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Conférence de presse de la 59e édition du Festival de Carthage : Une programmation aux goûts du public

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 18:30

Huit participations tunisiennes sur 20 spectacles et une présence honorable de la Palestine 

La Presse — La conférence de presse de la 59e édition de Carthage (19 juillet-21 août 2025) s’annonçait vive en raison des polémiques ayant précédé sa tenue. Les représentants des médias nationaux et arabes  sont venus nombreux assister à cette conférence et demander des éclaircissements au sujet de certains spectacles au programme.

Hend Mokrani, directrice générale de l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques et responsable de la présente édition en l’absence d’un directeur artistique, a indiqué que le choix de la programmation s’est fait en concertation avec tous les membres du comité directeur en tenant compte des goûts du public.

Concernant la polémique qu’a suscitée l’annulation de la venue de la chanteuse française Hélène Segara, accusée de soutenir Israël, Hend Mokrani a précisé que des contacts ont été établis avec le manager de la chanteuse mais qu’aucun contrat n’a été signé. «Nous réaffirmons notre engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien pour la restitution de l’ensemble de ses droits et l’établissement de son Etat indépendant avec pour capitale Al-Qods», a-t-elle précisé.

Prenant la parole pour présenter son spectacle «Min Qaâ el-Khabia» (Du fond du terroir) programmé à l’ouverture de la 59e édition, le chef d’orchestre Mohamed Garfi, qui ne s’est pas produit sur scène depuis 15 ans, a indiqué qu’il ne s’agit pas de réchauffer des chansons du terroir mais de remettre au goût du jour avec une nouvelle réorchestration des mélodies de grands compositeurs tunisiens ayant enrichi la scène artistique tout au long du XXe siècle à l’instar de Khemais Ternane, Mohamed Triki, Mohamd Jamoussi, Ali Riahi, Hédi Jouini, Abdelhamid Sliti et Salah Khemissi avec les voix avérées de chanteurs et chanteuses tels que Hamza Fadhlaoui, Chokri Omar Hanachi, l’invité d’honneur Chedli Hajji, l’acteur Jamel Madani qui interprétera une chanson humoristique ainsi que la participation de la Troupe nationale des arts populaires.

A noter que la chanteuse Nour Kamar a annoncé précédemment son retrait du spectacle en raison de l’absence de son nom sur l’affiche officielle. Elle a exprimé sa déception sur les réseaux sociaux face à ce qu’elle considère comme un manque de professionnalisme et de respect envers l’artiste. 

Plusieurs artistes tunisiens dont Riadh Fehri et Mohsen Raies ont eux aussi présenté brièvement leur participation  à cet événement annuel populaire qui draine un large public. Par ailleurs, plusieurs questions ont été soulevées au sujet de la soirée tunisienne programmée le 28 juillet présentée par l’Orchestre national tunisien sous la direction de Youssef Belhani.

Une soirée considérée par certains comme un « fourre-tout » à laquelle participe une grande pléiade de chanteurs et chanteuses tunisiens : Naouel Ghachem, Chokri Bouzaïen, Karim Chouaïeb, Moncef Abla, Zohra Lajnef, Sondes Taga, Mohsen Rayes et Raja Said. Mokdad Shili, dont le nom a été mentionné pour participer à ce spectacle, a dénoncé cette utilisation sans son consentement.

Hend Mokrani a expliqué que ce désistement n’est pas du ressort du Festival de Carthage, il concerne plutôt l’Orchestre national tunisien. A propos de la participation tunisienne, 8 spectacles sur 20 sont programmés au cours de la 59e édition du Festival qui se prépare activement pour recevoir les artistes et le public.

«La fontaine est remise en état de fonctionnement et des  travaux de jardinage ont été effectués ainsi que la scène du théâtre à laquelle des améliorations ont été opérées sans affecter le cachet originel du site antique, et ce, pour mieux accueillir les artistes et leur offrir des services dignes des plus grands festivals du monde», a enchaîné Hend Mokrani. 

A cette occasion un visuel sur les différentes réalisations entreprises sur le site de Carthage et sur la programmation a été présenté aux représentants des médias. A rappeler que le budget de cette 59e édition s’élève à 3 milliards de dinars et que les prix des billets varient entre 20d et 90d.

Le programme complet 

Samedi 19 juillet : Men Kaâ el Khabia – Mohamed Garfi (Tunisie)

Dimanche 20 juillet : Tapis Rouge 2 – Riad Fehri (Tunisie)

Mardi 22 juillet : Binomi S+1 – Aziz Jebali (Tunisie)

Vendredi 25 juillet : Latifa Arfaoui (Tunisie)

Samedi 26 juillet : Ibrahim Maalouf & The Trumpets of Michel-Ange (Liban)

Dimanche 27 juillet : Pour Gaza – Mohamed Assaf (Palestine)

Lundi 28 juillet : Soirée tunisienne (Tunisie)

Mercredi 30 juillet : Nassif Zeytoun (Liban)

Vendredi 1er août : La Nuit des Chefs (Tunisie)

Samedi 2 août : Nancy Ajram (Liban)

Dimanche 3 août : Sur la route enchantée – Chantal Goya (France)

Mardi 5 août : Marwan Abdelhamid alias Saint Levant (Palestine)

Vendredi 8 août : Imagine – Karim Thlibi (Tunisie)

Samedi 9 août : Najwa Karam (Liban)

Lundi 11 août : Folklore tunisien (Tunisie)

Mercredi 13 août : Sofia Sadok (Tunisie)

Samedi 16 août : Soirée Om Kalthoum avec May Farouk (Egypte)

Dimanche 17 août : Ky-Mani Marley (Jamaïque)

Lundi 18 août : Adam (Liban)

Jeudi 21 août : Ahlam (Émirats Arabes Unis)

Zied Ben Romdhane devient membre de la prestigieuse agence de presse photographique Magnum : Bien mérité !

