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Heute — 04. September 2025La Presse de Tunisie

Cérémonie d’hommage à l’artiste Hamadi Ben Saâd à La Boite Charguia : In memoriam d’un artiste exceptionnel

04. September 2025 um 17:20

La Boîte-Centre d’art et d’architecture rend hommage à Hammadi Ben Saâd, figure emblématique de la peinture tunisienne, disparu le 25 juillet dernier.Une cérémonie se tiendra mardi 9 septembre à 16h30 à La Boîte Charguia, en présence de sa famille et de ses amis.

La Presse — Des œuvres de « Voyage de l’âme », la dernière exposition de Hamadi Ben Saâd à La Boîte (juin 2022), seront présentées à cette occasion, ainsi que des archives visuelles et ses mémoires sonores captées par Laetitia Kozlova, artiste et chercheuse sur les nouvelles pratiques d’écoute de la voix parlée enregistrée. C’est en autodidacte que Hamadi Ben Saâd a construit une trajectoire artistique exceptionnelle, jalonnée de décennies de création ininterrompue. Né en 1948, à une époque où la scène artistique tunisienne se structurait encore autour des héritages coloniaux et des influences locales, il ne se destinait pas d’emblée à l’art. Pourtant, à seulement dix-huit ans, il s’engage dans un cheminement personnel qui allait le mener à inventer un univers pictural singulier, à la fois intime et profondément ancré dans l’histoire des arts plastiques de Tunisie. Il s’est fait connaître par ses œuvres aux grands formats, voire monumentales car aimant peindre en all over en investissant tout l’espace pour insuffler la vie, entre autres, à ses emblématiques  visages aux regards exorbités et aux bouches béantes, qu’il peignait et enfantait sans relâche.

Dès ses premières expositions, dans la seconde moitié des années 1960, Ben Saâd fut souvent, et à tort, perçu comme un peintre «naïf». Ce malentendu tenait sans doute à la spontanéité de son geste, à la liberté de sa touche, à cette énergie brute qui s’imposait dans ses premières toiles. Mais l’artiste, lui, refusait les étiquettes, préférant se dire plutôt «Artiste vif». Son œuvre ne relevait ni d’une école, ni d’une esthétique figée, elle était en perpétuelle métamorphose, traversant les époques avec la même audace expérimentale. A cette époque, la scène artistique tunisienne traversait une phase de profondes transformations. L’héritage de l’Ecole de Tunis restait encore très présent, façonné par des figures majeures qui continuaient d’imprimer leur marque à travers une peinture de chevalet fidèle au figuratif et à l’ancrage dans le terroir. Pourtant, à la fin des années 1960, un souffle nouveau se lève: une jeune génération d’artistes s’émancipe des cadres établis, explore des voies inédites et remet en question les codes dominants. De nouvelles galeries ouvrent leurs portes, des collectifs indépendants voient le jour, des techniques innovantes apparaissent et des supports jusque-là inhabituels s’imposent dans les ateliers. Hamadi Ben Saâd trouve naturellement sa place dans cette effervescence. Il fréquente les maîtres, s’en inspire parfois, sans jamais s’y fondre, refusant de se laisser enfermer dans une école ou un style. Sa démarche est instinctive, son rapport à la liberté absolu : c’est cette indépendance créative qui deviendra la marque distinctive de son œuvre.

Le rapport de Hamadi Ben Saâd à la couleur, dès le départ, est central. Elle ne se contente pas d’habiller ses formes : elle les structure, les porte, les transcende. Son approche est instinctive, presque musicale, matérialisante avec des traitements en strates où chaque couche correspondait à une somme de gestes précis pour mixer les techniques et aborder une multitude de supports et autres médiums: carton, papier kraft, papier d’emballage, affiches publicitaires, déchets de tissus, peinture, pastel, feutre, graphite… Le papier roulé, plié, tressé ou marouflé était à chaque fois mis à l’épreuve dans un jeu de re-couvrement et de dévoilement avant d’aboutir à une topographie irrégulière, empreinte de tensions entre le visible et le dissimulé. Ben Saâd superpose, lacère, juxtapose, recycle et crée des textures vibrantes qui confèrent à ses toiles une énergie unique. Sa palette se déploie dans de vastes plages chromatiques, oscillant entre le geste spontané et une composition savamment pensée.

Son travail a connu différentes phases avec différentes expériences techniques et des thèmes récurrents. Le figuratif entre 1975 et 1980, les dessins au graphite sur papier d’affiche et journaux de 1978 à 1985, la période des dessins (1980-1990), les collages et autres lacérations dans les années 90, les années 2000 marquées par les visages, les masques et les portraits et depuis 2010 un intérêt pour l’abstrait et les monochromes. Dans ses grands abstraits et autres monochromes, Ben Saâd se plaisait à explorer les possiblités expressives et matérielles du collage.

Dans ses œuvres aux portraits et autres figures humaines (ces dernières sont incarnées dans différents états et positions: désarticulées, accroupies, allongées ou en position fœtale…), chacun des personnages peints vibrait une parcelle de lui-même. Ils étaient ses doubles muets, des âmes offertes, brutes, profondément humaines. A travers sa figuration d’une expressivité saisissante, l’inclassable artiste explorait le visage humain comme un symbole à la fois totémique et profondément émotionnel, donnant naissance à des figures habitées par la douleur, la solitude et un mystère latent A partir des années 1990, son influence dépasse les frontières tunisiennes. Il expose régulièrement en Europe, notamment en France, en Allemagne et en Italie, mais aussi aux États-Unis, où il participe à plusieurs expositions collectives. Son œuvre intrigue, séduit, déconcerte parfois, mais ne laisse jamais indifférent. Pour autant, malgré cette reconnaissance internationale, l’artiste est resté profondément attaché à ses racines. Originaire du Djerid, il revendiquait son appartenance à ce terroir riche en symboles, en lumières et en mémoires. Longtemps installé dans le quartier populaire d’Essayda, il puisait son inspiration dans les ambiances, les couleurs et les matières de son environnement immédiat. C’est ce double ancrage — dans le local et dans l’universel — qui confère à son œuvre toute sa force et sa singularité. Sa vie d’artiste fut également marquée par ses lieux de création. Son premier atelier, à la médersa Achouria, fut un espace d’expérimentation intense. Plus tard, il rejoindra le club Tahar Haddad, qui deviendra son dernier refuge artistique. Même lorsque la maladie et un drame familial viendront bouleverser son quotidien, il ne cessera jamais de peindre, d’inventer, de dialoguer avec la matière et la couleur. Soutenu par des galeristes, collectionneurs et amis fidèles, il continuera à créer, à exposer et à rencontrer son public. Ses derniers rendez-vous artistiques, organisés au club Tahar Haddad furent des moments de résilience autant que de célébration.

