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Israël : 271 blessés hospitalisés après les frappes iraniennes à Beer Sheva

19. Juni 2025 um 19:02
Israël : 271 blessés hospitalisés après les frappes iraniennes à Beer Sheva

Le ministère israélien de la Santé a annoncé, ce jeudi 19 juin 2025, que 271 personnes ont été hospitalisées à la suite des frappes iraniennes survenues dans la matinée. Selon l’agence de presse iranienne, l’attaque a visé un centre de commandement et de renseignement de l’armée israélienne situé près de l’hôpital Soroka, à Beer Sheva. […]

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Israël sous les missiles iraniens : Tel Aviv et Haïfa frappées, des dizaines de victimes

16. Juni 2025 um 11:15

Des missiles iraniens ont frappé Tel Aviv et Haïfa avant l’aube lundi 16 juin, tuant au moins huit personnes et détruisant des habitations et des immeubles entiers. Suite à cela, le ministre israélien de la Défense a averti que les habitants de Téhéran « en paieraient le prix et bientôt ».

Les dangers d’une nouvelle escalade entre Israël et l’Iran planent sur la réunion des dirigeants du Groupe des Sept (G7) au Canada. Rt le président américain Donald Trump a exprimé dimanche 15 courant l’espoir qu’un accord puisse être conclu. Mais on ne note aucun signe d’apaisement des combats après un quatrième jour de guerre.

Les derniers morts en Israël, signalés par les services d’urgence nationaux, portent le bilan à 23 morts depuis vendredi. Les attaques israéliennes en Iran ont tué au moins 224 personnes, selon le décompte du ministère iranien de la Santé.

Israël sérieusement touché

Des opérations de recherche et de sauvetage sont en cours à Haïfa, où une trentaine de personnes ont été blessées, selon les services d’urgence. Tandis que des dizaines de secouristes se précipitaient sur les zones touchées. Des incendies ont été observés dans une centrale électrique près du port, selon les médias.

Des images vidéo ont montré plusieurs missiles tirés au-dessus de Tel-Aviv, et des explosions ont été entendues dans cette ville et au-dessus de Jérusalem. Plusieurs immeubles résidentiels d’un quartier densément peuplé de Tel-Aviv ont été détruits par une frappe iranienne qui a fait voler en éclats les fenêtres d’hôtels et d’autres habitations voisines, à quelques centaines de mètres seulement de l’ambassade des États-Unis dans la ville.

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Zoom – Frappes iraniennes sur Israël : le Moyen-Orient au bord de l’embrasement – et la Tunisie face à l’onde de choc

14. Juni 2025 um 19:16

L’escalade entre Téhéran et Tel-Aviv marque un tournant stratégique majeur pour le Moyen-Orient. Au-delà du choc régional, c’est tout l’équilibre géopolitique mondial qui vacille. Le Maghreb, et notamment la Tunisie, pourrait en subir des répercussions économiques, sécuritaires et diplomatiques.

Décryptage d’un basculement aux ramifications multiples

 

Une rupture historique dans le rapport de force

L’attaque directe et revendiquée de l’Iran contre Israël, après le bombardement du consulat iranien à Damas, constitue une première dans l’histoire de la rivalité entre les deux puissances. L’Iran ne se cache plus derrière ses réseaux : il assume ouvertement sa riposte. Ce tournant traduit non seulement une démonstration de force extérieure, mais aussi une volonté de raffermir la cohésion interne face aux défis économiques et sociaux que traverse la République islamique.

Israël, de son côté, voit s’effriter l’efficacité de sa stratégie de dissuasion. Pris entre plusieurs fronts – Gaza, Liban, Syrie – l’ouverture d’un axe direct avec l’Iran redistribue totalement les cartes.

 

La Tunisie et le Maghreb dans la ligne indirecte du feu

Pour la Tunisie et les pays du Maghreb, cette montée des tensions n’est pas un spectacle lointain. Elle menace de perturber les équilibres déjà fragiles de la région.