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 18:20

Actuellement basé entre le Canada et la Tunisie, Zied est en train de finaliser sa série en cours «The Escape», une œuvre onirique sur le passage à l’âge adulte, dont le projet a remporté le prix de la catégorie «Projets à long terme» pour la région Afrique au concours World Press Photo en 2024.

La Presse — L’annonce a été faite sur la page officielle de Magnum Photos suite à leur 78e assemblée générale annuelle tenue en juin dernier, le photographe tunisien Zied Ben Romdhane est devenu le nouveau membre à part entière de Magnum. Magnum Photos est une grande agence photographique fondée le 22 mai 1947 à New York par cinq grands noms du photojournalisme : Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William Vandivert et David Seymour.

Aux côtés de Rita Vandivert et Maria Eisner, responsables respectivement des bureaux de New York et Paris, ils ont posé les bases d’une structure unique. Fonctionnant comme une coopérative — bien que sans statut juridique formel — Magnum regroupe certains des plus grands photographes du monde.

L’agence est aujourd’hui présente à travers quatre bureaux majeurs: New York (Amériques), Londres (îles britanniques, Afrique, Océanie et partie de l’Asie), Paris (Europe continentale) et Tokyo (Japon, Chine, Taïwan) « Zied apporte une voix essentielle à Magnum », a déclaré le photographe américain Alec Soth (membre de l’agence depuis 2004) lors du vote de cette année.

Et d’ajouter : « Son engagement pour les récits au long cours et sa capacité à naviguer entre le poétique et le politique font de lui un atout majeur pour notre coopérative ». Né en Tunisie en 1981, Zied a poursuivi des études économiques avec en poche un master de l’Institut supérieur de gestion de Tunis.

La photographie, il la pratique d’abord au sein du Club photos Tahar-Haddad où il se fait entourer par des encadreurs-photographes qui l’ont aidé à maîtriser les notions de base. En 2008, il décide d’en faire son métier. Sa carrière débute avec la publicité avant d’évoluer vers le documentaire et le photojournalisme.

© Zied Ben Romdhane / Magnum Photos

L’artiste a pris part à plusieurs expositions collectives et a animé différents ateliers de photographie. En 2007, vient sa première consécration avec le premier prix au salon artistique Le Printemps des Arts à Tunis, suivra, entre autres récompenses, le prix Popcap dans le cadre du Festival Image Afrique en 2015.

Il  a exposé un peu partout dans le monde entre autres à Arles (2013), Paris (Maison de la Tunisie, 2013), Marseille (Mucem, 2015), New York (White Box, 2013), Bombay (Clark House, 2013), Houston (Fotofest Biennial, 2014), ou encore Dubaï (1×1 Gallery, 2014). Le talentueux photographe explore d’autres cieux artistiques comme le cinéma où il a porté la casquette de directeur de photographie et de producteur.

Il a, à son actif, dans ce sens, plusieurs films comme «Sabaa Chicken» (2010) et le documentaire «Fallega» (2011). Il a également pris part au projet Reporting Change de World Press Photo en 2013 et a collaboré dans des projets éditoriaux, à l’instar de «La révolution tunisienne-Irada» et «Dégage».

En 2018, il sort son propre livre tiré de sa série de photographies «West of Life» au titre éponyme. Cette série a, d’ailleurs, été publiée par la Native Agency. Réalisées dans le bassin minier, ces œuvres retracent l’histoire et le quotidien de cette région.

Avec son objectif, l’artiste capture l’amour et l’espoir qui restent, malgré tout, intacts dans cette région occultée Actuellement basé entre le Canada et la Tunisie, Zied est en train de finaliser sa série en cours «The Escape», une œuvre onirique sur le passage à l’âge adulte, dont le projet a remporté le prix de la catégorie «Projets à long terme» pour la région Afrique au concours World Press Photo en 2024.

Mes Humeurs : Oui chef !

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 18:00

La Presse — L’Humeur de la semaine dernière évoquait et saluait la programmation d’un spectacle de musique classique qui fait une tournée où trois chefs dirigent un orchestre à Carthage, Hammamet et El Jem.

Je reviens au métier de chef d’orchestre, souvent peu ou carrément mal connu du grand public, on pense que la direction d’orchestre se limite à quelques répétitions et puis on passe sur scène ; il est utile de connaître ce métier qui est plus complexe qu’on ne le pense.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, la direction d’orchestre exige une formation et une culture musicale vaste et une autorité naturelle, beaucoup de chefs ont  eu une pratique instrumentale sérieuse (piano souvent, mais aussi violon,  et même instruments à vent), des  pianistes accompagnateurs qui ont étudié l’harmonie, le contrepoint et l’analyse musicale, il y a des chefs qui ont exercé comme chef de chant qui est un rôle important, ce sont eux qui préparent les rôles,  ils connaissent le répertoire classique, de Bach à la musique contemporaine, ils savent tout faire, déchiffrer,  parler les langues, maîtriser le solfège et la lecture de partitions complexes

Des chefs d’orchestre, il y en a des centaines, des célébrités mondialement connues, des moins connus et des invisibles, il s’en trouve peu, trop peu de femmes (une Humeur consacrée à Zahia Ziouani, cheffe française d’origine algérienne, fondatrice de l’Orchestre Divertimento traite de ce sujet.)

Dans le but de mettre de la gaieté dans le monde apparemment sérieux de la musique classique, j’ai glané ça et là et sélectionné des citations (radios thématiques, ouvrages etc) ;  on en rencontre des centaines qui illustrent la vision des grands chefs. Ces derniers sont, bien sûr, différents, mais dotés d’une culture immense et d’un charisme évident. Quelques exemples :   

Arturo Toscanini (1867–1957, réputé pour avoir une mémoire colossale), il dirigeait sans partition, y compris des opéras entiers.

Lors d’une répétition, un musicien s’arrête et dit :

« Ma partition dit ceci. »

Toscanini, furieux, réplique :

« Ta partition est fausse. J’ai la mienne dans la tête depuis vingt ans. »

Leonard Bernstein  (1918–1990) qui a composé la musique du film West Side Story.

