser des projets de fouilles communs, favoriser les rencontres entre les spécialistes et mettre en place de grands chantiers de fouilles sur le site et organiser des sessions de formation dans les domaines de compétence des chercheurs tunisiens et italiens.

« Pour l’INP, l’intérêt est d’investir non seulement dans les fouilles, mais surtout dans la mise en valeur de ce qui a été trouvé, à Zama, il fallait qu’elle devienne à côté de Carthage partout dans le monde », comme l’a affirmé Sondess Douggui-Roux.

Les étapes de préparation de l’exposition

Fouilles archéologiques, travaux de conservation, formation, recherche, valorisation et échanges culturels sont au cœur du protocole d’accord de septembre 2024, a déclaré la représentante du « Parco Archeologico de Colosseo », Angelia Pujia.

La signature du protocole a été suivie par une première inspection à Zama, le début de la restauration des œuvres de Zama, catalogage et projet d’exposition (printemps 2025), le début de la documentation graphique et photographique des œuvres du site de Zama jusqu’à arriver à la date de l’inauguration de l’exposition le 25 juin prochain. Ce projet repose deux phases : la première est celle du diagnostic structurel et de surface, le relevé du site par scanner laser 3D et conception du plan de mise en valeur. La deuxième phase se rapporte aux fouilles archéologiques, la restauration & la conservation, la consolidation structurelle & la mise en valeur du site et la création d’un dispositif pédagogique & d’itinéraires d’utilisation.

Notons que l’accord-cadre avec le Parc archéologique du Colisée complète un protocole d’accord d’un jumelage entre le colisée de Rome et l’amphithéâtre d’El Jem signé le 27 avril 2024, au siège du ministère des Affaires Culturelles qui stipule notamment la valorisation du Colisée d’El Jem, et du Parc archéologique du Colisée à travers la promotion de ces deux sites archéologiques romains. En vertu de cet accord, d’autres projets collaboratifs dans les domaines de la recherche archéologique, de la sauvegarde et de la mise en valeur devront être mis en oeuvre entre les deux parties.

L’accord de coopération archéologique tuniso-italien pour la réhabilitation et la restauration du site de Zama s’inscrit dans le cadre de la coopération bilatérale à travers des accords de partenariat entre la Tunisie représentée par l’INP et plusieurs institutions italiennes. En vertu de cet accord étalé sur quatre ans, une enveloppe totale de 800 mille Euros, soit 200 mille Euros par an, sera allouée par la partie italienne à la Tunisie pour la mise en œuvre ce projet.

Les artefacts qui seront exposées à Rome sont composés de sculptures et d’instruments rituels utilisés dans les rites religieux à l’intérieur des temples antiques. Ces artefacts font partie d’une large collection datant de différentes époques, -avant et après J.C-, composée de temples et de lieux de culte et qui témoignent de la richesse de la vie religieuse, culturelle et sociale dans l’ancienne Zama.

Lors de la présentation de ces pièces de haute valeur archéologique et scientifique au Bardo en février dernier, le Directeur Général de l’INP a déclaré : « avant leur transfert de Tunis vers Rome, tous les objets archéologiques à exposer seront couverts par une assurance internationale d’une valeur de 3,4 millions d’euros.”

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Tunisie : Restitution historique de 3852 pièces romaines de Carthage depuis les États-Unis

25. April 2025 um 11:01

Dans le cadre de l’opération de restitution des biens archéologiques tunisiens se trouvant hors des frontières du pays, 3 852 pièces de monnaie, datant de l’époque romaine et de la période de l’Antiquité tardive, ont fait leur retour en Tunisie, le jeudi 24 avril 2025, informe le ministère des affaires culturelles sur sa page officielle.

Restitués par l’université Randolph College, ces objets avaient été découverts entre 1990 et 1993 lors des fouilles menées par la mission archéologique américaine à “Bir el-Knissia” sur le site archéologique de Carthage. Ils avaient été temporairement expédiés aux Etats-Unis d’Amérique pour des opérations de nettoyage, de conservation et d’étude scientifique.

La collection, dont le retour a été assuré par la chercheuse américaine Susan T. Stevens, de l’université Randolph College, a été placée par l’Institut National du Patrimoine (INP), dans un espace sécurisé au Musée national du Bardo.

Il convient de rappeler qu’une restitution à la Tunisie d’une collection de 11 795 objets archéologiques, en provenance de l’université américaine de Géorgie, a été annoncée le 21 avril 2025. Expédiée en 1990 pour des travaux scientifiques, cette collection comprend divers types de pièces, dont 3 460 en bronze, 2 715 en ivoire et en os d’animaux et humains, 2 825 en cristal, ainsi que d’autres en céramique et en métal.

