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Gestern — 30. Mai 2025Haupt-Feeds

Moins d’agences, plus d’innovation : la nouvelle ère du secteur bancaire marocain

30. Mai 2025 um 13:07

La dépréciation du secteur bancaire au Maroc se confirme. Selon les données de Bank Al Maghrib (Banque centrale du Maroc), 152 agences ont cessé leurs activités en 2024, contre 39 créations. Cette diminution nette de 113 agences, équivalant à presque 2 % du réseau, est expliquée par une stratégie visant à optimiser les emplacements, stimulée par l’essor du numérique et les changements des habitudes des clients.

L’impact du recul du réseau se fait principalement ressentir chez les banques traditionnelles et dans les grandes zones urbaines. Casablanca-Settat est à l’origine de 40 suppressions nettes, suivi par Rabat-Salé-Kénitra avec la fermeture de 16 agences et 12 pour Marrakech-Safi.

D’après les informations fournies par Bank Al Maghrib, le total des agences bancaires a chuté de 5 814 en 2023 à 5 701 en 2024, entraînant une réduction de 113 points de service. Les banques traditionnelles, représentant la plus grande partie du réseau avec 5 486 points de vente, ont connu une diminution nette de 120 agences : elles ont fermé 146 établissements mais n’en ouvert que 26. C’est ce que souligne le site marocain lematin.ma citant des données de la Banque centrale du Royaume chérifien.

En revanche, les banques participatives ont connu une croissance : 13 nouvelles ouvertures contre seulement six fermetures. Ce qui porte leur total à 206 agences à la fin de 2024.

Quant aux banques offshore, qui ont une présence stable avec neuf agences, elles n’ont signalé aucun mouvement.

Le top trois des banques gagnantes

Sur le plan du réseau, le Crédit Populaire du Maroc (CPM) – qui regroupe la Banque centrale populaire (BCP) et les Banques populaires régionales – conserve sa position de banque la plus présente à l’échelle nationale avec 1 334 agences en fonctionnement à la fin de 2024, malgré la fermeture de 39 agences.

Al Barid Bank arrive en deuxième position avec 943 guichets, suivie d’Attijariwafa bank, qui compte 929 agences. Ces trois groupes détiennent à elles seules 57 % des points de distribution bancaire au Maroc. Attestant de leur rôle déterminant dans l’accessibilité aux services financiers, toujours selon la même source.

Bank Of Africa comptait, à fin 2024, avec 636 agences, contre 490 agences pour Crédit Agricole du Maroc, 333 agences pour CIH Bank et 264 agences pour Société Générale Maroc. Cette dernière a enregistré, entre 2023 et 2024, la fermeture de 41 agences.

Umnia Bank se distingue en premier lieu parmi les banques et fenêtres participatives, comptant 53 agences à la fin de 2024. Elle est suivie par Bank Assafa (40), Bank Al Yousr (26), Al Akhdar Bank (25) et Dar Al-Amane (19).

Les régions leaders en matière d’implantations

Casablanca-Settat continue d’être le centre bancaire du Royaume à l’échelle régionale, comptant 1 612 agences, et ce malgré une baisse nette significative (-40), résultant de 59 fermetures et 19 mises en service.

Avec 854 agences, Rabat-Salé-Kénitra occupe la deuxième position, ayant vu disparaître 16 points de service sur une année.

Fès-Meknès, avec 665 agences, occupe la troisième place, enregistrant une légère baisse (-9).

On trouve ensuite Tanger-Tétouan-Al Hoceïma avec 545 sites, l’Oriental avec 504 et Marrakech-Safi avec 500.

Concernant la concentration bancaire – évaluée par le nombre d’adultes (15 ans et plus) par succursale –, l’état des lieux varie considérablement d’une région à l’autre. Avec 7 778 adultes par agence, Drâa-Tafilalet présente la densité la plus basse, suivie de Marrakech-Safi (7 008) et Béni Mellal-Khénifra (6 288), mettant en évidence une couverture insuffisante manifeste.

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Top 50 des villes africaines les plus attractives en 2025

27. Mai 2025 um 14:16

L’indice mondial du cabinet britannique Oxford Economics, publié récemment, examine les atouts et les points faibles de 1 000 cités au niveau mondial. Il se base sur 27 critères répartis en cinq sections distinctes. Ainsi, Le Caire, Port-Louis et Nairobi seront les villes africaines les plus attractives en 2025.

Aucune ville africaine ne figure dans le classement mondial des 300 premières places. Sur le plan africain, le Maroc, l’Égypte et l’Afrique du Sud se distinguent dans le classement qui privilégie les aspects économiques, de capital humain et de qualité de vie.

Plusieurs facteurs sont pris en considération dans l’élaboration de ce classement, tels que l’économie (PIB, diversification économique, hausse de l’emploi, etc.), le capital humain (croissance démographique, nombre d’universités, niveau éducatif,), la qualité de vie (revenu par habitant, taux de criminalité, quantité de lieux récréatifs et culturels), l’environnement (pureté de l’air, anomalies thermiques, émissions de gaz à effet de serre) et la gouvernance (stabilité politique, libertés civiles, climat des affaires…).

