Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Inauguration d’un cours italo-tunisien sur le patrimoine et le tourisme

17. September 2025 um 12:03

L’Université de la Manouba (Tunisie) et l’Université La Sapienza de Rome (Italie) ont inauguré un cours sur le patrimoine culturel et le tourisme durable, dans le cadre du programme Share Africa, promu par la fondation IHEA (Italian Higher Education with Africa), qui se consacre à la promotion de projets transnationaux d’enseignement supérieur en Afrique et dans la région méditerranéenne.

L’ambassade d’Italie en Tunisie, qui a fait cette annonce sur ses réseaux sociaux, a souligné «les synergies de plus en plus fortes entre nos universités, acteurs clés du partenariat italo-tunisien».

Ce cours, qui a démarré officiellement le 15 septembre 2025, se concentre sur deux secteurs étroitement liés : la valorisation du riche patrimoine historique, artistique et archéologique de la Tunisie et le développement de modèles touristiques responsables et durables. Son double objectif est de promouvoir la recherche scientifique et la coopération technique, et de former de jeunes professionnels capables de combiner protection du patrimoine culturel et croissance économique.

Dans ce contexte, le programme Share Africa sert de plateforme d’échange et de transfert de savoir-faire entre les universités, les institutions culturelles et les professionnels du secteur.

Grâce à des séminaires, des ateliers et des modules d’enseignement conjoints, les étudiants tunisiens et italiens interagiront avec des experts internationaux et développeront des compétences pour relever les défis mondiaux liés à la gestion durable du patrimoine culturel.

L’article Inauguration d’un cours italo-tunisien sur le patrimoine et le tourisme est apparu en premier sur Kapitalis.

La Marsa | Dar El Kamila ouvrira ses portes au public

16. September 2025 um 08:36

À l’occasion des 42e Journées européennes du patrimoine, prévues du 19 au 21 septembre 2025, la résidence de l’ambassadeur de France à La Marsa, dans la banlieue de Tunis, ouvrira exceptionnellement ses portes au public pour lui permettre de découvrir, grâce à des visites guidées, les richesses de cette ancienne demeure des beys de Tunis offerte au milieu du 19e siècle au consul de France, ont annoncé l’ambassade de France et l’Institut français de Tunisie

Dotée d’une riche architecture intérieure et de trois hectares de jardins, la villa a été construite à la fin du XVIIIe siècle par le beau-frère d’Hamouda Pacha et initialement appelée Borj El Monastiri.

Au XIXe siècle, elle fut successivement habitée par Hussein Bey II, puis par le bey de Tunis, Mohamed Bey, vers 1855.

Mise à disposition du consul de France Léon Roches vers 1856 comme résidence d’été par les autorités beylicales, elle fut rebaptisée Dar El Kamila, «la parfaite».

Résidence des consuls de France à La Marsa jusqu’à l’instauration du protectorat (1881), avant de devenir la résidence des Résidents Généraux de France à Tunis puis des ambassadeurs, ce bâtiment a traversé l’histoire comme un symbole de l’amitié franco-tunisienne.

Les Journées du Patrimoine, placées sous le thème du «Patrimoine architectural», permettront au public de découvrir ce magnifique édifice et son jardin avant une campagne de restauration de plusieurs mois. Ce sera l’occasion pour les visiteurs d’accéder à des bâtiments et espaces rarement ouverts au public, avec un programme varié allant des visites guidées aux parcours thématiques, en passant par des concerts, des représentations théâtrales et des démonstrations de savoir-faire.

L’article La Marsa | Dar El Kamila ouvrira ses portes au public est apparu en premier sur Kapitalis.

La Fondation Besrour au service de la culture et du développement durable en Tunisie

16. September 2025 um 07:23

L’Unesco et la Fondation Docteur Sadok Besrour (Canada) ont signé, le 15 septembre 2025, un accord pour la mise en œuvre du projet intitulé «Soutenir le rôle de la culture dans le développement durable en Tunisie.»

Doté d’un budget de 1,5 million USD, ce projet sera conduit pendant quatre ans (septembre 2025 – novembre 2029) et apportera un appui à la Tunisie dans les domaines de la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel lié à l’artisanat, la protection du patrimoine mondial, la formation aux métiers du patrimoine et la promotion de l’économie créative.

Charaf Ahmimed, directeur du bureau régional de l’Unesco pour le Maghreb, et Docteur Sadok Besrour, président de la Fondation qui porte son nom, ont signé cet accord au siège de l’Unesco, en présence de Dhia Khaled, ambassadeur et Délégué permanent de la Tunisie auprès de l’Unesco.

