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Heute — 15. Dezember 2025Haupt-Feeds

VOLZ réalise la plus grande levée de fonds en dinar algérien

15. Dezember 2025 um 15:50

La startup algérienne VOLZ, opérant dans le travel-tech via sa plateforme locale permettant de réserver des vols en dinars avec paiement en ligne ou contre remboursement, a réalisé une levée de fonds historique de 600 millions de dinars algériens, soit près de 13,5 millions de dinars tunisiens.

Ce tour de table a été conduit par un consortium d’investisseurs privés sous la houlette de Tell Group, avec la participation du Groupe familial GIBA.

Cette opération constitue la première sortie réussie du Fonds algérien des startups, créé en octobre 2020, qui réalise de la sorte un rendement de plus de 3,35x sur son investissement initial. Il s’agit également de la plus grande levée de fonds jamais réalisée par une startup algérienne en dinars.

Fondée en 2023, VOLZ a démontré la force de son modèle disruptif grâce à un service hybride adapté aux réalités du marché local, surtout avec la possibilité de payer en monnaie locale. Grâce à cet argent, elle lancera de nouveaux produits et compte bien s’étendre à de nouveaux marchés en Afrique du Nord et de l’Ouest. L’ambition est de devenir l’application incontournable pour tous les voyageurs de la région, en offrant une expérience fluide, transparente et fiable, de la recherche de vol jusqu’à l’embarquement. VOLZ prépare également le lancement de son produit dédié aux entreprises, afin d’aider les professionnels à optimiser et gérer leurs déplacements. 

Nous pensons que le marché tunisien pourrait voir VOLZ s’y installer prochainement, surtout qu’il s’agit de la principale destination touristique pour les Algériens. À suivre de près.

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La liquidation de la STIA avance, mais lentement

15. Dezember 2025 um 15:06

La Société tunisienne d’industrie automobiles – STIA – a convoqué ses actionnaires à une Assemblée générale ordinaire le 30 décembre 2025 pour voter les états financiers des exercices 2015-2016 et 2017. Ce retard colossal n’est pas nouveau puisque la société est en liquidation. Presque à la même date de l’année dernière, les états financiers des exercices 2012-2013 et 2014 ont été publiés. Les derniers comptes montrent des fonds propres de -37,662 Mtnd, des concours bancaires et autres passifs financiers de 28,780 Mtnd et des dettes fournisseurs de 0,654 Mtnd.

La société a été fondée en 1961 et s’est spécialisée dans la fabrication et le montage de véhicules légers, industriels et d’autobus-autocars. En 1988, son activité a été limitée au montage. La Commission d’assainissement et de restructuration des entreprises à participations publiques (Carepp) a arrêté un plan de restructuration en 2008, dont le principal élément mis en œuvre est la cession de locaux, de stock et d’un fonds commerce de 31,437 Mtnd au profit de la société UCAR du Groupe Le Moteur. Depuis, aucune injection de fonds capable de permettre un vrai redémarrage de l’activité productive n’a été prise, ce qui a aggravé les problèmes.

Le commissaire aux comptes pense que les états financiers «ne présentent pas sincèrement la situation financière de la société au 31 décembre 2014, ni sa performance financière et ses flux de trésorerie pour l’exercice clos à cette date, conformément au système comptable des entreprises». Le chemin est donc encore long avant que ce dossier soit définitivement clos.

 

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Le déficit commercial dépasse 20 milliards de dinars fin novembre 2025

15. Dezember 2025 um 14:06

Les résultats des échanges commerciaux de la Tunisie avec l’extérieur, aux prix courants, jusqu’à fin novembre 2025, affichent un déficit record de 20 168,5 MTND. Sur la même période en 2024, il était de 16 758,5 MTND.

Cette aggravation est le résultat d’une hausse des exportations de 1,5% seulement, à 57 916,6 MTND, contre une accélération des importations de 5,8% sur la même période à 78 085,1 MTND.

Par secteur, les exportations ont été affectées par le repli des ventes d’huile d’olive, à 3 470,7 MTND en 2025 contre 4 456,2 MTND en 2024, reflété par un excédent de la balance alimentaire limité à 875,5 MTND. Le principal contributeur aux exportations reste les Industries mécaniques et électriques (28 533,4 MTND), le Textile, Habillement et Cuir (10 281,7 MTND). L’Union européenne est notre premier client, absorbant 70,5% de nos ventes.