Hamadi Ben Saâd a été distingué à plusieurs reprises, notamment par le Grand Prix de la ville de Tunis, et a reçu de nombreuses reconnaissances internationales. Mais au-delà des prix et des hommages, il restera dans la mémoire collective comme un homme libre, un créateur affranchi et un explorateur infatigable des possibles plastiques. Le 25 juillet 2025, il s’éteint à l’âge de 77 ans. Son départ laisse un vide immense, mais son œuvre continue de parler pour lui. Elle témoigne d’une vie entière consacrée à l’expérimentation, à la recherche et à l’amour des formes et des couleurs. Sa pratique du recyclage, son usage virtuose de la matière et son audace chromatique resteront des repères pour les générations futures. Hamadi Ben Saâd n’était pas seulement un peintre: il était un passeur, un inventeur d’espaces visuels, un homme habité par une quête constante de liberté. Et c’est peut-être là son plus grand legs: nous rappeler que l’art n’est jamais figé, qu’il vit, se transforme et se réinvente, comme lui, jusqu’au bout.

Mémoires du Déraciné : une quête de réconciliation entre l’Homme et la nature

Von: S.M.
04. September 2025 um 17:12

Dans une déclaration à La Presse concernant la sortie de son nouveau roman, Mémoires du Déraciné – Exil et Prophète, publié par Koul Al Arab, l’écrivaine tunisienne Sarah Daly installée à Paris a présenté les fondements de son œuvre. Elle décrit son livre comme « un récit symbolique et humaniste, construit comme une méditation fragmentaire sur la condition humaine ».

« J’ai choisi d’adopter le regard d’un arbre déraciné, un être naturel et sensible, témoin impuissant de la violence du monde moderne », explique l’auteure. « Mon objectif était de donner une voix à la nature et à l’âme blessée de l’humanité, en explorant la destruction environnementale, les guerres, l’exil, mais aussi l’amour et la spiritualité ».

Sarah Daly précise que son récit commence par « la mémoire d’un arbre arraché à sa terre natale, condamné à être transformé en objet. Cet arbre-poète incarne à la fois la sagesse millénaire, la résistance silencieuse et la souffrance face à l’ignorance humaine ».

L’auteure revient sur un élément central de son ouvrage : « J’ai articulé une partie du livre autour de la création d’un miroir symbolique dont le cadre est le tronc de l’arbre – un miroir capable de dévoiler les vérités enfouies. Cette parabole révèle les tensions sociales et le refus collectif de regarder la réalité en face ».

Interrogée sur sa vision de la condition humaine, l’écrivaine déclare : « Le déracinement ne concerne pas seulement l’arbre du début : il devient la métaphore de toute existence humaine. L’homme est exilé de son enfance, de sa mémoire, de son amour, de la nature, de la vérité, de lui-même ».

Concernant son style d’écriture, Sarah Daly indique que « le livre alterne descriptions sensorielles, récits fragmentés, dialogues intérieurs, fables et aphorismes. J’ai voulu créer un style dense et lyrique qui invite à ralentir et à ressentir ».

L’auteure souligne que « Mémoires du Déraciné est un cri silencieux contre l’oubli, une quête de réconciliation entre l’Homme et son monde. C’est un livre qui ne se lit pas pour comprendre une histoire, mais pour comprendre le cœur humain, ses contradictions, ses beautés et ses blessures ».

Mercato : Kasımpasa s’offre Adem Arous

04. September 2025 um 17:10

Le jeune axial stadiste, Adem Arous, a récemment mis le cap sur Istanbul pour signer au profit des Turcs de Kasımpaşa SK.

La Presse — Pour la pépite du Stade Tunisien, une fois les tests médicaux d’usage effectués, la signature du contrat devrait aboutir à un engagement assorti d’un bonus, si le joueur «flambe» en Turquie. Arous, stopper stadiste de 21 ans et sous contrat jusqu’en 2029, est évalué à hauteur de 400.000 euros sur Transfermarkt, mais sa cote ne cesse de grimper, sachant qu’il se distingue par sa rigueur et sa régularité au sein d’un club où il est tout simplement devenu un jeune taulier depuis maintenant plus de deux ans.

Tounekti file au Celtic

Les Ecossais de Celtic Glasgow viennent de recruter Sebastian Tounekti. L’offre émise a été acceptée par les Suédois de Hammarby IF. Après plusieurs semaines de négociations, les deux camps ont trouvé un accord. Le deal tourne autour de 7,5 millions d’euros pour le passage du milieu polyvalent (qui peut aussi prendre l’aile gauche de l’attaque) à Glasgow. Tounekti, réputé en Scandinavie suite à une trajectoire qui monte en flèche, a donc opté pour un club ambitieux qui lui permettra de grandir davantage. A 27 ans et une expérience qui l’a vu porter les tuniques de Ranheim, Haugesund, Tromsdalen, Bodo/Glimt et le FC Groningen aux Pays-Bas, Tounekti entend franchir un palier au Celtic.

Anas Haj Mohamed passe à Cesena

Haj Mohamed va évoluer en Série B Italienne du côté de Cesena. L’attaquant tunisien, 21 ans d’âge, a, semble-t-il, fait le bon choix, vu qu’à Parme, il a surtout fait banquette, la plupart du temps. A Cesena par contre, il aurait obtenu des garanties de la part du coach, Michele Mignani, derrière son recrutement, selon certaines livraisons proches du club Italien. Dans le viseur de Padova, Empoli et de Bari, Haj Mohamed a finalement choisi Cesena, là où il aurait l’opportunité d’évoluer grâce à son talent et à la confiance de son head-coach.

Sékou Konaté ne signerait pas à la JSK

Konaté, milieu international malien, a beau rallier Kairouan en provenance de Bamako pour parapher un engagement de deux ans avec les Aghlabides, mais au vu des difficultés financières que rencontre la JSK, le deal a avorté. En détail et en amont, les parties se sont entendues sur un accord avoisinant les 35 000 dollars, auquel s’ajoute un bonus de 5 000 dollars. Or, la JSK a dû renoncer à la transaction et le joueur s’est d’ailleurs vite projeté en espérant rejoindre le Stade Malien sans délai, histoire de ne pas rester inactif, d’ici le mercato hivernal. Sur Transfermarkt, la cote du joueur oscille autour de 100.000 euros.

