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Tunisie – Liberia : un succès, et le Mondial 2026 se rapproche à grands pas pour les Aigles de Carthage

04. September 2025 um 08:00

Le Onze national rencontre aujourd’hui le Liberia et dans quatre jours la Guinée Equatoriale. Deux rencontres qui peuvent lui assurer une qualification au prochain mondial. On sait aussi que le sélectionneur national, Sami Trabelsi, a déclaré, au cours d’une conférence de presse organisée le 30 août 2025, au siège de la Fédération tunisienne de football (FTF), « espérer sceller la qualification en ce mois de septembre ».

Le Onze national sait qu’une victoire aujourd’hui contre le Liberia lui donnera du mordant. Et ce, avant sa rencontre quatre jours plus tard avec la Guinée Equatoriale (le 8 septembre 2025). Autant dire que le match prévu pour aujourd’hui au Stade Hamadi Agrebi est d’une importance capitale pour la qualification au Mondial 2026. Même si les Aigles de Carthage sont assez confiants, car ils ont disposé des Lone Stars, au match aller, sur le score d’un but à zéro (un but de Mastouri, en début de rencontre – notre photo).

La Tunisie occupe la tête du classement de son groupe (le groupe H) de ces éliminatoires du Mondial 2026 avec 16 points; contre 10 points pour adversaire du jour. Mais, on sait qu’en football, tout est possible et qu’il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué.

En fait, assure-t-on, seule la Namibie, qui compte 12 points, est à même de disputer la qualification à la Tunisie. Mais, le match opposant cette dernière à la Tunisie n’aura lieu qu’après la rencontre contre la Guinée Equatoriale.

Quant à la « Nzalang Nacional » (L’éclair national), surnom de la team équatoguinéene, elle ne dispose que de 7 points et occupe la quatrième position, derrière donc le Liberia (10 points), la Namibie (12 points) et la Tunisie (16 points). Sachant que seul le premier de chaque groupe se qualifiera directement à la Coupe du Monde 2026. Les quatre meilleurs deuxièmes s’affronteront dans un second tour composé de deux demi-finales (sur un seul match) et d’une finale. Le vainqueur de ce second tour prendra part au tournoi de barrage intercontinental.

Participation d’Ismaël Gharbi

Par ailleurs, Sami Trabelsi compte sur une équipe qui va enregistrer la venue d’un certain Ismaël Gharbi. Il sera la principale découverte. Un joueur qualifié de doué, ayant évolué au Paris Saint-Germain (PSG) entre 2016 et 2023 et qui a fait le choix du team national. Et ce, après avoir évolué un moment avec les équipes minimes de France et d’Espagne.

Un autre Tunisien évoluant à l’étranger est également à suivre avec beaucoup d’intérêt. Il s’agit de Sébastien Tounekti, âgé de 23 ans, qui a débuté sa carrière au sein de Tromsdalen en Norvège (2014-2018), avant de rejoindre Bodø/Glimt (2018-2022), avec lequel il a remporté le championnat de Norvège en 2020.

Le technicien des Aigles de Carthage peut aussi compter sur le retour d’un autre Tunisien évoluant à l’étranger, en la personne d’Amor Laayouni, qui évolue dans le championnat de Suède sous les couleurs du BK Hacken installé à Gothembourg, la deuxième ville de Suède par le nombre d’habitants.

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Rentrée – L’espoir est-il permis ?

01. September 2025 um 05:38

L’annonce du taux de croissance du PIB de +3,2 % pour le 2e trimestre 2025 ne peut que nous inciter à penser que nous pouvons nous en sortir. Il ne peut qu’être en cette rentrée 2025 dans nos têtes. Même si évidemment le chemin assurant une réelle mue de notre économie est encore lointain. Pouvons-nous ainsi former l’espoir de renverser un tant soit peu la vapeur ?

