Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 05. Juli 2025La Presse de Tunisie

Examens : Coup de projecteur sur la Sixième et la Neuvième

05. Juli 2025 um 17:50

Le ministère de l’Education vient de publier les résultats de la Sixième et de la Neuvième. Les chiffres parlent d’eux-mêmes et nous permettent de faire un premier bilan des performances ou des contre-performances de nos juniors.

La Presse — Un retour sur les années précédentes permet, aussi, de replacer les deux examens dans leur contexte.

Sixième

Les résultats officiels publiés  par le  ministère de l’Education montrent que le taux  de réussite au concours d’entrée aux collèges pilotes (Sixième) est de 34.32 %. Sur les 64.079 inscrits, seuls 51.584 candidats se sont présentés aux épreuves. Soit un nombre de défaillants de 12.495.

Rappelons que parmi les 34.32 % (soit 17.703 qui ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20), 2.683 élèves ont été admis dans les collèges pilotes contre une offre de 3.850 places. Donc le manque à gagner est de 1.167 élèves.

 Ce qu’on peut remarquer ici c’est un net recul de la performance des résultats par rapport à l’année précédente. En effet, en 2024, le taux de réussite était de 39.67 %. La baisse est donc de 5.35 points. Ce qui n’est pas rien.

De même, l’année dernière, on avait enregistré 23.405 élèves ayant obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Parmi eux, 4.339 candidats ont réussi à décrocher la moyenne de 15/20 ou plus. Mais seuls 3.680 ont été admis dans les collèges pilotes pour une offre de 3.850 postes. Soit un taux d’admission de 6.24 %.

S’agissant de la meilleure moyenne de 19/20 pour cette année, il faut savoir qu’elle revient à une candidate du secteur privé. Il faut savoir, aussi, que celle de 2024, qui est de 19.65/20, a été obtenue par une écolière de Kasserine.

On note, toutefois, que les taux de réussite ont évolué en dents de scie au cours de la dernière décennie. Si on regarde l’année 2017, on constate que le taux était de 42.35 %. Il est resté stable, autour de cette moyenne, jusqu’en 2021. Il a, néanmoins, enregistré un pic de 50.35 % en 2019. C’est en 2022 qu’il a amorcé la barre des 30 % (39.04% en 2022).

Neuvième

Pour ce qui est du Dfeeb (Diplôme de fin d’études de base général et technique), la donne est un peu différente. Certes, il est facultatif tout comme le concours de Sixième. Mais le taux de réussite est presque le double de celui du concours de Sixième. Du moins pour cette année, malgré le nombre inférieur de participants.

Sur 33.183 candidats inscrits, seuls 25.827 ont passé les épreuves. 16.290 ont obtenu une moyenne égale ou supérieure à 10/20. Soit un taux de réussite assez honorable de 63.07 %. 

La meilleure moyenne est de 19.37 %, contre un 19 % tout court pour la lauréate de la Sixième (comme déjà précisé).

L’évolution des résultats de la Neuvième est plus satisfaisante que celle de la Sixième. En effet, on ne note pas cette instabilité en Sixième. Le taux de l’année dernière était plus élevé: 64.99 %. 

D’ailleurs, on remarque qu’il tourne, toujours, autour de cette moyenne depuis plus de 8 ans ( 51,26% en 2017,  45,94% en 2018, 66,98% en 2019, 60,24% en 2020, 62,09% en 2021, 53,94% en 2022, 60,56% en 2023 et 64,99% en 2024).

L”autre différence à noter concerne le nombre d’admis dans les lycées pilotes. Il s’agit ni plus ni moins que de 4.287 pour une offre de 3.750 places. Autrement dit, 537 places supplémentaires.

15/20 ou pas ?

C’est ce qui nous amène à revenir sur la polémique soulevée chaque année. A propos de l’affectation vers les institutions pilotes il faut, de  prime abord, se mettre d’accord sur le principe de ces deux examens. Faut-il le rappeler: ils sont facultatifs sauf pour ceux qui veulent accéder à un établissement pilote. N’importe quel élève peut s’inscrire et passer ces examens rien que pour évaluer ses compétences et ses performances. Cela n’a aucun impact sur le parcours scolaire. Toutefois, l’accès à un collège ou à un lycée pilote n’est possible qu’à travers l’un de ces deux examens.

La règle communément et officiellement admise, c’est que le candidat concerné doit obtenir une moyenne égale ou supérieure à 15/20 pour prétendre accéder à l’institution pilote de son choix.

Mais il y a une restriction. L’admission est toujours limitée par une capacité d’accueil fixée par le ministère de l’Education. Il se peut que cette capacité ne soit pas satisfaite parce que le critère essentiel n’est pas rempli — comme cette année, pour le concours de Sixième — ou que le ministère dépasse le quota pour des raisons qu’il juge objectives. C’est, nous semble-t-il, le cas pour la Neuvième pour cette année aussi.

Il y a des cas où le ministère accorde des dérogations en descendant en dessous de la barre fatidique des 15/20 sous la pression de certains parents. Dans certaines situations, on trouve qu’il y a des élèves qui ont obtenu cette moyenne mais qui n’ont pas été admis. L’explication est simple: l’établissement qu’ils voulaient rejoindre est saturé. Les candidats admis ont été choisis par ordre de mérite jusqu’à épuisement des places. Il existe, peut-être, une possibilité mais dans un autre établissement où il y a encore des places.

A notre avis, les critères fixés par le ministère ne doivent pas être modifiés sous quelque prétexte que ce soit. Car déroger à la règle signifie, tout simplement, déstructurer le système de fonctionnement de ces établissements pilotes (classes surchargées dans certains établissements qui connaissent une certaine attractivité, baisse du niveau de l’enseignement).

