Dans un contexte marqué par une révolution profonde de l’industrie automobile, Honda et Nissan franchissent une étape décisive en annonçant leur intention de fusionner. On s’attend à une première étape de rapprochement sur les technologies embarquées, notamment, pour passer par la suite à une fusion capitalistique d’ici 2026. Une fusion qui pourrait également inclure le constructeur Mitsubishi.

Les deux candidats à la fusion justifient leurs démarches par l’émergence de nouvelles technologies comme l’intelligence artificielle, la conduite autonome et la mobilité électrique.

Les deux constructeurs sont convaincus que la seule voie pour rester compétitifs à l’échelle mondiale est d’unir leurs forces.

Cette union stratégique devrait leur permettre d’accélérer leurs investissements dans la recherche et le développement, de mutualiser leurs expertises et de donner naissance à un acteur mondial de l’automobile, mieux armé pour relever les défis du futur.

La grande question qui reste c’est la réaction du principal actionnaire de Nissan, le groupe français Renault, jusqu’à là il n’y a pas de prise de position officielle.