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La Tunisie et l’Italie célèbrent « 60 ans de coopération archéologique” au Musée National du Bardo

23. April 2025 um 19:23

Le partenariat archéologique entre la Tunisie et l’Italie, entamé dans les années 60, ne cesse de se consolider à travers des accords entre les institutions spécialisées et des travaux de recherche menées par les experts des deux pays.

Dans ce contexte, le Musée National du Bardo abrite les 23 et 24 avril, deux journées d’études « 60 ans de coopération archéologique tuniso-italienne : bilan et perspectives » marquant le soixantième anniversaire de la première mission archéologique conjointe entre la Tunisie et l’Italie. Une pléiade de chercheurs tunisiens et italiens prennent part à ce évènement organisé par l’Institut National du Patrimoine (INP), l’Ambassade d’Italie en Tunisie et l’Institut Culturel Italien de Tunis.

Dans son intervention à l’ouverture des travaux, Tarek Baccouche, Directeur général de l’Institut national du patrimoine (INP) a parlé d’une coopération très active dans le domaine de la recherche archéologique qui est héritière d’une longue et riche histoire ‘archéologique' ». Il est encore revenu sur le passé glorieux Carthage et Rome qui “ont été pendant de longues périodes, le centre du monde et son pôle d’attraction ».

Revenant sur l’histoire de ce partenariat, Baccouche a fait savoir qu’une équipe conjointe relevant de l’Institut national d’archéologie et d’arts de Tunis, devenu Institut National du Patrimoine, et du Centro di Studi per la Civiltà Fenicia e Punica, a mené, de 1965 à 1966, les première fouilles archéologiques au Cap Bon dans la cité punique de Kerkouane, classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1986. Ces fouilles ont été conduites par d’éminents chercheurs et savants, élèves de Sabatino Moscati, fondateur des Etudes Phéniciennes, à l’instar de Piero Bartoloni, Enrico Acquaro, Ferrucia Barreca, Antonia Ciasca, Mohamed Fantar et Fethi Chelbi.

Aujourd’hui, l’INP annonce être “partenaire de projets de coopération transfrontalière avec l’Italie voisine, à travers un programme qui vise à renforcer la coopération entre les rives de la Méditerranée et à soutenir des projets porteurs de développement durable pour principal objectif le soutien à l’éducation, la recherche le développement technologique et l’innovation”.

Comme l’a déclaré, l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, « ce que nous célébrons aujourd’hui va bien au-delà d’un simple anniversaire. C’est la mise en lumière d’un chemin commun, qui relie passé, présent et avenir et qui repose sur des valeurs solides : le respect mutuel, la confiance, le partage des savoirs et la volonté de valoriser un héritage qui reflète la profondeur des liens entre nos deux pays ».

« Aujourd’hui, avec quatorze missions actives, l’Italie est fière d’être le premier partenaire archéologique de la Tunisie », a encore dit l’ambassadeur italien.

Prunas a affirmé que depuis « le lancement de la première mission archéologique tuniso-italienne, dans les années 60, l’archéologie est devenue un pilier du partenariat » entre les deux pays. Ce partenariat a permis de « bâtir un espace d’échange fécond où se conjuguent rigueur scientifique, innovation, coopération institutionnelle et surtout enrichissement mutuel », a-t-il affirmé.

Le partenariat entre les deux pays s’illustre notamment à travers les accords de coopération signés avec des institutions italiennes de premier plan, telles que le Parc archéologique du Colisée, l’Institut Central pour la Restauration (ICR), l’Institut Central pour l’Archéologie, ainsi qu’avec de grandes universités italiennes pour ne citer que celles de Bologne et La Sapienza de Rome.

Ce partenariat qualifié d’ “exemplaire et pérenne », s’est aussi traduit à travers des expositions organisées dans les deux pays, pour ne citer que « Les Phéniciens » (Palazzo Grassi à Venise, 1988), « Hannibal à Carthage » (Musée du Bardo, 2016), -où trônait le célèbre buste du général carthaginois, œuvre datant de la deuxième moitié du XVIème siècle, conservée à la Galleria dei Busti du Palais du Quirinal-, “Rome Universalis. L’empire et la dynastie venue d’Afrique » (Colisée de Rome, 2018-2019), “Carthage, le mythe immortel » (Colisée de Rome, 2019-2020).