Lutte contre l’occupation illégale des trottoirs : saisies et sanctions à Menzel Jemil

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 17:46

Une vaste opération de contrôle a été menée hier à Menzel Jemil, dans le gouvernorat de Bizerte, par la brigade régionale et locale de la police municipale, en collaboration avec les services municipaux et les forces de sécurité. Cette campagne a abouti au démantèlement de plus de 20 installations sauvages sur l’espace public.
Au total, 13 opérations de saisie ont permis de confisquer 145 unités entre chaises et tables en plastique, métal et bois, ainsi que deux balances de grande taille. Par ailleurs, cinq procès-verbaux ont été dressés pour non-respect des procédures légales relatives aux autorisations d’occupation de l’espace public.
Cette initiative vise à lutter contre l’occupation excessive des trottoirs et à réduire les infractions diverses constatées dans la région, a déclaré une source officielle à la Radio nationale.
Le ministère appelle par ailleurs la société civile à soutenir les efforts officiels en matière de sensibilisation et de respect des règles, en collaborant avec les organismes de contrôle régionaux et locaux.
La campagne se poursuivra dans toutes les délégations du gouvernorat, conformément à une stratégie coordonnée entre toutes les parties prenantes, afin d’endiguer le phénomène des installations sauvages et d’assurer le respect des réglementations en vigueur.

Education : Quand les enfants parlent d’environnement

Von: Alya HAMZA
05. Juli 2025 um 17:40

La Presse — C’était émouvant de voir nos chères petites têtes, brunes ou blondes, évoquer avec une maestria étonnante les problèmes de l’eau, de compost, de recyclage et autres sujets touchant à l’environnement qui, pour nous, à leur âge, auraient été aussi abscons que des hiéroglyphes égyptiens.

C’était à l’Ecole Robert-Desnos, et les petits, fiérots et touchants, parlaient en mots savants de stress hydrique, de consommation responsable, et de développement durable.

Ils ne faisaient pas qu’en parler d’ailleurs.

Ayant travaillé toute l’année à ces problèmes environnementaux, s’étant familiarisés avec le vocabulaire et la problématique, ils avaient, avec l’aide de leurs enseignants, d’associations et de scientifiques, réalisé une série de capsules vidéos sur le thème : «Qu’est-ce que ça peut faire ?»

De façon ludique et joyeuse, les enfants nous expliquaient l’impact sur le futur de nos comportements quotidiens.

Pour ce faire, ils avaient dessiné un story-board, enregistré leurs voix, et confié la réalisation de ces capsules à un technicien professionnel.

C’est ainsi que nous avons suivi l’aventure d’une goutte d’eau pour évoquer le stress hydrique, que nous avons reçu un véritable cours de consommation responsable expliqué aux adultes, et appris à faire du compost.

Il n’est jamais trop tôt pour apprendre aux enfants à respecter la planète. Ils s’en souviendront et leurs parents aussi.

Ministère des Transports : Avertissement sévère aux chefs d’escale et représentants de Tunisair à l’étranger

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 17:34

Le ministère des Transports a adressé ce samedi 5 juillet 2025 un avertissement strict aux chefs d’escale et aux représentants de la compagnie aérienne Tunisair à l’étranger, les enjoignant à assurer pleinement la prise en charge des passagers dans tous les aéroports confrontés à des perturbations de vols, tout en garantissant une information fiable, précise et en temps réel.
Dans un communiqué officiel, le ministère précise qu’il engage des procédures à l’encontre de toute personne manquant à ses obligations, et prendra les mesures nécessaires, y compris le remplacement des responsables défaillants par des professionnels compétents et engagés au service des voyageurs. Cette démarche vise à préserver la continuité du service public et la pérennité de la compagnie nationale.
Cette décision intervient dans un contexte de fortes perturbations affectant Tunisair ces dernières semaines, engendrant de graves désagréments pour les passagers et suscitant une large indignation dans l’opinion publique. Le ministère rappelle également la volonté exprimée par le président de la République de combattre toute entrave au bon fonctionnement des services publics, particulièrement ceux destinés aux citoyens.
Par ailleurs, le ministère réaffirme son engagement à suivre de près les enquêtes relatives aux affaires de corruption financière et administrative qui ont contribué à la crise actuelle que traverse la compagnie.
En conséquence, le ministère annonce la révocation de Habib Mekki, président du conseil d’administration de Tunisair, et la nomination de Tarek Bouazizi, conseiller aux services publics, comme nouveau représentant du ministère au sein du conseil d’administration.
De plus, Issam Hmam, ingénieur en aéronautique, est chargé de superviser la direction générale de Tunisair Technics, en complément de ses fonctions actuelles.

Pourquoi : Les trafiquants ont la peau dure

05. Juli 2025 um 17:30

La saisie, dernièrement, d’une grosse quantité de drogue, en l’occurrence de la cocaïne, est vraiment à saluer.

Bien sûr, les trafiquants arrêtés ne sont que des comparses, les gros bonnets étant toujours dans l’ombre et tirant les ficelles sans être autrement inquiétés car n’étant pas connus et, la plupart du temps, au-dessus de tout soupçon. C’est ceux-là qui doivent être traqués sans relâche. Car une fois la tête coupée, les tentacules dépérissent et le réseau est voué à disparaître.

Bon courage à nos douaniers.

Programme de Mise à Niveau de l’Industrie : 30 ans de succès et un nouvel élan

05. Juli 2025 um 17:20

À l’occasion de son 30e anniversaire, le Programme de mise à niveau de l’industrie tunisienne amorce une nouvelle phase tournée vers l’innovation, la durabilité et la compétitivité. Une vision renouvelée, portée par le ministère de l’Industrie, qui mise sur l’industrie 4.0, la transition verte et l’intégration régionale pour affronter les défis du futur.