Le marché commun est également notre premier fournisseur, avec une part de 43,3% fin novembre 2025. Les importations des biens d’équipement (+14,6% à 10 973,6 MTND) et des matières premières et demi-produits (+6,6% à 26 318,4 MTND) montrent qu’il y a une dynamique côté production industrielle. Cependant, la hausse des importations des biens de consommation de +11% à 18 874,4 MTND montre que l’offre locale demeure insuffisante et qu’il y a une vraie opportunité de développement à saisir. Les achats de produits énergétiques ont enregistré une baisse de 4,2% en rythme annuel, idem pour les produits alimentaires (-7,7%).

Ces chiffres vont certainement peser sur la balance des paiements, mais il faut tenir compte du fait qu’elle demeure résiliente. La bonne tenue du secteur industriel est une bonne nouvelle, mais il est temps aujourd’hui de penser à la question de l’accès aux financements, l’un des handicaps à la promotion de la production nationale.

 

 

 

 

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Les Émirats arabes unis et l’UE accélèrent les négociations de libre-échange

15. Dezember 2025 um 11:38

Un autre pays de la région Mena va prochainement signer un accord de libre-échange avec l’Union européenne (UE). Il s’agit des Émirats arabes unis. Les pourparlers, lancés en mai 2025, avancent rapidement et se concentrent sur le commerce des biens et des services, les investissements et l’approfondissement de la coopération dans des secteurs stratégiques, notamment les énergies renouvelables, l’hydrogène vert et les matières premières critiques.

L’UE cherche à approfondir ses relations commerciales et d’investissement avec la région du Golfe et l’accord bilatéral envisagé pourrait servir de pierre angulaire à un futur partenariat régional. Un accord avec les Émirats arabes unis viendrait s’ajouter au réseau de 44 accords commerciaux de l’UE avec 76 pays, soit le plus grand réseau mondial d’accords commerciaux.

Pour les Émirats, il s’agit de son deuxième plus grand partenaire commercial, représentant 8,3% de son commerce non pétrolier, pour une valeur de 67 milliards de dollars en 2024. Un accord donnera au pays un accès à 450 millions de consommateurs et à de nombreuses opportunités d’investissement. Il semble qu’il y ait une volonté d’avancer malgré l’impasse persistante des négociations entre le marché unique et le Conseil de coopération du Golfe (CCG). La diversification économique est vitale pour les Émirats, qui a déjà signé 27 accords de libre-échange.

L’enjeu n’est pas seulement national, mais régional. Les autres pays du CCG pourraient être incités à négocier avec l’UE si des bénéfices économiques tangibles étaient observés à la suite de l’accord avec les Émirats. En même temps, l’absence de retombées régionales positives pourrait accentuer le risque de fragmentation des politiques commerciales de chaque pays.

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Tawasol Group Holding: entre bénéfices comptables et réserves d’audit

15. Dezember 2025 um 11:24

Tawasol Group Holding a publié ses états financiers individuels et consolidés de l’exercice 2024, après quelques mois de retard. Les comptes sociaux, qui ne sont autres que les remontées de dividendes des filiales, affichent un déficit de 0,998 MTND contre une perte de 0,395 MTND une année auparavant. Les états financiers ont été certifiés avec des réserves par les commissaires aux comptes. Ces réserves concernent, entre autres, l’absence d’une évaluation récente de la participation de TGH dans ses filiales Retel et Hayatcom Tunisie. La société n’a pas également comptabilisé de provision concernant le risque de non-recouvrement des créances détenues par TGH envers la société RBNO, cédées en 2021, pour une valeur de 1,803 MTND. Ces réserves ne sont pas nouvelles.

Par ailleurs, la Banque Zitouna a entamé des poursuites judiciaires à l’encontre de la société pour le recouvrement du solde du crédit impayé ainsi que du reliquat non encore payé. Cette poursuite a abouti à une décision judicaire de quitter le local objet du contrat de location-financement. La cour d’appel ainsi que la cour de cassation ont confirmé le jugement de première instance et le paiement par la société TGH des loyers échus pour un montant de 3,271 MTND. Les pertes subies par la société TGH à la suite de ces jugements, s’élevant à 2,480 MTND, n’ont pas fait l’objet de provision.

Au niveau des comptes consolidés, le résultat s’est établi à 1,148 MTND. Toutefois, les commissaires aux comptes ont également émis 29 réserves. Il y a une absence d’inventaires physiques des immobilisations corporelles de trois filiales, l’indisponibilité de l’information financière des participations indirectes de TGH dans les sociétés établies en Algérie et des soucis concernant des créances douteuses relatives à diverses sociétés et qui ont gonflé le résultat annoncé.

Le projet de résolutions de l’Assemblée générale ordinaire ne propose pas de distribution de dividendes. Investir dans TGH signifie prendre un pari sur une restructuration réussie, et il y a des investisseurs qui y croient, comme le montre le rendement de 29,7% depuis le début de l’année.