La salle du Petit Palais au Musée du Bardo accueillera, du 25 avril au 25 juillet 2025, « DACCOURDOU. Aspects et formes de la présence culturelle italienne en Tunisie. Un récit photographique polysémique ». Le prochain grand évènement sera au Parc archéologique du Colisée de Rome qui accueillera « La Magna Mater de Zama à Rome », du 5 juin au 5 novembre 2025. Cette exposition itinérante sera compose d’objets archéologiques mis à jour sur le site de Zama Regia, dans le gouvernorat de Siliana, lors de fouilles réalisées sur des étapes à partir 1996.

Les soixante ans de la coopération tuniso-italienne dans le domaine du patrimoine archéologique ont levé le voile sur de nombreuses découvertes venues compléter et parfois remettre en question nos connaissances sur l’histoire de nos multiples et lointaines civilisations respectives.

Les missions archéologiques conjointes tuniso-italiennes largement actives dans des sites emblématiques comme « Carthage » (Tunis), « Kerkouane » (Cap Bon), « Thuburbo-Majus » (Zaghouan), Thignica, Althiburos, Numluli, Uchi, font l’objet de travaux de recherche, d’étude et de publications scientifiques et académiques qui sont au coeur de ces deux journées au Musée du Bardo.

Avec TAP

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Carthage en alerte : mobilisation citoyenne contre les atteintes au patrimoine

Von: La Presse
23. April 2025 um 09:46

Reportée la semaine dernière suite au tragique incident survenu à Mezzouna, la marche citoyenne organisée par l’Association “Les Amis de Carthage” se tiendra le samedi 26 avril 2025. Le départ est prévu depuis le site archéologique de la zone al Maalga (avenue Roosevelt, à côté du cimetière américain), en direction du siège de la municipalité de Carthage.

Cet événement réunira des habitants de la banlieue nord de Tunis ainsi que des associations partenaires engagées dans la préservation du patrimoine, telles que Majd Carthage et Marsa Al-Omara (Takelsa). Ensemble, ils souhaitent alerter l’opinion publique et les autorités sur les atteintes croissantes aux sites archéologiques classés.

L’association dénonce en particulier les occupations illégales de terrains appartenant au domaine public et classés patrimoine protégé, qui sont progressivement transformés en propriétés privées via des constructions abusives. Ces actes constituent une violation grave du patrimoine national et portent atteinte au site de Carthage, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Grâce à son action continue, l’Association Les Amis de Carthage a récemment obtenu un succès majeur : la récupération d’un terrain archéologique situé entre al Maalga et Sidi Bou Saïd, illégalement accaparé. Le contrevenant avait clôturé la parcelle puis reconstruit un mur démoli par la municipalité. Suite aux interventions répétées de l’association, le ministère des Domaines de l’État a officiellement confirmé que le terrain appartient à l’État et a installé une pancarte mentionnant “Propriété de l’État”.

Forte de ce précédent, l’association entend poursuivre son combat. Par cette marche, elle dénonce les violations répétées de la législation nationale sur le patrimoine ainsi que le non-respect des engagements internationaux de la Tunisie, notamment ceux relatifs à la protection de la zone archéologique et culturelle Carthage–Sidi Bou Saïd.

La Presse avec communiqué

La Tunisie rapatrie des pièces d’archéologie prêtées à une université américaine

23. April 2025 um 09:15

La Tunisie a récupéré avec succès 11 795 objets de l’époque romaine qui avaient été prêtés à l’Université de Géorgie aux Etats-Unis depuis 1990 à des fins de recherche universitaire. L’annonce a été faite par le directeur de l’Institut national du patrimoine (INP), Tarek Baccouche, sur les réseaux sociaux de l’institution qu’il dirige.

La collection comprend : 3 460 pièces de bronze, 2 715 pièces en ivoire (dont des bijoux pour femmes et des ustensiles du quotidien), 2 825 objets en cristal et divers objets en céramique et en métal.

La récupération est intervenue après 12 mois de négociations entre l’INP et l’Université de Géorgie, avec le soutien des canaux diplomatiques tunisiens.

Le ministère des Affaires étrangères, par l’intermédiaire de l’ambassade de Tunisie à Washington, s’est coordonné avec les autorités américaines pour obtenir les permis d’exportation.

La douane tunisienne a également facilité les démarches administratives pour la restitution de ces objets anciens. Baccouche a confirmé qu’un autre lot d’artefacts, dont 3 852 pièces de bronze romaines, sera rapatrié du Randolph College, aux États-Unis, le vendredi 25 avril 2025.