La Presse — Dans la foulée de ses 30 ans, le Programme de mise à niveau (PMN) de l’industrie tunisienne trace une nouvelle trajectoire axée sur l’innovation et la durabilité. C’est ce qu’a annoncé, hier, le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie lors de la célébration de l’anniversaire dudit programme. 

La manifestation, tenue en présence de la ministre Fatma Thabet Chiboub et du président de l’Utica, Samir Majoul, a été l’occasion de présenter les résultats économiques obtenus jusque-là grâce au programme, mais aussi d’afficher sa nouvelle orientation, qui consiste à poursuivre les efforts tout en plaçant les défis émergents au centre des priorités.

Dans son allocution d’ouverture, Chiboub a souligné que la tenue de cette manifestation traduit la volonté de la Tunisie d’aller de l’avant dans ce processus de modernisation et d’intégration de l’innovation, ainsi que sa conviction quant à l’importance de l’industrie en tant que levier majeur de son économie. Elle a ajouté que la mise à niveau continue de l’industrie tunisienne lui a permis de devenir une locomotive à l’échelle nationale, régionale et internationale, grâce à l’amélioration constante de sa compétitivité sur les marchés extérieurs.

Pour une montée en compétitivité 

Évoquant le contexte industriel dans lequel le PMN a vu le jour en 1995, Chiboub a rappelé qu’à l’époque, le tissu industriel tunisien était précaire : il comptait quelque 2.000 entreprises disposant de peu de moyens et générant un faible volume d’exportations, ne dépassant pas les 4 milliards de dinars. La contribution de l’industrie au PIB était alors de 15 %.

Elle a ajouté que, grâce aux efforts déployés durant ces 30 dernières années, ainsi qu’à la complémentarité entre l’État et les entreprises, le secteur industriel occupe aujourd’hui une place importante dans l’économie tunisienne (20 % du PIB), avec plus de 5.000 entreprises, dont 1.700 totalement exportatrices, et un volume d’exportations ayant atteint 50 milliards de dinars en 2024. 

Affichant un taux de croissance annuel de 7 %, le secteur n’a pas fléchi au cours des deux dernières décennies et a permis la création de plus de 550 mille emplois directs en 2024.

« Le programme a constitué un cadre stratégique pour le développement des entreprises industrielles tunisiennes, le renouvellement de leurs capacités, ainsi que l’ancrage d’une culture de la qualité, de l’innovation et de la gouvernance. Ces transformations leur ont permis de monter en compétitivité, d’intégrer les chaînes de valeur mondiales et d’assurer la pérennité de leurs systèmes de production », a-t-elle indiqué.

Selon la ministre, le Programme de mise à niveau a mobilisé plus de 14 milliards de dinars au profit de 5.000 projets, notamment pour la modernisation des équipements et l’intégration des nouvelles technologies, des systèmes de qualité et de gouvernance. Des projets qui, en somme, ont contribué à la métamorphose du tissu industriel tunisien.

Dans ce programme, la part du lion a été attribuée aux industries électroniques, mécaniques et du textile-habillement, qui ont capté plus de 60 % des investissements. Il a également favorisé l’émergence de zones industrielles dans toutes les régions du pays, lesquelles ont attiré plus de 40 % des financements.

« Ce programme a été financé par les entreprises industrielles elles-mêmes grâce au mécanisme d’ajustement, consistant en une contribution de 1 % de la valeur de leur chiffre d’affaires. C’est un programme qui incarne, depuis sa création en 1995, le principe de compter-sur-soi », a-t-elle expliqué.

Un savoir-faire et une expertise acquise 

L’impact de ce programme se ressent aussi sur le climat des affaires, qui a connu une amélioration grâce au développement des infrastructures liées à la qualité. Selon les données disponibles, 800 entreprises tunisiennes ont obtenu des certificats de conformité et ont bénéficié d’un appui pour intégrer les chaînes de valeur internationales.

Ce programme, affirme la ministre, a incité les entreprises à s’engager dans la spécialisation et l’exportation, notamment dans les secteurs de conseil, de l’ingénierie et du diagnostic industriel. Il s’agit d’un savoir-faire qui s’exporte désormais vers les pays africains.

Dans ce contexte, Chiboub a renouvelé l’engagement du ministère à accompagner les entreprises vers un avenir industriel prospère. Elle n’a pas manqué de souligner le rôle des banques dans ce processus de modernisation, en facilitant l’accès aux financements adéquats et en mobilisant les ressources nécessaires.

« La célébration du 30e anniversaire du programme de mise à niveau de l’industrie tunisienne ne représente pas uniquement une occasion pour revenir sur les succès réalisés mais c’est principalement une occasion pour se tourner vers l’avenir avec une nouvelle vision. Une vision qui se base sur la confiance en la capacité de notre pays et de nos jeunes mais aussi sur notre engagement à poursuivre le processus de construction et d’édification, tout en étant en phase avec les grandes orientations nationales annoncées par le Président de la République et consistant à construire une Tunisie industrielle grâce à la compétence et l’expertise de ses enfants », a affirmé la ministre. 

Pour ce qui est des nouveaux défis qui mettent aujourd’hui à l’épreuve la compétitivité de l’industrie tunisienne, Chiboub a affirmé que dans un esprit de travail collectif, ces efforts de modernisation vont être maintenus tout en adhérant à des processus de numérisation, de verdissement de l’énergie et d’inscription à l’économie circulaire. Cette nouvelle orientation vise, selon ses dires, à préserver le positionnement de l’économie tunisienne à l’échelle internationale et à renforcer la capacité du pays à soutenir l’investissement et la création d’emplois hautement qualifiés. 

Elle a, par ailleurs, appelé tous les acteurs de l’écosystème économique et social, à leur tête les instituts de recherche, d’innovation ainsi que le secteur privé à jouer leur rôle dans ce processus pour que la Tunisie soit une terre d’excellence et d’innovation et un modèle de développement industriel durable. 

