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Ambroise Mbia à l’honneur aux JTC : Un hommage au doyen du théâtre africain

Von: La Presse
02. Dezember 2024 um 17:56

Nombreux sont les artistes tunisiens, camerounais, burkinabè, béninois… venus écouter ce maître africain, racontant quelques fragments de son long et riche parcours, rendant hommage à ses deux compagnons de route, deux amis et frères tunisiens, Moncef Souissi et Ezzedine Gannoun.

Ami de la Tunisie, doyen du théâtre africain, l’artiste accompli Ambroise Mbia a été hier matin à l’honneur, lors d’une rencontre organisée dans le cadre la 25e édition des Journées théâtrales de Carthage, en avant-goût de sa consécration lors de la cérémonie de clôture. Un Tanit d’honneur lui sera décerné pour l’ensemble de son œuvre et pour sa grande contribution au développement non seulement du théâtre camerounais mais aussi du théâtre africain.

A la salle «Le 4e art», une belle foule a été au rendez-vous. Nombreux sont les artistes tunisiens, camerounais, burkinabè, béninois… qui sont venus écouter ce maître africain, racontant quelques fragments de son long et riche parcours, rendant hommage à ses deux compagnons de route, deux amis et frères tunisiens, selon son expression, feu Moncef Souissi, à qui tous les artistes africains doivent la création des Journées théâtrales de Carthage (JTC), et feu Ezzedine Gannoun qui, dans le cadre du Centre arabo-africain de formation et de recherches théâtrales (hébergé dans le Théâtre El Hamra), a contribué à la formation de  centaines d’acteurs et de metteurs en scène de différents pays de d’Afrique.Ouvrant le bal, le directeur de cette 25e édition des Journées théâtrales de Carthage (JTC), Mounir Argui, a, dans son intervention, célébré un monument du théâtre africain, mettant l’accent sur son talent et également sur ses qualités humaines. Prenant la parole, Cyrine Gannoun, directrice d’El Hamra, a partagé avec l’assistance sa joie de voir de nouveau « cet ami de longue date, qui a été toujours aux côtés de son père, feu Ezzedine Gannoun », surtout pendant la création du Centre. « Pour nous, il est un modèle de persévérance, un modèle de générosité artistique et humaine », a-t-elle confié à l’assistance. L’artiste tunisien Ali Bennour, qui a animé la rencontre, a surpris l’assistance par la longueur de son exposé imprimé, racontant le parcours insolite de cet homme de théâtre et de culture camerounais. C’était sa façon d’évoquer une carrière riche de réalisations et de responsabilités. Revenant sur quelques pages de la vie de Mbia, Ali Bennour a rappelé à l’assistance que, dans les années soixante, Ambroise Mbia est parti étudier en France pour devenir un ingénieur agronome. Parallèlement à ses études, le jeune Mbia réussit à obtenir « une bourse du gouvernement français, alors il s’est inscrit à l’Ecole nationale supérieure des arts et techniques du théâtre, longtemps connue comme l’école de la rue Blanche», et plus tard à l’Ecole d’art dramatique Armel Marin à Paris. Un vrai tournant dans le parcours de ce jeune camerounais et le début d’une seconde. « Un jour, il passe une audition pour un rôle qui va lui ouvrir les portes de l’Odéon-théâtre de France où il va rester 7 ans au Théâtre national français », a souligné Ali Bennour.  Armand Abanda Maye, le chef de mission camerounaise, lors des JTC, a fait savoir que  Ambroise Mbia est une fierté camerounaise et africaine, rappelant les festivals que ce metteur en scène a créé et les différentes responsabilités qu’il a assumées au fil de sa carrière qui s’étend sur plus de 60 ans.