Selon un communiqué du ministère des Affaires culturelles, l’INP poursuit ses efforts pour récupérer tous les objets tunisiens exportés temporairement et qui datent de plusieurs siècles, notant qu’entre 1980 et 1990, dans le cadre d’un projet soutenu par l’Unesco pour la protection du site archéologique de Carthage, 12 missions internationales (des Etats-Unis, d’Italie, de France et du Canada) ont été autorisées à exporter temporairement des objets à des fins d’étude ou de recherche. Ces objets sont restés la propriété de l’Etat tunisien, avec la clause obligatoire de rapatriement à l’issue des recherches.

Il va donc falloir ramener tous ces objets à la maison. Les actes de pillages enregistrés au cours des siècles ont déjà suffisamment appauvri les sites archéologiques tunisiens pour que le pays se permette de « prêter » des milliers de pièces pour des universités qui ne se pressent pas pour les rendre.

I. B.  

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“Mon Patrimoine dans mon École” à Tataouine : Les jeunes explorent l’héritage tunisien avec la réalité virtuelle

Von: walid
22. April 2025 um 23:07

Dans le cadre de la 34ème édition du Mois du Patrimoine (18 avril-18 mai), l’école primaire “Béni Blel el Jadida” à Tataouine Nord a vécu, le 19 avril 2025, au rythme de la manifestation “Mon patrimoine dans mon école”, une initiative conjointe de l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de la Promotion Culturelle (AMVPPC), de l’Institut National du Patrimoine (INP), et des délégations régionales de l’Education et des Affaires culturelles à Tataouine.

L’ouverture de la journée a été marquée par une présentation des objectifs de cette action dont l’idée est “Au cœur de l’école, je découvre mon héritage”. Cette initiative a pour but d’éveiller chez les jeunes élèves l’intérêt pour le patrimoine matériel et immatériel, et de leur permettre d’en explorer la richesse à travers des expériences immersives, rendues possibles grâce à la réalité virtuelle et à la réalité augmentée. Ces outils technologiques, développés par l’AMVPPC, ont permis aux élèves de visiter, depuis leur salle de classe, des monuments et sites emblématiques du pays, des lieux difficiles d’accès pour eux.

Répartis en groupes, les élèves ont ainsi découvert dans une ambiance ludique et amusante les différents sites archéologiques, plongeant dans l’histoire de la Tunisie à travers des images en 3D, des vidéos et des reconstitutions virtuelles.

La manifestation s’est poursuivie au-delà des murs de l’école par une visite sur le terrain, direction le site de “Ksour Ouled Jlidet”, un joyau architectural et historique de la région. Une exploration qui a permis aux élèves d’aller à la découverte de l’histoire de l’habitat troglodytique au sud de la Tunisie. Prochaine escale : le 26 avril, dans une autre école, pour offrir à d’autres élèves ce beau voyage sur les traces du patrimoine de leur pays.

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Nabeul aux senteurs de la fleur de bigaradier du 25 au 27 avril 2025

22. April 2025 um 10:06
Nabeul aux senteurs de la fleur de bigaradier du 25 au 27 avril 2025 | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (Patrimoine) – Nabeul vibrera du 25 au 27 avril au rythme de son Festival de l’eau de fleur d’oranger bigaradier. Les participants auront aussi l’occasion de visiter le festival de l’eau de fleur d’oranger à Dar Nabeul (Médina de Nabeul) où l’Association de Sauvegarde de la Ville de Nabeul (ASVN) avec ses partenaires, organisera des expositions-ventes, des ateliers thématiques sur les produits dérivés de la fleur d’oranger ainsi que des dégustations de boissons et de plats salés et sucrés typiquement de la région à base de fleurs d’orangers.

À travers cette visite, l’accent sera mis sur la mise en valeur de Nabeul en tant que destination touristique attractive, réputée pour son héritage culturel et son savoir-faire artisanal autour de la fleur d’oranger. Les visiteurs auront l’opportunité de s’immerger dans l’univers captivant de cette fleur emblématique.

Nabeul aux senteurs de la fleur de bigaradier du 25 au 27 avril 2025 | Univers News

Aujourd’hui la fleur d’oranger de Nabeul est devenue un véritable produit phare qui permet de différencier la destination du Cap Bon et d’attirer un plus grand nombre de visiteurs. Depuis plus d’une année, les institutions locales misent sur les produits de terroir pour développer une nouvelle offre touristique immersive.