Stimuler la croissance 

Après avoir présenté les résultats positifs du PMN, le président de l’Utica, Samir Majoul, a mis l’accent sur les défis auxquels l’industrie tunisienne est confrontée. Selon ses propos, elle fait face à de nombreuses contraintes, notamment la montée des coûts, la pression concurrentielle, le dumping, les barrières tarifaires et non tarifaires instaurées par les économies libérales, les défis logistiques, l’accès au financement, la lourdeur réglementaire, la transformation numérique et l’impératif écologique.

« En 2025, de nouveaux défis s’imposent : la transition numérique, l’intelligence artificielle, la digitalisation des chaînes de valeur, mais aussi la transition énergétique, la montée des exigences environnementales et tout ce qui est lié au changement climatique. Ces transformations ne sont pas des menaces, mais des opportunités de repositionnement stratégique, à condition de disposer des bons outils d’accompagnement.

C’est pourquoi nous appelons, à l’occasion de cette célébration symbolique, à la mise en place d’une nouvelle génération 2.0 du programme de mise à niveau plus ciblée, plus flexible, plus réactive, avec une gouvernance transparente, des indicateurs d’impact et une évaluation régulière », a-t-il fait remarquer.

Il a ajouté que cette nouvelle génération devrait être centrée sur l’industrie 4.0 et la digitalisation, tout en intégrant les priorités de l’économie bleue, de l’économie verte, de la transition d’un modèle économique linéaire vers une économie circulaire, ainsi que le renforcement de la résilience des PME, la conquête de nouveaux marchés et, surtout, l’intégration de la jeunesse, des startups et des régions dans cette dynamique renouvelée.

Samir Majoul a également exprimé le vœu de voir la loi de finances 2026 et un plan de relance économique baliser la voie vers une entreprise tunisienne du futur : ouverte, responsable, performante et solidement ancrée sur la scène internationale.

« Pour cela, nous avons besoin d’un cadre réglementaire souple et incitatif, d’un climat des affaires stable, attractif et compétitif, d’une politique industrielle cohérente, alignée sur les défis du 21e siècle, ainsi que d’une continuité dans les politiques de soutien à l’investissement et à la compétitivité, avec une fiscalité de croissance », a-t-il souligné.

Entre l’approche sociale et la souveraineté nationale : Saïed réitère son approche en faveur de la volonté du peuple

05. Juli 2025 um 17:10

Recevant la Cheffe du gouvernement au lendemain de sa visite en Espagne à l’occasion de la tenue de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ayant eu lieu à Séville, le Président de la République a tenu à exprimer sa satisfaction de cette participation dans le sens où elle confirme la place qu’occupe la Tunisie sur l’échiquier mondial.

La Presse — En effet, la Tunisie vient de réaffirmer sa capacité à faire entendre sa voix parmi celles des autres pays à travers le monde en imposant son approche logique consistant à opter pour une coopération gagnant/gagnant et basée sur le respect des intérêts mutuels et sur l’égalité sans se départir du principe de la diversification des formes de coopération de façon à se prémunir contre toute possibilité d’ingérence.

Ainsi, il a réitéré la nécessité de compter sur soi et de sauvegarder la souveraineté nationale ainsi que l’indépendance de la décision pour toute action engageant l’avenir du pays de manière à répondre à l’unique volonté du peuple qui demeure le vrai décideur de toute action déterminante pour son avenir.

Dans cet esprit, le Chef de l’Etat a réitéré la volonté de l’Etat de maintenir son approche sociale de façon à répondre positivement aux aspirations des citoyens, tout en appelant les vrais patriotes à ne pas se laisser décourager par les difficultés de toutes sortes et de poursuivre leur bonhomme de chemin sur la voie de la libération dans un esprit de persévérance afin de gagner la bataille menée par le peuple tunisien.

Le Président Kaïs Saïed a, par ailleurs, mis l’accent sur la nécessité de réaffirmer le respect par la communauté internationale de la voix de notre pays qui prouve, chaque jour, qu’elle est plus écoutée que jamais grâce à une politique étrangère équilibrée et un partenariat marqué par la diversification et le respect de la souveraineté du pays.

En d’autres termes plus clairs, le Président de la République ne cesse de mettre en exergue la démarche privilégiant la coopération dans un cadre de respect réciproque des intérêts mutuels et de la préservation de l’indépendance totale des choix stratégiques de chaque pays.

Rappelons l’appel lancé par le Chef de l’Etat en faveur de la mise en place d’une coopération de type nouveau dans l’objectif de faire émerger un monde bénéficiant à toute l’humanité dans un cadre mû par la justice et l’équité car, selon ses propres termes, le système ne peut être viable et fiable que s’il est fondé sur des «accords obsolètes ayant aggravé le gap numérique et le fossé creusé en matière de développement entre le Nord et le Sud».

C’est ce qui explique la stratégie nationale dans la Tunisie nouvelle, basée sur deux principaux axes, à savoir la mise en place d’une économie résiliente et d’un État social, dans un cadre de coopération égalitaire équitable.

En un mot, entre l’affirmation réitérée de la souveraineté nationale et la prise d’une place forte et respectée sur la scène internationale, sans oublier la volonté clairement affichée d’opter pour des réformes efficaces et audacieuses, le Président de la République confirme, si besoin est, sa vision prospective tournée, résolument, vers l’autonomie stratégique, la rigueur dans la gestion publique et l’implication de toutes les forces vives du peuple dont la volonté reste déterminante.