Le 1er septembre de chaque année marque l’amorce de ce qu’on appelle la « rentrée ». Laquelle désigne la période de l’année qui annonce « le retour des vacances et la reprise des activités en particulier scolaires, universitaires et professionnelles ». Une période de l’année qui est généralement l’occasion de la production d’articles de presse ou d’émissions radiotélévisées qui commentent l’événement en tentant de faire des analyses sur ce que sera cette « rentrée ». Et donc, ce qui peut la caractériser comme actualités réelles ou présumées. En fonction d’une grille de lecture qui associe le passé, le présent et l’avenir. Donc, « les sujets ou enjeux qui valent la peine d’être cités ou discutés ». Et il y a souvent matière à débat.

Il va sans dire que beaucoup de médias y vont de leurs commentaires en choisissant ce qui peut intéresser le plus leurs lecteurs, auditeurs ou téléspectateurs. Un exercice auquel évidemment se plie chaque année notre site d’actualités éminemment économique, en l’occurrence leconomistemaghrebin.com.

Pour cette rentrée 2025, il est peut-être intéressant de regarder du côté de deux chiffres importants qui ont été annoncés ces derniers jours. Et qui méritent – encore – le détour. À savoir le taux de croissance du PIB au cours du 2ème trimestre 2025 et le déficit de notre commerce extérieur.

Il s’agit du chiffre “3,2 %“, un chiffre qui a enthousiasmé nombre de Tunisiens qui forment l’espoir de voir la croissance du PIB évoluer dans le sens voulu. Est-ce le cas ? Sans doute, le chiffre a incontestablement de quoi mettre du baume au cœur. Il faudrait cependant persévérer dans l’effort pour le confirmer. On attendra ainsi les indicateurs des prochains jours pour le savoir.

 

Pour cette rentrée 2025, il est peut-être intéressant de regarder du côté de deux chiffres importants qui ont été annoncés ces derniers jours. Et qui méritent – encore – le détour. À savoir le taux de croissance du PIB au cours du 2e trimestre 2025 et le déficit de notre commerce extérieur.

 

L’effet des augmentations salariales ?

Mais avant d’en arriver là, comment expliquer ce qu’on peut considérer comme un bond ? La croissance dépasse donc les 3% au cours du 2ème trimestre 2025.Alors que la Tunisie n’a pas fait mieux au cours des deux dernières années que 2,4% au cours du dernier trimestre de 2024. La croissance du premier semestre de l’année en cours a été – rappelons-le – de 1,6%.

Au-delà de cela, nombre d’observateurs ne peuvent ne pas observer la bonne tenue de plusieurs secteurs d’activité. Dont celui de la construction et du bâtiment (9,6 %) que l’on dit avoir beaucoup souffert ces dernières années et qui souffre encore. Ou encore des industries chimiques (10,1 %).

Il est évident que ces croissances ne peuvent avoir une seule et unique explication. Les augmentations salariales, fruit d’une décision présidentielle de réviser le barème de l’imposition sur les revenus et qui a réussi une augmentation du pouvoir d’achat, offrent une partie de l’explication. Elles ont profité à près de 60 % des salariés.

« Une hausse de 3,3 % de la demande intérieure »

Sans doute aussi, les augmentations au niveau des importations au cours de la période allant de janvier à juillet 2025 : notamment +18,6 % pour les équipements comme +6,6 % pour les matières premières et les produits semi-finis.

On peut logiquement comprendre que cela offre plus de moyens pour l’appareil de production qui assure la croissance. Les augmentations salariales et l’amélioration du pouvoir d’achat boostent eux aussi la croissance : l’INS fait état d’« une hausse de 3,3 % de la demande intérieure en volume, affichant une contribution positive de 3,59 % à la croissance économique ».

 

Évidemment rien n’est encore joué, il faut attendre les résultats des prochains trimestres pour savoir où vont les choses. L’espoir est pourtant permis malgré toutes les difficultés.

 

Certains n’ont pas manqué de souligner que ces chiffres ont été obtenus sans l’aide du Fonds monétaire international (FMI). D’ailleurs, ce dernier a été plutôt pessimiste en ce qui concerne la croissance d’ici 2030. Il a prévu que la croissance du PIB (certes pour toute l’année) restera la même que l’année précédente (1,4%).