Inondations : mieux vaut prévenir…

04. September 2025 um 17:00

La saison estivale est en train de nous quitter, avec ses moments de grandes chaleurs, pour céder la place, théoriquement, à d’autres temps de fraîcheur, voire de froid, synonymes de précipitations et de pluies que tout le monde attend avec impatience car bénéfiques pour l’agriculture, la terre et pour la reprise de la vie.

En effet, avec les premières pluies, les Tunisiennes et les Tunisiens se sentent, psychologiquement, positivement touchés tout en étant optimistes pour la remise en marche de la dynamique à tous les niveaux, surtout avec la remise à flot des barrages et l’irrigation naturelle des terres agricoles.

Or, nous avons pris l’habitude d’être relativement inquiets à cause de ce qu’on peut appeler le revers de la médaille, en l’occurrence les désagréments causés par les éventuelles inondations et autres crues dans de nombreux endroits du pays, et ce, aussi bien en zones urbaines que rurales, particulièrement près des rivières.

Mais voilà qu’heureusement, les autorités compétentes, et à leur tête le ministre de l’Equipement et de l’Habitat sont sorties au grand jour pour des visites de terrain dans les gouvernorats de Tunis, de l’Ariana, de La Manouba et de Ben Arous, afin de prendre connaissance de visu de l’état des lieux et inspecter l’avancement des travaux de maintenance des infrastructures de protection contre les inondations.

Ainsi, de nombreux sites susceptibles d’être à l’origine de crues et de ruissellements d’eau ont été visités, dont notamment les canaux secondaires et les ouvertures d’eau où se déroulent les opérations de nettoyage des bassins de récupération des eaux pluviales.

Cette action, qu’on peut qualifier d’opération coup de poing, puisqu’elle a nécessité la mobilisation d’une enveloppe assez consistante de l’ordre de trente-six millions de dinars sur l’ensemble du territoire, vise à multiplier le curage des oueds et des infrastructures hydrauliques, notamment dans les zones résidentielles exposées aux risques de crues, l’objectif final étant de prévenir les aléas climatiques de la saison des pluies et protéger les habitations, les vies humaines et les biens.

Maintenant que le temps presse, il est utile de respecter les délais impartis en accélérant le rythme des travaux en cours avec une coordination efficace entre les différents intervenants en assurant des œuvres solides pour sécuriser les régions exposées tout en tenant compte de l’avènement probable de très fortes pluies, sachant que plus de 2.100 kilomètres de canaux et de cours d’eau ont déjà été nettoyés

Avec l’espoir d’un suivi strict et en temps réel des consignes en vue de la réussite réelle de cette action, tout laisse prévoir le succès de ces efforts de prévention. Ne dit-on pas que mieux vaut prévenir que guérir.

Décès du célèbre couturier italien Giorgio Armani

Von: La Presse
04. September 2025 um 16:59

Le créateur de mode italien Giorgio Armani est décédé aujourd’hui à l’âge de 91 ans, « entouré de ses proches », a annoncé le groupe Armani dans un communiqué publié ce jeudi.

« C’est avec une immense tristesse que le groupe Armani annonce le décès de son fondateur et de son inlassable force motrice, Giorgio Armani », peut-on lire dans le communiqué.

Giorgio Armani est l’un des pionniers du monde de la mode. Il est considéré comme l’un des fabricants d’accessoires, de parfums, de maquillage et de vêtements les plus célèbres au monde.

Selon le New York Times, Giorgio Armani est né le 11 juillet 1934 en Italie. Il était le deuxième de ses frères et sœurs et le fils d’un père comptable et d’une mère femme au foyer. Il travailla comme tailleur de vêtements de sport dans sa ville natale et, après la Seconde Guerre mondiale, il déménagea avec sa famille à Milan.

Il étudia la médecine parallèlement à son métier, puis la photographie. Après avoir terminé son service militaire, il commença à travailler comme étalagiste dans un grand magasin de l’époque.

Grâce à son travail exceptionnel, la direction lui confia rapidement la préparation du plan d’achat du magasin. Après plusieurs années de travail acharné, Armani rencontra le créateur de mode Nino Cerruti en 1961 et lui demanda de l’aider à présenter des modèles pour certains de ses créations. C’est à ce moment-là que les premières créations de Giorgio commencèrent à être vendues sous la marque Hitman.

En 1970, Armani créa son propre studio et travailla immédiatement avec deux grands créateurs de mode. Il vendit également ses modèles à la maison de mode italienne. En 1974, Giorgio vendit sa voiture Volkswagen pour ouvrir sa propre maison de mode avec son ami Sergio Galeotti. Créateur de mode talentueux, sa société a été baptisée « Giorgio Armani S.p.A. ».

Son activité décolla lorsqu’on lui demanda de concevoir les costumes de l’acteur Richard Gere pour le film à succès « American Gigolo » en 1980. Depuis, Giorgio a étendu ses créations aux accessoires, aux parfums, au maquillage et aux vêtements de sport. En 1998, sa société est devenue la plus grande entreprise de mode italienne, avec un capital de 850 millions de dollars.

Giorgio Armani ne s’est jamais marié et possédait une immense fortune estimée à plus de 7 milliards de dollars.

Le petit-fils de Mandela à Gaza : « Ce que subissent les Palestiniens est pire que notre apartheid »

Von: S.M.
04. September 2025 um 16:46

La vie des Palestiniens sous occupation israélienne est « bien pire » que ce qu’ont vécu les Noirs sud-africains durant l’apartheid, a déclaré Mandla Mandela, petit-fils du leader anti-apartheid Nelson Mandela. Lors d’une interview exclusive avec Reuters mercredi soir à l’aéroport de Johannesburg, il a lancé un appel pressant à la communauté internationale pour qu’elle vienne en aide au peuple palestinien.

Mandela Mandela, 51 ans, se rendait en Tunisie pour rejoindre une flottille destinée à acheminer de la nourriture et de l’aide humanitaire à Gaza, malgré le blocus maritime imposé par l’entité sioniste.

« Ceux d’entre nous qui ont visité les territoires palestiniens occupés en reviennent avec une seule conclusion : les Palestiniens endurent une forme d’apartheid bien pire que celle que nous avons connue », a-t-il affirmé. « Nous croyons fermement que la communauté internationale doit continuer à soutenir les Palestiniens, tout comme elle s’est tenue à nos côtés. »

Israël rejette catégoriquement toute comparaison entre la situation des Palestiniens ,sous occupation ou blocus depuis plus d’un demi-siècle , et le régime d’apartheid en Afrique du Sud, où la majorité noire était opprimée par un gouvernement minoritaire blanc.

