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USA : Mamdani va rencontrer Trump

21. November 2025 um 18:32

Le nouveau maire de New York, Zohran Mamdani, a déclaré, jeudi 20 novembre, qu’il était « prêt, quoi qu’il arrive » pour sa rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche aujourd’hui, assurant qu’il comptait aborder avec le président la question du « coût de la vie ».

« Il ne s’agit pas d’une relation avec une seule personne. Il s’agit d’une relation entre la ville de New York et la Maison Blanche », a-t-il assuré lors d’une conférence de presse, ajoutant que « ses intérêts dépassent le cadre de toute personne en particulier ».

Il faut dire que Zohran Mamdani est un opposant farouche à Donald Trump, qu’il accuse notamment de défendre avant tout les Américains les plus riches, alors qu’il a été élu sur des promesses liées au pouvoir d’achat.

« J’ai rencontré de nombreux New-Yorkais qui ont voté pour le président Trump et ils m’ont dit qu’ils l’avaient fait à cause de la crise du coût de la vie », a également déclaré le maire démocrate.

De son côté, Trump n’a pas cessé de qualifier ce socialiste autoproclamé de « communiste », menaçant de « geler » les fonds fédéraux destinés à la ville.

Un certain apaisement semble toutefois s’opérer ces derniers jours : la réunion a été organisée à la demande du nouveau maire, et Donald Trump s’est montré positif dès le départ, assurant même, il y a quelques jours, qu’il souhaitait que « tout se passe bien à New York »…

Parmi les principales promesses de campagne du nouveau maire, âgé de 34 ans, figurent l’augmentation du nombre de logements à loyer modéré, de bus et de crèches gratuites.

À rappeler que Zohran Mamdani a été élu maire le 4 novembre avec plus de 50% des voix face à ses deux adversaires, dont l’un était l’ancien gouverneur démocrate Andrew Cuomo, lors d’une élection qui a mobilisé plus de 2 millions d’électeurs, un niveau de participation jamais vu depuis 1969.

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New York | Zohran Mamdani peut-il tenir ses promesses ?

21. November 2025 um 09:00

L’élection triomphale de Zohran Mamdani comme maire de New York a réjoui beaucoup de monde bien au-delà des États-Unis et en particulier dans le monde arabo-musulman en raison de sa jeunesse, du fait qu’il soit musulman, qu’il soit un migrant aux origines afro-indiennes naturalisé américain et de son soutien à la cause palestinienne cependant les New-Yorkais ne l’ont pas élu à la tête de leur ville pour ces raisons mais pour des promesses ambitieuses visant à améliorer le coût de la vie. Parmi ces promesses figurent la gratuité des transports en commun, la généralisation des services de garde d’enfants et un développement massif du logement social. Est-ce faisable surtout dans la capitale internationale du capitalisme et la première place financière mondiale ? 

Imed Bahri

The Guardian qui a passé en revue les promesses de campagne de Mamdani estime qu’elles représentent un coût important pour la ville. Le journal rapporte que plusieurs économistes et hommes politiques ont souligné que le nouveau maire se heurte à de nombreux obstacles pour concrétiser ses idées, notamment en raison de la menace du président Donald Trump de suspendre les financements fédéraux (dont la valeur est de 8 milliards de dollars par an) destinés à la ville afin de discréditer le candidat élu.

Selon The Guardian, plusieurs sources de revenus nécessitent l’approbation de l’Assemblée législative de l’État de New York et non pas seulement la mairie de la ville de New York. Matt Gardner, chercheur principal à l’Institute for Taxation and Economic Policy, a rappelé que l’Assemblée législative avait empêché la ville d’augmenter les frais de permis pour chiens en 2014, suite à un différend entre le maire de l’époque, Bill de Blasio, et un élu.

Ceci illustre le risque d’obstruction. Toutefois, Gardner et d’autres experts soulignent plusieurs facteurs qui pourraient aider Mamdani à tenir ses promesses. D’abord, elles sont largement populaires et s’attaqueraient à des problèmes fondamentaux, également les démocrates détiennent désormais une large majorité à l’Assemblée législative et enfin certains entrevoient des possibilités économiques et politiques de concrétiser ces propositions.

Voici les promesses électorales de M. Mamdani: 

Financement : l’équipe de campagne du nouveau maire estime qu’elle pourrait lever environ 10 milliards de dollars en augmentant le taux d’imposition des sociétés, en taxant les plus riches et en renforçant le recouvrement des taxes et impôts existants.