Quelques jours après la chute du mur de Berlin (1989), Bernstein dirige la 9e symphonie de Beethoven, remplaçant le mot «Freude» (joie) par «Freiheit» (liberté).

«Tous les murs tombent un jour. Et la musique en garde la trace».

L’émotion du public et des musiciens fut telle que plusieurs pleurèrent en jouant.

Le fascinant chef Wilhelm Furtwängler (1886–1954) disait : «Je ne dirige pas la musique, je la laisse naître».

Carlos Kleiber(1930-2004) : le mystérieux perfectionniste qui fuyait la gloire.

Considéré comme l’un des plus grands chefs du XXe siècle, Kleiber avait une phobie de l’échec.

Il refusait souvent les concerts, annulait des tournées, disparaissait des mois durant.

Un jour, un orchestre l’attend, répétition prête. Il entre, regarde la salle, murmure :

«Je ne suis pas digne». Et repart. Il ne dirigera jamais ce concert.

Herbert von Karajan ((1908–1989.) Lors d’une répétition avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, celui qui est considéré comme l’incarnation du chef absolu s’arrête brusquement et dit avec agacement :

– Le deuxième hautbois joue beaucoup trop fort.

Un silence suit.

Le premier violon, un peu gêné, lui fait remarquer :

– Maestro… le deuxième hautbois n’est pas là aujourd’hui.

Sans perdre une seconde, Karajan réplique calmement :

– Alors dites-lui que, quand il vient, il joue trop fort.

Le Roumain Sergiu Celibidache (1912–1996) refusait d’enregistrer sa musique.

«On ne peut pas capturer le moment vivant dans une boîte ! » 

Il voulait que chaque concert soit unique, jamais reproduit.

Evidemment, on peut continuer à égrener les exemples.

Innovation : La fiscalité comme catalyseur 

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:50

« La recherche-développement et l’innovation représentent le seul salut pour une croissance inclusive et un emploi décent pour les jeunes diplômés », estime le directeur général de la technopole de Sfax, Mustapha Mezghani.

La Presse — La fiscalité peut-elle être un levier pour encourager l’innovation des entreprises et l’entrepreneuriat innovant ? Cette thématique, essentielle au développement de l’économie tunisienne, a récemment fait l’objet d’un débat organisé par l’Iace, en partenariat avec la technopole de Sfax.  Présidant la rencontre, Mustapha Mezghani, directeur général de la technopole, a insisté sur le rôle central de l’innovation en tant que moteur de croissance économique.

Il a souligné qu’elle constitue aujourd’hui la seule bouée de sauvetage pour assurer une croissance inclusive et créer des emplois décents pour les jeunes diplômés universitaires. 

« La Tunisie dispose de très peu de ressources naturelles et ne peut compter que sur ses ressources humaines et son intelligence pour assurer sa croissance économique, qui s’est ralentie au cours de ces dernières années. La recherche et développement et l’innovation représentent notre seul salut pour une croissance inclusive et un emploi décent pour les jeunes diplômés », a-t-il déclaré.

Evoquant les efforts qui ont été amorcés pour bâtir un écosystème de l’innovation — notamment à travers l’initiative « Startup-Act » —, Mezghani estime que ces démarches restent insuffisantes pour enclencher une véritable dynamique. Il a expliqué que les économies innovantes sont, certes, le résultat de visions, de stratégies industrielles et de politiques publiques. Mais la fiscalité constitue un des atouts de la mise en œuvre de ces politiques, car c’est un outil qui permet d’inciter ou de décourager les acteurs économiques à investir dans un domaine économique donné.

« Par exemple, lorsqu’on réduit les droits de douane sur les voitures électriques, c’est pour les rendre plus accessibles, encourager les concessionnaires à les importer et inciter les consommateurs à les acheter », a-t-il expliqué.   De son côté, Ahmed Chabchoub, expert-comptable, a rappelé que la législation tunisienne comporte déjà des incitations financières et fiscales en faveur de l’innovation. 

Outre les avantages liés au « Startup-Act », la loi de finances 2024 a introduit des mesures ciblées : un dégrèvement fiscal total (100 %) pour les entreprises investissant dans le développement technologique ou l’innovation, quel que soit le secteur d’activité, ainsi qu’une déduction complémentaire de 50 % sur les dépenses de R&D. 

Toutefois, Chabchoub regrette que la lourdeur des procédures empêche de nombreuses entreprises de bénéficier pleinement de ces dispositifs.

 Dans le même sens, Mohamed Salah Frad, directeur général de « United Gulf Financial Services » pour l’Afrique du Nord, a mis en lumière le manque à gagner causé par l’absence de valorisation de la propriété intellectuelle, un des piliers de l’innovation.

Il a également pointé la complexité administrative qui accompagne les mesures incitatives actuelles et freine le potentiel innovant. Il a insisté sur le fait que tout le monde doit être convaincu de la capacité de l’innovation à générer de la richesse pour tous, y compris pour l’Etat. Il a, en ce sens, expliqué qu’il est important d’inciter les entreprises à repenser leur modèle économique en intégrant davantage l’innovation.

Des faits et des chiffres

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:40

30,2 % 

Au cours des cinq premiers mois de l’année 2025, les recettes des exportations de la filière habillement ont enregistré un repli de 3 %, s’établissant, selon les dernières données publiées par le Centre technique du textile (Cettex), à 3,1 milliards de dinars. D’après la même source, cette baisse revient principalement à la diminution de 10,02% des exportations de vêtements en maille et aussi à la baisse des vêtements en chaîne et trame qui ont légèrement reculé de 0,32 %.

Le Cettex annonce que la branche textile dans son ensemble affiche une dynamique positive avec une croissance notable de 30,2 % des exportations, tirée notamment par les marchés algérien (+132,70 %) et néerlandais (+5,70 %).

Concernant le marché local, les importations de tissus et de vêtements ont progressé respectivement de 14,7 % et 5,32 %, alors que celles des fibres et des fils ont baissé de 7,92 % et 0,75 %.