 

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Bourse: la TSI reprendra ses activités le 15 décembre 2025

12. Dezember 2025 um 12:43

Bonne nouvelle pour un bon nombre d’investisseurs en Bourse: l’intermédiaire, la société Tuniso‐Séoudienne d’Investissement ‐TSI‐ reprendra ses activités le 15 décembre 2025. Cela a été décidé par le Tribunal de première instance de Tunis.

Cette reprise intervient dans le cadre de la procédure judiciaire en cours et s’effectue conformément aux conditions fixées par le Tribunal de première instance de Tunis. Elle est réalisée sous le contrôle du juge‐contrôleur désigné, chargé de veiller au respect des prescriptions judiciaires visant à assurer la protection des clients et la conformité des opérations. Ces dernières reprendront progressivement dans un cadre renouvelé, sécurisé et conforme aux exigences légales et réglementaires.

À ce titre, le Conseil du marché financier a porté à la connaissance du public les principales mesures arrêtées:

– La migration des comptes gérés vers des comptes libres,

– La notification des positions débitrices aux clients concernés avec invitation à les régulariser,

– La réactivation encadrée des ordres d’achat et de vente sous validation d’un négociateur,

– L’interdiction de tout retrait sur les anciens comptes,

– La possibilité de souscrire en OPCVM uniquement à partir des montants issus des ventes dénouées,

– L’interdiction des rachats OPCVM et transferts de titres vers d’autres intermédiaires et banques.

– La possibilité exceptionnelle pour les comptes CEA, incluant la possibilité d’acheter, de vendre et de souscrire dans le FCP AFEK CEA, selon les cas et sous conditions spécifiques.

– Le fonctionnement normal de tous les nouveaux comptes ouverts à la TSI, qui bénéficient de l’ensemble des services habituels: achat et vente de titres, souscription et rachat OPCVM, dépôt et retrait de liquidités.

– La reprise des opérations sur dossiers (enregistrements, déclarations, à la criée…) selon les mêmes modalités qu’auparavant, sans changement.

– La réutilisation des sommes issues de la vente des actions détenues dans les anciens comptes CEA échus ou dans les anciens comptes ordinaires pour ouvrir de nouveaux comptes CEA, à condition que ces liquidités ne soient pas retirées.

 

 

 

 

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Les Italiens réduiraient l’offre d’huile d’olive extra vierge pour protéger les prix

12. Dezember 2025 um 12:25

À l’instar de l’Espagne et de la Tunisie, l’Italie fait face cette année à des difficultés pour gérer l’abondance exceptionnelle de sa production d’huile d’olive. Les agriculteurs italiens, représentés par le Consortium national des oléiculteurs italiens, ont sollicité l’intervention du gouvernement afin d’envisager le recours à des mécanismes de régulation du marché.

Ces dernières semaines, des tensions importantes ont émergé dans le secteur, perturbant son fonctionnement à un moment crucial, alors que les acteurs ont besoin de stabilité et de visibilité économique et financière en pleine période de pic de production. Les professionnels réclament notamment l’activation de l’article 167a du règlement du Parlement européen et du Conseil. Ce dispositif prévoit que, dans le but d’améliorer et de stabiliser le fonctionnement du marché commun des huiles d’olive, les États membres producteurs peuvent instaurer des normes de commercialisation pour mieux réguler l’offre.

Concrètement, cette mesure permettrait le retrait temporaire du marché de volumes déterminés d’huile d’olive extra vierge nationale. Une telle intervention viserait à prévenir les déséquilibres et à garantir la fluidité des échanges commerciaux, dans l’intérêt aussi bien des producteurs que des consommateurs. L’objectif central reste de protéger les revenus des agriculteurs contre les fluctuations brutales des prix et du marché. Cela intéresse directement les exportateurs tunisiens. Le maintien des prix à l’échelle internationale est précieux pour notre balance commerciale et pour toute la filière qui cherche à stabiliser ses finances. Les investisseurs seront encore encouragés à mettre de l’argent dans le secteur. Néanmoins, il faut absolument travailler sur l’extension des capacités de stockage, car tous les signes montrent que notre production resterait élevée durant les prochaines années.

 

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Le Ghana met un terme à l’exploitation minière dans ses forêts

11. Dezember 2025 um 16:02

Le Ghana a interdit l’exploitation minière dans les réserves forestières, une décision prise dans le cadre de mesures de protection environnementale visant à sauvegarder les sources d’eau et à mettre un terme à la déforestation.