Cette journée s’insère dans le cadre de la Stratégie Nationale de Valorisation et de Promotion des Produits de Terroir qui a été lancée en 2022 par le ministère de l´Agriculture et l´Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) grâce à un partenariat entre plusieurs ministères et avec l’appui du Projet d’Accès aux Marchés des Produits Agroalimentaires et de Terroir (PAMPAT), projet mis en œuvre pas l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) et financé par le Secrétariat d’Etat à l’Economie Suisse (M.S)

Patrimoine vivant : les Twayef de Ghbonten et le rituel du henné à l’honneur à Ksar Saïd

21. April 2025 um 17:27

Dans le cadre de la 34ème édition du Mois du Patrimoine (18 avril-18 mai) sous le thème “Patrimoine et art: mémoire de civilisation”, le Centre des arts, de la culture et des lettres (CACL) “Ksar Said” au Bardo, a concocté une programmation diversifiée, entre expositions, spectacles vivants, conférences scientifiques et ateliers, avec la participation de nombreux artistes plasticiens, universitaires, chercheurs en patrimoine, experts du patrimoine culturel immatériel, conteurs, artisans et artisanes venus de différentes régions de Tunisie.

Parmi les temps forts, figure la présentation, le 21 avril, du dossier “Les arts du spectacle chez les Twayef de Ghbonten“, proposé pour inscription sur la Liste du patrimoine mondial de l’Humanité. Cette présentation qui sera donnée par l’équipe scientifique composée d’Ismahan Ben Barka, Imed Soula et Hechmi Hassin, sera accompagné d’une exposition et d’un spectacle vivant d’une troupe Ghbonten, qui se produira également le 17 mai au Musée national de Carthage.

Autre moment attendu, la présentation, le 22 avril, du livre “Entre deux rives : itinéraire d’un historien des frontières”, signé par Riadh Ben Khalifa.

Le 26 avril, une exposition d’arts plastiques, conçue conjointement par la Direction des arts plastiques et la Poste tunisienne, sera inaugurée sous le titre “Des artistes dessinent le patrimoine en couleurs”.

La manifestation “Un monument… et des enfants”, dans sa troisième édition, mettra le cap, les 3 et 4 mai, sur le Palais El Abdellia, à travers une série de photographies et de vidéos réalisées par des enfants, ainsi que des ateliers et des récits contés par le conteur Youssef Baklouti. Des visites guidées à destination du jeune public sont prévues à El Abdellia à la Marsa afin de leur faire découvrir ce joyau architectural classé patrimoine historique depuis 1923.

Le 7 mai, la manifestation mettra à l’honneur le dossier arabe commun “Le henné rituels, pratiques sociales et esthétiques”, proposé pour inscription sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Seront notamment présentés un exposé sur le henné de la mariée à Siliana et sur les traditions de la région de Kébili, ainsi qu’une série d’ateliers autour des pratiques liées au rituel du henné dans les cérémonies de mariage en Tunisie.

Un atelier scientifique sera également organisé par l’Ecole d’Histoire et d’Anthropologie de Tunis, en partenariat avec la Chaire Icesco “Ibn Khaldoun pour la Culture et le Patrimoine”, autour du thème “Hannibal, histoire et mémoire : l’homme, le politique et le stratège”.

Un hommage posthume sera rendu le 14 mai à la mémoire de la doyenne des potières de Sejnane, “Ommi Jomaa” (Jomaa Selmi), disparue le 21 février 2025. Dépositaire d’un savoir-faire ancestral, la défunte a été d’un précieux apport pour les chercheurs de l’Institut national du patrimoine (INP), notamment pour l’élaboration du dossier ayant permis l’inscription, en 2018, de la poterie de Sejnane sur la Liste du patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO.

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Mois du Patrimoine 2025 : le Ribat de Monastir au cœur des festivités culturelles nationales

Von: walid
21. April 2025 um 12:40

Dans le cadre de la célébration de la 34ème édition du Mois du Patrimoine, le Ribat de Monastir a abrité, vendredi soir, une cérémonie organisée par la Délégation régionale aux Affaires culturelles.

“Patrimoine et art : mémoire de civilisation” tel est le thème de cette édition qui se déroule du vendredi 18 avril au dimanche 18 mai 2025. Plusieurs manifestations dans toutes les régions de la République sont programmées tout au long du mois du patrimoine afin de réfléchir aux moyens de développer, relancer et valoriser le patrimoine local et régional.