Globalement, les exportations du secteur textile-habillement ont enregistré une hausse modérée de 2,61 %, pour avoisiner les 4 milliards de dinars à fin mai 2025. Quant aux importations globales, elles ont crû de 5,41 %, atteignant également 3,1 milliards de dinars, soit un niveau équivalent à celui des exportations de la seule filière habillement.

A noter que près de 87 % des exportations du secteur s’acheminent vers le marché européen, principalement vers la France, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et le Portugal, mais aussi vers le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

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Dix-sept apiculteurs de la région de Zaghouan viennent de bénéficier d’un programme d’appui lancé par le Commissariat régional au développement agricole et le Groupement agricole des apiculteurs. Chaque bénéficiaire s’est vu accorder une aide de 8.000 dinars pour l’acquisition de matériel apicole.

Selon Wahid Ferjani, président du groupement agricole des apiculteurs, les bénéficiaires ont au préalable suivi une formation spécialisée de deux mois en apiculture, couronnée par l’obtention d’un certificat de spécialisation.

Ce programme s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de la filière apicole dans la région. Dans ce cadre, une session de formation destinée à 60 femmes rurales est également prévue pour le dernier trimestre de 2025, d’après Mohsen Boumaiza, chef du projet de développement et de promotion des filières agricoles.

A travers cette double initiative, les autorités visent à renforcer les capacités locales, favoriser l’insertion économique des jeunes et des femmes rurales, et promouvoir une apiculture moderne et durable à Zaghouan.

4

Les transferts de revenus de la diaspora tunisienne ont atteint un peu plus de 4 milliards de dinars à fin juin 2025, marquant une progression de 8,4 % par rapport à la même période en 2024, où la hausse avait été de 4,9 %. Exprimés en dollars, ces transferts ont atteint un niveau record historique, s’élevant à environ 1,36 milliard.

En proportion du produit intérieur brut (PIB), ces transferts représentent 2,3 % pour la deuxième année consécutive, contre 2,7 % à fin juin 2022. Ces chiffres confirment l’importance de la diaspora tunisienne comme source majeure de devises et de soutien à l’économie nationale.

8,5 %

Les recettes touristiques en Tunisie se sont élevées à 3,3 milliards de dinars à fin juin 2025, enregistrant une hausse de 8,5 % par rapport à la même période en 2024, qui avait déjà connu une progression de 15,2 %. Cette croissance reste inférieure à la flambée de 82,6 % observée à fin juin 2023. Exprimées en dollars, ces recettes atteignent environ 1,116 milliard, soit une augmentation de 15,3 % sur un an.

En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), les recettes touristiques représentent 1,9 % pour la deuxième année consécutive, un niveau inférieur à la moyenne de 2,4 % enregistrée entre 2008 et 2010.

0,4 %

En juin 2024, les prix à la consommation augmentent de 0,4 % par rapport au mois précédent. Cette hausse résulte principalement de la progression des prix des produits d’habillement (+1,6 %), du groupe « restaurants et hôtels » (+1,1 %) ainsi que d’une légère augmentation des prix de l’alimentation (+0,1 %). Sur un mois, les prix du groupe « alimentation et boissons » enregistrent une légère hausse de 0,1 %, portée par la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8 %) et de la viande bovine (+1,5 %).

À l’inverse, les prix des œufs reculent de 3,6 %, ceux de la volaille diminuent de 1,4 % et ceux des fruits frais baissent de 1,1 %. En juin, les prix des produits d’habillement et des chaussures augmentent de 1,6 %. Plus précisément, les articles d’habillement voient leurs prix croître de 1,8 % tandis que les chaussures connaissent une hausse de 1,5 %. 

Compétences tunisiennes : Être ou paraître ?

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:30

La Tunisie a formé des milliers et des milliers de compétences depuis son indépendance. La majorité d’entre eux ont choisi de rester sur place et contribuer à l’édification du pays.

La Presse — Aujourd’hui, nous assistons à un mouvement étrange de la part de nombreux cadres formés dans nos écoles et universités.

Les raisons d’un mal-être

À titre d’exemple, on ne parvient pas à comprendre pourquoi  les ingénieurs, à travers leur corporation, ne cessent de déplorer leur sort. Tout est mal en point à leurs yeux. C’est, expliquent-ils, à cause de ce qu’on appelle «la fuite des cerveaux», ou «l’exode des cerveaux».

Personne ne peut nier le malaise qu’éprouvent beaucoup de nos ingénieurs. Ils ne sont pas les seuls. D’autres professions connaissent les mêmes difficultés. Ce n’est donc pas une raison suffisante de désespérer et de baisser les bras. Obtenir un diplôme d’ingénieur n’est pas une fin en soi, mais c’est ce que l’on en fera qui est plus important.

Notre pays compte de nombreux pionniers dans tous les domaines. Des ingénieurs, des médecins, des universitaires et des scientifiques ainsi que de multiples compétences ont fait le chemin inverse pour contribuer à la construction de la Tunisie. C’était à l’aube de l’Indépendance. Alors qu’ils avaient fait des études en Europe ou en Amérique ou en ex-Union Soviétique, ils ont préféré revenir pour servir leur pays.

Ce malaise serait lié aussi, ajoutent nos ingénieurs, aux «mauvaises conditions de travail et à leur situation matérielle précaire».

Or, ce n’est pas, nécessairement, l’avis de tout le monde. L’opinion publique ne voit pas en quoi cette catégorie professionnelle serait plus lésée qu’une autre. À moins de considérer qu’il faut accorder des privilèges aux dépens d’autres catégories qui ont le droit à des traitements sans discrimination.

Prouver son existence

Le problème chez nous est que tout le monde est logé à la même enseigne. C’est-à-dire soumis à des lois et des réglementations qui ont besoin, soit dit en passant, d’être revues et réactualisées.

C’est pourquoi on juge qu’un ingénieur n’a pas plus de droits à revendiquer qu’un autre fonctionnaire possédant des diplômes équivalents.