Le nombre d’élèves dans le privé multiplié par six : un chiffre qui fait peur…

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 17:02

En Tunisie, le secteur éducatif connaît une transformation profonde et inquiétante. Une étude de l’Observatoire tunisien de l’économie (OTE) révèle que les politiques d’ajustement structurel menées avec l’appui du Fonds Monétaire International (FMI) et de la Banque mondiale (BM) ont contribué à un désengagement progressif de l’État, ouvrant la voie à une privatisation accélérée de l’enseignement, au détriment du système public.
Entre 2013 et 2020, la Tunisie a signé trois programmes de prêts avec le Fonds Monétaire International. Ces accords ont été accompagnés de mesures d’austérité sévères, visant à réduire les dépenses publiques, supprimer les subventions, privatiser les entreprises publiques et encourager les investissements privés. L’éducation n’a pas échappé à cette logique.
L’impact sur le système éducatif est considérable : baisse des investissements dans les infrastructures publiques, dégradation des écoles publiques, et croissance fulgurante des établissements privés. Pour les écoles primaires privées, le nombre des élèves est passé de 21 509 en 2009 à plus de 128 000 en 2024, soit une multiplication par six. Ces écoles, désormais au nombre de 684 en 2023, ne se limitent plus aux grandes villes, mais s’implantent aussi dans les régions de l’intérieur comme Kairouan, Sidi Bouzid ou Kasserine.
Ce basculement vers le privé a été facilité par des incitations légales : l’État tunisien a mis en place des avantages fiscaux et financiers pour les investisseurs dans l’éducation, comme stipulé dans le décret de février 2008. Il prévoit notamment une subvention pouvant atteindre 25 % du coût du projet, une prise en charge partielle des salaires et la mise à disposition de terrains.
Dans le même temps, les écoles publiques ont été laissées à l’abandon. Le manque d’entretien, la vétusté des locaux, l’insuffisance de matériel pédagogique et l’augmentation du nombre d’élèves par classe ont conduit à une forte détérioration de la qualité de l’enseignement. Ce phénomène touche surtout les couches sociales pauvres et moyennes, qui dépendent majoritairement du secteur public.
Selon une enquête de terrain menée en 2025, près de 8 % des élèves du primaire — soit plus de 100 000 enfants sur 1,3 million — fréquentent aujourd’hui une école privée. Ce chiffre illustre un glissement inquiétant vers une éducation à deux vitesses, où seuls les plus aisés peuvent accéder à un enseignement de qualité.
L’Observatoire met en garde contre un éclatement du modèle éducatif tunisien, accentuant les inégalités sociales. Il souligne que le désengagement de l’État, combiné à la détérioration des conditions sanitaires et à la baisse du nombre d’enseignants, crée un environnement d’apprentissage difficile et contribue à la hausse du décrochage scolaire, notamment chez les enfants issus de familles modestes.
Face à cette situation, l’OTE appelle à une révision urgente des politiques éducatives, afin de restaurer un service public fort, équitable et accessible à tous.

Jeunes médecins : Enfin le dénouement de la crise

05. Juli 2025 um 17:00

La colère des jeunes blouses blanches retombe. Place, désormais, à un nouveau cadre juridique garantissant les droits et la dignité de tous les professionnels de la santé

La Presse — Fin de crise au sein du corps des jeunes médecins avec la signature d’un procès-verbal d’accord avec le ministère de la Santé.  L’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm) a salué la réaction du ministère de tutelle sur fond de réponses positives à un certain nombre de revendications des jeunes blouses blanches.

«Nous remercions l’autorité de tutelle pour sa réaction positive, qui a permis d’éviter une crise aiguë dans le secteur de la santé. Nous remercions également l’ensemble des jeunes médecins pour leur lutte tout au long de ce mouvement, ainsi que tous ceux qui nous ont soutenus», lit-on dans le bref communiqué de l’Otjm.

Un grand ouf de soulagement d’autant que cette crise ne date pas d’aujourd’hui. Le courroux couvait depuis des années pour moult raisons. A commencer par des salaires très bas, des indemnités de garde réduites. Il y a aussi ces décisions d’affectation en zones sous-équipées qui tombaient comme un couperet et donnaient le tournis aux jeunes blouses blanches. Ces derniers se trouvent confrontés, après tant d’années d’études et au début de leur carrière, à des conditions de travails difficiles. C’est comme si on les poussait à quitter le bled.

Une mobilisation record, symptôme d’un malaise profond

L’enchaînement des mouvements de protestation et de débrayage était inéluctable. Selon l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (Otjm), la mobilisation a été collective avec un taux de participation à la grève estimé à 96,5 %. Le tollé est révélateur d’un malaise plurifactoriel dans le secteur de la santé en général.

Rien qu’à voir de jeunes médecins esquintés par le rythme infernal du travail, exposés au quotidien à tous genres de violences hospitalières, on comprend à quel point le système les broie lentement. On ne peut que ressentir une profonde révolte face à tant d’injustices.

On saisit là toute la colère et la détresse d’une génération de jeunes médecins à bout de souffle et sacrifiée sur l’autel d’un système hospitalier tombé en désuétude.

Il arrive qu’un jeune médecin soit contraint d’assurer sa garde, même en cas de malaise aigu ou de dégradation soudaine de son état de santé. C’est ce que révèle le jeune médecin Oussama sur son compte Facebook, où il partage son expérience : malgré de fortes douleurs, il a dû prendre des médicaments pour pouvoir continuer à répondre aux besoins des patients, effectuer des allers et retours entre les chambres et le service des urgences.

Résultat : il a frôlé l’insuffisance rénale en pleine garde. Et de conclure que son cas n’est qu’un exemple parmi d’autres, certains ayant été encore plus graves.

Il faut dire que les revendications des jeunes médecins portaient, en particulier, sur la validation transparente et objective des stages, la question du service national, le versement des indemnités de garde et leur revalorisation, l’augmentation des postes de garde disponibles, ainsi qu’une rehausse générale des salaires.

Les jeunes médecins réclamaient aussi davantage de transparence et d’équité en matière de validation des stages effectués tous les six mois sous la supervision des chefs de service.

