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Les époustouflantes révélations de Trump à la Knesset

04. November 2025 um 16:38

Entre septembre 1993 (signature des accords d’Oslo) et juillet 2000 (tentative de Bill Clinton à la fin de son second mandat de pousser vers un accord de paix en invitant à Camp David le Premier ministre israélien de l’époque, Ehud Barak, et le président palestinien, Yasser Arafat), entre ces deux dates donc, un certain espoir avait prévalu que la question palestinienne puisse être résolue à travers la négociation.

Il convient de rappeler ici que la première intifada, en décembre 1987, avait déclenché une dynamique politique qui avait abouti à la signature des accords d’Oslo, et que l’échec du « Sommet de Camp David II », auquel Bill Clinton avait convié Ehud Barak et Yasser Arafat, avait quant à lui abouti au déclenchement de la seconde intifada en septembre 2000. Malgré la sauvage répression, celle-ci ne s’arrêta réellement qu’en septembre 2005, date de l’évacuation de Gaza décidée par Ariel Sharon.

Le bref espoir que la négociation pourrait amener une solution s’était évaporé aussi vite qu’il n’était apparu. Un espoir enterré sous l’intransigeance d’Israël et des Etats-Unis pour qui la négociation n’était possible qu’avec des Palestiniens prêts à collaborer avec l’occupant, à accepter ses conditions et surtout prêts à l’aider à réprimer « le terrorisme », c’est-à-dire la légitime résistance armée à l’occupation.

Il est indéniable que si l’Autorité palestinienne, présidée par Mahmoud Abbas, existe jusqu’à ce jour, c’est parce qu’elle a accepté de végéter docilement sous l’ombre de l’occupant. Si Mahmoud Abbas est toujours en poste, c’est parce qu’il a dénoncé la résistance armée, la qualifiant en 2008 d’« inutile ». C’est aussi parce qu’il accepté que les forces de sécurité palestiniennes sous son autorité participent, à côté de l’armée israélienne, à la répression des foyers de résistance à Jénine, Naplouse, Tulkaram et ailleurs en Cisjordanie.

En 2005, alors qu’ils manifestaient leur joie du départ des troupes d’occupation, les Gazaouis étaient loin de soupçonner l’ampleur des malheurs qui les attendaient. Ils étaient très loin de penser qu’une fois débarrassée de l’occupation, l’enclave allait se transformer en une gigantesque prison à ciel ouvert. Ils étaient à mille lieux de penser que le processus électoral qui, en 2006, avait propulsé le Hamas au pouvoir et la politique israélienne d’étouffement de Gaza qui s’ensuivait, allaient aboutir à un génocide et à la destruction totale de Gaza.

Pour le machiavélique Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, avoir à Ramallah une Autorité palestinienne obéissante et à Gaza une organisation islamiste hostile à Mahmoud Abbas et son entourage et défiante vis-à-vis d’Israël, était une situation idéale qui lui permettait, d’une part, de perpétuer la division inter-palestinienne, et d’autre part, de maintenir Gaza sous pression en envoyant de temps à autre son aviation bombarder « les terroristes » du Hamas.

Il va sans dire que durant les années d’encerclement de Gaza, l’agressivité de l’armée israélienne ne se limitait pas à « tondre la pelouse » (mowing the grass), comme disent ses chefs, mais à s’engager dans des guerres destructrices comme celles de décembre 2008-janvier 2009, de novembre 2012, de juillet-août 2014 et de mai 2021.

La guerre génocidaire (octobre 2023-octobre 2025) a été rendue possible par l’existence simultanée d’un gouvernement israélien composé d’éléments extrémistes maniaques à Tel-Aviv, d’un président américain, le sioniste autoproclamé Joe Biden à la Maison-Blanche, et d’un sioniste de souche, Anthony Blinken, au département d’Etat.

L’arrivée de Donald Trump, « candidat de la paix », à la Maison-Blanche le 20 janvier 2025, a contribué à l’accélération du rythme des destructions et des massacres collectifs à Gaza. Pire encore, le président-promoteur immobilier voulait, dans un accès de folie, s’emparer de l’enclave pour la transformer en « Riviera de la Méditerranée ».

Il a fallu neuf mois pour que Trump se décide enfin à mettre un terme à la folie génocidaire d’Israël en mettant en œuvre, avec nombre de pays arabes et musulmans, « un plan de paix » en 20 points, signé en grande pompe le lundi 13 octobre à Charm el Sheikh.