Certes, l’ingénieur a ceci de particulier qu’il lui est demandé d’être à la pointe en matière d’inventions, de créations et de conceptions. Sommes-nous dans ce cas de figure ?

D’aucuns diront que les conditions existantes ne sont pas pour favoriser l’évolution escomptée. D’autres diront que les ingénieurs eux-mêmes ne s’investissent pas tellement dans cette tâche. Les deux opinions sont justes  Mais encore faut-il des preuves.

Le citoyen tunisien juge sur pièce. L’existence d’un corps professionnel se manifeste par ce qu’il fournit à la société. Dans le domaine de l’ingénierie, le Tunisien doit être en mesure de constater de visu ce qui se réalise sur le terrain par cette catégorie professionnelle.

Or, il ne voit pas tellement ce dont est capable cette profession. Il ne voit pas, ou on n’est pas capable de lui donner la possibilité de voir de façon concrète, ce que produit l’ingénieur tunisien.

A qui la faute ?

Il n’existe pas de réponse catégorique à cette question car plusieurs considérations peuvent entrer en jeu.

Tout le monde sait que rien ne peut se faire sans l’intervention des génies (civil, mécanique, électrique, industriel, militaire, etc.).

L’ingénieur est, toujours, au centre de l’action. Aussi bien lorsque tout va, que lorsque tout ne va pas bien.

Le Tunisien juge d’après ce qu’il voit : l’état des chaussées après une averse, l’absence de projets de villes du futur avec l’infrastructure qui convient. Plus clairement, de vraies agglomérations et de vrais métros souterrains, par exemple, ainsi que des autoroutes modernes et sans reproche.

De plus, le manque d’implication des ingénieurs dans des actions de recyclage technique (de nos moyens de transport, par exemple, ou de la rénovation des machines et divers autres outils de production ainsi que l’amélioration des procédés industriels existants…) ne peut pas ne pas nous interpeller.

Si, aujourd’hui, certaines de nos élites choisissent d’apporter leur concours à des pays étrangers c’est parce qu’ils pensent qu’ils sont mal rétribués ou peu considérés chez eux.

A vrai dire, cette position relève de la liberté individuelle et des convictions personnelles.

Ce qui peut étonner plus d’un, par contre, c’est ce que ce pays a dépensé pour les former. Après, il les voit  aller offrir leurs services ailleurs. En effet, un étudiant coûte en moyenne 8.000 dinars (selon les statistiques du ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique-2023). Multiplions cette somme par le nombre d’années d’études, uniquement dans le supérieur, pour apprécier, à sa juste valeur, la dette envers le pays qui a consenti tous les sacrifices pour le former.

Devoirs envers la patrie

On imagine très mal comment des jeunes formés dans nos institutions universitaires refusent d’accomplir des devoirs comme le service national ou les affectations individuelles. Et dire qu’il y a des dizaines de milliers de nos cadres qui ont, déjà, accompli avant eux ces devoirs sans rechigner. La fuite de ces cerveaux, loin d’apporter des solutions, est une source de problèmes.

On peut reconnaître que dans des cas limites, il y a un retour sur investissement lorsque la compétence rentre au bercail avec une probabilité de transfert de technologie. Mais, malheureusement, les pays d’accueil ne sont pas en mesure de leur offrir  les avantages dont ils rêvent. La conjoncture qui prévaut dans le monde le prouve.

Ces compétences migrantes subissent toutes les discriminations (au niveau des salaires, ils perçoivent moins que les nationaux). Ils ne sont pas à l’abri de la xénophobie. Ils sont, comme on le disait naguère, taillables et corvéables à merci.

Plus grave encore, cette fuite contribue à vider les pays en voie de développement de toutes les compétences afin de leur barrer la voie à tout progrès véritable.

En désertant le pays, ce qu’on appelle les élites accomplissent la besogne de ceux qui cherchent à vider nos pays de leurs potentiels scientifiques afin qu’ils restent, toujours, sous leur domination.

Aussi, sans nous opposer aux décisions des uns et des autres de quitter leur pays ou d’y rester, nous suggérons aux responsables des corporations professionnelles concernées d’adopter une meilleure stratégie. Celle-ci consisterait à se rendre plus visibles à travers des réalisations et des faits. Prosaïquement parlant : donner des preuves que telle ou telle catégorie professionnelle mérite plus à travers des productions, des inventions, etc. En somme, prouver au commun des mortels qu’ils existent et qu’ils agissent.

Think tank et brainstorming

C’est vrai qu’on nous présente, souvent, à la télévision ou à travers les médias ou, encore, des réseaux sociaux des créations et des inventions. On se contente, juste, de cette étape. Que se passe-t-il après? Y a-t-il un suivi ? L’objet inventé est-il valorisé ? Passe-t-il à l’étape d’industrialisation ? Devons-nous rester, toujours, prisonniers des vieilles habitudes de l’attentisme ?

Le citoyen tunisien ne demande rien d’autre que la concrétisation de ce qu’on lui présente à longueur d’année comme étant le produit du génie tunisien. Ce génie, il veut le voir sur le terrain et le sentir dans sa vie quotidienne.

Il considère qu’il est plus que temps de passer de la phase des plans, des maquettes, des prototypes et autres à la phase d’industrialisation.

Tout est possible. Il ne manque que la volonté de le faire, car tout viendra après.

Ceux qui veulent partir, libre à eux de le faire. Mais ceux qui choisissent le parti de leur pays doivent s’investir à fond pour montrer qu’ils sont, vraiment, capables de concrétiser les rêves et les espoirs des Tunisiens.

Les laboratoires et les nombreuses structures de recherche, les pôles technologiques, les acteurs économiques doivent faire partie de cette stratégie.

Il doit y avoir une synergie entre tous les partenaires pour créer une dynamique axée sur les résultats de ces efforts scientifiques qui ne doivent pas élire domicile dans les couloirs des institutions de recherche ou dans les bibliothèques.

Des concepts et des méthodes existent pour accélérer le processus. Ils sont utilisés dans les pays qui sont sur la bonne voie. Il s’agit, entre autres, du think tank et du brainstorming.