Le contexte de ces déclarations est une crise humanitaire aiguë. Le Programme alimentaire mondial (PAM) signale que la faim est répandue à grande échelle dans la bande de Gaza. Un observatoire mondial sur la faim estime qu’un quart de la population souffre à présent de famine.

Mandela a souligné le rôle crucial de la pression internationale dans la chute de l’apartheid en 1994. « Le monde a isolé l’Afrique du Sud de l’apartheid, ce qui a finalement conduit à son effondrement. Nous pensons qu’il est grand temps d’appliquer la même stratégie pour les Palestiniens », a-t-il expliqué, plaidant pour des sanctions et des pressions similaires.

Le président Kaïs Saïed à l’ouverture de l’IATF 2025: “Le rêve africain des générations passées vivra et se réalisera”

04. September 2025 um 15:43

De notre envoyée spéciale en Algérie, Meriem Khdimallah

Le président de la République, Kaïs Saïed, a prononcé, ce jeudi 4 septembre 2025, un discours lors de la cérémonie d’ouverture officielle de la 4ᵉ édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), organisée au Centre international des conférences « Abdelatif Rahal » à Alger.
Aux côtés de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune, d’autres chefs d’État, de délégations africaines et de hauts responsables, le chef de l’État a appelé à un projet global qui dépasse les simples enjeux économiques et plaide pour un nouvel ordre africain et mondial fondé sur la justice, l’équité et la souveraineté des peuples.
“L’Afrique doit appartenir aux Africains”, a affirmé Kaïs Saïed, insistant sur la nécessité pour le continent de reprendre la pleine maîtrise de ses richesses et de son avenir. “Nos peuples ne peuvent plus vivre dans un continent qui regorge de ressources mais où la jeunesse meurt dans la pauvreté et où les populations souffrent de la faim”, a-t-il lancé, dans une allocution qui a mis en avant les défis mais aussi les espoirs d’une Afrique souveraine et unie.

Le rêve africain, entre mémoire et réalité

Revenant sur l’histoire du panafricanisme, le président tunisien a rappelé la création, dans les années 1960, de l’Organisation de l’Unité africaine, née du “rêve des pionniers” après les indépendances. Mais ce rêve, a-t-il regretté, a vite été terni par “les divisions, les guerres et le pillage des richesses”, ouvrant la voie à de nouvelles formes d’exploitation.
Pour autant, a-t-il souligné, cette espérance demeure vivante : “Le rêve des générations passées continue de nous habiter aujourd’hui et habitera encore les générations futures. Ce rêve se réalisera, car il est dans le sens de l’histoire”.
Sur un autre plan, s’il a reconnu l’importance des secteurs ciblés par l’IATF 2025 (agriculture, industrie, énergie, recherche, innovation, santé, transport et startups), le président Kaïs Saïed a insisté sur une vision plus large. “Ce que nous avons devant nous n’est pas un simple projet sectoriel. C’est un projet de civilisation, un projet global, fondé sur une pensée nouvelle et des concepts nouveaux”, a-t-il déclaré, estimant que la coopération africaine doit être repensée sur des bases équitables et indépendantes.
“Nous devons coopérer avec le reste du monde, mais sur la base de nos propres intérêts. Il n’y a pas de hiérarchie imposée entre les nations”, a-t-il ajouté, dénonçant les textes et accords internationaux qui ont longtemps consacré l’injustice.

Pour un nouvel ordre mondial plus humain

Élargissant sa réflexion au-delà du cadre africain, le président de la République a plaidé pour “un nouvel ordre humain, fondé sur des valeurs inédites et des visions capables de mettre fin aux guerres, aux divisions et aux injustices”.
Il a rappelé que la Tunisie, fière de son africanité, avait elle-même souffert de choix imposés de l’extérieur. Et, liant le destin africain à celui des peuples spoliés, il a réaffirmé encore une fois son soutien à la cause palestinienne : “La coopération internationale ne sera complète que lorsque les Palestiniens auront retrouvé pleinement leurs droits sur toute la terre de Palestine”.
Tout en mettant en garde contre les forces qui, “au grand jour ou dans l’ombre”, tentent de ramener l’Afrique à son passé sombre pour saboter toute tentative de développement, le président Kaïs Saïed a exprimé son optimisme. Selon lui, la détermination sincère des peuples africains finira par imposer une nouvelle réalité.
“Avec cette volonté sincère, cette détermination et ce regard lucide sur le passé, l’histoire pourra proclamer sa repentance… Le chemin est tracé. C’est ce chemin qui sera le véritable moyen”, a-t-il conclu.

Mouled : Quand les murs de Sidi Mehrez vibrent au rythme des confréries

04. September 2025 um 15:24

Au petit matin, la zaouia de Sidi Mehrez a été le théâtre d’une ferveur mystique pour la célébration du Mouled. Les murs ont résonné des sons de gombris, de chkchaks, des tbal, tangara et autres instruments joués par les confréries de stambali et de bengua. Venus de Sfax, Tozeur, Gabès, Nefta, et d’autres régions de la Tunisie, les membres de ces confréries ont rempli l’air d’une énergie mystique et fascinante.

Dans la cour de la zaouia, imprégnée de l’odeur de l’encens, des centaines de spectateurs curieux se sont rassemblés, les yeux rivés sur les pas de danse enivrante effectués par les membres des confréries qui, portés par un rythme effréné, sont allées jusqu’à la transe. Ces rituels ancestraux, témoins d’un patrimoine multiséculaire transmis de génération en génération, ont rendu, encore une fois, hommage aux origines africaines de ces pratiques ancestrales inchangées. Drapés dans leurs étendards aux couleurs chatoyantes, les adeptes ont célébré et chanté les louanges de Sidi Abdelbaki, Sidi Ammar et Sidi Ali Lasmar et d’autres marabouts, captivant la foule par ce spectacle hors du temps.

La procession des membres des confréries a, ensuite, quitté la zaouia de Sidi Mehrez pour se rendre à celle de Sidi Ben Arous. Tout au long de leur chemin, des chants soufis se sont élevés, accompagnés des youyous des femmes, ajoutant une ferveur particulière à l’effervescence ambiante.

Cette manifestation culturelle confirme la résilience de ces traditions maraboutiques que les adeptes ont jalousement préservées malgré les menaces de disparition, en continuant, chaque année, à investir ces zaouias chargées d’histoire et de mysticisme. Ils perpétuent ainsi un héritage culturel et musical riche, profondément enraciné dans la mémoire collective du pays.