Des requêtes somme toute normales pour les jeunes médecins, susceptibles de les encourager à ne pas larguer les amarres et à chercher un job en Europe où ils sont relativement mieux payés, mais surexploités, selon le témoignage livré à notre journal par la jeune Wafa (nom d’emprunt) partie travailler dans un hôpital à Aix-en-Provence au Sud-Est de la France depuis 2021.

Elle nous explique que les équipements hospitaliers ultramodernes, ont constitué pour elle le seul et unique motif de satisfaction. Elle ajoute que les rémunérations des médecins étrangers sont souvent inférieures à celle de leurs confrères français, sans compter la précarité du logement.

Un exil symptomatique d’un système à réformer

La fuite massive des médecins tunisiens, notamment les jeunes praticiens, n’est en fait que le résultat d’un enchevêtrement de problèmes structurels longtemps ignorés, dont des conditions de travail dégradées, des rémunérations dérisoires en dépit d’un long parcours universitaire, ainsi qu’un statut professionnel mal défini.

Autant de facteurs qui ont favorisé un exil qui aurait pu être évité, si les gouvernements successifs avaient engagé une réforme en profondeur du système de santé.

Cette hémorragie ne cesse de s’aggraver. Selon le secrétaire général du Syndicat des médecins, Nizar Laadhari, pas moins de 1.400 médecins ont quitté le pays en 2024, dont 90 % sont des jeunes. «Le phénomène ne connaît aucun ralentissement», alerte-t-il.

Face à cette situation préoccupante, le Président de la République, Kaïs Saïed, a réaffirmé «la nécessité urgente d’instaurer un nouveau cadre juridique garantissant les droits et la dignité de tous les professionnels de la santé». Lors d’un entretien récent avec le ministre de la Santé, il a également «salué la compétence des médecins tunisiens, particulièrement recherchés à l’étranger».

Dans ce contexte, les accords récemment conclus avec l’Organisation des jeunes médecins suscitent l’espoir d’un tournant. Ils pourraient inaugurer une nouvelle phase portée par une législation ambitieuse, à même de redonner aux jeunes médecins la place qu’ils méritent et de leur offrir un cadre d’exercice plus sain, plus motivant et plus respectueux de leurs aspirations.

Collision meurtrière en Égypte : neuf morts dans le gouvernorat de Menufeya

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 16:55

Au moins neuf personnes ont été tuées et onze autres blessées samedi, lors d’une collision entre deux minibus sur une autoroute du gouvernorat de Menufeya, dans le nord de l’Égypte, a annoncé le ministère égyptien de la Santé et de la Population dans un communiqué.
Les blessés ont été transportés vers des hôpitaux de Menufeya pour y recevoir des soins d’urgence, selon le même communiqué.
D’après le site d’informations Youm7, les premières investigations suggèrent qu’une vitesse excessive pourrait être à l’origine de l’accident.
Ce drame survient quelques jours seulement après un autre accident mortel survenu dans le même gouvernorat, où 19 personnes avaient trouvé la mort lorsqu’un camion était entré en collision avec un minibus, le 27 juin dernier.
Malgré les efforts récents du gouvernement pour moderniser et étendre le réseau routier égyptien, les accidents mortels restent fréquents, en grande partie à cause de comportements imprudents au volant et de l’état dégradé de certaines routes.

Incendies en Turquie : Trois morts et des milliers d’hectares dévastés

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 16:39

Trois personnes ont trouvé la mort dans les incendies qui ravagent la Turquie depuis plusieurs jours, ont rapporté les autorités locales ce samedi.
Un ouvrier forestier, blessé dans un incendie survenu dans la province d’Izmir, à l’ouest du pays, a succombé à ses blessures, portant à trois le nombre de victimes.
L’incendie qui a touché le district d’Ödemiş, à environ 100 km à l’est de la station balnéaire d’Izmir, avait déjà causé la mort jeudi d’un homme de 81 ans, alité, ainsi que celle d’un autre ouvrier forestier âgé de 39 ans.
Ce feu a été maîtrisé vendredi soir, tout comme six autres incendies de forêt, principalement situés dans l’ouest et le centre de la Turquie, a indiqué le ministre de l’Agriculture et des Forêts, Ibrahim Yumaklı.
Cependant, les pompiers luttaient encore samedi contre un important incendie dans la zone côtière méridionale de Dörtyol, dans la province de Hatay, au sud du pays.
À Ödemiş, « l’incendie s’est propagé avec violence, il n’y a plus rien à brûler. Environ 5 000 hectares ont été réduits en cendres », a déclaré le maire, Mustafa Turan.
Lundi, les autorités turques avaient annoncé l’évacuation de plus de 50 000 personnes pour les mettre à l’abri des flammes.
Depuis le début de l’année, la Turquie, confrontée à une sécheresse persistante liée au changement climatique, a enregistré plus de 3 000 départs de feu, dont 1 300 dans des zones forestières.

États-Unis : la tempête tropicale Chantal en approche de la Caroline du Sud

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 15:24

Le Centre national américain des ouragans (NHC) a annoncé, ce samedi, qu’une dépression atmosphérique dans l’Atlantique s’est intensifiée pour devenir la tempête tropicale Chantal.
Selon le communiqué du NHC, la tempête, dont les vents soufflent actuellement à une vitesse maximale de 64 km/h, se trouve à environ 241 kilomètres au sud-est de Charleston, dans l’État de Caroline du Sud.
Chantal devrait se déplacer vers la côte de Caroline du Sud dans la matinée de dimanche, selon les prévisions météorologiques. Des avertissements ou bulletins pourraient être émis si son intensité augmente ou si sa trajectoire menace directement les zones habitées.
Les autorités appellent à la vigilance dans les régions côtières.

