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Heute — 15. Januar 2025Haupt-Feeds

Cybermenaces en hausse : Vers une stratégie nationale de lutte contre les crimes électroniques

15. Januar 2025 um 16:19

Le ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, a souligné, mercredi, lors d’une journée d’étude organisée à Tunis sur les crimes électroniques, que l’engagement dans le domaine numérique est devenu impératif, mettant en garde contre les menaces digitales croissantes pour les individus et les institutions, telles que la fraude électronique, le vol de données, les attaques cybernétiques, les piratages, les violations des données personnelles, le chantage et le cyberharcèlement.

Au cours de cette journée, organisée à Tunis et placée sous le thème “La criminalité électronique: défis et lutte”, l’accent a été mis sur la nécessité de renforcer la coordination entre les différentes parties prenantes et d’agir de manière participative pour lutter contre ces crimes et prévenir leurs dangers.

Nouri a indiqué que cette situation requiert de mieux faire comprendre la terminologie des crimes électroniques, leurs formes, leurs motivations, ainsi que les moyens de les réduire.

Il a réitéré l’importance d’adopter une approche participative dans l’élaboration d’une série de recommandations, de propositions et de solutions visant à prévenir ces crimes.

Pour sa part, le commandant de la Garde nationale, Houcine Gharbi, a indiqué que les statistiques révèlent une fuite de données personnelles toutes les 39 secondes sur Internet.

Il a souligné l’importance de cette journée d’étude et d’autres rencontres similaires visant à sensibiliser davantage à ce phénomène et à renforcer les connaissances sur la cybersécurité, tout en œuvrant à l’élaboration de solutions efficaces pour prévenir et combattre les crimes électroniques.

Une meilleure coordination entre les différentes structures concernées est donc exigée, a-t-il ajouté.

 

Cybercriminalité : Plus de 2000 affaires traitées en Tunisie en 2024

15. Januar 2025 um 15:45

Le nombre d’affaires relatives aux crimes électroniques, depuis le début de l’année dernière (2024), a atteint 2000 dont 800 ayant été traitées et sont passées par toutes les étapes juridiques, a déclaré Houssemeddine Jbebli, porte-parole de la direction générale de la Garde nationale, à l’occasion d’une journée d’étude organisée, mercredi, à Tunis, sur les crimes électroniques.

Devant le positionnement de ces crimes électroniques à la première place à l’échelle internationale en termes de gravité, a-t-il dit, la direction générale de la Garde nationale a créé, depuis 2017, la cinquième brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité et mis en marche son activité en 2019.

Les affaires de cybercriminalité concernent la fraude en ligne, les virus, les attaques cybernétiques des ordinateurs et des systèmes d’information dans le but de prendre le contrôle sur ces derniers et d’accéder à des données personnelles.

Ces opérations visent à procéder à des chantages, du hameçonnage (phishing) ou de demandes de rançon, précise Jbabli, ajoutant que la cinquième brigade centrale a identifié de nombreux groupes criminels ayant fraudé des entreprises publiques et privées.

Parmi les dossiers graves traités en 2024 figure le recrutement de nombreux mineurs via les réseaux sociaux par des organisations terroristes.

Jbabli a indiqué, lors de cette journée d’étude organisée par la direction de la Garde nationale, à son siège à la caserne d’El Aouina, à Tunis, en présence du ministre de l’Intérieur, Khaled Nouri, que la majorité des affaires traitées ont été soumises à la justice, ce qui a conduit à l’émission de mandats de dépôt à l’encontre de plusieurs prévenus.

Certaines de ces affaires sont encore en cours d’instruction et d’autres dossiers sont encore traités par la cinquième brigade centrale.

Dans le cadre de la coopération internationale et des commissions rogatoires, Jbabli a révélé que plusieurs affaires sont actuellement examinées par la cinquième brigade centrale. Ces dossiers sont engagés par des pays de l’Union européenne, concernant le suivi de certain crimes électroniques.

Les unités de la sécurité nationale ont réussi à identifier des groupes criminels et à traduire leurs membres devant la justice.

 

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