Les opposants affirment que les entreprises et les plus fortunés pourraient tout simplement quitter l’État mais des études sérieuses réfutent cette hypothèse. De plus, le taux d’imposition des sociétés s’applique aux bénéfices réalisés dans l’État, quel que soit le lieu du siège social de l’entreprise, ce qui rend cet argument moins convaincant.

Augmentation des impôts : M. Mamdani estime qu’une hausse du taux d’imposition des sociétés de 7,25% à 11,5% pourrait générer environ 5 milliards de dollars dont la majeure partie reviendrait à la ville de New York. Toutefois, ce plan nécessite l’approbation de l’assemblée législative de l’État et de la gouverneure Kathy Hookall qui s’oppose à cette augmentation d’impôt.

Une autre proposition de Mamdani prévoit une surtaxe de 2% sur les revenus annuels supérieurs à 1 million de dollars dans le but de générer environ 4 milliards de dollars. Bien que cette taxe s’applique à toute la ville, l’approbation de l’Assemblée législative de l’État est également nécessaire et le projet rencontre l’opposition de certains démocrates modérés.

Gel des loyers : il concerne les appartements à loyer réglementé est l’une des mesures les plus simples et les plus rentables car elle serait pratiquement gratuite. Cependant, elle requiert l’approbation du Conseil de réglementation des loyers et le financement nécessaire pourrait ne pas être disponible tant que Mamdani n’aura pas nommé ses membres.

Gratuité des bus : M. Mamdani estime que la gratuité des bus coûterait au moins 700 millions de dollars, en supposant un taux de fraude de 48%. Selon certains observateurs, il pourrait couvrir ce coût en restructurant ou en réduisant d’autres programmes au sein du budget municipal de 116 milliards de dollars.

Épiceries : Mamdani propose un programme pilote avec cinq épiceries municipales dans les zones défavorisées, pour un coût d’environ 60 millions de dollars. Ce projet pourrait également être financé en ajustant les priorités de dépenses au sein du même budget.

Construction de logements : M. Mamadani prévoit d’investir environ 100 milliards de dollars pour construire 200 000 logements abordables sur 10 ans, un plan que beaucoup à sa droite jugent irréaliste en raison de l’endettement qu’il implique.

Cependant, des experts comme Gusdorf soulignent que le plan ne prévoit pas d’emprunter la totalité de la somme en une seule fois. La dette s’accumulera et sera remboursée par étapes par les administrations successives. Ils insistent également sur le fait que l’objectif n’est pas la gratuité du logement mais la création de logements abordables générant des revenus permettant de rembourser la dette dont une partie pourrait être financée par le secteur privé.

Garde d’enfants universelle : Le coût de la mise en œuvre d’un système de garde d’enfants universel (qui concerne toute la population de New York sans exception) varie de 2,5 à 12 milliards de dollars, selon que le programme soit déployé à l’échelle de la ville ou de l’État et selon d’autres facteurs.

Le financement demeure le facteur le plus critique et Gardner prévoit des compromis comme c’est souvent le cas pour les grands projets. Par conséquent, il indique que certaines promesses de Mamdani devraient être revues à la baisse et qu’il pourrait devoir faire preuve de souplesse concernant la hausse d’impôts prévue.

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Le Maire de New-York, Zohran Mamdani, et la figure du musulman d’Occident

19. November 2025 um 17:36

L’élection de Zohran Mamdani à la tête de New-York a eu une onde de choc mondiale qui continue de produire ses effets. Face aux profonds clivages qui traversent une société américaine éclatée, son discours a su conjuguer et incarner multiculturalisme et progrès social. Son dynamisme a eu raison, le temps d’une élection, d’une oligarchie financière, médiatique et politique qui a fait bloc face à sa candidature. Un front animé par une islamophobie occidentale ciblant la figure d’un ennemi de l’intérieur et de l’extérieur.

 

Musulman et occidental

 

En Occident, la problématique de l’immigration et la montée d’un néonationalisme visent en particulier les nationaux de culture ou de confession musulmane, dont l’identité complexe contribue à un sentiment d’insécurité identitaire.

 

Pourtant, contrairement aux thèses culturalistes encore en vogue, il y a nulle incompatibilité entre le fait d’être musulman et l’adhésion au « modèle républicain » à la française ou à l’American way life ; des concepts structurels mais non figés.

 

Comme en Europe, l’islam est en effet devenu aux États-Unis une question de politique intérieure. La présence arabe et plus largement musulmane est perçue comme une menace sécuritaire et identitaire. Dans ce contexte, les citoyens « Arabes d’Occident » ou « Araboccidentaux » se trouvent piégés dans une sorte de chaîne de de soupçons : Arabes/musulmans, musulmans/islamistes, islamistes/terroristes. D’où vient une telle construction ?