Il a également mis l’accent sur l’attachement de Mbia à son pays et son continent, rappelant que pour la célébration de ses 50 ans de scène, il a monté une pièce intitulée « Le ,colonel et la femme» L’intervenant a souhaité que Ambroise Mbia accepte d’être parmi le corps enseignant et le conseil de l’Institut national des arts et de la culture qui sera bientôt inauguré au Cameroun. La comédienne béninoise Florisse Adjanohoum, qui a partagé avec lui la scène, dans la pièce «Le colonel et la femme», produite à l’occasion des 50 ans de carrière, a mis l’accent sur les qualités exceptionnelles d’un artiste méticuleux qui prend soin de tous les détails. L’acteur Issa Yinkou, qui joue dans la pièce «La dernière aimée» de Ambroise Mbia, programmée aux JTC 2024, en hommage au Cameroun, a qualifié Mbia de père. Quant à l’acteur, metteur en scène et conteur burkinabé Hassan Kouyaté, il a rappelé dans son intervention qu’il connaît Mbia depuis qu’il a été enfant. «Je le voyais toujours avec mon père. J’ai appris le théâtre en le regardant et c’est grâce à lui aussi et à d’autres que les Francophonies à Limoges ont accueilli et continuent à accueillir le théâtre africain dans sa diversité».  Avec des fleurs et des youyous, la rencontre avec ce monument du théâtre africain s’est clôturée.

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JTC 2024 : Un palmarès riche et engagé

Von: hechmi
01. Dezember 2024 um 08:32

JTC 2024La pièce tunisienne mise en scène par Sadok Trabelsi a raflé quatre prix dont le grand prix, le Tanit d’or de la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC).

Le palmarès des compétitions officielle et parallèle a été dévoilé, samedi soir, au cours d’une cérémonie officielle organisée au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture.

La cérémonie finale des JTC, tenues du 23 au 30 novembre 2024, s’est déroulée en présence de la ministre des Affaires culturelles, Amina Srarfi ainsi que les invités du festival parmi les artistes arabes et africains.

La journaliste Mariem Ben Hassine est la maitresse de la cérémonie de clôture. La soirée était marquée par la projection d’une séquence filmée dans un camp des réfugiés palestiniens, en hommage aux enfants palestiniens et à la cause palestinienne.

Le grand acteur et réalisateur syrien Duraid Lahham était à l’honneur avec les Tunisiens Lamine Nahdi, Issa Harath, Béchir kahwaji, Mongia Tabboubi, Alia Harrar, Halima Daoud et Wajiha Jendoubi.

Le dramaturge Ambroza MBIA, doyen du théâtre camerounais, était également à l’honneur. Mbia est de retour aux JTC avec “La dernière aimée”, adaptation du livre éponyme de sa compatriote l’écrivaine disparue Rabiatou Njoya.

Palmarès officiel et avis du jury

La pièce tunisienne « Toxic paradise » lauréate du Tanit d’or est une production du Théâtre de l’opéra de Tunis. Elle est également lauréate du prix du meilleur scénario, attribué à Ilyes Rabhi et Sadok Trabelsi, du prix du meilleur acteur, attribué à Ramzi Aziz et du prix de la meilleure actrice, décerné à Mariem ben Hsan.

« La maison d’Abu Abdallah » du metteur en scène irakien Anas Abdessamad a remporté le Tanit d’Argent. “La victoria » du metteur en scène marocain Ahmed Amine Sahel a remporté le Tanit de Bronze ainsi que le prix de la meilleure scénographie.

Douze spectacles étaient dans la course aux Tanits des JTC, dans le cadre de la compétition officielle exclusivement dédiée aux structures professionnelles arabes et africaines. Les œuvres en compétition représentaient 11 pays (Tunisie, Palestine, Liban, Irak, Bénin, Sénégal, Egypte, Qatar, Jordanie, Maroc, Emirats Arabes Unis).

Le jury de la compétition officielle, présidé par l’auteur, poète et critique tunisien Mohamed El Ouni, était composé du griot, dramaturge et comédien burkinabé Hassan Kassi Kouyaté, le dramaturge et académicien irakien Khazaal Al Mejidi, la comédienne et autrice palestinienne Raeda Taha, la comédienne syrienne Hala Omrane et l’universitaire Yacine Ouni, en tant que rapporteur.