Cette mesure marque un virage majeur dans la politique environnementale du Ghana, restaurant les protections forestières après avoir ouvert près de 90% des réserves à l’exploitation minière. La logique est évidente: des forêts saines apportent les pluies, protègent les fermes et donnent vie à des communautés. Des rivières propres garantissent une eau potable et l’avenir du pays.

Le plus grand producteur d’or d’Afrique fait face à une recrudescence de l’exploitation minière artisanale peu régulée, qui détruit les plantations de cacao, dégrade les forêts et les rivières, et accroît les risques pour la durabilité de son secteur minier. Les miniers industriels signalent des incursions fréquentes d’opérateurs illégaux sur leurs concessions, contraignant des acteurs majeurs à intensifier leurs investissements dans des systèmes de sécurité, des drones de surveillance et des programmes d’engagement communautaire.

Les autorités ont entrepris une refonte du secteur en accordant des licences aux mineurs artisanaux, en créant des programmes communautaires et en déployant des forces de sécurité pour réprimer l’exploitation minière illégale et le commerce de l’or. Mais en dépit de ces tentatives, la situation est alarmante: 44 des 288 réserves forestières du pays sont activement menacées par des opérations minières illégales, entraînant la destruction de plus de 5 000 hectares de terres boisées. 

Le gouvernement est désormais confronté à la tâche de démontrer que ce virage réglementaire se traduit par une protection tangible des réserves forestières, qui ont subi des décennies de pressions d’empiètement.

 

 

 

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Pourquoi l’Inde attire autant d’investissements en IA?

11. Dezember 2025 um 09:20

Les géants de la technologie sont en train d’investir massivement en Inde. En moins de 24 heures, Microsoft et Amazon ont engagé plus de 50 milliards de dollars pour développer l’infrastructure cloud et d’IA, tandis qu’Intel a annoncé en début de semaine son intention de fabriquer des puces dans le pays pour tirer parti de la demande croissante en PC et de l’adoption rapide de l’IA. Google a également confirmé son projet d’investir 15 milliards de dollars pour construire la capacité en centres de données d’un nouveau pôle d’IA dans le sud de l’Inde. Mais pourquoi tant d’engouement pour un pays en retard, par rapport aux États-Unis et à la Chine, dans la course au développement d’un modèle d’IA fondamental?

Les géants de la technologie américains ont fini par comprendre qu’avoir un modèle ou la puissance de calcul ne suffit pas pour utiliser l’IA efficacement. Il faut des entreprises qui développent la couche applicative et un large bassin de talents pour les déployer. L’Inde combine un énorme bassin d’utilisateurs, une demande en cloud et en IA en croissance rapide, et un écosystème informatique très talentueux capable de construire et de consommer de l’IA à grande échelle. Cela n’en fait pas seulement un simple marché d’utilisateurs, mais un centre névralgique d’ingénierie et de déploiement.

Le pays présente plusieurs avantages pour la construction de centres de données. Les marchés de la région Asie-Pacifique tels que le Japon, l’Australie, la Chine et Singapour ont atteint leur maturité. Singapour, l’un des plus anciens hubs de centres de données de la région, a une capacité limitée à déployer des centres de données à grande échelle en raison des problèmes de disponibilité foncière. Par rapport aux hubs européens, les coûts énergétiques des installations sont relativement faibles. Si l’on ajoute la capacité croissante de l’Inde en énergies renouvelables, cruciale pour les centres de données gourmands en énergie, l’équation économique devient très attractive.

La demande locale, stimulée par l’essor du commerce électronique et de potentielles nouvelles règles sur le stockage des données des réseaux sociaux, renforce encore l’argumentaire. Cette réalité limite l’attractivité des autres destinations concurrentes. À moyen terme, il serait difficile de trouver un meilleur emplacement que l’Inde pour de tels investissements d’envergure.

 

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La Chine est le premier risque pour les startups africaines d’e-mobilité

11. Dezember 2025 um 09:03

En Tunisie, le nombre de startups évoluant dans le secteur de l’e-mobilité reste limité comparativement au dynamisme observé ailleurs sur le continent. Si le pays compte déjà quelques pépites qui visent même les marchés africains, leur développement doit toutefois composer avec des défis spécifiques.

La forte demande sur l’e-mobilité dans le continent s’explique par la rencontre entre un besoin massif de transport abordable et une équation économique convaincante. Les motos électriques réduisent radicalement les coûts de carburant et d’entretien pour les chauffeurs. Ce potentiel est amplifié par des modèles d’innovation locale comme l’échange de batteries, un soutien réglementaire croissant, et des investissements ciblés.