Fondation Fidaa : l’hébergement scolaire et universitaire gratuit pour les enfants des martyrs

Von: La Presse
04. September 2025 um 14:53

LLa Fondation Fidaa a annoncé ce jeudi qu’il a été décidé, lors d’une session de travail coordonnée, d’accorder cette année la gratuité de l’hébergement scolaire et universitaire aux enfants de ses membres. Cette mesure est mise en place sans qu’il soit nécessaire de s’inscrire au préalable sur la plateforme numérique. Les bénéficiaires pourront obtenir un certificat de statut auprès de la Fondation Fidaa pour le présenter aux structures concernées. Un échange de données et d’informations aura lieu entre la fondation et les ministères concernés.

Il a également été décidé d’inviter les directions de l’action sociale des différentes entités à contacter les bénéficiaires des bourses afin qu’ils déposent leurs dossiers dans les délais impartis, soit avant le 10 septembre pour les élèves et le 10 octobre pour les étudiants en formation professionnelle et universitaire.

Il a par ailleurs été décidé de demander au représentant du ministère de l’Éducation d’assurer un accompagnement spécial par les directeurs d’écoles et d’instituts pour les enfants des martyrs à l’occasion de la rentrée scolaire. De plus, il a été convenu d’accélérer les procédures de publication d’un décret visant à nommer une école en l’honneur d’un martyr. La coordination entre le ministère de l’Éducation et la Fondation Fidaa se poursuivra pour élaborer un plan qui établira des critères objectifs pour nommer les écoles et les instituts d’après des martyrs. L’objectif est de dépasser le simple aspect matériel pour faire connaître les martyrs et leurs qualités au sein des établissements d’enseignement concernés, dans le cadre d’une approche culturelle qui consacre la reconnaissance et la gratitude envers ceux qui ont sacrifié leur vie pour leur patrie.

En outre, il a été décidé de soumettre la question de la prise en charge des enfants ayant des besoins spécifiques à l’examen du comité médical spécialisé de la Fondation Fidaa. Il est également prévu de poursuivre la coordination avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour établir un système d’accompagnement qui prend en considération les aspects symboliques et moraux lors du traitement des dossiers des enfants des martyrs.

Qualification Coupe du monde 2026 (7e journée) – Tunisie-Liberia (Ce soir à 20h00) : Performer pour se détacher…

04. September 2025 um 14:30

Les “Aigles de Carthage” seront ce soir devant une très belle opportunité pour empocher les trois points face au Liberia et s’asseoir plus confortablement dans leur fauteuil de leader du Groupe H.

La Presse — Première avec 16 points, avec une importante avance de quatre points sur son dauphin, la Namibie, et de six points sur son adversaire du jour, le Liberia, la Tunisie règne sur son groupe éliminatoire de la Coupe du monde 2026 et n’est pas très loin de toucher au but et de s’octroyer son billet pour la plus grande fête du football mondial. L’objectif de ce match sera donc de maintenir cette cadence et de garder la distance. Le sélectionneur national, Sami Trabelsi, ne laissera donc rien au hasard et mettra tout en œuvre pour gagner ce soir et aller affronter en toute quiétude le match très important qui l’attend face à la Guinée équatoriale.

Mais se focaliser en priorité sur le résultat ne doit pas être accompagné par une pression trop forte sur les épaules des joueurs qui serait mal accueillie et difficile à contenir et à repousser.  La victoire prime, certes, mais rien n’empêche Sami Trabelsi de la chercher dans la sérénité et l’euphorie et de rendre une parfaite copie. Un succès avec la manière rendra la sélection plus proche de son public qui la reprendra en affection, lui qui ne lui a pas encore  «pardonné» ses deux revers en amical contre le Burkina Faso et le Maroc en amical.

Le collectif et le mental, clés de ce match crucial

La recette de la victoire tant convoitée n’est pas très compliquée. Il suffit de mettre les bons ingrédients. Quel que soit le système de jeu qui sera adopté, ce qui fera la différence, c’est la bonne animation aussi bien défensive qu’offensive avec un plan de jeu bien ficelé au niveau des transitions dans les deux sens, défense-attaque et attaque-défense. Car une équipe solide, c’est avant tout un bloc hermétique et en béton. Assez compact, bien solidaire avec trois lignes bien resserrées et très proches pour ne rien laisser à l’adversaire, même pas des miettes. C’est sûr que Sami Trabelsi a tout organisé, planifié et structuré pour ce match- clé. Ce soir, il ne lui reste que de mettre la clé dans le contact, d’actionner avant le coup d’envoi le pilote automatique et de laisser l’équipe fonctionner toute seule dans le cadre des grandes lignes de la stratégie de jeu qu’il lui a tracée.

Quelle que soit la composition de l’équipe arrêtée pour le match, c’est l’état d’esprit qui animera les joueurs sur le terrain, leur capacité à privilégier le collectif, à faire les choses vite et bien et de manière synchronisée qui vont être les facteurs déterminants. Le mental sera très déterminant pour éviter d’encaisser un but contre le cours du jeu, pour marquer très tôt, savoir gérer l’avantage au score et parvenir à enfoncer le clou. On doit être parfaits sur trois plans.

Dans le boulot défensif où les quatre défenseurs et les deux milieux axiaux ont tout le terrain devant eux pour faire la bonne couverture derrière et la meilleure relance du jeu. Dans la création où les milieux de liaison et de projection vers l’avant doivent être très actifs et très entreprenants. Dans la finition où les joueurs de pointe ont besoin d’être bien inspirés pour ne pas peiner dans la concrétisation.

Ce n’est pas facile comme tâche, il faut l’avouer, mais ce n’est pas très ardu non plus, il faut le reconnaître, aussi, de trouver le chemin d’un succès qui confortera davantage nos chances de faire un bon sprint final et d’ouvrir toutes grandes les portes du prochain  Mondial.

Equipe nationale : La bonne occasion

04. September 2025 um 14:20

La direction sportive a fait du bon travail. Les deux compères ont brassé large et ramené un bon nombre de joueurs tunisiens de deuxième génération, sur lesquels le football tunisien pourra sans doute compter.

La Presse — Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt les déclarations de ces éléments, qui sont «fiers et heureux» de faire partie de l’équipe de Tunisie. Un pays qu’ils portent au cœur et vers lequel leurs parents les ont poussés pour engager une véritable carrière internationale. En effet, bon nombre d’entre eux ont fait partie des sélections jeunes de leurs pays d’adoption.

Cette appartenance n’est pas une garantie. Il faudrait que ces jeunes le sachent et que leur comportement sur le terrain le confirme.