“La créativité, le traitement des questions abordées, le jeu des comédiens et l’harmonie entre tous les éléments du spectacle” sont les principaux critères adoptés par le jury dans l’évaluation des œuvres nominées.

Cependant, le jury a appelé “à bien vérifier avant de retenir les oeuvres de la compétition officielle”.

Le jury a également émis son constat quant à l’absence des sur-titrages dans certains spectacles, appelant à veiller à offrir, dans le futur, “ce service indispensable afin que le public arabe et africain puisse comprendre les spectacles présentés”.

Sur le plan des échanges théâtraux entre les pays, le jury a appelé à “renforcer les ponts de communication entre le théâtre arabe et africain.”

Prix parallèles

Le Tunisien Moncef Sayem et l’Irakienne Awatef Naim sont les lauréats de la 6ème édition du Prix spécial Salah al-Qasab pour la création théâtrale arabe dont l’annonce a eu lieu lors d’une cérémonie organisée la veille de la clôture.

Ce prix leur a été attribué en reconnaissance à leurs remarquables carriers.
Créé en 2008, le prix Salah Al Qasab est baptisé au nom du metteur en scène et artiste plasticien irakien Salah al Qasab.

“Le paradis des amoureux” de Moez Achouri a eu le Prix Nejiba Hamrouni pour la liberté d’expression attribué par le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

Le Prix Nejiba Hamrouni a été baptisé à la mémoire de la journaliste disparue et son combat pour la liberté d’expression.

Le prix de l’Union des artistes tunisiens, organisé dans sa première édition, est revenu à l’actrice tunisienne Nedra Toumi pour son rôle dans “Pellicule” dont elle a mise en scène avec Mohamed Chaouki Belkhoja, et à l’acteur Neji Kanawati pour son rôle dans “Confessions” de Mohamed Ali Saied.

Les établissements pénitentiaires ont décerné trois prix à leurs résidents distingués qui se sont produits dans le cadre des JTC sous l’encadrement de professionnels du Théâtre. Le premier prix a été attribué à une pièce du club de théâtre de la prison des femmes de la Manouba, le second prix est revenu à une pièce du Centre pénitentiaire de Borj Erroumi alors que le troisième prix est attribué à une pièce du club de théâtre de la prison civile d’Oudhna.

Les JTC sont organisées par l’Etablissement National pour la Promotion des Festivals et des Manifestations Culturelles et Artistiques, sous l’égide du ministère des Affaires Culturelles.

Cette 25ème édition s’est déroulée du 23 au 30 novembre 2024 avec pour slogan “Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie”. Le théâtre syrien était à l’honneur avec une attention particulière pour la cause palestinienne et le Liban.

125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs étaient au programme du festival des JTC 2024 présidée par l’homme de théâtre Mohamed Mounir Argui.

Palmarès des JTC 2024 : “Toxic Paradise” domine et met en lumière le théâtre tunisien

Von: hechmi
30. November 2024 um 22:44

JTC 2024La pièce tunisienne « Toxic paradise », mise en scène par Sadok Trabelsi et produite par le Théâtre de l’opéra de Tunis, a remporté le Tanit d’Or de la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) en plus de trois autres prix.

Le palmarès des compétitions officielle et parallèle des JTC a été dévoilé, samedi soir, au cours d’une cérémonie officielle organisée au Théâtre de l’Opéra de Tunis, à la Cité de la Culture.

“Toxic paradise” a également remporté le prix du meilleur scénario, attribué à Ilyes Rabhi et Sadok Trabelsi, le prix du meilleur acteur, attribué à Ramzi Aziz et le prix de la meilleure actrice, décerné à Mariem Ben Hassine.

«La maison d’Abu Abdallah» du metteur en scène irakien Anas Abdessamad a remporté le Tanit d’Argent. “La victoria » du metteur en scène marocain Ahmed Amine Sahel a remporté le Tanit de Bronze ainsi que le prix de la meilleure scénographie.