Le plus grand risque pour les startups opérant dans l’écosystème africain est l’afflux de fabricants chinois. En termes de coût, un élément clé dans la décision d’achat pour un consommateur local, personne ne peut rivaliser avec le géant asiatique. 

Les startups africaines sont dans l’obligation de se repositionner avec agilité, en se concentrant non pas sur la fabrication directe, mais sur la création de valeur via les infrastructures, les logiciels et les services, inventant ainsi un modèle de mobilité propre adapté aux réalités du continent.

Parallèlement, il est crucial de convaincre les gouvernements africains que l’octroi d’avantages fiscaux aux fabricants locaux est une mesure bien plus efficace que l’imposition de droits de douane supplémentaires sur les importations. Ce raisonnement constitue même un puissant argument pour inciter les acteurs chinois à nouer des partenariats avec ces startups, ce qui garantirait des investissements étrangers directs et un précieux transfert de technologies.

 

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Pourquoi le taux directeur resterait encore élevé?

10. Dezember 2025 um 13:49

Lorsque l’inflation sous-jacente dépasse le taux d’inflation global, cela signale une dynamique économique à surveiller. Des baisses temporaires des prix dans des catégories volatiles, comme l’alimentation et l’énergie, masquent des pressions inflationnistes plus fortes et plus persistantes ailleurs dans l’économie. C’est effectivement le cas en Tunisie, puisque l’inflation est à 4,9% fin novembre 2024, et celle sous-jacente à 5,0%.

Cette divergence indique que la tendance inflationniste fondamentale, générée en interne et alimentée par une demande soutenue, la hausse des salaires et des coûts de services rigides, demeure élevée. D’un point de vue économique, cela sous-entend que l’accalmie suggérée par le chiffre global plus bas est trompeuse et que les pressions fondamentales sur les prix sont généralisées et profondément enracinées.

Pour la Banque centrale, cette situation est un signal d’alarme qui exige une posture de politique monétaire prudente, typiquement plus restrictive. Comme elle se concentre sur la stabilité des prix à moyen terme, elle regarde au-delà des fluctuations temporaires des matières premières pour évaluer les tendances persistantes. Un taux sous-jacent élevé avertit que l’inflation fondamentale ne recule pas comme souhaité, augmentant le risque que les entreprises et les consommateurs commencent à anticiper une inflation durablement plus haute, ce qui peut déclencher une spirale auto-réalisatrice de hausses de salaires et de prix.

Par conséquent, la réponse actuelle de la BCT est de maintenir une posture prudente. Cela signifie qu’elle aura tendance à maintenir son taux d’intérêt directeur encore à son niveau actuel pendant une plus longue période.

L’objectif principal est de resserrer suffisamment les conditions financières pour refroidir la demande intérieure qui alimente l’inflation sous-jacente, ancrant ainsi les anticipations à long terme et garantissant que la baisse temporaire de l’inflation globale ne sape pas le combat plus large pour la stabilité des prix. À bon entendeur…

 

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Tourisme:  la croissance quantitative confirmée, celle qualitative en attente

10. Dezember 2025 um 10:15

En 2024, et pour la première fois, les arrivées de non-résidents, y compris les Tunisiens résidant à l’étranger, ont franchi le cap des 10 millions de visiteurs, affichant une progression de 9,5% sur un an. Leur nombre s’est établi à 10,248 millions sur l’ensemble de l’année, générant 24,468 millions de nuitées. Ces flux touristiques ont permis de réaliser des recettes record de 7 600 MTND.

Cela représente une recette moyenne de 311 TND par nuitée et une dépense moyenne de 742 TND par visiteur. À titre de comparaison, ces chiffres se rapprochent de ceux de l’Égypte, qui annonce une dépense moyenne par nuitée d’environ 112 dollars (330 TND).

Ces données doivent cependant être nuancées. Les chiffres réels des dépenses sont plus élevés, car les statistiques officielles ne capturent pas intégralement les dépenses des Tunisiens résidant à l’étranger, qui privilégient souvent la location d’appartements ou de maisons aux séjours hôteliers. La dépense moyenne par séjour par les touristes proprement dits est ainsi estimée à environ 1 300 TND. Cette moyenne reste inférieure à celle de destinations comparables comme le Maroc, qui affiche une dépense moyenne par touriste d’environ 625 dollars (soit 1 840 TND).

Cet écart s’explique principalement par la structure de l’offre et la clientèle. Le tourisme tunisien repose encore largement sur une offre balnéaire, tandis que le Maroc mise davantage sur un tourisme culturel et urbain à plus forte valeur ajoutée. De plus, la composition des arrivées en Tunisie, avec une forte présence de touristes maghrébins (notamment libyens), influence la répartition des dépenses. Ces visiteurs, qui connaissent bien le pays, optent fréquemment pour la location saisonnière et consacrent leur budget aux épiceries et commerces de proximité plutôt qu’aux circuits touristiques et restaurants traditionnels. L’économie parallèle ne concerne pas seulement les produits industriels, mais également les services. Seule une profonde réforme fiscale, qui allège les charges, est capable d’intégrer les flux qui échappent.

