Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Gestern — 15. Juli 2025Haupt-Feeds

Le Kenya supprime les visas pour les Africains, sauf pour les Libyens et Somaliens

15. Juli 2025 um 18:00

Le gouvernement kényan a annoncé la suppression des exigences de visa pour les ressortissants de la majorité des pays africains, une mesure visant à favoriser l’intégration régionale et à faciliter les déplacements sur le continent.

Avec cette nouvelle politique, les voyageurs des pays concernés n’auront plus besoin de soumettre de demandes électroniques préalables ni de payer des frais de visa. Ils pourront désormais entrer directement dans le pays via les postes frontaliers, sans formalités bureaucratiques.

Tous les pays africains, ainsi que la plupart des États des Caraïbes, sont inclus dans cette décision, à l’exception de la Libye et de la Somalie, en raison de ce que les autorités ont qualifié de « préoccupations sécuritaires ».

Le nouveau système permet aux visiteurs africains de séjourner au Kenya jusqu’à deux mois, tandis que les citoyens des pays de la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC) bénéficieront d’un droit de séjour étendu à six mois, conformément aux accords de libre circulation au sein du bloc.

Dans un communiqué du Conseil des ministres, le gouvernement kényan a précisé que cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts pour soutenir la politique « Ciel ouvert » et stimuler la croissance du secteur touristique.

L’article Le Kenya supprime les visas pour les Africains, sauf pour les Libyens et Somaliens est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Algérie – Premiers Jeux scolaires africains : plus de 3 000 athlètes attendus

15. Juli 2025 um 12:38

Dans quelques jours, les villes de l’Est algérien – Annaba, Constantine, Sétif et Skikda – vibreront au rythme d’un événement sportif sans précédent qui marquera l’histoire du sport africain. Il s’agit en l’occurrence des premiers “Jeux scolaires africains“. Cette manifestation fait suite au protocole d’accord (MoU) signé entre l’ACNOA et l’ISF lors des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Prévue du 26 juillet au 5 août 2025, cette compétition novatrice réunira 3 018 athlètes et entraîneurs issus des 51 pays africains dûment inscrits, placée sous le haut patronage du président algérien, Abdelmadjid Tebboune.

Soutenue par l’ACNOA et son président, Mustapha Berraf, cette initiative historique incarne une vision tournée vers l’avenir en offrant à la jeunesse africaine une plateforme unique d’excellence sportive et d’échanges culturels.

Jamais le continent n’a connu un rassemblement d’une telle envergure. Ce qui témoigne de l’engagement commun des nations africaines en faveur du développement de la jeunesse.

Une mobilisation continentale exceptionnelle

L’ampleur de cette première édition dépasse déjà toutes les attentes. Avec 3 018 participants représentant 51 pays africains, ces Jeux scolaires fixent dès le départ un niveau de participation élevé, soulignant l’enthousiasme extraordinaire suscité par cette initiative.

Cette mobilisation reflète la confiance que les Comités nationaux olympiques africains accordent au savoir-faire organisationnel de l’Algérie. De même qu’elle témoigne de l’importance stratégique du développement du sport scolaire sur le continent.

Le compte à rebours a commencé avec le dévoilement récent du logo officiel desdits Jeux. Ce symbole, qui ornera bientôt les installations sportives algériennes, est bien plus qu’un visuel : il incarne les espoirs d’une génération entière de jeunes africains, « les talents d’aujourd’hui, les leaders de demain », prêts à porter haut les couleurs de leur continent.

L’ACNOA au service de la jeunesse africaine

Cette initiative s’inscrit pleinement dans la mission centrale de l’ACNOA, qui œuvre sans relâche à l’organisation de compétitions sportives de haut niveau à travers l’Afrique.

Sous la direction de Mustapha Berraf, l’association a fait du développement du sport scolaire une de ses priorités, reconnaissant que l’éducation par le sport est un levier essentiel du développement de la jeunesse africaine. « Ces premiers Jeux scolaires africains sont l’aboutissement d’un rêve collectif […] Nous assistons à la naissance d’une tradition que nous espérons inspirante pour les générations futures, et porteuse de nouveaux talents sportifs prometteurs sur notre continent », a-t-il souligné.

Cette philosophie, qui vise à faire des Jeux scolaires africains un tremplin pour les champions de demain, va bien au-delà de la compétition sportive. L’ACNOA voit ces Jeux comme un véritable laboratoire de l’intégration continentale, où les jeunes africains peuvent apprendre à se connaître, à s’apprécier mutuellement et à construire ensemble l’avenir du sport africain.