Palmarès complet de la compétition officielle des JTC 2024 :

  • Tanit d’or: « Toxic paradise », Sadok Trabelsi (Tunisie)
  • Tanit d’Argent : « La maison d’Abu Abdallah » d’Anas Abdessamad (Irak)
  • Tanit de Bronze : «La victoria » d’Ahmed Amine Sahel (Maroc)
  • Prix du meilleur scénario: Ilyes Rabhi et Sadok Trabelsi pour « Toxic paradise » (Tunisie)
  • Prix de la meilleure scénographie: «La victoria » d’Ahmed Amine Sahel (Maroc)
  • Prix du meileur acteur: Ramzi Aziz pour son rôle dans « Toxic paradise » (Tunisie)
  • Prix de la meilleure actrice: Mariem Ben Hassine pour son rôle dans « Toxic paradise » (Tunisie)

 

 

« Le paradis des amoureux» de Moez Achouri aux JTC : Théâtre rituel et atmosphère soufie

30. November 2024 um 17:46

Dans l’orbite de l’amour divin, se déroulent les événements de la pièce «Rawdhat Al-Oshaq» du metteur en scène Moez Achouri. Plongeant dans des univers soufis, les cercles de dhikr, de chant spirituel et d’extase entraînent le public dans un voyage de pureté et de libération spirituelle.

Dans le cadre des représentations tunisiennes des Journées théâtrales de Carthage, la Cité de la culture a accueilli, le mardi 26 novembre, la pièce «Rawdhat Al-Oshaq». Proposant une vision originale, ce spectacle établit un parallèle entre les rituels soufis et les techniques théâtrales. L’intrigue tourne autour d’un groupe de disciples pratiquant des rites spirituels sous la direction d’un guide surnommé le Mourid. Ces derniers sont arrêtés par les forces de l’ordre et interrogés, accusés d’incitation à la dissidence et de tentative de bouleverser le mode de vie de la société. L’arrestation des disciples provoque un soulèvement populaire, et une avocate se mobilise pour leur défense, mettant ainsi les autorités dans une position délicate, les contraignant à chercher une issue avec le moins de dommages possible.

S’éloignant des modèles dominants du théâtre social ou politique, le metteur en scène et auteur du texte, Moez Achouri, a choisi d’explorer et d’innover en travaillant sur la richesse de la tradition soufie en Tunisie. Il aborde, sur une scène de théâtre rituel, les dimensions philosophiques, spirituelles et intellectuelles des confréries soufies.

Portée par une belle distribution, la pièce a réussi à offrir des tableaux narratifs à la fois poétiques et empreints d’humilité. Le voyage oscille entre terre et ciel, entre monde matériel et monde spirituel.

Dans une langue arabe classique et poétique, «Rawdhat Al-Oshaq» choisit de s’adresser à son public dans une éloquence qui réaffirme la richesse et la singularité de la langue arabe, intemporelle et universelle.

Sur le plan scénographique, l’utilisation des rideaux transparents prend des significations multiples et symboliques : ils évoquent le voile séparant le monde matériel du monde spirituel. Derrière ces rideaux, les disciples accomplissent leurs rituels, invoquent la divinité et se purifient des souillures de ce monde.

Si «Rawdhat Al-Oshaq» déborde d’ambiances mystiques et s’élève dans les cieux de l’extase, elle reste ancrée dans la réalité et confrontée aux logiques d’intérêts qui la gouvernent. Le pouvoir politique, dérangé par l’ascétisme des soufis, cherche à les disperser, diviser leur unité, voire acheter leur silence. Mais face à la domination du pouvoir, la force de l’amour reste plus puissante, et l’appel de la passion surpasse toute menace ou tentative de manipulation.

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«Pauvre Liza» de Mark Rozovsky – Russie : Une comédie douce amère

30. November 2024 um 17:45

Le metteur en scène nous invite à réfléchir sur la condition humaine, l’importance d’accepter la douleur et la déception comme parties intégrantes de la vie, tout en interrogeant l’impact des réalités géopolitiques et sociales sur les trajectoires individuelles.