Avant de se déplacer à la station balnéaire égyptienne pour apposer sa fameuse signature de l’accord, Trump a prononcé un discours à la Knesset dans lequel il s’est mis à nu, dévoilant aux yeux du monde les vrais motifs qui l’ont conduit à soutenir inconditionnellement Israël, ce que tous ses prédécesseurs ont fait, mais aussi à prendre des décisions, ce qu’aucun de ses prédécesseurs n’a osé prendre : le déplacement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Jérusalem, et la reconnaissance de la souveraineté israélienne sur le Golan syrien.

Ce qu’il faut avoir en tête tout d’abord, c’est que le milliardaire juif américain Sheldon Adelson avait donné à Trump et aux Républicains plus de 424 millions de dollars de financement de campagnes électorales de 2016 jusqu’à sa mort en 2021. Sa veuve, Miriam Adelson, de son côté, a financé à hauteur de 100 millions de dollars la campagne présidentielle de Trump en 2024. En tout, Trump et les Républicains ont bénéficié d’un demi-milliard de dollars offerts par les archi-sionistes Sheldon Adelson et sa femme Miriam.

Ecoutons maintenant Donald Trump à la Knesset : « Comme je l’avais promis, j’ai reconnu Jérusalem capitale éternelle d’Israël et j’y ai transféré l’ambassade américaine. Jérusalem est devenue la capitale. J’ai également reconnu la souveraineté israélienne sur le plateau du Golan ».

Trump explique ensuite calmement à une Knesset émerveillée et à un monde médusé les dessous de telles décisions qu’aucun de ses prédécesseurs n’a osé prendre et qui ont contribué fortement à ternir l’image de l’Amérique : « Vous savez, Miriam et Sheldon venaient plus souvent à la Maison-Blanche que quiconque, hormis ceux qui y travaillent. Et ils étaient toujours à la recherche de faveurs pour Israël, et dès que je leur donnais une chose, ils en voulaient une autre ».

Trump poursuit : « Un jour, je leur ai dit : donnez-moi quelques semaines. Je voulais leur offrir le plateau du Golan qu’ils n’ont même pas demandé. J’ai dit à David Friedman (alors ambassadeur américain en Israël), donnez-moi une petite leçon en cinq minutes sur le plateau du Golan. Il s’est exécuté. J’ai dit : allons-y et on l’a fait en 15 minutes. Tous les présidents, pendant des décennies, ont déclaré : nous allons le faire. La différence, c’est que moi, j’ai tenu ma promesse. N’est-ce pas, Miriam ? Regardez-la, assise là, si innocente avec 60 milliards de dollars en banque ».

Aucun président, aucun homme politique n’a exposé aussi crûment l’étroite et intime relation entre l’argent des milliardaires américains pro-sionistes et les décisions en relation avec la politique moyen-orientale prises à Washington en faveur d’Israël.

Dans son arrogance et son ignorance, Trump se comporte comme s’il est réellement l’homme le plus puissant du monde, dont les décisions ont le cachet de l’éternité. La vérité est que tout ce que lui et ses prédécesseurs ont fait pour Israël, n’a fait qu’accroitre le mépris que ressent l’écrasante majorité des pays et des peuples de la planète. Croyant aider Israël, Trump et ses prédécesseurs n’ont fait qu’accroître sa vulnérabilité à l’extérieur et aiguiser ses divisions à l’intérieur.

L’isolement et le mépris d’Israël commencent à se faire sentir même aux Etats-Unis, où l’opinion publique, grâce aux vérités sur le terrain relayées par les réseaux sociaux, commence à comprendre la vraie nature de l’entité sioniste. D’où la sympathie que la jeunesse américaine commence à ressentir pour les Palestiniens, compatissant pour leur calvaire.

Cette nouvelle tendance sème la panique chez les dirigeants israéliens, qui voient avec consternation la marginalisation croissante des grands médias américains qui, s’ils gardent une certaine influence dans les cercles politiques, sont en train de perdre toute crédibilité aux yeux du public américain par les mensonges et le travestissement des réalités au Moyen-Orient qu’ils ont pratiqués durant des décennies.

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La haine pathologique de Tom Barrack contre le Liban

03. November 2025 um 12:34

L’envoyé spécial de Trump au Liban, Tom Barrack, a un problème pathologique avec le Liban. Il y a quelques mois, lors de sa première visite au pays du Cèdre, il eut l’indécence de qualifier les journalistes libanais d’ « animaux » au cours de sa conférence de presse. 

