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Gabès : nouveaux cas d’asphyxie d’élèves liés aux gaz toxiques du Groupe chimique

14. November 2025 um 18:16
Gabès : nouveaux cas d’asphyxie d’élèves liés aux gaz toxiques du Groupe chimique

La ville de Gabès a une nouvelle fois été frappée, vendredi 14 novembre 2025, par un grave incident environnemental : plusieurs élèves de l’école primaire de la rue El Ouaha ont souffert de symptômes d’asphyxie, attribués selon les premiers constats aux émanations toxiques provenant du Groupe chimique. Cet épisode, qui s’ajoute à une série d’événements […]

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Le bras de fer judiciaire autour du complexe chimique de Gabès reprend

13. November 2025 um 11:13

Le bras de fer judiciaire autour du complexe chimique de Gabès reprend ce jeudi, avec une nouvelle audience consacrée à la demande de suspension des activités polluantes du Groupe chimique tunisien (GCT). En jeu : la compétence du juge des référés, contestée par la défense, mais défendue avec vigueur par les habitants et les associations locales, qui invoquent une urgence sanitaire avérée.

Selon Me Mehdi Talmoudi, avocat du collectif des plaignants, le report de l’audience a été demandé par le GCT pour écarter le dossier du contentieux en référé, une procédure rapide et adaptée aux situations d’urgence.

« Nous tenons au maintien du dossier devant le juge des référés, car la situation ne souffre aucun retard », a-t-il déclaré sur les ondes de Jawhara FM.

Le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie doit, par ailleurs, présenter son rapport au tribunal ce jeudi.

Des preuves médicales accablantes

Les plaignants appuient leur action sur un dossier volumineux de 300 certificats médicaux, dont 30 ont été versés au dossier pour prouver la dégradation de la santé des riverains.

Me Talmoudi cite notamment le cas d’un élève victime d’asphyxie dont l’état s’est aggravé malgré les soins. « Ce cas n’est pas isolé », affirme-t-il, évoquant d’autres élèves souffrant de fourmillements, de malaises et de paralysies partielles.

Ces symptômes, selon lui, illustrent les effets toxiques directs de la pollution émise par les unités industrielles du complexe chimique.

La pression monte à Gabès

Dans une région marquée depuis des décennies par les nuisances du complexe industriel, la tension reste vive. Les habitants et associations locales réclament la suspension immédiate des activités les plus polluantes, estimant que l’État, propriétaire du GCT, ne peut se soustraire à sa responsabilité environnementale et sanitaire.

Les mobilisations citoyennes se multiplient, dénonçant « l’inaction des autorités » et exigeant des mesures de protection urgentes pour la population et l’écosystème côtier.

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Tunisie | Nouvelle marche pacifique contre la pollution à Gabès

01. November 2025 um 11:10

Même si les médias en parlent moins, la mobilisation populaire à Gabès contre la pollution chimique se poursuit, alors que, sur le plan institutionnel, la crise fait du surplace. Une nouvelle marche pacifique a en effet été organisée hier, vendredi 31 octobre 2025, dans cette ville du sud-est de la Tunisie, la troisième en trois semaines, après celles du 15 et du 21 octobre, marquées par des marches et une grève générale, organisées par le collectif citoyen Stop Pollution, sous le slogan unifié «Le peuple veut le démantèlement des unités» (du Groupe chimique tunisien, GCT). (Photo: Gabes.com).

Latif Belhedi

Les manifestants continuent d’exiger la fermeture des usines chimiques les plus polluantes du GCT, au cœur des accusations de dommages sanitaires et environnementaux dans cette région célèbre pour la beauté de son oasis maritime, unique en son genre au monde.

Le collectif Stop Pollution ne cesse de réitérer ses revendications : la mise hors service des unités les plus polluantes de la centrale de GCT et l’abandon des projets de nouvelles unités d’ammoniac et d’hydrogène vert, convenues dans le cadre d’un partenariat stratégique avec l’Union européenne, mais qui sont jugées néfastes pour la qualité de l’air.