Algérie, terre légendaire d’hospitalité

Le choix de l’Algérie pour accueillir cette première édition n’est pas le fruit du hasard. Forte d’une grande expérience dans l’organisation de grands événements sportifs, dotée d’infrastructures modernes, l’Algérie offre un cadre idéal pour abriter cette compétition majeure.

La reconnaissance officielle au plus haut niveau de l’État garantit le succès organisationnel de l’événement et souligne l’engagement des autorités algériennes en faveur du développement du sport en Afrique.

Cela illustre également la volonté de l’Algérie de jouer un rôle moteur dans la promotion des valeurs olympiques et sportives sur le continent.

Notons enfin que le ministre algérien de la Jeunesse et des Sports, Walid Sadi, également membre du Comité exécutif de la CAF, est pleinement mobilisé pour assurer le succès de ce grand événement continental.

L’article Algérie – Premiers Jeux scolaires africains : plus de 3 000 athlètes attendus est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Mini-sommet africain à la Maison Blanche : mépris, humiliation et condescendance

12. Juli 2025 um 11:14

Le mini-sommet entre Donald Trump et cinq chefs d’État africains s’est illustré par une condescendance à la imite de l’insolence de la part du locataire de la Maison Blanche envers ses hôtes.

Récit d’une parodie de la soi-disant coopération Nord-Sud.

 

Confucius n’a-t-il pas dit qu’une image vaut 1 000 mots ?  Ce proverbe ancestral n’aura jamais trouvé illustration plus éloquente que la photo de famille prise lors de la réunion qui a eu lieu à Washington du 9 au 11 juillet entre Donald Trump et cinq chefs d’État africains présélectionnés pour le sommet de septembre prochain qui réunira plusieurs dirigeants du continent en marge de l’Assemblée générale des Nations unies. Cette image montrait les cinq présidents africains debout, sans chaises, aux côtés de Donald Trump qui, lui, est bien assis derrière le bureau ovale, sa casquette vissée sur la tête.

Une image d’un autre temps, en flagrante violation des règles élémentaires de la diplomatie qui imposent un minimum d’égalité et de respect et qui rappelle crûment que c’est désormais le rapport de force qui détermine les relations Nord-Sud.

« Trade, not aid »

Pour rappel, depuis son retour à la Maison Blanche, Donald Trump, qui prône une diplomatie fondée sur des principes transactionnels « Trade, not aid », a mis la question des minerais au centre des négociations avec de nombreux Etats étrangers, comme avec l’Ukraine ou dans le cadre de l’accord de paix entre le Rwanda et la République démocratique du Congo.

Lire aussi : Trump drague cinq États africains !

Sachant que les cinq présidents africains invités sont ainsi à la tête de pays riches en minerais, notamment en or ou en terres rares, des composants critiques pour l’économie mondiale, particulièrement les appareils électroniques ou les véhicules électriques.

Mauvaises manières

Ainsi, le 47e président des Etats-Unis n’avait mis les pieds en Afrique lors de son premier mandat. Il a commencé son second en coupant les aides au développement américaines qui bénéficiaient à 40 % aux pays subsahariens. Et, selon le Washington Post, il aurait même traité le 11 janvier 2018 plusieurs nations africaines, mais aussi le Salvador et Haïti, « de pays de merde ». Trump a donc « convoqué » les présidents bissau-guinéen, gabonais, libérien, mauritanien et sénégalais à la Maison Blanche en leur demandant en premier lieu de se présenter en déclinant, chacun, nom et prénom ainsi que le pays qu’il dirige.

Indélicatesses

Autres morceaux choisis de ce mini-sommet en présence de cinq présidents d’Etats d’Afrique riches en minerais, lesquels étaient  invités pour cette rencontre consacrée officiellement à des questions commerciales, d’investissement et de sécurité et destinée notamment pour les Etats-Unis à contrer l’influence grandissante sur le continent de la Chine et de la Russie.

 

mini-sommet à la Maison Blanche

 

Ainsi, lors d’un tour de table préliminaire au Bureau ovale mercredi 11 juillet, le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, s’est lancé dans un long discours pour souligner qu’il était avant tout un « pacifiste » œuvrant pour la paix, notamment au Moyen-Orient, suivez mon regard, avant de rappeler que son pays regorge de « minerais, des terres rares, des minerais rares. Nous avons du manganèse, nous avons de l’uranium, et nous avons de bonnes raisons de penser que nous avons du lithium et d’autres minerais ».