Organisé sous l’égide du ministère des Affaires culturelles en partenariat avec l’Institut national du patrimoine (INP) et de l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC), cet événement culturel vise à créer une dynamique artistique et culturelle en mettant en valeur le lien vivant entre art et héritage.

Le Ribat de Monastir, monument historique protégé et classé depuis 1912, a ainsi abrité une série de manifestations dont des spectacles des fameuses majorettes de Ksar Hellal et des marionnettes géantes de l’Association Euro-Méditerrannène pour la culture et les loisirs.

Des prestations de la troupe de la Hadhra dirigée par Mohamed-Ali Jalleli, de l’artiste Mohamed Madhioub et la Jeune troupe de la musique arabe de Monastir étaient également au menu.

La journée inaugurale a également été marquée par des ateliers sur les métiers d’artisanat, une foire à laquelle participent plus de 30 artisans et artisanes présentant les produits de la région. Il y a également eu une foire des plats traditionnels et un défilé de costumes traditionnels propres à la région de Monastir.

A l’occasion de l’ouverture du mois du patrimoine à Monastir, l’enceinte du Ribat accueille une exposition photographique de Omar Abada Harzallah, ancien photographe à l’agence TAP.

Un total de 27 événements culturels mettant en valeur le patrimoine du gouvernorat de Monastir, est au menu du Mois du Patrimoine qui se déroulera, jusqu’au 18 mai prochain, dans les Maisons de la Culture, les bibliothèques publiques et les associations culturelles de cette région du Sahel tunisien.

Dans le cadre de la promotion des principaux sites archéologique, l’ouverture officielle du Mois du patrimoine se déroule, samedi 19 avril, dans l’après-midi, sur le site archéologique punique de Kerkouane, dans le gouvernorat de Nabeul, inscrit depuis 1986 sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

La clôture de cette édition se déroulera, le dimanche 18 mai, au musée archéologique de Salakta, village côtier du Sahel tunisien, situé à cinq kilomètres de Ksour Essef, au sud de la ville de Mahdia.

Le démarrage de ce rendez-vous annuel coïncide avec la célébration de la Journée internationale des monuments et des sites (JIMS), le 18 avril, placée cette année sous le thème « Patrimoine résilient face aux catastrophes et aux conflits » alors que sa clôture avec la Journée internationale des musées (jim), le 18 mai, qui a pour thème cette année « L’avenir des musées au sein des communautés en constante évolution”.

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Mois du Patrimoine 2025 : la ministre annonce de nouveaux dossiers pour l’UNESCO depuis Kerkouane

Von: walid
21. April 2025 um 10:02

Depuis le site archéologique de Kerkouane (Nabeul), seule cité en Méditerranée à avoir conservé l’ensemble de son tissu urbain et architectural phénico-punique, a été donné, samedi 19 avril 2025, le coup d’envoi officiel des festivités programmées dans le cadre de la 34ème édition du Mois du Patrimoine (18 avril-18 mai), placée sous le thème “Patrimoine et art, mémoire de civilisation”.

La cérémonie d’ouverture a été réhaussée de la présence de la ministre des affaires culturelles, Amina Srarfi qui a, dans une déclaration au correspondant de l’agence TAP, annoncé le lancement des préparatifs pour l’élaboration du dossier d’inscription de la jebba tunisienne sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco. Elle a également annoncé que des projets sont en cours pour préparer de nouveaux dossiers d’inscription d’éléments du patrimoine immatériel, après le dépôt de plusieurs candidatures, dont la plus récente, en décembre 2024, concerne les arts du spectacle chez les twayef de Ghbonten.

La ministre a d’autre part affirmé que le ministère suit la mise en œuvre des recommandations relatives au dossier d’inscription de l’île de Djerba sur la Liste du patrimoine mondial, et œuvre à finaliser les étapes nécessaires pour le dossier de candidature du “village de Sidi Bou Said: Hub d’inspiration Culturelle et Spirituelle en Méditerranée”.

Par ailleurs, le ministère, a t-elle ajouté, s’est attaché à accorder un intérêt requis aux différentes composantes du patrimoine national, matériel et immatériel, à travers de nombreux programmes et projets d’envergure dont notamment le projet de restauration de la Grande Mosquée Zitouna et de ses abords, celui de la restauration et de la valorisation de la Grande Mosquée de Kairouan et de son environnement immédiat, la réhabilitation des bassins des Aghlabides et de plusieurs éléments du rempart de la médina de Kairouan, l’aménagement du musée archéologique de Carthage ainsi que la restauration de l’amphithéâtre romain d’El Jem. Une attention particulière est également portée à l’ensemble des sites tunisiens inscrits sur la Liste du patrimoine mondial de l’UNESCO.