Les deux ont pour rôle de stimuler la réflexion et accélérer la recherche de solutions aux questions liées au développement ou à n’importe quel autre thème. Nos scientifiques et chercheurs ne sont pas censés les ignorer.

Alors, procédons à l’étape suivante : celle du passage de la création et de la conception à la production industrielle et à la concrétisation des maquettes et autres prototypes. Jusqu’à quand va-t-on rester dans la phase des shows médiatiques sans lendemain ? Créons un marché pour des machines, des voitures ou d’autres fabrications purement tunisiennes chez nous et à l’étranger. Rien n’est impossible. Il suffit de croire en nos capacités et moyens. Le reste viendra grâce à la dynamique qui ne manquera pas de s’enclencher. Ce n’est pas du tout de l’utopie.

Pourquoi : Une pollution rampante

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:20

Le littoral et notamment les plages de la banlieue sud sont tellement pollués qu’on se demande s’ils retrouveront, un jour, une partie de leur lustre d’antan.

Car, dans le temps, ces plages — s’étendant de Radès à Soliman — étaient d’une limpidité et d’une propreté inégalables. Et on venait de partout pour y passer ses vacances et profiter de cette mer d’azur, et ce n’est pas exagéré.

Mais comme l’espoir fait vivre, espérons.

Cité Ettadhamen : Le complexe de l’enfance fait peau neuve

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:10

Inauguré avant d’être équipé, le complexe de l’enfance de la Cité Ettadhamen, un des quartiers à haute densité démographique dans le gouvernorat de l’Ariana, a rouvert, jeudi, ses portes, faisant ainsi peau neuve, grâce au réaménagement opéré en partenariat avec la BNA. 

La Presse — Jeudi, en fin d’après midi, Asma Jebri, ministre de la Femme, de la Famille de l’Enfance et des Personnes âgées, a donné le coup d’envoi des activités programmées au profit des enfants du complexe. Implanté au cœur des habitations, sur une superficie globale de 3.450 m2 dont 1.500 m2 couverts, il pourrait y créer une nouvelle dynamique, mais aussi une ambiance de récréation et de détente. 

L’objectif est de généraliser les prestations d’animation éducative et sociale aux quartiers les plus peuplés dans les zones classées prioritaires. En consécration du rôle social de l’Etat et de l’égalité des chances entre les enfants de la Tunisie. 

Par ailleurs, la ministre a fait le tour des différentes composantes du complexe dont le parachèvement des équipements et matériels nécessaires est prévu incessamment. Seulement un espace de jeux semble être à moitié meublé, avec une cuisine et une salle à manger rénovées mais pas encore équipées. 

En consécration de la RSE

Il est à noter que ces travaux d’entretien et de réhabilitation ont été réalisés, avec l’appui financier de la BNA, dans le cadre de sa responsabilité sociétale (RSE), comprenant l’entretien du réseau électrique, l’ajout d’une cuisine et l’aménagement des espaces sportifs pour rendre ce complexe d’enfants plus attrayant. Bechir Ben Maâtoug, chargé de communication à la BNA, nous a parlé de ce projet, sans rien dire sur le coût total de son réaménagement. 

Selon une source autorisée au ministère de la Femme, ce complexe s’apprête à concocter pour les enfants d’Ettadhamen un programme d’animation varié au cours des deux derniers mois de l’été. En juillet et août, l’on prévoit une série d’activités d’ordre culturel, ludique, environnemental et sportif. 

Rappelons, dans ce cadre, que la réouverture de ce complexe, fruit d’un accord de partenariat avec la BNA, signé en mars 2024, avec un montant initial de 500 mille dinars, aurait dû avoir lieu au mois d’octobre dernier, pour accueillir des enfants de 6 à 16 ans. Somme toute, ce complexe constitue un acquis pour les enfants du quartier. 

Une approche spécifique 

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:00

LA bataille pour la libération nationale que le Président de la République conduit avec la ténacité d’un homme d’Etat qui sait écouter son peuple pour prendre les décisions opportunes au moment opportun se distingue par sa dimension pluridisciplinaire.

Dans la mesure où, pour que les Tunisiens gagnent le pari exaltant de faire inscrire à jamais leur pays dans le giron des nations développées, il faut que tous les secteurs de la vie économique, sociale, culturelle, environnementale et éducative évoluent en parfaite synchronisation, sous la bienveillance d’une administration publique dont les acteurs doivent saisir qu’ils ont l’obligation impérative de rompre définitivement avec les anciennes manœuvres marquées par le clientélisme, le favoritisme, les agendas et les calculs de politiciens ayant fait faillite mais s’obstinant à ce que le peuple, conscient de leurs comportements, décide de les faire sortir de l’histoire.

C’est ainsi que mercredi et jeudi derniers, le Président de la République a imprimé à l’action gouvernementale une dynamique nouvelle et innovante. Puisqu’il a conféré avec le ministre de l’Environnement, après s’être rendu à Monastir et à Nabeul, et a décidé de stigmatiser l’inaction de l’Office national de l’assainissement, menaçant de dissoudre l’Agence de protection et d’aménagement du littoral (Apal).

Tout simplement parce que ces deux entreprises publiques ont prouvé qu’elles ont failli à leur mission. Et les Tunisiens qui ont la chance de dialoguer directement avec le Chef de l’Etat n’ont pas manqué de dénoncer «les crimes écologiques» dont leurs régions sont victimes du fait de la négligence et aussi de l’absence manifeste de patriotisme chez cette frange de responsables qui n’ont pas encore saisi les directives présidentielles ou qui ne veulent pas s’aligner sur la nouvelle approche de gouvernance mise en œuvre depuis l’avènement du processus du 25 juillet 2021.

Et ce sont ces responsables insouciants que le Chef de l’Etat a pointés du doigt lors de sa rencontre mercredi avec la Cheffe du gouvernement pour lui dire qu’ «il est temps que les jeunes compétences prennent la place de ceux qui n’ont pas compris les leçons de l’Histoire».