Mercredi 27 novembre, le Théâtre municipal de Tunis a accueilli l’une des productions les plus attendues des Journées théâtrales de Carthage – Théâtre du monde : «Pauvre Liza», une adaptation de la célèbre nouvelle de Nikolaï Karamzine, mise en scène par le talentueux Mark Rozovsky. Ce classique de la littérature russe a été revisité sous la forme d’une comédie musicale innovante, captivant un public nombreux, curieux de découvrir la richesse et la profondeur du théâtre russe.

«Pauvre Liza» raconte l’histoire d’un amour contrarié entre Liza, une jeune paysanne naïve et romantique, et Erast, un noble désœuvré, déchiré entre son passé et ses ambitions futures. Liza, éprise de son amour, est trahie par son bien-aimé qui, lassé de la routine, choisit une riche héritière comme nouvelle compagne, laissant derrière lui une femme désespérée. La pièce explore avec finesse les thèmes classiques de l’amour inachevé, de la trahison et de la souffrance, tout en mettant en lumière la complexité des relations humaines et la manière dont elles sont influencées par le contexte social et économique. Cependant, «Pauvre Liza» dépasse les simples contours de la tragédie amoureuse. La mise en scène de Rozovsky nous invite à réfléchir sur la condition humaine, l’importance d’accepter la douleur et la déception comme parties intégrantes de la vie, tout en interrogeant l’impact des réalités géopolitiques et sociales sur les trajectoires individuelles. La pièce s’imprègne ainsi de la profondeur de l’âme russe et de ses contradictions, offrant au spectateur une réflexion à la fois intime et universelle.

Dans cette adaptation, Mark Rozovsky a opté pour une formule originale : une comédie musicale alliant chant et diction. Le récit est porté par l’auteur lui-même, qui, accompagné d’une pianiste en direct, dialogue avec les personnages et le public, offrant un mélange subtil entre narration, jeu théâtral et musique. Ce choix artistique permet de renforcer l’intensité émotionnelle de la pièce, tout en rendant hommage à l’héritage musical et folklorique russe. Malgré le caractère tragique de l’histoire, la tonalité générale de la pièce reste étonnamment joyeuse et optimiste. La comédie musicale réussit à transmettre avec subtilité un message de résilience et de beauté face aux malheurs qui jalonnent l’existence. A travers la souffrance de ses personnages, «Pauvre Liza» nous rappelle que la beauté de la vie réside parfois dans sa fragilité, et que les déceptions amoureuses, bien que douloureuses, sont une part inextricable de l’expérience humaine.

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JTC2024 – Full Moon de Josef Nadj : Un voyage transcendant