Amina Srarfi a précisé que le choix du site de Kerkouane, inscrit depuis 1986 sur la Liste du patrimoine mondial, pour le lancement officiel de cette édition du Mois du Patrimoine, vise à mettre en valeur les richesses archéologiques et historiques de la Tunisie à travers notamment des approches artistiques créatives et innovantes. Il s’agit aussi d’une invitation à visiter ces lieux d’histoire et de mémoire, à développer des activités culturelles, artistiques et économiques autour d’eux et à mieux les faire connaître tant au niveau national qu’international.

Dans ce sens, le coup d’envoi de l’édition 2025 a été marquée par une performance scénique intitulée “La Dame de Kerkouane” où théâtre, musique, danse et chant en langue punique étaient au rendez-vous, une création immersive, portée par les technologies numériques et les jeux de lumière, qui a offert une relecture sensorielle du quotidien des habitants de la cité punique, tout en retraçant les bouleversements historiques qu’elle a connus au fil des siècles.

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Atelier à El Jem sur la gestion des sites archéologiques dans la région arabe

18. April 2025 um 12:49

La troisième et dernière phase du programme de renforcement des capacités «Plongez dans le patrimoine» dans la région arabe aura lieu à El Jem en Tunisie : du 19 au 23 mai 2025. L’atelier se concentrera sur l’amphithéâtre d’El Jem (photo), site du patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979.

Les précédentes sessions ont été tenues à Oman (mars 2023) et en Arabie Saoudite (octobre 2024),

Consacré à la documentation numérique des sites du patrimoine mondial dans la région arabe, cet atelier final à El Jem est organisé en collaboration avec l’Institut national du patrimoine (INP), dans le cadre plus large du projet «Plongez dans le patrimoine», financé par l’Unesco et le Royaume d’Arabie Saoudite.

Un appel à candidatures a été lancé à destination des professionnels du patrimoine, des gestionnaires de sites et des étudiants de la région arabe engagés dans la gestion des données du patrimoine numérique à travers leurs travaux universitaires, de recherche ou professionnels.

Les participants bénéficieront d’une combinaison de formation théorique et d’expérience pratique en photogrammétrie, utilisant des drones, des scanners laser et des caméras spécialisées, ainsi que des instructions sur le traitement des données collectées sur le terrain.

L’objectif de l’atelier est de fournir aux gestionnaires de sites et aux professionnels émergents des compétences pratiques et une connaissance approfondie des flux de travail de documentation numérique pour les sites du patrimoine culturel. Il vise également à promouvoir l’échange de connaissances et l’apprentissage collaboratif, tout en contribuant au développement continu de l’étude de l’Unesco sur les lignes directrices, les normes et les bonnes pratiques pour la conservation numérique et la promotion des sites du patrimoine mondial.

L’initiative «Plongez dans le patrimoine» (2022-2024) est une plateforme innovante qui utilise des technologies numériques de pointe pour élargir l’accès en ligne aux sites du patrimoine mondial et sensibiliser à leur valeur culturelle.

Cette dernière session à El Jem, qui abrite le plus grand amphithéâtre romain d’Afrique du Nord, datant du IIIe siècle, marque également la conclusion du programme de renforcement des capacités dans la région arabe, conformément aux objectifs stratégiques du Centre du patrimoine mondial dans le cadre de la Convention du patrimoine mondial.

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Culture: la musique pour célébrer le patrimoine commun tuniso-turc

Le célèbre musicien turc de qanoun, Aytaç Doğan, a fait chanter son instrument pour célébrer le patrimoine commun et les liens historiques tuniso-turcs. 

Par le biais de qanoun et de ses mélodies captivantes et prodigieuses, l’ambassade de Türkiye en Tunisie en collaboration avec le Centre culturel turc de Tunis, Yunus Emre, ont célébré le 3 novembre, le patrimoine commun tuniso-turc.

Le concert assuré par le maître turc Aytaç Doğan accompagné de quatre de ses compatriotes musiciens, Şafak Cansu (violon), Sezgin Uçarlar (percussion), Ergün Şenlendirici (clarinette) et Kema Büyük (guitare basse) a fait vibrer près de deux heures le public présent.

Sous le charme des expressions musicales de son instrument et de ceux de sa troupe, il a su créer une sorte de pont invisible mais fort et solide entre les deux peuples tunisien et turc et a établi une nouvelle langue universelle capable de briser les barrières linguistiques entre Tunisiens et Turcs.

