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Les rictus tragiques de l’Histoire

28. Juli 2025 um 13:13

Au début des années 1960 du siècle dernier, Israël réussit à kidnapper en Argentine Adolf Eichmann, le ramener à Tel-Aviv, le juger, le condamner à mort et l’exécuter.

Avant et pendant la deuxième guerre mondiale, le nazi Adolf Eichmann était à la tête de l’Agence centrale pour l’émigration juive, au sein de l’Instance sécuritaire chargée de « protéger » le 3e Reich. Autrement dit, il était le responsable du plan de nettoyage ethnique consistant à « nettoyer » l’Allemagne de sa population juive.

Parmi les victimes de ce nettoyage ethnique figurait un garçon de trois ans, Joseph Brunner, qui fut déporté hors d’Allemagne avec sa famille. Joseph Brunner Judaïsa son nom en Palestine, devint Joseph Barnea et enfanta David Barnea, l’actuel chef du Mossad.

La semaine dernière, l’Histoire a affiché l’un de ses rictus les plus tragiques. Le descendant de victimes du nettoyage ethnique en Allemagne était à Washington pour discuter avec les responsables de l’administration Trump de « l’évacuation » de la population de Gaza.

Selon le quotidien Haaretz, « Barnea a déclaré à ses interlocuteurs américains qu’Israël avait déjà entamé des négociations avec trois pays sur cette question (Libye, Ethiopie et Indonésie) ».

Le plan israélo-américain consiste donc à évacuer les Palestiniens encore en vie à Gaza. Il est clair que l’acharnement israélien à perpétuer le génocide par bombardements et famine vise à réduire au maximum, par la mort, le nombre de Palestiniens à évacuer.

L’ironie tragique de l’Histoire est que David Barnea, le descendant des victimes du nettoyage ethnique perpétré par les nazis, est l’un des principaux architectes du plan qui consiste à vider Gaza de ses habitants.

Dans un article du journal Haaretz du 20 juillet, le journaliste Gideon Levy donne des détails de ce plan : « La première étape consiste à transférer une grande partie de la population dans un camp de concentration afin de faciliter une déportation efficace. Les préparatifs pour le premier camp de concentration israélien battent leur plein. La destruction systématique se poursuit dans toute l’enclave, de sorte qu’il n’y a plus d’autre endroit où retourner que le camp de concentration. »

Gideon Levy poursuit : « Israël œuvre à éliminer systématiquement toute possibilité de vie, tout en préparant les infrastructures pour concentrer les personnes dans ‘’une ville humanitaire’’ destinée à devenir un camp de transit avant leur déportation vers la Libye, l’Éthiopie et l’Indonésie. »

Les dizaines de pays puissants et influents que compte la planète semblent frappés de paralysie face à l’holocauste de Gaza perpétré, gigantesque rictus de l’Histoire, par les descendants de l’holocauste nazi.

Un seul pays au monde, s’il était dirigé par des hommes dotés d’un minimum de sagesse, d’intégrité et de sens moral, aurait été capable par un simple coup de téléphone, de mettre fin à la folie des psychopathes de Tel-Aviv avant qu’elle ne prenne des proportions dévastatrices : les Etats-Unis.

Or, ce pays, sous l’administration Biden, se révéla plus sioniste que les sionistes, et sous l’actuelle administration, il se montra aussi impatient que les génocidaires eux-mêmes de voir la bande de Gaza « nettoyée » de ses habitants.

Celui qui s’est fait élire à la Maison Blanche en se présentant comme un homme de paix et en promettant d’arrêter toutes les guerres n’arrête pas d’en déclencher. Depuis quelques jours, il affiche une étrange impatience de voir les Israéliens redoubler d’intensité et de cruauté dans leur guerre génocidaire. « Ils doivent intensifier leur combat, ils doivent nettoyer tout ça, ils doivent se débarrasser du Hamas », a affirmé il y a deux jours Donald Trump. Comme si le psychopathe Netanyahu a besoin d’encouragement pour redoubler de cruauté envers un peuple désarmé.

Beaucoup de commentateurs américains, comme Max Blumenthal, Larry Johnson ou Douglas McGregor, se demandent qu’elle mouche a piqué leur président pour qu’il oublie toutes ses promesses d’ « homme de paix » et va même jusqu’à encourager les génocidaires à « terminer le travail » ? La réponse, selon eux, se trouve dans ‘’l’affaire Epstein’’, le scandale en relation avec les abus sexuels pédophiles massifs commis par de personnalités américaines, influentes, riches et célèbres. »

Des vidéos compromettantes seraient en possession du Mossad. Et son chef David Barnea, l’architecte du nettoyage ethnique, serait détenteur de moyens très efficaces de faire chanter quiconque parmi les puissants a eu le malheur de se faire piéger par Epstein, « l’ami de trente ans de Donald Trump ».