Comme «un doctorat n’est pas un engagement de l’Etat à garantir un emploi», l’appartenance à une équipe étrangère n’ouvre pas automatiquement les portes d’une sélection nationale.

En effet, il faudrait, c’est la loi du jeu et même de la nature, ne retenir que les meilleurs et continuer à chercher tout en gardant l’œil sur ceux qui ne seront pas retenus cette fois-ci. La rupture pourrait coûter cher, car, dans le sport, il y a de ces «explosions» de valeurs qui interviennent au moment où on s’y attend le moins.

Les rencontres comptant pour les éliminatoires et le match à livrer en amical à l’Egypte tombent donc à pic. Nous verrons un bon nombre d’entre eux à l’œuvre. Il y aura sans doute d’autres tests, mais le sélectionneur national ne pourra jamais les retenir tous. Les plus en vue, ceux qui évoluent dans des équipes qui tiennent la route surtout, seront peut-être intégrés, car il ne faudrait jamais perdre de vue que si les joueurs algériens et marocains font, pour leur majorité, partie d’équipes de renom, les nôtres sont des jeunes qui commencent juste de percer.

Il faudrait être patient, pédagogue et surtout juste

Les intermédiaires et les agents seront aux aguets pour placer leurs protégés. Mille et une interventions auront lieu et qui, sans cette justice, pourront installer une méfiance mauvaise conseillère. Il y a sans doute d’autres jeunes qui hésitent et qui attendent l’issue de cette messe qui réunit un nombre respectable d’éléments intéressants.

Reste l’aspect communication qui intervient et qui pourrait donner des maux de tête. Rien qu’à voir ce qui se passe autour du jeune stadiste Khalil Ayari, parti vers le PSG, nous ressentons une véritable frayeur. Trop, c’est trop et on risque de bloquer psychologiquement cet élément de grande valeur. Un jeune qui doit être protégé de ceux qui le guettent dans l’ombre. Et de lui-même.

Nous retiendrons, à ce propos, ce qu’a déclaré le directeur sportif de son club d’appartenance, Jameleddine Limam : «Félicitations à notre talentueux joueur Khalil Ayari et à sa famille du football, le Stade Tunisien, pour cette étape importante de sa carrière. Nous lui souhaitons le meilleur et le succès pour l’avenir et nous tenons à lui rappeler que la voie des stars passe par la discipline et le travail ardu, qui sont les armes principales pour tout joueur qui veut démontrer son véritable potentiel et prouver sa valeur sur le terrain».

Clair et c’est valable pour tout le monde.

Le Libéria en quête d’un exploit à Radès : Une chance à saisir

04. September 2025 um 14:00

Le Liberia a tout à gagner et à réaliser un exploit contre la Tunisie qui l’a déjà dominé chez lui à Monrovia. Une défaite signifierait une élimination quasi définitive de la Coupe du monde 2026, avec pour infime espoir une hypothétique place de barragiste…

La Presse — Les “Lone Stars”, en quête d’un improbable exploit au pays d’Hannibal, s’apprêtent à affronter les “Aigles de Carthage”, leaders invaincus du Groupe H. Le Liberia est déterminé à faire ses preuves face au leader du groupe, qui n’a encaissé aucun but en 6 matchs. Même un résultat nul serait favorable et accrocheur, pour entretenir la flamme et pour ne pas être définitivement largué.

Histoire du Liberia

La sélection libérienne a connu des hauts et des bas au fil de son histoire. Malgré des débuts modestes, elle a su se faire une place sur la scène continentale. L’un de ses plus grands succès est sans doute sa qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations en 1996 en Afrique du Sud, une première historique pour le pays. Traditionnellement, les confrontations entre le Liberia et la Tunisie ont toujours été très disputées. Les deux sélections se sont rencontrées à plusieurs reprises et les matchs ont souvent été serrés. Si la Tunisie a l’avantage au niveau des statistiques avec un grand nombre de succès et une seule défaite face à cet adversaire en 2015, le Liberia a toujours su faire preuve de résilience et de détermination. Le match à venir est donc l’occasion pour montrer qu’il a progressé et qu’il est capable de rivaliser avec les meilleures sélections du continent. Avec une équipe jeune et talentueuse, les “Lone Stars” ont toutes les cartes en main pour créer la surprise.

Entretenir l’espoir

Emmené par ses deux vedettes du championnat tchèque avec le capitaine qui officie au Slavia Prague, Oscar Dorley et Divine Teah, le Liberia n’a pas à rougir. Deux milieux de terrain centraux appelés à casser les lignes offensives tunisiennes. Hormis ces deux joueurs clés du onze de Kojo, la plupart sont des joueurs secondaires dans leurs clubs respectifs. A titre d’exemple, l’attaquant Ayouba Kosiah, qui évolue en seconde division belge au Beerschot VA, Bryant Farkarlun, qui joue à Austin FC en MLS américaine, Mark Pabai arrière droit des Slovènes du FC Koper et Nohan Kenneh, milieu défensif de Ross County en Ecosse, ont été de nouveau convoqués par leur coach national Kojo. Le grand absent est le défenseur du Viktoria Plzen, Sampson Dweh, âgé de 23 ans. Ce qui est certain c’est que le Liberia vendra cher sa peau et ne se présente pas en victime expiatoire au stade Hamadi Agrebi de Radès. Les fans libériens, qui soutiennent leur équipe nationale avec passion, espèrent une victoire qui marquerait un tournant pour le football national. Le match contre la Tunisie est bien plus qu’une simple rencontre, c’est un test de caractère et une occasion de briller sur la scène internationale.

Congestion dans les ports : le retard des conteneurs peut atteindre jusqu’à 21 jours

Von: La Presse
04. September 2025 um 11:44

Malek Aloui, porte-parole de l’association professionnelle du transport et de la logistique chez CONECT, a annoncé ce mercredi 3 septembre 2025 qu’une réunion avait eu lieu avec les douanes tunisiennes. La discussion a porté sur diverses problématiques en suspens, les moyens de les résoudre et la révision de certains points.

Une communication a également été établie avec la Société tunisienne d’arrimage et de manutention, qui a présenté les problèmes qu’elle rencontre et un aperçu de ses activités et de son programme d’investissement.

Lors de son intervention dans l’émission « Ecomag », Aloui a salué la réactivité des différents responsables et leur approche collaborative. Cette collaboration a permis de clarifier la situation concernant la gestion des ports, les difficultés rencontrées et les solutions potentielles.