La sauvegarde de savoirs et savoir-faire liés à l’artisanat et menacés de disparition sera renforcée grâce à un programme de transmission de 28 maîtres-artisans (7 par année de projet) à 84 apprentis (3 par métier et par an), contribuant ainsi à la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel de la Tunisie, dont les 9 éléments inscrits sur la Liste de l’Unesco sont tous liés directement ou indirectement au domaine de l’artisanat.

La sauvegarde du patrimoine mondial bénéficiera d’un appui technique et de renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la gestion des 9 sites du patrimoine mondial de la Tunisie. Ce thème inclura également une composante dédiée au dernier site inscrit, celui de Djerba, ainsi qu’un soutien à la finalisation du projet «Route du patrimoine Unesco» en Tunisie et au développement de la thématique de la sauvegarde des systèmes oasiens.

La formation aux métiers du patrimoine est un besoin fondamental pour lequel le projet entend soutenir les efforts déployés par les institutions nationales tunisiennes, appuyées par un certain nombre d’acteurs internationaux. L’objectif est de former des jeunes comme intervenants qualifiés et futurs formateurs et ainsi de pérenniser cette action.

Pour ce qui est de la promotion de l’économie créative, l’objectif est de mieux faire connaître le potentiel de celle-ci, en particulier au niveau local, auprès des villes de Tunisie, essentiellement via le programme du Réseau des Villes créatives de l’Unesco (RVCU). Cette activité permettra de renforcer les capacités des acteurs locaux qui pourraient ensuite, s’ils le souhaitent, mettre cela à profit pour la préparation de dossiers de candidature de villes au RVCU pour les cycles de 2027 et de 2029.

Enfin, la communication en faveur du rôle de la culture dans le développement durable visera à promouvoir l’esprit et les objectifs de ce projet qui est inédit à bien des égards, par la nature du partenaire de l’Unesco (la Fondation), le cadre de coopération qui le porte (établissement d’un fonds général), sa durée (5 ans) et la diversité de son contenu (plusieurs composantes du mandat de l’Unesco dans le domaine de la culture). Ces particularités servent le plaidoyer que porte l’Unesco, à savoir promouvoir le rôle de la culture dans le développement durable et encourager les pays à adopter des politiques culturelles (thème de la Conférence mondiale sur les politiques culturelles et le développement durable – Mondiacult 2025).

Ce partenariat contribuera à renforcer le rôle de la culture comme moteur de développement durable en Tunisie et à encourager les synergies régionales au Maghreb.

Communiqué.

L’article La Fondation Besrour au service de la culture et du développement durable en Tunisie est apparu en premier sur Kapitalis.

Sauvons le patrimoine encore vivant de Djerba !

09. September 2025 um 08:02

En 1858, Gustave Flaubert disait de l’île de Djerba que «l’air y est si doux qu’il empêche de mourir». Perle de la Méditerranée inscrite récemment au patrimoine mondial de l’Unesco, Djerba ne se résume pas à ses plages et à son hospitalité. Elle abrite un héritage architectural et culturel unique, fruit de siècles d’ingéniosité et d’adaptation aux conditions insulaires. Mais aujourd’hui, ce patrimoine est en danger : les puits, majels, les mosquées, les huileries et surtout les traditionnelles houchs et les menzels disparaissent peu à peu sous l’effet de l’urbanisation, de l’abandon et du manque de protection.

Fethi Ben Messaoud *

Les majels, des trésors d’ingéniosité hydraulique :

Dans une île aride où l’eau douce est rare, les habitants ont inventé des systèmes ingénieux pour collecter et conserver l’eau de pluie. Les «bouches», ces citernes souterraines alimentées par les toitures, et les puits creusés à même le sol, témoignent d’un savoir-faire écologique précurseur. Aujourd’hui, beaucoup sont négligés, remplacés par des solutions modernes, souvent plus coûteuses et moins durables.

Les mosquées, un patrimoine spirituel et architectural unique :

Djerba compte des dizaines de petites mosquées, souvent discrètes, blanchies à la chaux, intégrées au paysage. Certaines servaient à la fois de lieux de culte, de refuges. Ces joyaux de simplicité et d’harmonie risquent l’effacement, faute d’entretien et de reconnaissance.

Les huileries traditionnelles, mémoire de l’économie djerbienne :

L’olivier, arbre de vie, est au cœur de l’identité de Djerba. Les huileries traditionnelles, souvent souterraines pour préserver la fraîcheur, racontent le lien entre l’homme et la terre. Abandonnées au profit de moulins modernes, elles s’effondrent peu à peu, alors qu’elles pourraient devenir des lieux de mémoire et d’attraction touristique.

Majels, menzels et houchs.