Sur le plan économique, une hausse prolongée des prix du pétrole affecterait lourdement la facture énergétique tunisienne, déjà sous pression. La flambée des cours du baril pourrait accentuer les déséquilibres budgétaires et nourrir l’inflation importée.

Sur le plan commercial, les perturbations dans les détroits d’Ormuz et de Bab el-Mandeb – points de passage cruciaux pour le commerce mondial – pourraient désorganiser les chaînes logistiques, augmenter les coûts d’approvisionnement, et ralentir la croissance.

Sur le plan sécuritaire, le regain de tension au Moyen-Orient pourrait avoir un effet domino en Afrique du Nord et dans le Sahel, zones déjà marquées par la montée des réseaux extrémistes. La Tunisie, malgré ses efforts en matière de sécurité, reste vulnérable aux reconfigurations du djihadisme régional, notamment dans le cadre d’alliances opportunistes entre groupes transnationaux.

 

Trois scénarios, trois risques pour le Maghreb

 

  • Le premier risque, l’embrasement militaire global et un choc énergétique et diplomatique :

Une confrontation plus prononcée entre Israël et l’Iran impliquerait inévitablement leurs alliés respectifs. Pour le Maghreb, cela signifierait non seulement des tensions diplomatiques à gérer dans un contexte d’alignements forcés, mais aussi un choc inflationniste à absorber, avec des répercussions sociales potentiellement explosives.

 

  • Le second risque, la guerre indirecte : instabilité diffuse et menace terroriste :

Dans ce scénario, les tensions se déplacent vers les théâtres périphériques. Les groupes extrémistes pourraient tenter de réinvestir des espaces fragiles, en particulier au Sahel et en Libye, créant un effet de contagion sécuritaire vers l’Algérie, la Tunisie et la Mauritanie.

 

  • Le troisième risque, la désescalade diplomatique… une opportunité pour les médiations sud-méditerranéennes ?

Si les grandes puissances parviennent à imposer un retour au dialogue, cela pourrait ouvrir un espace de repositionnement pour des pays comme la Tunisie, traditionnellement attachés à la non-ingérence et au multilatéralisme. Une médiation régionale, voire africaine, pourrait offrir une alternative crédible à l’affrontement, tout en revalorisant le rôle des pays non alignés dans la recomposition géopolitique.

 

Entre reconfiguration mondiale et dilemmes maghrébins.

 

Cette crise n’est pas seulement un duel militaire : elle annonce une recomposition géopolitique. Tandis que l’Occident réaffirme son soutien à Israël, l’Iran bénéficie d’une bienveillance stratégique de Moscou et du silence tactique de Pékin.

Le monde arabe et les pays du Sud, dont le Maghreb, se retrouvent une fois encore confrontés à des choix difficiles : préserver leurs équilibres diplomatiques ou redéfinir leurs alignements stratégiques.

Pour la Tunisie, ces évolutions interviennent dans un contexte de fragilité économique et d’isolement diplomatique relatif. L’exacerbation des tensions mondiales renforce l’urgence de renforcer les marges d’autonomie stratégique, de diversifier les partenariats économiques et de consolider les mécanismes de sécurité régionale.

 

Une opportunité à saisir dans la tourmente ?

Si le risque de contagion est réel, cette crise pourrait également inciter les pays du Maghreb à accélérer leur coordination diplomatique et sécuritaire. Une voix maghrébine commune sur la scène internationale, axée sur la paix, la stabilité régionale et la défense des intérêts énergétiques, pourrait redonner du poids à la région dans un monde multipolaire en gestation.

 

In fine, le moment de lucidité stratégique

Les frappes iraniennes contre Israël ne sont pas qu’un épisode de plus dans l’instabilité moyen-orientale. Elles annoncent une rupture durable, dont les ondes de choc atteindront inévitablement la rive sud de la Méditerranée.

Pour la Tunisie et ses voisins, le défi est triple : contenir les répercussions économiques, prévenir les menaces sécuritaires, et se positionner intelligemment dans un monde où la neutralité devient un art diplomatique de plus en plus stratégique.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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