Crise à Tunisair : limogeage et nouvelle réorganisation annoncés

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 15:15

Face aux récents troubles ayant perturbé les vols de Tunisair, causant un fort mécontentement chez les passagers et l’opinion publique, le ministère des Transports a décidé de prendre des mesures fermes pour rétablir le bon fonctionnement de la compagnie aérienne nationale, symbole fort pour les Tunisiens.

Dans un contexte marqué par la volonté affirmée du président de la République, Kaïs Saïed, de lutter contre toute entrave au service public, plusieurs décisions ont été prises :

Habib Mekki, jusqu’ici administrateur représentant de l’État au sein du conseil d’administration de Tunisair et président de ce même conseil, a été relevé de ses fonctions.
Tarek Bouazizi, conseiller aux affaires publiques, est nommé représentant du ministère des Transports au conseil d’administration de la compagnie.
Le conseil d’administration est appelé à élire dans les plus brefs délais un nouveau président afin d’assurer la continuité et la bonne gouvernance de l’entreprise.
Issam Hmam, ingénieur aéronautique, est chargé d’assurer la supervision de la direction générale technique de Tunisair, en plus de ses responsabilités actuelles.

Le ministère adresse un avertissement strict aux chefs d’escale et représentants de la compagnie à l’étranger. Ils sont sommés de prendre en charge les passagers dans les aéroports touchés par des perturbations, en leur fournissant une information fiable et actualisée. Toute négligence sera sanctionnée, avec remplacement immédiat par des personnes jugées compétentes et engagées à servir le citoyen et à préserver la pérennité de Tunisair.
Par ailleurs, le ministère assure le suivi rigoureux des enquêtes en cours sur les affaires de corruption financière et administrative, identifiées comme causes majeures de la crise actuelle.

Obsèques de Diogo Jota: l’adieu émouvant du monde du football

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 15:04

Les joueurs du club anglais de Liverpool se sont rassemblés ce samedi 5 juillet 2025 dans la petite ville portugaise de Gondomar pour assister aux funérailles de leur coéquipier, l’attaquant Diogo Jota. Ce dernier est décédé avec son jeune frère dans un tragique accident de la route survenu en Espagne, avant-hier jeudi.

Le capitaine de l’équipe, Virgil van Dijk, le gardien de but Caoimhín Kelleher, et l’entraîneur Arne Slot figuraient parmi les joueurs actuels et anciens qui sont arrivés au Portugal tard vendredi soir pour présenter leurs condoléances suite au décès de leur coéquipier et de son frère, André Silva.

Plusieurs stars de Liverpool, menées par Van Dijk, ont été vues portant des fleurs ornées du numéro 20, le numéro de maillot du joueur disparu.

Ce qui a attiré l’attention des internautes, c’est l’absence de la star égyptienne, Mohamed Salah, aux funérailles au Portugal.

La star portugaise, Cristiano Ronaldo, n’était pas non plus présente aux funérailles, bien qu’il ait eu une bonne relation avec Jota.

Un grand nombre de stars de l’équipe nationale portugaise ont assisté aux funérailles, notamment Bruno Fernandes, Rúben Neves et João Cancelo.

La nouvelle du décès de Jota, âgé de 28 ans, a provoqué une onde choc dans le monde du football et au-delà, les messages de condoléances affluant de la part de chefs d’État et de stars du sport du monde entier.

Selon la police espagnole, Jota et son frère se rendaient à un port pour traverser la mer en direction de la Grande-Bretagne, lorsque leur voiture Lamborghini a dérapé et pris feu après minuit. La police a émis l’hypothèse qu’une explosion de pneu pourrait être la cause de ce tragique accident.

La date du match amical entre Al-Ahly et l’Espérance de Tunis enfin fixée

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 14:49

D’après les informations rapportées ce samedi 5 juillet 2025 par le site web « Yalla Kora », Al-Ahly d’Égypte a programmé trois matchs amicaux durant son stage de préparation pour la prochaine saison, qui se tiendra ce mois-ci dans la ville de Tabarka (Tunisie).

En plus du match amical contre l’Étoile du Sahel, annoncé précédemment et initialement prévu les 27 ou 28 juillet 2025, « Yalla Kora » a confirmé qu’Al-Ahly rencontrera l’Espérance Sportive de Tunis le 25 juillet 2025 et le club algérien du CS Constantine le 21 juillet 2025.

« Yalla Kora » a également indiqué qu’Al-Ahly a identifié deux équipes de remplacement au cas où l’une des trois équipes initialement prévues se désisterait pour les matchs amicaux.

L’attaquant de l’Espérance de Tunis, Rodrigo Rodrigues, refuse de revenir au championnat brésilien

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 14:32

Des sources journalistiques brésiliennes ont rapporté que le Sport Club do Recife a contacté l’attaquant de l’Espérance Sportive de Tunis, Rodrigo Rodrigues, et lui a proposé l’idée de revenir au championnat brésilien via cette équipe.

Les mêmes sources ont confirmé que Rodrigues a catégoriquement refusé d’entamer les discussions sur le sujet, et le dossier a été clos avant même d’être ouvert.

Il est à noter que Rodrigo Rodrigues est toujours lié par contrat avec l’Espérance Sportive de Tunis jusqu’en juin 2026.

Des députés appellent à une révision urgente du Code des collectivités locales

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 14:22

Les membres de la Commission de la défense, de la sécurité et des forces porteuses d’armes à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont souligné, vendredi, la nécessité de réviser le Code des collectivités locales. Selon eux, ce texte de référence « n’est plus adapté » à l’architecture politique et administrative issue de la Constitution du 25 juillet 2022.

Réunis pour auditionner des représentants du ministère de l’Intérieur, les députés ont plaidé pour une mise à jour du cadre législatif, incluant également le Code de l’aménagement du territoire, l’urbanisme et les plans d’aménagement, afin de préserver la cohérence du tissu urbain.