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Richesse musicale partagée

Au Théâtre des régions à la Cité de la Culture à Tunis, les cultures tunisienne et turque ont été mises à l’honneur à travers des musiciens tunisiens et turcs.

Outre donc le Quartet Aytaç Doğan, le professeur percussionniste tunisien Hatem Hamila, l’artiste de Oud, Nada Mahmoud et la chanteuse Rana Zarrouk ont pris part au spectacle offrant ainsi un moment d’harmonie et de rapprochement entre les deux peuples et un voyage interculturel inédit.

Avec leurs instruments et la voix majestueuse de la chanteuse tunisienne, les musiciens chapeauté par l’artiste Aytaç Doğan, ont démontré la richesse musicale turque et ont rendu hommage à cette richesse partagée.

Liens historiques entre la Tunisie et la Türkiye

Leurs mélodies émouvantes qui balançaient entre musique tunisienne, arabe et turque ont tissé une symphonie sublime pleine de douceur, de raffinement et de poésie.

Le public du Théâtre des régions qui a été emporté par ce mélange musical joyeux et féérique rappelant les liens historiques entre la Türkiye et la Tunisie, a chanté pour Feyrouz sur la musique virtuose des brillants artistes.

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Héritage commun

L’ambassadeur de Türkiye à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, présent au spectacle pour célébrer avec le public cet événement inédit, a déclaré : « la musique rapproche les cœurs, les peuples et les émotions », en rappelant que : « la culture turque est étroitement liée à celle de la Tunisie. Nous partageons de nombreuses traditions. D’ailleurs, nous utilisons plusieurs mots communs malgré les différences entre les deux langues ».

Le musicien Aytaç Doğan a exprimé, de son côté, sa joie de rencontrer de nouveau le public tunisien et d’avoir partagé entre lui et des artistes tunisiens des moments précieux et inoubliables.


Lire dans nos archives : 

Les Tunisiens découvrent les richesses de la culture turque

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L’Institut national du patrimoine signe un accord-cadre avec le Colisée de Rome

Un accord-cadre a été signé entre l’Institut national du patrimoine (INP) et le Parc archéologique du Colisée de Rome visant à organiser, à Rome et en Tunisie, des expositions temporaires, autour de la capitale des rois numides.

L’Institut national du patrimoine a récemment signé avec le Parc archéologique du Colisée de Rome un accord-cadre. Celui-ci vient compléter un protocole d’accord d’un jumelage entre le Colisée de Rome et l’amphithéâtre d’El Jem, formulé le 27 avril 2024.

Cette nouvelle convention vise, notamment, à mener conjointement des interventions de restauration sur des objets archéologiques à Zama Regia (gouvernorat de Siliana), et à organiser, à Rome et en Tunisie, des expositions temporaires, autour de la capitale des rois numides.

Projets collaboratifs

 Cet accord devrait aussi donner lieu à d’autres projets collaboratifs dans les domaines de la recherche archéologique, de la sauvegarde et de la mise en valeur. À la suite de la signature de l’accord-cadre, un plan de mise en œuvre conjoint sera également établi et précisera les activités, les principes et les procédures à suivre par les deux partenaires.

Il s’agit de souligner, par ailleurs, que l’accord-cadre a été paraphé par Tarek Baccouche, directeur général de l’Institut national du patrimoine et Alfonsina Russo, directrice du Parc archéologique du Colisée de Rome en présence de l’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, de Anna Veronica Gianasso, Cheffe de la chancellerie consulaire, de Angelica Pujia et Roberta Alteri et Stefano Lanna, membres de la délégation accompagnant la directrice du Parc archéologique du Colisée de Rome, de Mounir Fantar, chargé de la Direction de la programmation, de la coopération, de la publication et de la formation ainsi que de Sondes Douggui-Roux, responsable scientifique du site de Zama.

Il est à rappeler également que le protocole d’accord signé au mois d’avril stipule notamment la valorisation du Colisée d’El Jem, et du Parc archéologique du Colisée à travers la promotion de ces deux sites archéologiques romains.

L’accord porte également sur l’organisation de fouilles, de recherches et de travaux de restauration pour une meilleure connaissance et une mise en valeur des sites. Il inclut aussi des activités de recherches conjointes impliquant l’échange de personnel, l’organisation des ateliers et des réunions de chercheurs et de conservateurs spécialisés et la conservation et la restauration des monuments d’El Jem.

 

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