 

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La Bourse de Tunis en état de grâce

10. Dezember 2025 um 09:18

Certes, l’exercice 2025 restera dans les annales de la Bourse de Tunis. À quelques semaines de la fin de l’année, le Tunindex s’est déjà envolé de 32,84% pour atteindre 13 222,60 points. Il faut avouer que même les plus optimistes des analystes ne s’attendaient pas à une telle performance en début d’année. Les pressions sur les grandes capitalisations étaient, et restent d’ailleurs, réelles. Il s’agit notamment des banques, qui doivent faire face à de nouvelles règles réduisant leurs marges d’intérêt et leurs commissions sur produits. De plus, l’inflation a frappé la consommation de manière générale et les sociétés cotées, bien que de taille supérieure à la moyenne nationale, souffrent au même titre que le reste du tissu économique.

Pourtant, les performances ont été contrastées. Les banques ont enregistré une hausse de 38,63% depuis le début de l’année et les services aux consommateurs de 59,08%. À eux deux, ces secteurs représentent 58,19% de l’indice phare de la Bourse de Tunis.

Cette hausse s’est accompagnée d’une progression des volumes, qui ont totalisé 1 874,681 MTND pour le seul compartiment actions. La moyenne quotidienne, hors transactions par blocs, s’est établie à 6,199 MTND (en simple sens), un niveau acceptable pour la Place. Les banques ont bien animé le marché, avec 520,630 MTND d’échanges. Toutefois, les titres les plus échangés ne sont pas des établissements de crédit, mais PGH (192,736 MTND) et la SFBT (152,453 MTND).

Il reste 16 jours de Bourse, y compris aujourd’hui. Il faudra une dynamique exceptionnelle pour atteindre un volume global supérieur à 2 milliards de dinars. Tout reste possible, surtout si des transactions intra-actionnaires, notamment au sein de groupes familiaux, viendraient s’ajouter dans les derniers jours, un phénomène souvent observé en fin d’exercice.

 

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Netflix achète le studio de cinéma Warner Bros

06. Dezember 2025 um 09:22

Netflix a annoncé avoir conclu un accord pour acheter des parties de Warner Bros. La transaction est composée de cash et d’actions évaluées à 27,75 dollars. Cela porte la valeur en actions de l’accord à 72 milliards de dollars, pour une valeur d’entreprise totale d’environ 82,7 milliards de dollars. Netflix acquerra le studio de cinéma Warner Bros et le service de streaming HBO Max. Discovery poursuivra sa scission prévue de Discovery Global, qui inclut son vaste portefeuille de chaînes de télévision payante, telles que TNT et CNN.

L’acquisition devrait être finalisée après la séparation des réseaux de télévision, prévue au troisième trimestre 2026. Les entreprises estiment que la transaction se conclura dans un délai de 12 à 18 mois. Netflix a accepté de payer une indemnité de rupture inversée de 5,8 milliards de dollars si l’accord n’est pas approuvé. Warner Bros paierait une indemnité de rupture de 2,8 milliards de dollars si elle décidait d’annuler l’accord pour poursuivre une fusion différente.

L’opération pourrait effectivement attirer l’attention des régulateurs compte tenu de l’ampleur des activités de streaming des deux entreprises. Netflix a déclaré avoir dépassé 300 millions d’abonnés fin 2024, Warner Bros a 128 millions d’abonnés mondiaux au 30 septembre. Paramount a même soulevé le potentiel de préoccupations antitrust plus tôt cette semaine.

Maintenant, il faut s’attendre à ce que les actions de tous les autres acteurs du divertissement (Disney, Comcast/NBC Universal, Paramount) chutent face à ce nouveau géant, forçant une vague de consolidations en réaction. Wait and see.

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2,8 milliards de dollars levés par les startups africaines en 2025

05. Dezember 2025 um 10:49

Les startups africaines ont mobilisé 162 millions de dollars de financement au mois de novembre 2025, dont 79% des capitaux provenaient d’investissements en fonds propres, selon le rapport de référence, Africa: The Big Deal. Le chiffre est très proche des 181 millions de dollars de novembre 2024, mais reste bien en deçà des 267 millions de dollars enregistrés en 2023.