 

La construction d’une représentation

 

Si la Bible mentionne l’existence des Arabes, qu’elle identifie comme les descendants d’Ismaël (premier fils du prophète Abraham), leur représentation se forge à partir de l’expansion de l’Empire islamique (jusque dans le sud de l’Europe), à travers les récits des conquêtes islamiques et des reconquêtes européennes (espagnole et française).

 

Renforcée par les chroniques des Croisades, la figure de l’Arabo-musulman domine au-delà des origines ethniques, entre Sarrasins et Maures par exemple ; dépeint sous les traits de l’ennemi envahisseur et de l’infidèle violent, il est néanmoins doté d’un esprit noble et animé par des valeurs chevaleresques qui faisaient encore défaut aux guerriers Francs.

 

Mieux, la figure du « transmetteur » s’impose dans l’Europe du Moyen-âge et de la Renaissance, lorsque celle-ci redécouvre la pensée grecque grâce aux traductions de l’arabe vers le latin des œuvres d’Aristote.

 

Les Arabes sont progressivement éclipsés par les Ottomans, dont la domination a signifié le monopole dans la représentation du monde musulman par les Européens (Ali Kazancigil). Le développement des relations diplomatiques entre le royaume de François Ier et la Sublime Porte de Suleyman Le Magnifique, au début du XVIe siècle, annonce l’ère de l’orientalisme scientifique et artistique.

 

Les Vénitiens forgent le concept de « despotisme oriental », despotisme absolu qui fait office de repoussoir pour les philosophes des Lumières (pour Montesquieu notamment).

 

Malgré sa richesse et son apport (y compris à la culture arabe), l’orientalisme esthétique est aussi à l’origine de la diffusion de stéréotypes sur un Orient fantasmé et décadent.

 

Le monde arabe moderne est encore prisonnier de ces images et archétypes construits au début du XIXe siècle, où l’Autre est relégué dans un exotisme anhistorique résumé à cette image : en son palais exotique orné d’or, le despote oriental est flanqué de son harem, de ses esclaves et de ses cavaliers enturbannés. Les Arabes n’apparaissant que « sous l’angle du voyage pittoresque ou d’un vague mysticisme teinté d’initiatique » (Jacques Berque).

 

La figure d’un ennemi

 

Des Croisades à la (dé)colonisation, la figure de la menace musulmane s’est cristallisée dans la représentation occidentale. Depuis la fin de la guerre froide, la montée de l’intégrisme islamique a coïncidé avec la recherche d’un nouvel ennemi stratégique et symbolique en Occident.

 

Partant, la critique de l’islam (isme) a pris la place du communisme.Une lecture culturaliste et essentialiste vient figer la représentation des musulmans dans l’image d’une masse archaïque, rétive à la modernité, à la fois soumise et incontrôlable (si ce n’est par la force). Cette perception a justifié le soutien des régimes occidentaux à des régimes arabes autoritaires, qui avaient le mérite de maintenir l’ordre et la stabilité…

 

Après les attentats du 11 septembre 2001 à New York, la figure de l’Arabo-musulman incarne définitivement cet ennemi symbolique de l’Occident. Cette perception est étayée par la thèse du « choc des civilisations », développée par le politologue américain Samuel Huntington, selon laquelle l’ordre du monde tient à un conflit de systèmes de valeurs dans lequel la civilisation islamique menace l’Occident.

 

Enfin, les soulèvements de peuples arabes en 2011 ont fait resurgir l’obsession islamiste. Preuve de la persistance des vieux réflexes, des notions superficielles ou fantasmagoriques ont (re)surgi pour mieux réduire les Arabes à un bloc monolithique écrasé par le poids de la religion musulmane.

 

L’élection du nouveau Maire de New-York, Zohran Mamdani, vient rappeler que l’identité musulmane n’est pas incompatible avec la réussite d’un parcours personnel dans une société occidentale. La question est de savoir si au-delà des destins individuels, il est encore possible de reconstruire la représentation collective des musulmans en Occident près des décennies, voire des siècles de discours avilissant et dénigrants.

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Zohran Mamdani élu maire de New York : le rêve new-yorkais se réinvente

05. November 2025 um 05:20

C’est désormais officiel : Zohran Mamdani a remporté la mairie de New York, selon les projections confirmées par l’Associated Press et NBC News. À 34 ans, il devient le premier maire musulman de l’histoire de la ville, marquant un moment charnière dans la vie politique américaine.


Son élection face à l’indépendant Andrew Cuomo ne se résume pas à un simple duel électoral ; elle consacre la montée d’une nouvelle gauche urbaine, plus diverse, plus sociale et profondément ancrée dans les réalités du terrain.