Hausse des IDE

Toujours est-il qu’évidemment rien n’est encore joué, et comme nous le disions plus haut, il faut attendre les résultats des prochains trimestres pour savoir où vont les choses. L’espoir est pourtant permis malgré toutes les difficultés.

Les investissements directs étrangers (IDE) ont atteint 1 650,3 millions de dinars (MDT) au premier semestre 2025, en hausse de 20,8 % par rapport à la même période en 2024 (1 366 MDT), selon l’Agence de promotion des investissements extérieurs (FIPA-Tunisia).

Nous reviendrons sur ces aspects et sur d’autres dans la prochaine édition papier de L’Économiste Maghrébin qui paraîtra le 10 septembre 2025.

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Mahdia – Une ville dans le temps estival

31. August 2025 um 09:00

Mahdia enfle pendant la période estivale. Avec un doublement de la population de la ville. Les cafés et restaurants sont l’épicentre d’une intense activité nocturne. Et la médina de la ville ne manque pas d’attractions.

 

Mahdia, 22 heures, un jour de la fin du mois d’août 2025. Sur l’avenue Habib-Bourguiba, il n’est pas rare de voir des membres d’une même famille installés sur un des trottoirs. Devant une porte d’entrée qui comporte un large rideau bariolé. Une pratique que l’on aperçoit du reste dans nombre de contrées du Sahel et du centre du pays. Et même bien au-delà.

La circulation est dense et ponctuée d’un tintamarre de klaxons. Souvent le fruit de passage de cortèges organisés à l’occasion des cérémonies de mariage. Le spectacle est familier des estivants dont certains vivent à l’étranger. Et qui, comme Noureddine, un mètre quatre-vingts, chemise bleue et short kaki, restaurateur en Sicile (Italie), reconnaît aisément l’origine.

 

La circulation est dense et est ponctuée d’un tintamarre de klaxons. Souvent le fruit de passage de cortèges organisés à l’occasion des cérémonies de mariage. Le spectacle est familier des estivants dont certains vivent à l’étranger. Et qui, comme Noureddine, un mètre quatre-vingts, chemise bleue et short kaki, restaurateur en Sicile (Italie), reconnaît aisément l’origine.

 

Des estivants qui, le plus souvent, s’installent jusqu’à des heures indues dans les terrasses des cafés et autres restaurants. Et si ce n’est pas le cas, les commerçants font jouer, à plein rendement, la climatisation. « Ils ne semblent pas s’inquiéter de la prochaine facture d’électricité », opine Noureddine, qui a aidé son frère à louer un local de sportswear sur cette avenue commerçante de la ville. « Une des plus longues du pays », commente Noureddine, avec un sourire à peine perçu.

Loin de la cohue des mois de juillet et d’août

Il faut dire que Mahdia enfle en cette période de l’année. « La ville qui compte d’habitude près de 70 000 habitants voit le nombre de ses habitants augmenter d’au moins le double », raconte Habib, un ancien cadre du gouvernorat de Mahdia.

Mahdois de retour dans la ville pour les vacances, Mahdois vivant à l’étranger, estivants venus de Sfax et d’ailleurs, les quartiers de la ville sont largement « investis » par de « nouveaux venus », déclare Habib, qui assure qu’avec l’arrivée du mois de septembre, la ville dort à partir de pratiquement 20 heures.

Et selon toute évidence, il fait toujours bon. Certains estivants viennent dans la ville pour profiter de la plage et des restaurants loin de la cohue des mois de juillet et d’août. Reste que cette année, le mois de juillet n’a pas été, et contrairement à son habitude, beaucoup animé.

 

Mahdois de retour dans la ville pour les vacances, Mahdois vivant à l’étranger, estivants venus de Sfax et d’ailleurs, les quartiers de la ville sont largement « investis » par de « nouveaux venus », déclare Habib, qui assure qu’avec l’arrivée du mois de septembre, la ville dort à partir de pratiquement 20 heures.