Au total, 32 entreprises ont levé au moins 100 000 dollars, dont 16 startups ayant obtenu 1 million de dollars ou plus. Parmi elles, six sociétés ont franchi la barre des 10 millions de dollars. Il s’agit de SolarSaver (Afrique du Sud, 60 millions de dollars), nextProtein (Tunisie, 21 millions de dollars), SolarX (Afrique de l’Ouest, 17,5 millions de dollars), Omnisient (Afrique du Sud, 12,5 millions de dollars), Lula (Afrique du Sud, 10 millions de dollars), et SwiftVEE (Afrique du Sud, 10 millions de dollars).

Autre événement marquant au mois de novembre: la cotation de deux startups. La fintech Optasia a fait ses débuts à la Bourse de Johannesburg, levant 345 millions de dollars et atteignant une capitalisation boursière de 1,4 milliard de dollars. Au Maroc, la fintech Cash Plus est entrée à la Bourse de Casablanca, levant 82,5 millions de dollars pour une valorisation de 550 millions de dollars.

Depuis le début de l’année, le financement total a atteint 2,8 milliards de dollars, soit une augmentation de près de 50% par rapport à la même période l’année dernière. Pour dépasser le total de 2023, les startups africaines doivent lever au moins 172 millions de dollars ce mois. Étant donné que la moyenne mensuelle pour 2025 s’établit autour de 250 millions de dollars, cet objectif reste à la portée.

 

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L’ATL lance son second emprunt obligataire en 2025

05. Dezember 2025 um 10:18

La ruée vers le marché obligataire se confirme ces derniers mois. Cette fois, c’est Arab Tunisian Lease – ATL – qui a décidé d’émettre une dette de 50 MTND. Il s’agit de la seconde sortie cette année, après celle du mois d’avril, lors de laquelle un montant de 40 MTND a été levé.

Une seule catégorie est proposée, avec une valeur nominale de 100 TND par titre de créance. La durée est de 5 ans, avec un amortissement annuel constant à partir de la première année au taux fixe de 9,15%.

Les souscriptions à cet emprunt seront ouvertes le 22 décembre 2025 et clôturées, au plus tard, le 10 mars 2026. Elles peuvent être clôturées sans préavis dès que le montant maximum de l’émission est intégralement souscrit.

Le lancement effectif des souscriptions à cet emprunt reste, cependant, tributaire de la publication par l’agence de notation Fitch Ratings sur son site de la notation définitive de l’emprunt. L’agence de notation a attribué, en date du 14 novembre 2025, la note provisoire à long terme «BBB+ (EXP) (tun)».

L’opération permettra à la société de financer son activité et de restructurer sa dette en lui octroyant une ressource mieux adaptée à la nature de ses interventions en termes de maturité. Conformément à ses projections financières, l’ATL a prévu pour l’année 2025 des mises en force qui s’élèvent à 420 MTND, financées à hauteur de 90,3 MTND par des emprunts obligataires, 38,7 MTND par des crédits bancaires locaux et extérieurs et le reste par le cash-flow de la société. 

 

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Une double assemblée générale pour Tunisair

05. Dezember 2025 um 09:17

La première étape pour assainir durablement la situation d’une entreprise passe par un strict respect des obligations réglementaires et une transparence financière retrouvée. Tunisair, qui a accumulé ces dernières années des retards chroniques dans la publication de ses états financiers, semble désormais engagée dans une course contre la montre pour se mettre en conformité. Dans un mouvement accéléré, les actionnaires viennent d’être convoqués pour une double assemblée générale, ordinaire et extraordinaire, dédiée à l’exercice 2022. Cette réunion intervient seulement trois mois après la tenue d’assemblées similaires portant sur les comptes de 2021 et la continuité de l’exploitation.

Si le projet de résolution détaillant les résultats de 2022 n’est pas encore public, le dernier rapport disponible sur les entreprises publiques fait état d’une perte nette de 176,3 MTND, un chiffre provisoire.

Un récent souffle financier a permis à la compagnie de mobiliser 126 MTND via une double émission obligataire, renforçant ainsi sa trésorerie à court terme. Cependant, cette bouffée d’oxygène ne saurait masquer l’impérieuse nécessité de s’attaquer aux problèmes structurels profonds qui minent sa compétitivité.

La priorité absolue reste la restructuration financière. Il est impératif de trouver les mécanismes permettant une augmentation de capital conséquente, seule à même d’absorber le stock des pertes cumulées. Cette opération n’est pas seulement une formalité comptable. Il s’agit d’un préalable indispensable pour que la compagnie porte-drapeau puisse rétablir la confiance de ses partenaires internationaux.