Les menzels et les houchs, un mode de vie en symbiose avec la nature:

Menzel et houch, maison traditionnelle djerbienne, est bien plus qu’une habitation, c’est une véritable unité de vie, pensée pour être autonome et adaptée au climat. Construit autour d’une cour centrale, le menzel intègre des citernes pour l’eau, des espaces pour l’agriculture, des oliviers. Il illustre une architecture écologique avant l’heure, utilisant des matériaux locaux et répondant parfaitement aux besoins des familles élargies. Malheureusement, beaucoup de menzels tombent en ruine ou sont remplacés par des constructions modernes uniformisées, rompant avec l’équilibre entre l’homme et son environnement.
Un appel à l’action collective

Préserver ce patrimoine, c’est protéger l’âme de Djerba. C’est aussi offrir aux générations futures un modèle de vie durable, respectueux de l’environnement et enraciné dans une histoire plurimillénaire. Associations locales, autorités publiques, chercheurs et habitants doivent unir leurs forces pour documenter, restaurer et valoriser ces trésors.

Des mosquées à l’architecture minimaliste et épurée.

La sauvegarde passe par :

– la restauration et l’entretien des citernes, puits, mosquées et menzels;

– la transformation des huileries en musées vivants;

– l’intégration du patrimoine dans les parcours touristiques, comme c’est le cas de Djerba Wood; – la sensibilisation des jeunes à la richesse de leur héritage.

Djerba ne doit pas perdre son âme au profit de la modernité. Sauver ses menzels, ses houchs, ses majels, ses mosquées et ses huileries, c’est sauver une mémoire, une identité et un art de vivre unique au monde.

* Ancien fonctionnaire de l’Office national du planning familial (ONFP).

L’article Sauvons le patrimoine encore vivant de Djerba ! est apparu en premier sur Kapitalis.

La grenade fait son show à Testour

29. August 2025 um 12:37
La grenade fait son show à Testour | Univers News

Tunis, UNIVERSNEWS (NAT) – Pour valoriser la culture des grenades, l’Association de la sauvegarde de la ville de Testour (ASVT) en collaboration avec le bureau local de l’Union tunisienne de l’agriculture et la pêche (UTAP) et le Commissariat régional du développement agricole de Béja (CRDA) organise, du 29 octobre au 2 novembre 2025, la 9ème édition du festival de la grenade dans les locaux de la maison de la Culture ex-demeure de la célèbre chanteuse juive tunisienne, Habiba Msika.

Ce festival est un moment fort pour les habitants de Testour et l’occasion rêvée de faire la fête, avec des événements culturels, des expositions de grenades, de l’animation  de rue, de la danse et des feux d’artifice dans un programme complet de 4 jours. 

Ce festival des grenades vise à consolider l’identité de la région à travers la valorisation de cette culture, faire connaître le paysage agricole de Testour et les différentes variétés des grenades, caractéristique de la région, et sensibiliser les citoyens et surtout les jeunes à la préservation du patrimoine matériel (architectural et paysager) et immatériel lié à cette culture. A l’initiative des fellahs et des restaurateurs, une multitude d’animations sont mises en place à cette occasion, qui ont trait aux grenades, et qui peuvent s’étendre à d’autres thèmes : musique, gastronomie, arts… (M.S)

Soupçons de corruption, patrimoine menacé et projets bloqués : La ministre de la Culture sur la sellette à l’ARP

Amina Srarfi a été auditionnée mardi 29 juillet par les députés lors d’une plénière tendue à l’ARP, marquée par des interrogations sur la gestion opaque des aides publiques, le sort du patrimoine archéologique et l’inaction face à des projets culturels à l’arrêt.

Une audition sous tension

Lors d’une séance plénière à l’Assemblée des Représentants du Peuple, la ministre des Affaires Culturelles Amina Srarfi a répondu à dix questions soulevées par les députés, principalement autour des disparités régionales en matière d’infrastructure culturelle, de la gestion des festivals, de la conservation du patrimoine, et surtout des soupçons de corruption dans l’attribution des aides publiques.

Plusieurs députés ont dénoncé le manque de transparence dans la distribution des subventions aux festivals, avec en exemple le festival de la Vigne à Grombalia, au budget jugé dérisoire malgré ses 66 éditions. Des appels à enquête et reddition des comptes ont été lancés.

Sur le plan du patrimoine, la situation est jugée alarmante : des centaines de sites archéologiques menacés, des représentations régionales de l’Institut national du patrimoine (INP) instables, et des objets découverts à Zama Regia (Siliana) toujours exposés à Rome, nourrissent la colère des élus.