Samedi 2 novembre, le même Barrack s’en est pris violemment aux dirigeants libanais qui ne se sont pas soumis aux ordres de Washington de désarmer Hezbollah, qualifiant le Liban d’ « Etat failli ». Pire encore, Barrack a promis le soutien américain à Israël, si celui-ci déclenche une autre guerre contre le Liban.

La haine pathologique que ce Barrack porte en lui contre le Liban est telle qu’il n’a pas hésité à proférer des allégations mensongères. Affirmant ainsi que le pays est « dépourvu d’électricité et d’eau courante » et qu’au Liban « le pouvoir est détenu par le Hezbollah ».

Depuis qu’il est chargé du « dossier libanais », Tom Barrack, par sa conduite et ses déclarations, a constamment fait monter la tension dans la région et encourager les maniaques de Tel-Aviv à poursuivre leur folie meurtrière contre les Palestiniens et les Libanais.

Plus de six mille violations de l’accord de cessez-le-feu par Israël qui continue quotidiennement de bombarder le sud-Liban et de tuer des civils libanais. Si Washington n’a pas dénoncé une seule fois ces violations, cela veut dire qu’il les approuve. Une approbation qui cache les vraies intentions israélo-américaines : amener l’Etat libanais à la table des négociations directes avec Israël; et ce, en vue d’arriver à une normalisation des relations aux conditions israéliennes.

Le Liban a une autre vue des négociations : elles doivent être indirectes et concerner non pas une normalisation, mais un arrêt des agressions israéliennes contre le sud Liban, afin de permettre aux habitants de reconstruire leurs demeures détruites.

Mais il semble qu’Israël est déterminé à empêcher toute tentative de reconstruction du Sud-Liban. Des responsables de l’Etat sioniste cités par la presse israélienne ont affirmé : « Si les Libanais tentent de reconstruire les villages détruits, Israël les détruira de nouveau ».

De nombreuses guerres ont eu lieu entre le Liban et Israël depuis 1978 (Opération Litani contre l’OLP), mais jamais les Israéliens n’ont proféré une telle menace. L’explication nous est donnée par le rédacteur en chef du journal américain en ligne antiwar.com, Jason Ditz. Dans un article daté du 28 octobre, Ditz écrit : « Le plan israélien consiste à dépeupler purement et simplement le Sud-Liban, créant ce que l’on appelle une ‘’ zone Trump’’, qui serait occupée par l’armée américaine et où des industries subventionnées et des bases militaires israéliennes permanentes remplaceraient les villes et villages existants. »

Tout s’éclaire donc. Les dessous de la mission de Tom Barrack au Liban seraient de faciliter la tâche d’Israël et l’aider à transformer le Sud-Liban en Gaza bis. D’aucuns se demandent pourquoi une telle insistance et une telle impatience israélo-américaines à désarmer Hamas à Gaza et Hezbollah au Liban ? C’est parce qu’ils constituent les deux principaux obstacles à la « Pax Hebraica » dans la région.

Les inconditionnels d’Israël à Washington et les génocidaires de Tel-Aviv savent pertinemment qu’en poussant de toutes leurs forces l’Etat libanais à désarmer de force le Hezbollah, ils poussent en fait vers la guerre civile au Liban. Une perspective qui ne déplairait ni à Israël ni au haineux Tom Barrack. Pour eux, ce serait même la solution idéale : pousser les Libanais à faire eux-mêmes, en s’entretuant, le travail d’Israël.

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Les tribulations de Trump en Amérique latine

28. Oktober 2025 um 12:13

Avec les guerres sans issues au Moyen-Orient et en Ukraine, le président Trump, élu « pour faire la paix dans le monde », n’arrive pas à maitriser ses démangeaisons d’allumer un autre foyer de tension en Amérique latine.

Depuis le mois d’août, des navires de guerre, des avions de chasse et des troupes américaines sont déployés dans les eaux caribéennes au large du Venezuela et à Porto Rico. Il y a quelques jours un porte-avions a rejoint cette armada et le président américain Trump n’arrête pas de proférer des menaces d’intervention militaire directe pour renverser le gouvernement légitime du président Nicolas Maduro.

Appliquant à la lettre l’adage « celui qui veut tuer son chien l’accuse de rage », Trump et la machine de propagande américaine s’accrochent au prétexte du trafic de drogue dont ils accusent Maduro et ses ministres pour justifier l’encerclement militaire du Venezuela.