Von: La Presse
29. November 2024 um 17:16

En effectuant une recherche aux origines de la danse et de la musique jazz, Nadj questionne les origines douloureuses de cette musique. Le public de la salle d’Opéra (Cité de la culture) s’est laissé emporter, mardi 26 novembre 2024, dans un voyage transcendant aux origines de la danse et des rythmes du jazz, signé le chorégraphe Josef Nadj. La nouvelle création «Full Moon» (Pleine Lune) présentée dans le cadre de la section Théâtre du monde des JTC 2024 embarque les spectateurs dans une épopée interprétée par sept danseurs issus du continent africain. Dans leur quête aux origines du mouvement avant l’apparition de la danse contemporaine et le jazz, pieds nus torses nus, les danseurs accompagnés d’un personnage solitaire blanc en costume au visage masqué mènent  leurs danses, puisant dans l’héritage chorégraphique de leurs pays. Entre rituel sacré, mouvements de pieds, grimaces, cris, les danseurs occupent l’espace et usent de leurs corps, tels des instruments pour se découvrir et remonter aux sources de la danse. Des rythmes hachés, des claves, puis soudain des cuivres et des cymbales. Des genoux qui tremblent, des bouches ouvertes, des yeux qui roulent, des râles et des énergies telluriques… durant une heure sans interruption accompagnés de percussions issues de la musique africaine ainsi que de la musique jazz; les spectateurs se sont laissés hypnotiser par l’énergie et le caractère cathartique du mouvement qu’il soit solitaire ou en groupe des danseurs. Par la danse et les rythmes afro-américains, une immersion dans l’essence du mouvement et le caractère sacré de l’art comme une force libératrice exutoire des maux de l’être humain et sa résistance contre l’injustice. En effectuant une recherche aux origines de la danse et de la musique jazz, Nadj questionne aussi les origines douloureuses de cette musique issue de la rencontre entre musique européenne et africaine à travers l’esclavage et les milliers des Africains emmenés pour travailler comme esclaves dans les champs de coton de l’Amérique. Débutant torses nus, les danseurs finissent par porter des costumes et des masques comme l’homme blanc, une manière de sonner la fin de l’esclavage et le début de l’assimilation. Restent les couleurs et les pieds nus du danseur, seul lien restant avec la terre, l’essence et l’origine de l’humanité. De la magie du corps, des rythmes, de l’interprétation authentique des danseurs, «Full Moon» de Josef Nadj rend hommage à la culture africaine, au métissage, à la différence et à l’art comme moyen de libération et d’affirmation de notre humanité.

Crédit : © Bayrem Ben Mrad

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JTC2024, un tremplin pour les talents du théâtre

29. November 2024 um 16:24

Dans le cadre de la 25ème édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC, 23-30 novembre 2024), l’Institut Supérieur d’Art Dramatique (ISAD) de Tunis accueille, durant toute la semaine du festival, des professionnels tunisiens et étrangers pour animer des masterclass et ateliers destinées aux étudiants, professionnels et amateurs de théâtre, une section au cœur du festival dédiée à la valorisation de l’art de transmettre la scène.

Chaque année pendant les JTC, des masterclass sont organisées avec des professionnels du Théâtre autour de leur conception du quatrième art, leur réflexion sur leur propre travail, leurs choix, la construction d’une pièce, sa mise en scène…

Articulées autour de thèmes variés, elle offrent aux participants l’opportunité d’explorer de nouvelles techniques, méthodes et approches. Elles constituent également des espaces d’échange et de réflexion, favorisant l’ouverture à des pratiques et perspectives issues de différentes cultures, et contribuent ainsi à élargir les horizons.

L’édition 2024 des JTC a proposé sept ateliers riches et diversifiés. Le metteur en scène tunisien Fadhel Jaibi, a animé un stage intitulé “L’acteur et son double”, axé sur l’importance du processus d’introspection chez l’acteur. Ce dernier est invité à puiser dans ses émotions et conflits intérieurs pour enrichir son jeu. Le metteur en scène et dramaturge irakien Fadil Jaf a, quant à lui, proposé un atelier autour du thème “Mouvement et corps en formation théâtrale”, explorant les principes biomécaniques de Meyerhold et leur application dans la dynamique scénique.

De son côté, le dramaturge et écrivain algérien Mohamed Kacimi, inspiré par son séjour en Palestine, a animé un atelier interactif d’écriture théâtrale intitulé “Comment écrire la guerre”. Il a présenté une approche pratique pour transformer les récits de prisonniers et de victimes de l’agression israélienne en textes scéniques. Christophe Enany, metteur en scène américain, a exploré dans son atelier sur le “Clown” des techniques dynamiques et originales où le clown devient un vecteur d’ouverture et de connexion, tant avec le public qu’avec les autres acteurs.

Par ailleurs, Igor Yatsko, metteur en scène russe, a proposé un atelier intitulé “L’action : plastique, psychique et verbale”, dans lequel les participants ont pu travailler sur la conscience du corps, l’énergie collective et le rythme.