L’histoire de Tunisair démontre qu’elle n’est pas dépourvue d’expertise. Son savoir-faire opérationnel est reconnu. Le défi réside dans la modernisation de sa flotte, peu dense. Pour y parvenir, l’entreprise a besoin de moyens financiers et d’une structure bilancielle acceptable.

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La Banque mondiale alerte sur la dette des pays en développement

05. Dezember 2025 um 15:06

La Banque mondiale a révélé que l’écart entre le coût du service de la dette des pays en développement et les nouveaux financements est à son plus haut sur plus de 50 ans. Il atteint 741 milliards de dollars entre 2022 et 2024. L’institution financière multilatérale exhorte les pays à profiter des conditions financières mondiales plus détendues pour assainir leurs finances.

 

Dans son rapport annuel sur la dette internationale, la Banque mondiale a constaté que les paiements d’intérêts totaux avaient atteint un nouveau record de 415,4 milliards de dollars en 2024, en dépit d’un certain soulagement dû à la baisse des taux d’intérêt.

Cependant, même si les conditions financières mondiales s’amélioraient, les pays en développement ne devraient pas se faire d’illusions : ils sont toujours en danger, car l’accumulation de la dette se poursuit.

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions. Cela s’est fait à des taux d’intérêt proches de 10%, environ le double de ceux d’avant-2020, et des options de financement à faible coût qui se raréfient.

 

Les marchés obligataires se sont rouverts pour la plupart des pays avec la fin du long cycle de hausse des taux d’intérêt mondiaux, donnant le coup d’envoi à des milliards de dollars de nouvelles émissions.

 

Plus de dette locale, moins de coopération bilatérale

Les pays émergents se tournent également de plus en plus vers les marchés de la dette intérieure pour se financer. Dans 50 pays, la dette intérieure a progressé plus rapidement l’année dernière que la dette extérieure. Pour la Banque mondiale, cela est un signe de l’évolution des marchés du crédit locaux, mais a mis en garde contre le risque de réduire les prêts bancaires locaux au secteur privé et d’augmenter potentiellement le coût du refinancement en raison d’échéances plus courtes.

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

Pendant ce temps, les flux nets de prêts bilatéraux se sont effondrés de 76% à 4,5 milliards de dollars, un niveau jamais vu depuis la crise financière de 2008, forçant les pays à rechercher des financements privés plus coûteux.

 

Les marchés émergents ont renégocié près de 90 milliards de dollars de dette extérieure en 2024, encore un niveau record depuis 14 ans, incluant des restructurations au Ghana, en Zambie, au Sri Lanka, en Ukraine et en Éthiopie, ainsi que des annulations de dette en Haïti et en Somalie.

 

Bien que les prêts multilatéraux aient augmenté et que la Banque mondiale elle-même ait accordé un record de 36 milliards de dollars, 54% des pays à faibles revenus sont désormais en situation de détresse ou confrontés à des risques élevés d’endettement. Les décideurs politiques devraient profiter au maximum de la marge de manœuvre qui existe aujourd’hui pour assainir leurs finances, plutôt que de se précipiter à nouveau sur les marchés de la dette extérieure.

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Le système Elyssa-RTGS a assuré des transactions pour 4 565 Mtnd en 2025

04. Dezember 2025 um 09:49

Elyssa-RTGS est le système de règlement brut en temps réel de la Banque centrale de Tunisie. Conforme aux standards internationaux, il a été lancé en 2022 dans le cadre de la modernisation des infrastructures de marchés et de la stratégie de développement de l’écosystème des paiements. Il constitue une plateforme technique d’importance systémique, dédiée au règlement des opérations et des soldes de compensation.

Toutes les transactions de virements, prélèvements, chèques, lettres de change, paiements par carte et portefeuille électronique, ainsi que les règlements de gros montants sont dénoués via Elyssa-RTGS. Le système intègre également une fonctionnalité dédiée aux collatéraux qui permet les opérations en mode livraison contre paiement et assure le suivi des garanties éligibles dans le cadre des opérations de refinancement.

Fin septembre 2025, le volume total réglé a atteint 4 565,6 milliards de dinars, en hausse de 42,5% par rapport à la même période en 2024. Le nombre de transactions s’est élevé à 318 774, une dynamique portée non seulement par les banques participantes, mais aussi par les opérations de la BCT, notamment dans le cadre de la mise en œuvre de la politique monétaire.

Parmi les projets en cours figure l’extension du système aux opérations en devises, ce qui renforcerait la qualité et la fiabilité des transactions financières internationales. Cette évolution pourrait également servir de pierre angulaire pour l’application des dispositions du nouveau Code des changes, dont la promulgation se fait toujours attendre.

 

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