Pour donner de la crédibilité à son prétexte, Trump a donné l’ordre à son armée de faire sauter toute embarcation qui navigue au large du Venezuela. La destruction des embarcations se fait de loin, sans que les baroudeurs américains ne sachent le nombre, la nationalité ou la fonction des occupants. Un crime caractérisé au regard de la loi américaine et du droit international.

Les tentatives américaines d’attirer le Venezuela dans le giron de Washington ne datent pas d’aujourd’hui. En 2019, lors de son premier mandat, Trump était le premier à reconnaitre « le président autoproclamé » Juan Guaido. La CIA, très active en Amérique latine, ayant échoué à l’aider à garder le pouvoir. Et la CIA a, depuis, échoué dans toutes ses tentatives de placer au pouvoir l’opposition d’extrême droite pro-américaine, dont la principale représentante n’est autre que Maria Corina Machado. Celle-là même qui vient de recevoir le prix Nobel de la Paix pour « son travail inlassable en faveur d’une transition démocratique et pacifique du pouvoir »…

Visiblement, ayant perdu tout espoir de provoquer un changement semblable à celui réussi le 11 septembre 1973 au Chili contre le président démocratiquement élu Salvador Allende, Trump et son entourage, le secrétaire d’Etat Marco Rubio en tête, semblent déterminés à recourir à la force pour déloger le gouvernement Maduro du pouvoir.

Au-delà du prétexte du trafic de drogue auquel personne ne croit, les vraies raisons de la fixation pathologique de Trump sur le Venezuela sont le dévorant appétit américain face aux immenses richesses pétrolières et minières du Venezuela, d’une part; et, d’autre part, mettre fin aux relations mutuellement fructueuses et en plein développement entre Caracas et Pékin.

Le Venezuela dispose des plus grandes réserves pétrolières du monde, sans parler du fer, de l’aluminium et de l’or que recèlent ses mines en abondance. Pour Trump, dont le pays croule sous une dette gigantesque de 38 trillions de dollars, la tentation est grande de tout faire pour ramener le Venezuela dans le giron américain. Et ouvrir ainsi la voie aux entreprises américaines d’exploiter l’immense potentiel pétrolier et minier vénézuélien.

La question qui se pose et s’impose est la suivante : les Etats-Unis qui n’ont pu, en 20 ans d’occupation, pacifier l’Afghanistan, l’un des pays les plus pauvres de la planète, peuvent-ils intervenir au Venezuela et y accomplir leurs objectifs ?

Beaucoup de commentateurs, y compris américains, mettent en garde contre une telle aventure qui se traduirait certainement par un nouveau désastre militaire pour Washington, compte tenu de l’unité entre le peuple, le gouvernement et l’armée du Venezuela et leur détermination à défendre leur pays. Compte tenu aussi de l’immense solidarité exprimée par les peuples d’Amérique latine et leur disposition à « combattre à côté du peuple vénézuélien ».

Décidément, les néoconservateurs, le lobby militaro-industriel et la CIA qui dominent l’Etat profond américain, le vrai détenteur du pouvoir, n’ont rien appris des désastres passés qui, du Vietnam à l’Irak, ont coûté à l’Amérique des centaines de milliers de victimes, entre morts, blessés et handicapés, et des trillions de dollars à son Trésor.

Cela dit, et cela relève du tragi-comique, Trump vient de réussir une intervention dans les affaires intérieures de l’Argentine… par le chantage. Le président argentin, Javier Milei, un extrémiste de droite, ami de Trump, s’apprêtait à faire face à des élections législatives déterminantes.

L’Argentine étant à genoux économiquement et financièrement, Trump sauta sur l’occasion pour aider son homologue et ami argentin à remporter les élections. Alors que les partis argentins étaient en pleine campagne électorale, il s’adressa au peuple argentin en ces termes : « Si vous votez pour le parti du président Milei, nous débloquerons 20 milliards de dollars en faveur de votre économie. S’il échoue, pas un sou. »

Et ça a marché ! Le dimanche 26 octobre, le parti du président argentin « La démocratie avance » a remporté une victoire inespérée et Trump a été le premier à le féliciter…

Menaces militaires contre le Venezuela, chantage financier contre l’Argentine, qui s’étonne encore de ce que dit ou fait « le président orange » le plus étrange de l’histoire américaine ?

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