Selon lui, l’un des problèmes majeurs est la congestion du port de Radès, qui abrite actuellement 11 000 conteneurs alors que sa capacité maximale n’est que de 12 000. Cette situation est la cause principale de la longueur des délais de livraison et de déchargement des marchandises.

Il a insisté sur la nécessité de résoudre ce problème, soulignant que le temps de séjour des conteneurs dans le port est de 21 jours, alors que les normes internationales ne dépassent pas une semaine. En 2008, la durée de séjour était de 11 jours et des efforts étaient en cours pour la réduire à seulement 8 jours.

M. El-Aloui a souligné que le coût de l’attente est élevé, avec des pénalités de retard payables en devises étrangères après 12 jours. Chaque jour d’attente coûte à l’entreprise entre 40 et 50 dinars par conteneur, et peut atteindre 100 à 150 dinars.

Il a ensuite présenté les mesures qui ont été demandées pour réduire cette période d’attente à 5 jours, voire une semaine.

Il est à noter que la Banque mondiale a indiqué que la Tunisie pourrait gagner entre 4 et 5 % de son PIB sur une période de 3 à 4 ans si elle parvient à améliorer la connectivité de ses ports et à réduire les délais d’importation et de séjour des marchandises. Ce constat a été fait dans sa publication de mise à jour économique pour la Tunisie en mai dernier, intitulée « Une meilleure connectivité pour la croissance ».

La Banque mondiale estime que les ports tunisiens sont « relativement bien équipés pour le roulage, mais pas pour la manutention des conteneurs. Ils sont également petits et peu profonds par rapport à d’autres ports méditerranéens, ce qui est adapté au trafic roulier mais affecte la connectivité, l’empilage et l’efficacité opérationnelle des conteneurs ».

IATF 2025 : un atelier dédié à la Tunisie pour valoriser son industrie automobile et sa stratégie ZLECAf

04. September 2025 um 11:21

Le président de la République, Kaïs Saïed, assiste ce jeudi 4 septembre 2025 à l’ouverture officielle de la 4 édition du Salon africain du commerce intra-africain (IATF 2025), qui se tient du 4 au 10 septembre à Alger, à l’invitation de son homologue algérien Abdelmadjid Tebboune.

La Tunisie participe à cet événement continental avec un pavillon national de 304 m², regroupant plus de 24 entreprises exportatrices, dont 12 petites et moyennes entreprises, 8 artisans et 4 startups. Un espace institutionnel est également dédié à la Commission nationale de la ZLECAf, aux chambres de commerce et d’industrie, au Centre de promotion des exportations, à l’Agence de promotion de l’investissement extérieur, ainsi qu’à l’Office national du tourisme tunisien et à l’Office national de l’artisanat.

Les participants couvrent des secteurs diversifiés et porteurs tels que le textile, l’habillement, le cuir et la chaussure, les cosmétiques, les matériaux de construction, l’artisanat, mais aussi l’industrie automobile et ses composants.

Cette participation constitue une occasion privilégiée pour mettre en lumière la Tunisie et renforcer les échanges économiques au sein du continent africain. Elle permet en outre de valoriser l’expertise nationale à l’échelle continentale. Grâce à sa position géographique, aux compétences disponibles et au dynamisme de son secteur privé, la Tunisie joue un rôle clé dans les échanges interafricains, que ce soit dans l’agroalimentaire, le textile, la technologie, la santé ou les énergies renouvelables.

Un atelier dédié à la Tunisie se tiendra le 5 septembre, avec une présentation sur l’industrie automobile nationale et un exposé sur la stratégie tunisienne dans le cadre de la ZLECAf.

Sur invitation des autorités algériennes et conformément aux instructions du président de la République, le ministre du Commerce et du Développement des exportations participera aux travaux du salon, tandis que la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines prendra part à la première édition du Salon africain de l’automobile, organisé en marge de l’IATF. Par ailleurs, la présidente de la Tunisia Investment Authority (TIA) interviendra au Forum de l’investissement.

Le Portugal en deuil : 15 personnes perdent la vie dans le déraillement d’un tramway

Von: La Presse
04. September 2025 um 11:12

Au moins 15 personnes sont mortes et 18 autres ont été blessées, dont cinq grièvement, après le déraillement d’un tramway funiculaire dans un quartier touristique de Lisbonne mercredi. Le maire de la capitale portugaise a qualifié l’accident de « tragédie sans précédent ».

Le responsable Thiago Augusto a déclaré que toutes les victimes avaient été transportées à l’hôpital, précisant que certaines étaient des étrangers, sans toutefois en préciser la nationalité.

Le gouvernement portugais a décrété une journée de deuil national pour jeudi en hommage aux victimes.

L’accident, dont les détails ne sont pas encore connus, s’est produit vers 18h00 (heure locale). Le célèbre funiculaire de la Glória, qui relie la place du Rossio aux quartiers de Bairro Alto et Príncipe Real, a déraillé et s’est renversé.

La compagnie de tramway a affirmé avoir respecté « tous les protocoles de maintenance ».

Le maire de Lisbonne, Carlos Moedas, a déclaré : « C’est une tragédie sans précédent dans notre ville ».

Des images diffusées en continu à la télévision locale ont montré un grand nombre de membres de la protection civile, de la police et des services d’urgence déployés dans la rue en pente où le tramway gisait sur le flanc, gravement endommagé.

Le tramway, qui peut accueillir une quarantaine de passagers, est un moyen de transport très prisé des nombreux touristes visitant la capitale portugaise.

« Hend », la voix que les balles de l’occupation ont fait taire, ressuscitée par la caméra de Kaouther Ben Hania

Von: La Presse
04. September 2025 um 10:59

Le Festival international du film de Venise a accueilli la première mondiale du film « The Voice of Hend Rajab » de la réalisatrice tunisienne Kaouther Ben Hania. Le film documente la tragédie de cette petite fille palestinienne encerclée par des chars israéliens.

En lice pour le « Lion d’or », le film a été largement salué par la critique et le public, qui ont offert une standing ovation émouvante à l’équipe du film.

Mélangeant des enregistrements audio originaux et des reconstitutions, le film raconte l’histoire de Hind Rajab, qui a supplié pendant des heures des secouristes du Croissant-Rouge palestinien au téléphone de venir la sauver, après que ses proches ont été tués dans un bombardement visant leur voiture.

Le samedi 10 février 2024, les corps de la petite fille de 6 ans et de cinq membres de sa famille (son oncle, sa femme et leurs trois enfants) ont été retrouvés. Leur véhicule avait été encerclé douze jours plus tôt à Tal al-Hawa, au sud-ouest de la ville de Gaza, ainsi que ceux des deux secouristes venus à leur rescousse.

