Ahmed Laamari condamné à trois ans et demi avec sursis
Le tribunal de première instance de Gabès a condamné, vendredi 27 décembre 2024, le dirigeant du mouvement Ennahdha et ancien député Ahmed Laamari à trois mois et demi de prison avec sursis. Le Front du Salut National, dont Ennahdha est l’un des principaux composants, a publié une déclaration à ce sujet.
La déclaration du Front ne précise pas les motifs ni les charges pour lesquelles le tribunal a jugé Laamari. Elle mentionne simplement que les autorités l’ont libéré ce vendredi après l’avoir détenu précédemment à la suite d’une perquisition à son domicile par une « brigade sécuritaire à Ben Guerdane ». Cette perquisition a permis aux forces de sécurité de saisir des boîtes d’archives liées à son activité parlementaire passée.
Les autorités ont arrêté Laamari à plusieurs reprises dans le passé, notamment en janvier 2024, avant de le libérer mardi dernier.
Le 8 août, la chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme du tribunal de première instance de Tunis a décidé de renvoyer Ahmed Laamari, ainsi que l’ancien ministre Mehdi Ben Gharbia, devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme. Cette décision s’appuyait sur des « accusations à caractère terroriste », selon les déclarations du porte-parole du tribunal à l’époque.
Auparavant, le juge d’instruction du tribunal de première instance de Gabès avait émis, le 8 mars 2023, trois mandats de dépôt visant Laamari, l’ancien ministre de l’Agriculture et dirigeant d’Ennahdha Mohamed Ben Salem, ainsi qu’un colonel de la douane. Le juge les accusait de « participation à l’organisation d’un réseau visant à préparer et à faciliter une sortie illégale du territoire tunisien ». Les autorités avaient libéré Laamari en septembre de la même année.
Avec TAP
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