Idem pour la ministre des Affaires culturelles, exhortée à faire comprendre aux directeurs des festivals que ces événements ont l’obligation, de par leurs programmes, d’inscrire leurs spectacles dans l’orbite de la bataille de libération nationale que le pays mène depuis près de trois ans.

Remerciements et 40e Jour : Abdessalem MSALLEM

23. Juli 2025 um 10:56

La famille MSALLEM remercie tous ceux qui se sont associés à leur deuil suite au décès de leur très cher et regretté

 Abdessalem MSALLEM

«À jamais dans nos cœurs »

Quarante jours déjà depuis que tu nous a quittés pour une vie éternelle dans un monde meilleur.

Tu n’es plus où tu étais, mais tu seras toujours et partout où nous sommes tant et aussi longtemps que notre cœur battra.

 « Vivre dans le cœur de ceux qu’on aime, c’est ne pas mourir »

Ton absence laisse et laissera un vide énorme, profond et douloureux que personne ne pourra combler.

Tu as été le pilier de la famille. Tu étais un mari et un père aimant, sensible, généreux et exceptionnel sur tous les plans. Tu ne sauras jamais à quel point tu vas nous manquer pour le reste de nos vies ; mais ton souvenir continuera de nous éclairer, de nous inspirer et de nous guider chaque jour.

Repose en paix très cher, que Dieu te bénisse, t’accorde Sa Miséricorde et t’accueille dans Son éternel Paradis.

Que tous ceux qui t’ont connu et aimé aient une pieuse pensée pour toi et récitent la Fatiha à ta mémoire.

Ta femme bien aimée Rachida Ferchichi Msallem 

Tes Fils

Anis Msallem et son épouse Ikhlas

Ali Msallem et son épouse Mouna

Ta fille Dr Malek Msallem et son époux Dr Mehdi El Kissi

Tes petits-enfants 

«Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons»

Gafsa : une récolte record de pistaches

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 10:50

Les services de la Direction de la production végétale au Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA) de Gafsa ont estimé la récolte de pistaches de cette saison à 4289 tonnes, ce qui représente une récolte record par rapport aux saisons précédentes.

Selon Kais Chelbi, chef de la Direction de la production végétale au CRDA de Gafsa, cette augmentation de la production est due à l’entrée en production d’un grand nombre de jeunes plants, soit environ 0,8 million de nouveaux plants.

Il est à noter que la superficie totale des plantations de pistaches dans le gouvernorat de Gafsa s’élève à 18 841 hectares, dont 11 761 hectares sont irrigués par les eaux de pluie et 7051 hectares sont irrigués artificiellement. Les principales zones de production sont concentrées dans les délégations de Sidi Aïch, Gafsa Nord, Gafsa Sud et Oum El Araies.

La même source a ajouté que la récolte pour cette saison débutera à la mi-août.

Les agents de l’aviation civile et des aéroports menacent de faire grève!

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 10:33

La section des offices et établissements publics de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a émis ce mercredi 23 juillet 2025, un préavis de grève de deux jours au sein de l’Office de l’Aviation Civile. La grève débutera le mardi 12 août 2025 à 19h00 et se terminera le jeudi 14 août à 19h00.

Les syndicats de l’Office de l’Aviation Civile et des Aéroports réclament l’application des points figurant dans le procès-verbal d’accord du 24 janvier 2023. Parmi ces revendications figurent la prime d’encouragement à la productivité et la prime pour les fonctions.

Les agents demandent également la mise en œuvre de la formation et de la formation continue, la préservation des droits financiers des contrôleurs en cas de perte de qualification, l’annulation de la mise à disposition à la base de Monastir, et l’engagement à appliquer le statut de base actuel.

Ali Maâloul signe aujourd’hui avec le Club Sportif Sfaxien

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:37

Le latéral gauche Ali Maâloul signera aujourd’hui, mercredi 23 juillet 2025, son contrat avec le Club Sportif Sfaxien. Cette signature fait suite à une réunion qu’il a eue hier, mardi, avec le président et le vice-président du comité directeur de l’équipe.

Maâloul fait son retour au CS Sfaxien après neuf années passées à l’Ahly SC en Égypte, où il a connu des succès exceptionnels, le hissant au rang de meilleur latéral gauche de l’histoire du club cairote.

Ali Maâloul a déjà passé sa visite médicale et participera au stage à huis clos qui débutera ce vendredi 25 juillet à Sousse et se poursuivra jusqu’à la fin du mois.

Formé au Club Sportif Sfaxien, Ali Maâloul avait rejoint l’Ahly SC à l’été 2016 pour une aventure professionnelle en Égypte.

L’Union Européenne exhorte l’entité sioniste à arrêter de tirer sur des civils qui ont faim

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:22

L’Union Européenne a confirmé avoir dit à l’entité sioniste de cesser de tuer des personnes aux points de distribution d’aide à Gaza, lui rappelant que « toutes les options sont sur la table ». Pendant ce temps, l’Espagne a appelé à la suspension des accords de partenariat entre l’UE et Israël, et la France a exigé l’entrée de l’aide humanitaire.

Mardi, Kaja Kallas, responsable des affaires étrangères de l’Union européenne, a déclaré avoir informé son homologue israélien, Gidéon Sa’ar, que l’armée israélienne devait « cesser de tuer des civils » aux points de distribution d’aide dans la bande de Gaza. Kallas a écrit sur la plateforme X que « tuer des civils cherchant de l’aide à Gaza est indéfendable », notant qu’elle avait de nouveau parlé à son homologue israélien « pour confirmer notre entente concernant le flux d’aide ». Elle a ajouté qu’elle lui avait rappelé que « toutes les options sont sur la table » si Israël ne respectait pas ses engagements.

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a également jugé sur la plateforme X que « les civils ne peuvent jamais être ciblés… les images de Gaza sont insupportables », et a exigé qu’Israël cesse immédiatement et remplisse ses obligations. Il y a deux semaines, l’Union européenne avait annoncé avoir conclu un accord avec Israël qui était censé permettre l’entrée de davantage de camions de nourriture à Gaza.