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Le nouveau Superman aux antipodes de la politique étrangère américaine

21. Juli 2025 um 12:09

Superman, tout le monde le sait, est le super-héros par excellence. Le personnage fut créé par deux immigrants juifs, Jerry Siegel et Joe Shuster, dans les années 1930. Dans l’esprit de ses créateurs, Superman était censé représenter l’espoir, la justice et la lumière contre le désespoir, l’injustice et l’obscurité générés par la montée dévastatrice de l’idéologie nazie.

Superman était donc dans l’esprit de ses inventeurs désespérés une tentative irrationnelle d’influer sur le sort, dans l’espoir qu’un miracle se produise et sauverait les Juifs européens des griffes du nazisme. C’est ainsi que tous les films sur Superman, et ils sont nombreux, ont pour thème principal un homme d’une force extraordinaire qui se bat pour la justice et traque les méchants.

Le nouveau Sperman, sorti dans les salles de cinéma américaines le 11 juillet, a étonné et continue d’étonner spectateurs et commentateurs. Habitués à voir Superman et les Etats-Unis joindre leurs forces pour sauver les bons et terrasser les méchants, ils sont cette fois désorientés de voir cette alliance se briser : les Etats-Unis sont maintenant les alliés du méchant et Superman, fidèle à sa morale originelle, continue seul le combat contre les méchants.

En regardant le nouveau Superman, spectateurs et commentateurs ne peuvent pas ne pas mettre les vrais noms des pays et des personnages en question sur les noms fictifs utilisés dans le film. Les événements sont si similaires au désastre qui se déroule à Gaza depuis octobre 2023, qu’il est facile pour le spectateur moyen de se rendre compte que le pays fictif dépeint dans le film comme un Etat fasciste et belliciste symbolise clairement Israël; que la puissance qui lui fournit les armes de pointe symbolise les Etats-Unis; que les pauvres et misérables agriculteurs qui tentent de résister avec des fourches et des pierres symbolisent les Palestiniens.

Dans ce nouveau film, le président de Boravia, Vasil Ghurkos, est approché par Lex Luthor, l’ennemi juré de Superman, qui propose de fournir des armes et un soutien militaire en échange de terres conquises qui seront rebaptisées « Luthoria ».

Ce territoire appartient à Jahranpur, un pays pauvre sans véritable armée, dont les citoyens sont vus brandissant des fourches et des pierres lorsqu’ils sont attaqués par des soldats boraviens.

Le réalisateur James Gunn pousse la similitude entre la réalité et la fiction plus loin encore. Le président de Boravia, Vasil Ghurkos, est conçu de manière à ressembler à la fois à l’actuel Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et au fondateur d’Israël David Ben Gourion.

Le président de Boravia décide d’ouvrir les portes de l’enfer sur Jahranpur avec les encouragements de Luthor, le trafiquant d’armes.

Superman s’efforce d’aider les habitants sans défense de Jahranpur, qui semblent n’avoir nulle part où aller. Ils sont encerclés de toutes parts sans véritable moyen de riposter aux attaques de soldats lourdement armés. Des enfants plantent des drapeaux dans le sable avec le logo de Superman, implorant son secours.

Quelques voix (référence à la propagande mensongère des médias occidentaux ?) tentent de persuader Superman de revoir sa position vis-à-vis du conflit : « Tu sais qu’un régime tyrannique dirige Jahranpur? »Superman s’en fiche. Il est révolté que les méchants continuent de provoquer la mort des innocents.

En fait, le héros du film n’est pas particulièrement partisan d’un pays ou de l’autre et n’a aucun lien politique à l’étranger. Il considère simplement le conflit comme faisant partie de sa mission : servir les habitants du territoire encerclé en empêchant des innocents de mourir.

Sans doute plusieurs citoyens américains sont désorientés, étant habitués depuis des décennies à voir des films d’action où les méchants (Russes ou terroristes islamistes) sont impitoyablement traqués par les forces du bien, c’est-à-dire les Etats-Unis et leurs alliés. Cette fois, Superman est aux antipodes de la politique étrangère américaine.

Pour la première dans une grosse production hollywoodienne, les Etats-Unis sont montrés clairement comme les alliés des méchants. La question qui se pose est la suivante : s’agit-il d’un cas isolé ou d’un signe avant-coureur annonçant de futurs et substantiels changements dans la politique étrangère américaine? Très difficile de répondre à une telle question.

Cela dit, l’inquiétude est déjà perceptible dans les milieux sionistes des effets du film sur l’alliance israélo-américaine. L’organisation sioniste ‘’Betar Worldwide’’ a réagi au film en ces termes : « C’est littéralement un film d’incitation à la haine contre nous. Ils font des Israéliens les “méchants”, des Palestiniens les “gentils” et des missiles et du terrorisme la “lutte des combattants de la liberté”.»

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