 

Le café à la « zezoua »

En attendant septembre, la ville brille de mille feux. La médina de Mahdia ne désemplit pas et est donc beaucoup visitée. Avec des attractions comme le café Gamra. Un des lieux les plus emblématiques de la médina de la cité des Fatimides. D’ailleurs, le nom de certains dignitaires de la dynastie des Fatimides, qui a conquis la Tunisie aux Aghlabides et qui a régné de 909 à 1171, est donné à des rues de la médina.

Le café Gamra est souvent le lieu de rencontres de nombreux Mahdois et de visiteurs de la ville. La terrasse est couverte d’une longue bâche de couleur permettant de se protéger du soleil brulant le matin. Le café sert jusqu’à des heures tardives des boissons bien tunisiennes comme le café à la « zezoua » et du thé à la menthe.

 

Le café Gamra

Un été studieux

En admirant une de ces bâtisses des alentours et en se remémorant notamment, à ce propos, l’une d’entre elles, qui a servi de décor à un des feuilletons de la télévision des années 90 dans lequel Lamine Nahdi a joué le rôle d’un instituteur venu travailler dans la ville.

Dans les rues avoisinantes, les commerces de produits artisanaux sont nombreux. Ils « survivent », nous assure Amor, la quarantaine dynamique, casquette jaune et barbe en broussaille, qui tient l’un de ces commerces, surtout« de juin à septembre ». Et, comme ailleurs, beaucoup de commerces se plaignent de la qualité des touristes, de leur manque de moyens et de la vie chère.

 

Le café Gamra est souvent le lieu de rencontres de nombreux Mahdois et de visiteurs de la ville. La terrasse est couverte d’une longue bâche de couleur permettant de se protéger du soleil brulant le matin. Le café sert jusqu’à des heures tardives des boissons bien tunisiennes comme le café à la « zezoua » et des thés à la menthe.

 

À Mahdia, il arrive que l’été soit studieux. Ainsi, le 23 août 2025, et sur la terrasse du club « Nadi Ettawen de Mahdia » (Le Club de la coopération de Mahdia), une des plus vieilles associations de la ville (1920), il y a foule. À l’occasion d’un débat organisé autour du livre de notre confrère Noureddine Hadj Mahmoud sur « La nouvelle communication et l’explosion sociale » paru il y a un an. À l’intérieur se dresse un comptoir servant des boissons, mais aussi une bibliothèque qui regorge d’ouvrages. Comme des photos racontant les manifestations culturelles organisées par le Club.

Prévues pour les locations estivales

Le Club « Nadi Ettawen de Mahdia » est situé à proximité de la Grande Mosquée des Fatimides, construite en 916 et qui a élu domicile sur le front de mer. Il est situé également face au Souk aux poissons. Il est situé à proximité du port de plaisance, du port de pêche de Mahdia ainsi que de la place des Martyrs. La pêche est une des grandes activités économiques de Mahdia. On voit à toute heure passer des chalutiers dont certains sont spécialisés dans la pêche nocturne au lamparo. La sardine est une marque de fabrique de la ville.

 

La Grande Mosquée des Fatimides

 

Mahdia vit également de l’agriculture. On compte dans ses alentours des champs d’oliveraies, des amandiers, des cultures maraîchères, comme les tomates, les piments ou les pommes de terre et l’élevage bovin. Mahdia est le second bassin laitier du pays.

Comme elle est connue pour ses tissages, qu’il s’agisse de la soie et de la laine, ou encore pour son artisanat de bijoux, de cuir et de bois. Le tissage de la soie existe depuis le XIVe siècle. Il utilise des métiers à tisser manuels pour créer une variété de produits : écharpes et capes notamment ornées de fil d’argent.

Le tourisme tient une place centrale. Il faut visiter la Corniche pour se rendre compte de la variété de restaurants, cafés et autres nouveaux projets immobiliers. Dont certaines résidences prévues pour les locations estivales.

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