Prix des médicaments : 60 % en hausse, 40 % en baisse dans la nouvelle liste officielle

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:10

La récente révision des prix des médicaments en Tunisie a touché une large part du marché pharmaceutique, selon les précisions apportées ce mercredi par Molka El Moudir, vice-présidente du Syndicat tunisien des pharmaciens d’officine.

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM ce mercredi 23 juillet 2025, elle a indiqué que près de 60 % des médicaments figurant dans une nouvelle liste publiée vendredi dernier ont subi une hausse des prix, tandis qu’environ 40 % ont enregistré une baisse.

El Moudir a précisé que ces ajustements tarifaires sont appliqués sans préavis, y compris pour les officines elles-mêmes, soulignant qu’il s’agit d’une mesure destinée à éviter les conflits d’intérêts. Elle a rappelé que la Pharmacie centrale de Tunisie est l’unique organisme habilité à fixer et actualiser les prix des médicaments.

Selon elle, ces modifications concernent principalement des médicaments non importés depuis plus d’un an, remplacés par des génériques locaux équivalents en termes de qualité et d’efficacité. Cette démarche s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale visant à renforcer l’industrie pharmaceutique locale et à réduire la facture d’importation.

La syndicaliste a appelé à rétablir la confiance des citoyens dans les médicaments génériques, largement utilisés à l’échelle internationale en raison de leur coût abordable et de leur efficacité prouvée scientifiquement.

Elle a également encouragé les citoyens à s’informer auprès de leur pharmacien en cas de doute ou de question concernant les prix ou la disponibilité de certains produits. La liste actualisée des médicaments est, selon ses dires, consultable librement sur le site officiel de la Pharmacie centrale. Elle a insisté sur le droit du citoyen à accéder aux informations officielles relatives aux hausses ou aux baisses de prix.

Abordant la situation financière du secteur, Molka El Moudir a tiré la sonnette d’alarme : « Les pharmacies traversent une crise sérieuse », a-t-elle déclaré, évoquant notamment les retards de remboursement des créances par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui peuvent atteindre jusqu’à 150 jours.

Concours d’entrée aux écoles d’ingénieurs : annonce des résultats à partir de midi

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:01

Les résultats de l’affectation des étudiants admis aux concours nationaux d’entrée aux cycles de formation d’ingénieurs pour la session 2025 seront publiés aujourd’hui, mercredi 23 juillet 2025, à partir de midi, via le site web www.cningenieur.rnu.tn.

Les personnes concernées doivent confirmer les résultats de leur affectation via le même site, à partir d’aujourd’hui et jusqu’à mercredi 6 août prochain à midi, afin de ne pas perdre leur droit au résultat obtenu et de le vérifier en imprimant la carte de confirmation des résultats, selon un communiqué antérieur du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a rappelé une fois de plus que chaque candidat ne doit pas divulguer son « mot de passe et code secret », et utiliser le lien officiel des concours nationaux d’entrée aux cycles de formation d’ingénieurs pour la session 2025 : www.cningenieur.rnu.tn.

Bacheliers et orientation universitaire : le choix des filières universitaires démarre aujourd’hui

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 08:43

À partir d’aujourd’hui, mercredi 23 juillet 2025, les nouveaux bacheliers pourront commencer à saisir leurs choix d’orientation universitaire. Ce processus se poursuivra jusqu’au dimanche 27 juillet 2025.

Cette étape est l’une des dates universitaires les plus importantes en Tunisie. Elle permet aux nouveaux étudiants de choisir les filières universitaires qui leur conviennent le mieux, en fonction de leurs résultats et de leurs préférences. Ce processus se déroule via la plateforme numérique officielle d’orientation universitaire.

Il est fortement conseillé aux candidats de vérifier attentivement leurs données personnelles et de choisir leurs filières avec la plus grande précision. Il est également essentiel de consulter le calendrier d’orientation et d’inscription universitaire mis à disposition par le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique sur son site officiel.

Vague de chaleur : jusqu’à 10 degrés au-dessus des moyennes en Tunisie

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 08:39

Une nouvelle vague de chaleur s’apprête à frapper la Tunisie, avec des températures qui dépasseront de plus de 10 degrés les moyennes saisonnières, notamment dans les régions intérieures et du sud. C’est ce qu’a indiqué Mehrez Ghannouchi, ingénieur à l’Institut national de la météorologie (INM), en appelant à la vigilance face à cette situation météorologique exceptionnelle.

Selon lui, bien que la plupart des régions aient connu mardi un léger repli des températures, le sud-ouest du pays a continué d’enregistrer des valeurs élevées. Il prévoit un net renforcement de la chaleur au cours des journées de mercredi et jeudi, avec des pics qui pourraient frôler les records historiques enregistrés dans le pays.

La période la plus critique s’étendra de midi à 16 heures, moment où les températures atteindront leur maximum, constituant un danger particulier pour les personnes âgées, les enfants et les personnes souffrant de maladies chroniques.

Face à cette alerte canicule, Mehrez Ghannouchi recommande une série de mesures préventives : éviter l’exposition prolongée au soleil, rester hydraté, privilégier les espaces frais et limiter les efforts physiques durant les heures les plus chaudes.

Procès de Ridha Charfeddine : report au 19 septembre

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 08:31

La chambre correctionnelle d’été du tribunal de première instance de Tunis a décidé de reporter le procès de l’homme d’affaires Ridha Charfeddine à l’audience du 19 septembre 2025.

Cette décision intervient à la suite d’une demande formulée par la défense, qui a sollicité un report en attendant la désignation officielle des membres de la chambre spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès de la cour d’appel.

Ridha Charfeddine est poursuivi dans une affaire portant sur des soupçons de corruption financière. Il avait été condamné en première instance à trois ans de prison et à des amendes pécuniaires, avant d’interjeter appel, selon une source proche du dossier.

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