Le visage d’une gauche sociale et inclusive

Fils d’immigrés ougandais d’origine indienne, né à Kampala et élevé dans le Queens, Mamdani incarne l’Amérique des marges qui accède au centre. Membre de l’aile progressiste du Parti démocrate, il s’inscrit dans la continuité du mouvement Democratic Socialists of America (DSA).
Son programme – garderies gratuites, transports en bus gratuits, gel des loyers pour près d’un million de logements régulés – a séduit un électorat jeune, urbain et lassé du pragmatisme tiède de la politique municipale traditionnelle.
Sa victoire confirme une tendance observée depuis plusieurs années : la reconquête du local par une génération de militants issus de la diversité, décidés à transformer les villes en laboratoires sociaux.

Une onde de choc politique nationale

Alors que les démocrates remportent également les gouvernorats du New Jersey et de la Virginie, et que la Californie redessine sa carte électorale pour renforcer leur poids au Congrès, la victoire de Mamdani prend une dimension symbolique : celle d’une gauche américaine qui renaît par les villes.
Elle redessine aussi la carte des identités politiques : un maire musulman, noir et socialiste à la tête de la plus grande métropole américaine — un scénario impensable il y a encore dix ans.

Un signal d’ouverture dans un monde de replis

Dans un climat mondial marqué par la crispation identitaire, l’élection de Mamdani résonne comme un contre-signal : celui d’une société capable de se rassembler autour d’un projet social plutôt qu’autour de peurs culturelles.
« New York redevient un phare de diversité et de solidarité », estime un commentateur du New York Times, rappelant que la dernière victoire symbolique comparable fut celle de David Dinkins, premier maire afro-américain élu en 1989.

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New York prête à élire son premier maire musulman ?

04. November 2025 um 07:10
À la veille du scrutin municipal, New York retient son souffle. Si les sondages se confirment ce mardi 4 novembre, la métropole américaine pourrait connaître une élection historique : celle de Zohran Mamdani, favori des sondages et en passe de devenir le premier maire musulman, le premier d’origine sud-asiatique, et le premier né en Afrique à diriger la ville.

Une campagne de terrain, ancrée dans les quartiers populaires

Né à Kampala, en Ouganda, et fils du célèbre universitaire Mahmood Mamdani, Zohran Mamdani a grandi dans le Queens avant de se lancer en politique. Élu député de l’État de New York, il a bâti sa campagne sur un engagement sans relâche dans les quartiers populaires : transports gratuits, garde d’enfants universelle, gel des loyers, et fiscalité plus équitable.

« Leave everything out there on the field », a-t-il lancé à ses partisans réunis dans le quartier d’Astoria, les appelant à « tout donner » avant le vote.

Selon la commission électorale, plus de 735 000 électeurs ont déjà voté de manière anticipée — un chiffre quatre fois supérieur à celui de 2021, signe d’une forte mobilisation.

Face à Cuomo et Trump, deux visions de New York

Son principal adversaire, Andrew Cuomo, ancien gouverneur de l’État, se présente en indépendant et a reçu un soutien inattendu : celui de Donald Trump, qui a décrit Mamdani comme un « communiste dangereux ».
Lors des derniers jours de campagne, Donald Trump a envenimé la polémique en accusant Zohran Mamdani “de haïr le peuple juif”, une déclaration qui a suscité de vives réactions jusque dans la communauté juive new-yorkaise.

Ce soutien a renforcé la polarisation d’une campagne déjà tendue. Les électeurs se trouvent désormais face à deux modèles de ville :

  • celui de Cuomo, ancré dans l’ordre établi ;
  • celui de Mamdani, fondé sur la redistribution et la justice sociale.

À cela s’ajoutent les controverses autour d’Andrew Cuomo lui-même, toujours marqué par les accusations de harcèlement sexuel qui ont précipité sa démission du poste de gouverneur en 2021.

Un symbole d’ouverture dans un monde de replis

Si sa victoire se confirme, Mamdani incarnera bien plus qu’une alternance politique. Il symbolisera la réinvention du rêve new-yorkais, où les enfants d’immigrés, longtemps cantonnés à la périphérie sociale et politique, accèdent au sommet du pouvoir municipal.

L’éventuelle victoire de Zohran Mamdani aurait un retentissement bien au-delà des États-Unis. Dans un monde traversé par les crispations identitaires et les replis nationalistes, l’élection d’un maire musulman à New York enverrait un signal d’ouverture et de confiance dans la diversité.
Un tournant historique — peut-être le plus symbolique pour la ville depuis l’élection de David Dinkins, premier maire afro-américain, en 1989.

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