Réponses prudentes de la ministre

Face aux critiques, la ministre a tenté de rassurer en déclarant que 98 dossiers sont en cours d’examen concernant des projets culturels inachevés, que 27 autres font l’objet de procédures internes pour restitution des subventions, que la gestion des festivals serait encadrée par des audits financiers et des commissions techniques, et que tous les dossiers de corruption sont traités par l’Inspection générale, et pourraient aboutir à des sanctions proportionnelles.

Concernant le projet de Musée national des civilisations préhistoriques à Gafsa, la ministre a rappelé son lancement en 2016 et a évoqué des divergences locales sur le site d’implantation, ce qui bloque encore sa concrétisation.

Elle a aussi indiqué que l’affaire de licenciements au sein du ministère est entre les mains de la justice.

Méfiance et appels à l’action

Des députés ont souligné le décalage entre les déclarations officielles et la réalité du terrain. Le sentiment général est que le ministère peine à restaurer la confiance, malgré une volonté affichée de réforme.

Une culture fragilisée par la centralisation et les blocages

La Tunisie souffre depuis des années d’une concentration des initiatives culturelles dans les grandes villes et d’un manque de ressources dans les régions intérieures. À cela s’ajoutent des projets figés, une gouvernance déficiente et des allégations récurrentes de malversations, qui nuisent au rayonnement culturel du pays.

Lire aussi :

L’article Soupçons de corruption, patrimoine menacé et projets bloqués : La ministre de la Culture sur la sellette à l’ARP est apparu en premier sur webdo.

Culture: la musique pour célébrer le patrimoine commun tuniso-turc

Le célèbre musicien turc de qanoun, Aytaç Doğan, a fait chanter son instrument pour célébrer le patrimoine commun et les liens historiques tuniso-turcs. 

Par le biais de qanoun et de ses mélodies captivantes et prodigieuses, l’ambassade de Türkiye en Tunisie en collaboration avec le Centre culturel turc de Tunis, Yunus Emre, ont célébré le 3 novembre, le patrimoine commun tuniso-turc.

Le concert assuré par le maître turc Aytaç Doğan accompagné de quatre de ses compatriotes musiciens, Şafak Cansu (violon), Sezgin Uçarlar (percussion), Ergün Şenlendirici (clarinette) et Kema Büyük (guitare basse) a fait vibrer près de deux heures le public présent.

Sous le charme des expressions musicales de son instrument et de ceux de sa troupe, il a su créer une sorte de pont invisible mais fort et solide entre les deux peuples tunisien et turc et a établi une nouvelle langue universelle capable de briser les barrières linguistiques entre Tunisiens et Turcs.

public-concert-tunisie-turkiye-patrimoine-
Richesse musicale partagée

Au Théâtre des régions à la Cité de la Culture à Tunis, les cultures tunisienne et turque ont été mises à l’honneur à travers des musiciens tunisiens et turcs.

Outre donc le Quartet Aytaç Doğan, le professeur percussionniste tunisien Hatem Hamila, l’artiste de Oud, Nada Mahmoud et la chanteuse Rana Zarrouk ont pris part au spectacle offrant ainsi un moment d’harmonie et de rapprochement entre les deux peuples et un voyage interculturel inédit.

Avec leurs instruments et la voix majestueuse de la chanteuse tunisienne, les musiciens chapeauté par l’artiste Aytaç Doğan, ont démontré la richesse musicale turque et ont rendu hommage à cette richesse partagée.

Liens historiques entre la Tunisie et la Türkiye

Leurs mélodies émouvantes qui balançaient entre musique tunisienne, arabe et turque ont tissé une symphonie sublime pleine de douceur, de raffinement et de poésie.

Le public du Théâtre des régions qui a été emporté par ce mélange musical joyeux et féérique rappelant les liens historiques entre la Türkiye et la Tunisie, a chanté pour Feyrouz sur la musique virtuose des brillants artistes.

ahmet-misbah-demircan-tunisie
Héritage commun

L’ambassadeur de Türkiye à Tunis, Ahmet Misbah Demircan, présent au spectacle pour célébrer avec le public cet événement inédit, a déclaré : « la musique rapproche les cœurs, les peuples et les émotions », en rappelant que : « la culture turque est étroitement liée à celle de la Tunisie. Nous partageons de nombreuses traditions. D’ailleurs, nous utilisons plusieurs mots communs malgré les différences entre les deux langues ».

Le musicien Aytaç Doğan a exprimé, de son côté, sa joie de rencontrer de nouveau le public tunisien et d’avoir partagé entre lui et des artistes tunisiens des moments précieux et inoubliables.


Lire dans nos archives : 

Les Tunisiens découvrent les richesses de la culture turque

L’article Culture: la musique pour célébrer le patrimoine commun tuniso-turc est apparu en premier sur Tourisme, hôtels, voyages en Tunisie et ailleurs.

❌
❌