Les cadres du ministère ont confirmé qu’un projet de révision du Code des collectivités locales est actuellement en cours, conformément aux nouvelles dispositions constitutionnelles. Ils ont également annoncé l’élaboration d’un projet de loi visant à créer un organe central dédié à l’urbanisme, chargé de coordonner l’action des municipalités et d’accélérer la mise à jour des plans d’aménagement.

Lors de leur présentation, les représentants du ministère ont indiqué que 45 % des dépenses courantes des municipalités sont consacrées à la propreté et à l’environnement, et que la collecte des déchets ménagers atteint un taux de 84 % au niveau national. Toutefois, ils ont relevé que la multiplicité des intervenants dans ce domaine complique la coordination des actions.

Pour y remédier, ils ont évoqué le lancement d’un projet de réhabilitation de décharges prioritaires dans les zones encore dépourvues d’installations de traitement des déchets.

De leur côté, les députés ont soulevé plusieurs problématiques : la prolifération des constructions illégales, l’occupation anarchique du domaine public, l’inadéquation des plans d’urbanisme face à l’extension urbaine, ainsi que les difficultés d’accès aux réseaux d’eau et d’électricité.

Ils ont insisté sur l’importance du rôle de la police municipale et de la garde municipale dans l’application de la loi, appelant à un renforcement de leurs effectifs et moyens logistiques.

Les représentants du ministère ont précisé que l’octroi des permis de raccordement dépend de plusieurs intervenants, et qu’ils ont donné des instructions aux administrateurs délégués pour accélérer l’examen des dossiers régularisables. Ils ont affirmé chercher des solutions structurelles et légales durables à ces défis.

S’agissant de la police municipale et de la garde municipale, ils ont assuré que leurs missions sont « pleinement assurées » dans la limite des effectifs disponibles, tout en appelant à leur doter de ressources supplémentaires pour améliorer leur efficacité dans l’ensemble des municipalités.

Enfin, les intervenants ont souligné le rôle crucial des pouvoirs exécutif et législatif, ainsi que l’implication des citoyens, pour améliorer les services publics locaux et garantir un cadre de vie digne à tous les citoyens.

La Chine, numéro 1 mondial des commandes de construction navale en juin

Von: La Presse
05. Juli 2025 um 14:16

La Chine s’est hissée au premier rang mondial en matière de commandes de construction navale au mois de juin, selon des données industrielles publiées vendredi.

D’après le cabinet britannique Clarksons Research, les chantiers navals chinois ont capté 53 % des commandes mondiales enregistrées le mois dernier, consolidant ainsi leur position dominante dans le secteur. En comparaison, la Corée du Sud arrive en deuxième position avec 41 % des parts de marché, sur un total mondial de 2,56 millions de tonnes de compensation brute (CGT – Compensated Gross Tonnage).

Sur le plan des commandes cumulées, la Chine se place également en tête avec 96,82 millions de tonnes CGT, soit 59 % du total mondial estimé à 163,37 millions de tonnes à la fin juin. La Corée du Sud suit avec 35,42 millions de tonnes CGT, représentant environ 22 % du volume global.

Ces chiffres témoignent de la montée en puissance continue de l’industrie navale chinoise, portée par une forte demande intérieure et des capacités industrielles accrues.

Sécurité des mineurs : Le tournant législatif

05. Juli 2025 um 12:42

Vorace la mer, cette année ! Vorace, impitoyable et sans merci même avec les petits anges. Les petits anges sans surveillance parentale, force est de le croire! La responsabilité des parents dans cet accident qui a ému tout le pays a été autant défendue que mise en doute. Des proches ont avancé que la victime a été attachée à sa mère par un fil et que les courants ont détaché le fil ! Mais respectons la douleur des parents.

L’affaire a tellement défrayé la chronique qu’une nouvelle proposition de loi a été présentée pour responsabiliser aussi bien les parents que les collectivités locales.

Et c’est peut-être là le vrai tournant. Car si les plages sont gratuites, elles ne doivent pas être synonymes d’abandon. L’absence de barrière ne peut justifier l’absence de règles. Cette proposition de loi, bien que symbolique pour certains, vise à établir un principe fondamental : la sécurité d’un enfant ne relève pas seulement du bon sens ou de l’émotion passagère, elle doit devenir une obligation légale.

En instaurant une amende de 500 dinars pour les parents ou les tuteurs laissant des enfants de moins de quinze ans seuls en mer ou sur les plages, le législateur cherche avant tout à prévenir l’irréparable. Car on oublie trop souvent que les noyades d’enfants en été ne sont pas une fatalité, mais les conséquences directes d’une négligence.

Le drame de Kélibia, aussi terrible soit-il, ne doit pas rester un fait divers. Il doit devenir un point de bascule.

Certes, certains s’interrogent : faut-il vraiment sanctionner des familles déjà endeuillées ? Mais ce n’est pas le deuil qu’on punit, c’est l’imprudence qu’on veut prévenir. Il ne s’agit pas de stigmatiser, encore moins de criminaliser  l’inattention passagère, mais de dire avec clarté : Ne quittez jamais vos enfants des yeux.

Faut-il rappeler que des ribambelles d’enfants sont livrés à leur sort pendant les nuits ramadanesques, alors que leurs parents regardent les feuilletons ? Là aussi la liste des drames est longue…    

Cette loi, si elle est votée, aura aussi le mérite d’impliquer davantage les collectivités locales : renforcer la présence de surveillants, équiper les plages de balisages visibles, alerter en cas de conditions météorologiques dangereuses. La prévention est une chaîne. Elle commence par l’État, passe par les communes, mais elle se boucle dans les bras des parents.

Responsabiliser, ce n’est pas accuser. C’est protéger. Et si cette loi sauve ne serait-ce qu’un seul enfant, alors elle aura déjà rempli sa mission.

❌
❌