Le collectif rappelle également la décision gouvernementale du 29 juin 2017, jamais appliquée, qui prévoyait l’arrêt des rejets de phosphogypse en mer et le déplacement des unités vers les zones côtières.

Sur le plan institutionnel, le président Kaïs Saïed a qualifié la situation à Gabès de «sabotage environnemental», pointé du doigt les décisions passées, soutenu le droit des Gabésiens à un air pur et appelé à une action urgente pour remédier aux problèmes de la pollution.

Le gouvernement a annoncé une série de mesures techniques et un soutien extérieur : le ministre de l’Equipement a annoncé l’arrivée d’une équipe d’experts chinois chargée de superviser et d’accélérer les projets de réduction des rejets toxiques. L’un de ces projets vise à réduire les oxydes d’azote à l’unité d’acide nitrique, qui devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année. Des travaux d’épuration des gaz contenant du dioxyde de soufre et de l’ammoniac sont également en cours.

Dans le domaine de la santé, on envisage la construction d’un hôpital d’oncologie à Gabès, une proposition rejetée par certains manifestants qui appellent à remédier, en amont, aux causes des maladies et non soigner, en aval, les maladies après qu’elles se soient déclarées. Ils appellent d’ailleurs à une refonte totale du modèle de développement économique mis en place dans la région depuis les années 1970 et dont les conséquences désastreuses pour l’environnement sont aujourd’hui criardes.

Sur le plan industriel, un audit environnemental et social réalisé en 2025 a mis en évidence d’importantes non-conformités dans les installations du groupe chimique, notamment en ce qui concerne les émissions d’ammoniac et de dioxyde de soufre. L’entreprise et les ministères concernés ont lancé des inspections conjointes et des actions correctives.

Parallèlement, le tribunal de Gabès a ajourné au 13 novembre l’audience d’urgence relative à la demande de suspension immédiate de la production des unités jugées polluantes, afin de permettre aux parties de finaliser leurs arguments. Cette affaire porte précisément sur la mise en œuvre des décisions de démantèlement et de relocalisation des installations, solutions radicales que les autorités écartent, pour le moment, car elles ne peuvent se priver des recettes d’exportation des engrais chimiques, alors que les finances publiques traversent une grave crise.   

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La maintenance préventive, un enjeu économique majeur pour la Tunisie

31. Oktober 2025 um 09:07

Les incidents récents au sein du Groupe chimique tunisien (GCT) à Gabès illustrent bien les conséquences d’une maintenance déficiente : pannes prolongées, absence d’étanchéité des produits chimiques, arrêts non planifiés ayant entraîné des millions de dinars de pertes directes et indirectes, et des impacts environnementaux et sociaux importants. Cela démontre que le coût de la non-maintenance dépasse largement celui de la maintenance planifiée. (Photos d’équipements défectueux du GCT à Gabès publiées sur la page Facebook de la présidence de la république).

Taoufik Halila * & Mohamed Férid Herelli **

Il est à noter que ce sujet fait l’objet actuellement d’une réflexion au niveau de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) pour contribuer à la mise en valeur de la maintenance préventive à travers des mesures concrètes qui seront proposées au gouvernement et dont les objectifs s’orientent vers :

1- la sauvegarde de notre tissu économique en général et industriel en particulier;

2- le développement des nouvelles compétences dans la gestion de la maintenance préventive avec un savoir-faire confirmé;

3/ faire de la Tunisie un exemple dans la sauvegarde de ses infrastructures en général et de son milieu industriel et environnemental en particulier exportable dans plusieurs pays amis africains et autres.

Par ailleurs, nous regrettons en tant qu’ingénieurs tunisiens membres de l’OIT que le milieu industriel public ou privé national ne donne pas d’importance aux sujets à valeur ajoutée publiés dans nos journaux électroniques soit par nonchalance ou manque de tradition de lecture afin de chercher les innovations et les adapter à notre besoin et à notre milieu socio-économique.