Le professeur Peter Barlow a dirigé un masterclass autour du “Jeu interactif”, offrant une réflexion approfondie sur les dynamiques entre les acteurs sur scène. Enfin, cette riche semaine s’achève les 29 et 30 novembre par un atelier consacré à “La direction d’acteur”, animé par le metteur en scène britannique Tim Supple, qui propose une plongée dans son univers théâtral magique, à travers ses adaptations de chefs-d’oeuvre de Shakespeare ou des contes des “Mille et une Nuits”.

JTC 2024 : théâtre vivant, théâtre résistant  

24. November 2024 um 11:08

La 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC) a été ouverte, samedi 23 novembre 2024, au Théâtre municipal de Tunis, la cérémonie officielle ayant été précédée par une prestation au piano, devant le théâtre, sur l’avenue Bourguiba, au cœur de la Capitale. (Illustration : scène de la pièce « Star-Returning » de Lemi Ponifasio).

La soirée inaugurale a été marquée par la présence de la ministre des Affaires culturelles Amina Srarfi et d’un certain nombre de diplomates et d’invités dont des artistes arabes, africains et d’ailleurs.

L’actrice Saoussen Maalej a animé la cérémonie d’ouverture dont la conception scénographie a été l’œuvre du metteur en scène Ghazi Zoghbani : haute en couleurs et lumières et porteuse d’un message d’espoir et de paix pour le monde.

Le directeur des JTC, l’acteur et metteur en scène Mohamed Mounir Argui, a souligné le ferme engagement du festival en faveur des causes justes, tout en exprimant sa solidarité avec les délégations étrangères qui n’ont pas pu participer au festival en raison de difficultés en lien avec le visa tout en rappelant la vocation des JTC qui offrent une occasion unique pour célébrer l’art et la culture.

Cette édition qui a pour slogan «Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie», est marquée par la guerre dans les Territoires palestiniens occupés et notamment dans la Bande gaza ainsi qu’au Liban. La soirée d’ouverture a été marquée par une prestation de l’artiste guitariste et compositeur palestinien Shadi Zaqtan.

Une chorégraphie a été interprétée par des enfants appartenant au cirque Paparouni en hommage aux «enfants du monde» notamment ceux vivant dans des conditions de guerre.

A l’issue de la cérémonie officielle, la Cité de la culture a abrité le spectacle d’ouverture, ‘‘Star Returning’’ du metteur en scène polynésien Lemi Ponifasio, œuvre profonde et visionnaire créée en collaboration avec le peuple Yi de la région de Daliangshan en Chine. présentée à la grande salle du Théâtre de l’opéra de Tunis. Après son avant-première chinoise le 8 novembre courant, dans la ville de Xichang (Province de Sichuan), ce spectacle a fait sa première mondiale aux JTC.

De longues files d’attentes étaient visibles depuis le hall central de la Cité de la culture jusqu’à l’entrée principale du Théâtre de l’Opéra de Tunis. Prévu à 20h, le spectacle a finalement commencé vers 21h devant un public assez nombreux.

Les JCC, qui se poursuivront jusqu’au 30 novembre, présenteront une sélection de 125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs. Douze spectacles sont dans la compétition officielle, exclusivement ouverte  aux structures théâtrales professionnelles arabes et africaines.

Le théâtre tunisien est dans la course aux Tanits à travers ‘‘Danse Céleste’’ de Tahar Aissa Ben Arbi et ‘‘Toxic paradise’’ de Sadok Trabelsi.

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Découvrez les spectacles de théâtre scolaire des JTC 2024

Von: Yusra NY
23. November 2024 um 20:36

Sous le slogan «Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie», la 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC 2024) commence ce soir, samedi 23 novembre 2024.

Au programme de la 25e édition des JTC 2024, qui se poursuivront jusqu’au 30 novembre 2024, on compte pas moins de 125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs.

Des spectacles de théâtre scolaire sont également programmés comme suit :

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JTC 2024 : Les spectacles de la compétition officielle (Vidéo)

Von: Yusra NY
22. November 2024 um 21:34

La 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC 2024) démarreront demain samedi 23 novembre et se poursuivront jusqu’au 30 novembre 2024

Sous le slogan «Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie», la 25e édition des JTC 2024 prévoit une sélection de 125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs.