Donald Trump coupe court à son intervention. « Soyons brefs, concis, allez droit au but », l’a-t-il  recadré avec son tact habituel.

Et ce n’est pas tout. Prenant la parole après son homologue mauritanien, le Libérien Joseph Boakai, qui s’est exprimé dans un anglais raffiné, a subjugué Donald Trump qui s’étonnait de voir ce dernier parler si bien l’anglais. Et il en a profité pour lancer une pique aux autres présidents, en ces termes : « J’ai des gens autour de cette table qui sont loin de parler anglais aussi bien que vous ».

Et d’insister lourdement selon le témoignage du New York Times : « Où avez-vous appris à parler si bien l’anglais ? Où avez-vous été éduqué ?… ? ».

Inculture ? Méconnaissance de la géographie ? Toujours est-il que Trump semble ignorer que depuis sa fondation en 1822 à l’initiative d’une organisation américaine, l’American Colonization Society, en vue d’y installer les esclaves affranchis des États-Unis, l’anglais est la langue officielle du Liberia.

Mais comment les cinq chefs d’État africains ont-ils réagi face à la condescendance hautaine du milliardaire américain ? En saluant publiquement la proposition israélienne de candidature du président américain Donald Trump au prix Nobel de la Paix.

Oligui Nguema, président du Gabon, a déclaré : « Le lauréat pour le prix Nobel de la paix, je ne vois pas d’objection. Sans être prétentieux, je pense que le président Trump le mérite pour les efforts qu’il a déjà faits pour la paix à travers le monde. Aujourd’hui, c’est le président Trump, un président d’ailleurs qui ramène la paix dans la région. Donc je pense qu’il le mérite, c’est mon avis ».

Sans commentaire.

L’article Mini-sommet africain à la Maison Blanche : mépris, humiliation et condescendance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Trump drague cinq États africains !

09. Juli 2025 um 14:02

5. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de chefs d’États africains conviés, contre toute attente, par le président américain Donald Trump à la Maison Blanche, ce mercredi 9 juillet 2025.

Concernant ces États africains, il s’agit des présidents du Liberia, du Sénégal, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau et du Gabon. Et ce, « pour un déjeuner de travail axé sur le commerce, la sécurité et le repositionnement stratégique des États-Unis en Afrique », rapportent plusieurs médias.

Un partenariat économique plutôt qu’une aide unilatérale

Dans ce cadre, Joseph Boakai, président du Liberia, entend profiter de cette rencontre pour transformer la relation avec les États-Unis, passant d’une logique d’aide à un véritable partenariat commercial. « Nous sommes plus intéressés par les investissements que par l’assistance », a déclaré sa porte-parole.

De son côté, la Guinée-Bissau espère obtenir un soutien économique et sécuritaire face au trafic de drogue, qui mine le pays. D’ailleurs, le président Umaro Sissoco Embalo n’a pas manqué de saluer cette « grande porte qui s’ouvre » pour l’économie bissau-guinéenne.

Le Gabon de retour sur la scène internationale

Le président gabonais issu d’un coup d’État en 2023, Brice Oligui Nguema, marque son retour diplomatique après la levée des sanctions américaines intervenue suite à l’élection présidentielle du 12 avril 2025 qu’il a remportée haut la main. Le Gabon souhaite promouvoir ses atouts économiques, notamment dans le golfe de Guinée.

Silence du Sénégal et de la Mauritanie

En revanche, aucune communication officielle n’a filtré des présidences sénégalaise et mauritanienne avant la rencontre. Pourtant, ces deux pays font partie des nations africaines susceptibles d’être concernées par une extension des restrictions de voyage aux États-Unis.

Une stratégie américaine tournée vers les investissements privés

Il faut rappeler que, depuis son retour à la Maison Blanche, Trump a réduit ou supprimé l’aide publique aux pays étrangers, privilégiant les accords commerciaux. Dans la foulée, fin juin, des entreprises américaines se sont engagées à investir dans des infrastructures africaines, confirmant cette nouvelle orientation.

Certains analystes soulignent que cette rencontre des “5+1“ à la Maison Blanche symbolise la volonté des États-Unis de renforcer leur influence en Afrique, tout en limitant leur engagement financier direct.

C’est peut-être anodin, mais soulignons que quatre de ces cinq pays entretiennent de bonnes relations diplomatiques, économiques et culturelles avec Israël.

A suivre.

L’article Trump drague cinq États africains ! est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