Dans ce contexte, nous les référons à notre article publié le 21 mars 2024 dans Kapitalis et qui s’intitule «Comment améliorer la maintenance en Tunisie ?»

* Président de la chambre nationale des intégrateurs des réseaux télécoms (Cnirt -Utica) et conseiller du doyen de l’OIT.

** Ancien DG du Cetime; expert, consultant en développement industriel et conseiller du doyen de l’OIT.

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Gafsa : Un plan d’action pour réduire les émissions du complexe chimique de Mdhila 1

01. Oktober 2025 um 12:49

Une réunion s’est tenue mardi au siège du gouvernorat de Gafsa afin de trouver des solutions au problème des émissions de gaz provenant du complexe chimique tunisien, unité de Mdhila 1. Sous la présidence du gouverneur Slim Frouja, la rencontre a réuni les services régionaux, le conseil local et plusieurs acteurs concernés.

La session a abouti à l’adoption d’une série de mesures, dont un diagnostic environnemental approfondi en coordination avec le ministère de l’Environnement et l’Agence nationale de gestion des déchets. Une commission technique sera également activée pour assurer le suivi du dossier et proposer des solutions concrètes.

Un projet de réhabilitation attendu depuis 2019

A cette occasion, les autorités ont annoncé le lancement de l’appel d’offres du projet de réhabilitation de l’unité d’acide sulfurique, initialement prévu en 2019 mais retardé. Ce projet, financé par l’Agence française de développement (AFD), représente un investissement de 80 millions de dinars. Il devrait permettre de réduire les émissions de dioxyde de soufre à 2,6 kg par tonne d’acide sulfurique produit.

Une première tranche de 20 millions de dinars a déjà permis l’acquisition de matériel, tandis que l’ouverture des offres est prévue pour novembre 2025.

Le gouverneur Slim Frouja a également annoncé l’allocation de 50 millions de dinars pour des projets complémentaires destinés à accompagner la réhabilitation et améliorer l’environnement dans la délégation de Mdhila.

Pression locale et inquiétudes sanitaires

La réunion intervient après une plainte urgente adressée lundi par le conseil local de Mdhila à la présidence de la République et aux ministères de l’Environnement, de la Santé et de l’Énergie. Le conseil y dénonçait la dégradation continue de la situation environnementale : émissions toxiques, odeurs nauséabondes, maladies chroniques, pollution de l’air, de l’eau et des sols, ainsi que des répercussions sociales et économiques.

Le 11 septembre dernier, plusieurs habitants avaient été hospitalisés pour des cas d’étouffement dus à une fuite de gaz toxiques provenant de l’unité de production de Mdhila 1, rappelant l’urgence de mesures correctives.

Rappelons que le conseil local de Mdhila (Gafsa) a déposé lundi une plainte urgente auprès de la Présidence de la République et de plusieurs ministères afin de faire la lumière sur les émissions toxiques provenant du Groupe chimique tunisien, les habitants dénonçant une « catastrophe environnementale continue » qui affecte leur santé et détruit leurs terres depuis des décennies.

Le conseil local affirme être passé « à une étape supérieure » en saisissant la justice. Les élus espèrent ainsi déterminer les responsabilités légales et forcer l’application de normes environnementales. Ils alertent sur une multiplication quasi quotidienne des cas d’asphyxie dans la ville, appelant à une intervention immédiate pour réduire les émissions toxiques.

Kaïs Saïed dénonce « l’assassinat de l’environnement et de la santé »

Hier, le président de la République, Kaïs Saïed, a réuni mardi 30 septembre au Palais de Carthage trois membres du gouvernement : Mustapha Ferjani (Santé), Habib Abid (Environnement) et Fatma Thabet (Industrie, Énergie et Mines) pour se pencher sur la crise environnementale de grande ampleur à Gabès.

Le chef de l’État a qualifié l’implantation du complexe chimique à Gabès de « véritable crime » ayant conduit à « l’assassinat de l’environnement et de la santé », soulignant que la répétition des intoxications illustre des « manquements graves de maintenance » et l’absence d’une stratégie de protection durable.

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