Ci-dessous les spectacles de la compétition officielle :

🎭Danse Céleste / Taher Aissa Ben Arbi /Tunisie;
🎭 TOXIC PARADISE /Sadok Trabelsi /Tunisie;
🎭 L’amoureux / Nabil Azer/Palestine;
🎭 Tnein Bel Lel – La comédie musicale /Samer Hanna /Liban;
🎭 La maison d’Abu Abdallah /Anas Abdessamad /Irak;
🎭 Zone franc(h)e/Migan Bardol /Bénin;
🎭 Médecin après la mort / Ibrahima SARR /Sénégal;
🎭 Fin de partie / Saïd Kabil /Egypte;
🎭 Entre deux cœurs/ Mohammed Youssef al-Mulla/ Qatar;
🎭 A ceux qui gravissent les montagnes /Abdelssalam Qabilat /Jordanie;
🎭 La victoria /Ahmed Amine Sahel / Maroc;
🎭 Comment nous pardonner ?/ Mohamed Al- Amri/Les Emirats Arabes Unis.

Vidéo

Communiqué

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Programme des spectacles de la 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage

Von: Yusra NY
21. November 2024 um 18:52

Les Journées Théâtrales de Carthage (JTC 2024) a dévoilé le programme des spectacles de sa 25e édition, prévue du 23 au 30 novembre 2024

Les billets de 10, 15, 20 et 25 dinars ( avec une réduction de 50% pour les élèves et les étudiants ) sont en vente en ligne (site JTC ) ou points de vente suivants :

  • Cité de la Culture
  • Théâtre Municipal
  • Le 4ème Art
  • Le Rio
  • Le Mondial Tunis
  • Maison de la Culture Ibn Rachiq
  • Théâtre El Hamra
  • Tiatro
  • Dar Masrahi Bardo
  • L’Artisto

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Les spectacles tunisiens de la 25e édition des JTC 2024 (Vidéo)

Von: Yusra NY
20. November 2024 um 20:59

La 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage (JTC 2024) se déroulera du 23 au 30 novembre 2024, sous le slogan «Le théâtre de toutes les résistances… l’art de la vie» avec une sélection de 125 spectacles issus de 32 pays arabes, africains et d’ailleurs.

Deux spectacles tunisiens figurent parmi 12 arabes et africains dans la course aux Tanits de cette 25e édition, dont la cérémonie officielle d’ouverture est prévue au Théâtre de l’Opéra à la Cité de la Culture.

Ci-dessous les spectacles tunisiens programmés dans le cadre de la 25e édition des Journées Théâtrales de Carthage :

  • Innocence – Houcem Sehli
  • Confessions – Mohamed Ali Said
  • Othello et après – Hammadi Ouhaibi
  • Le paradis des amoureux – Moez Achouri
  • Mère des Pays – Hafedh Khalifa
  • Kert – Mohamed Bousaidi
  • Portail 52 – Dalila Meftahi
  • Quelqu’un… – Marouen Missaoui
  • Pellicule – Nedra Toumi & Med chawki Khouja
  • Le Chemin – Saber Hammi
  • Vacarme – Kamel Alaoui
  • Poupées – Hatem Maroub
  • Impasse – Karim Achouri
  • Alinéation – Intissar Issaoui
  • Gona – Salle d’attente – Farhat Debbech
  • Untitled – Marwa Manai
  • MHAYER SIKA – Bechir Drissi
  • Comme quoi ! – Nasreddine Hajjaj
  • Atyef – Habiba Jendoubi
  • Au bord du délire – Walid Daghsni
  • Malédiction – Taoufik Jebali
  • Au violon – Mohamed Fadhel Jaziri
  • 21.24 – Youssef Bouajaja
  • Et Si – Fethi Akkari

Communiqué

Vidéo

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