Le Croissant-Rouge a annoncé avoir retrouvé leur ambulance à Tal al-Hawa et a confirmé la mort des secouristes Yousef Zeino et Ahmed al-Madhoun, dont la trace avait été perdue pendant leur mission de sauvetage.

L’organisation a expliqué que les forces d’occupation avaient délibérément ciblé l’ambulance dès son arrivée sur place. Le véhicule a été retrouvé à quelques mètres de la voiture de la petite fille, malgré l’obtention d’une coordination préalable pour y accéder.

L’attaque contre Hind et sa famille a secoué le monde entier. Les appels à l’aide pour la retrouver ont continué après la coupure de contact avec les deux secouristes. Le Croissant-Rouge palestinien a documenté ce crime en publiant un enregistrement audio de la petite fille, dans lequel sa voix est entendue, laissant un témoignage poignant de cette exécution brutale.

Séisme en Afghanistan : le bilan s’alourdit

Von: La Presse
04. September 2025 um 10:53

Alors que les équipes de secours poursuivaient leurs efforts pour extraire les corps des décombres laissés par les séismes de cette semaine en Afghanistan, le temps presse pour les survivants. Les agences d’aide internationales avertissent que les fonds alloués à la nourriture, aux abris et aux médicaments s’épuisent, laissant présager un avenir sombre pour les sinistrés.

Le gouvernement taliban a déclaré que les recherches se sont poursuivies jusque tard dans la nuit de mercredi dans les régions montagneuses de l’Est touchées par le tremblement de terre. De nouveaux corps ont été retrouvés, portant le bilan des décès à plus de 1 457, bien que le chiffre exact n’ait pas encore été établi.

« Tout ce que nous avions a été détruit », a déclaré un survivant dans la province la plus touchée de Kunar. « Notre maison s’est effondrée, et nous avons perdu toutes nos affaires et nos biens. Il ne nous reste que les vêtements que nous portons. »

Le premier séisme, d’une magnitude de 6, a été l’un des plus violents qu’ait connus l’Afghanistan ces dernières années. Survenu à une faible profondeur de 10 kilomètres, il a causé d’importants dégâts et destructions dans les provinces de Kunar et de Nangarhar dimanche.

Un second séisme de magnitude 5,5, survenu mardi, a provoqué la panique et entravé les opérations de secours en déclenchant des glissements de roches et en coupant les routes menant aux villages isolés.

Selon les autorités, près de 3 400 autres personnes ont été blessées et plus de 6 700 maisons se sont effondrées. L’ONU a averti que le bilan des morts pourrait encore augmenter, car de nombreuses personnes sont encore piégées sous les décombres et le temps pour retrouver des survivants s’épuise.

La Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge a déclaré que les besoins humanitaires sont « énormes et augmentent à un rythme rapide ». Citant des chiffres préliminaires, elle a ajouté que « jusqu’à 84 000 personnes ont été directement ou indirectement touchées, avec des milliers de déplacés ».

Gaza : Plus de 82 000 personnes déplacées, selon les derniers chiffres

Von: La Presse
04. September 2025 um 10:48

Les Nations Unies ont confirmé que l’intensification des hostilités de l’entité sioniste dans la ville de Gaza a des conséquences humanitaires désastreuses pour les résidents, dont beaucoup avaient déjà été déplacés du nord de Gaza.

Le porte-parole de l’ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré, citant des partenaires humanitaires, que plus de 82 000 nouveaux déplacements ont été enregistrés entre le 14 et le 31 août. Parmi eux, 30 000 personnes ont fui du nord vers le sud. Il a qualifié les conditions dans les sites d’hébergement de déplorables, avec des débris qui s’accumulent près ou à l’intérieur des zones résidentielles.

De son côté, le Bureau de la coordination des affaires humanitaires des Nations Unies (OCHA) a averti que l’escalade de l’offensive en cours sur la ville de Gaza, couplée à la famine persistante, pourrait plonger les civils dans une catastrophe encore plus profonde.

« Mystic Lamps » de Hassene Jeljeli, designer lumière à la Paris Design Week : Participation distinguée

04. September 2025 um 17:15

Arrêt sur l’unique participation tunisienne en 2025 à la Paris Design Week de l’architecte et designer lumière Hassene Jeljeli. Il exposera à Paris sa collection inédite « Mystic Lamps ».

La Presse — Son travail inédit risque de sublimer une capitale des lumières automnale. Paris s’apprête à accueillir son événement annuel consacré aux créateurs et aux designers français et internationaux. Après avoir représenté la Tunisie à la «Milan Design Week» et au «Salone Satellite», le jeune créateur continue de porter haut les couleurs de la scène design émergente tunisienne avec sa nouvelle collection «Mystic Lamps». «Mystic Lamps» est une collection née de la rencontre entre le marbre tunisien et l’acier perforé. Un travail où la lumière dialogue avec la matière brute, révélant une poésie minérale inédite. Elle explore la rencontre entre géométrie sacrée, matériaux bruts et transparence, dans un geste à la fois architectural et sensible.

Installé à Tunis, Jeljeli revendique une approche intuitive et engagée, ancrée dans son territoire mais résolument tournée vers l’international. Cette participation à la Paris Design Week confirme la volonté du designer lumière de placer la création tunisienne au cœur des grandes plateformes internationales du design contemporain.

Hassene Jeljeli est né à Tunis en 1991. Il est architecte de formation et designer autodidacte. Après des études à l’École nationale d’architecture et d’Urbanisme de Tunis (Enau), il fonde JK Lighting en 2018, une aventure lumineuse née de l’héritage paternel, qu’il transforme en laboratoire de recherche formelle et matérielle. Entre marbre récupéré, acier perforé et assemblages poétiques, ses créations révèlent un langage sculptural où la lumière devient matière.

Finaliste du IMA Design Prize à Paris en 2024 et double exposant au Salone Satellite de la Milan Design Week (2024 & 2025), il développe une esthétique minimaliste nourrie de récits personnels et de savoir-faire locaux. Il a été récompensé à plusieurs reprises par le Tunisia Design Week (Emergent Talent, Designer of the Year) ainsi que par les «International Lighting Design Competitions» de «Designmilk» (2022, 2023). Son travail a déjà été présenté à la Milan Design Week et à la galerie Musk and Amber à Tunis lors d’une exposition solo événement. L’exposition de «Mystic Lamps»  a lieu à la galerie Joseph, rue de Turenne à Paris du 4 au 8 septembre 2025.

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