Chaque indicateur est noté pour les villes analysées sur une échelle allant de 0 à 100 points. Les scores pour chaque catégorie sont ensuite calculés en combinant les notes selon les proportions suivantes : économie (30 %), capital humain (25 %), qualité de vie (25 %), environnement (10 %) et gouvernance (10 %).

Dans ce cadre, Le Caire, capitale de l’Egypte (302e au monde) excelle principalement dans les domaines du Capital humain (56e rang mondial) et de l’Économie (171e rang mondial). La capitale mauricienne Port-Louis (338e au monde) obtient des notes plutôt satisfaisantes dans les domaines de l’environnement (144e rang international) et de la gouvernance (160e rang international).

S’en suivent dans le classement la capitale kenyane Nairobi (381e position mondiale), Accra au Ghana (387e), Alger en Algérie (389e), Casablanca (431e) et Rabat (447e) au Maroc, Johannesburg en Afrique du Sud (457e) et Constantine en Algérie (474e). La capitale du Botswana, Gaborone, se classe 475e au niveau mondial et complète le top 10 sur le continent africain.

Le Top 50 africain est dominé par trois pays. Il s’agit du Maroc qui y compte sept villes (Casablanca, Tanger, Rabat, Fès, Meknès, Marrakech, Agadir), de l’Égypte avec six villes (Le Caire, Alexandrie, Port-Saïd, Suez, El-Mansourah, Tanta) et de l’Afrique du Sud avec cinq villes (Johannesburg, Le Cap, Pretoria, Durban, Bloemfontein).

Selon l’indice 2025 d’Oxford Economics, les villes qui occupent les premières places à l’échelle internationale sont New York (États-Unis), Londres (Royaume-Uni), Paris (France), San José (États-Unis), Seattle (États-Unis), Melbourne (Australie), Sydney (Australie), Boston (États-Unis), Tokyo (Japon) et San Francisco (États-Unis).

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Assemblées annuelles 2025 de la BAD : qui pour succéder à Adesina?

26. Mai 2025 um 14:20

Les Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD) ont démarré lundi 26 mai et se poursuivront jusqu’au 30 courant à Abidjan, en Côte d’Ivoire. L’événement culminera avec l’élection d’un nouveau président à la tête de l’institution financière continentale.

Les gouverneurs de la Banque africaine de développement choisiront un remplaçant du président sortant du Groupe de la Banque, le Nigérian Akinwumi A. Adesina, dont le deuxième mandat de cinq ans touche à sa fin.

Pour ce faire, cinq candidats sont lice pour le poste, à savoir :

  • HOTT Amadou, Sénégal;
  • Dr MAIMBO Samuel Munzele, Zambie;
  • TAH Sidi Ould, Mauritanie;
  • TOLLI Abbas Mahamat, Tchad;
  • TSHABALALA Bajabulile Swazi, Afrique du Sud.

L’événement rassemble plus de 6 000 participants, incluant des dignitaires tels que des présidents et Premiers ministres africains, des ministres des Finances, les gouverneurs de banques centrales, des acteurs du développement, des intervenants privés, des figures civiques influentes, des universitaires, des experts en réflexion stratégique ainsi que d’autres intervenants issus d’ONG…

Concernant les Assemblées proprement dites, elles se tiennent sur le thème : « Tirer parti du potentiel de l’Afrique pour stimuler son développement. » L’objectif stratégique est de repérer et d’exploiter les opportunités offertes par le capital africain – qu’il soit humain, naturel, financier ou commercial – en tant que levier majeur de la transformation structurelle du continent.

En clair, il s’agit de promouvoir l’évolution vers des économies plus inclusives, écologiques et robustes. Tout en rassemblant des fonds externes supplémentaires grâce à divers partenariats.

Les discussions pendant les Assemblées toucheront aussi des éléments transversaux cruciaux comme la transition numérique, le renforcement institutionnel et la gouvernance efficace. Cette démarche globale vise à atteindre les Objectifs de développement durable (ODD), l’Accord de Paris sur le climat (COP 15), l’Agenda 2063 ainsi que les « High 5 » du Groupe de la Banque.

Les Assemblées annuelles sont l’événement crucial de l’institution financière continentale. Cette année, elles incluent la 60ème Assemblée du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement et la 51ème Assemblée du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement, qui représente le volet concessionnel du Groupe de la Banque.

Cet événement offre au Groupe de la Banque, qui comprend la Banque africaine de développement, le Fonds africain de développement et le Fonds spécial du Nigeria. L’occasion d’évaluer avec les actionnaires les avancées accomplies durant l’année précédente.

Ces forums offrent un espace de discussion sans pareil sur des enjeux cruciaux liés au développement de l’Afrique pour les membres des gouvernements et tous les participants, y compris les représentants de la presse.

On y reviendra.

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Roderick Drummond : 10 start-up tunisiennes participeront à la London Tech Week

26. Mai 2025 um 12:22

L’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie, Roderick Drummond, a souligné que les entreprises tunisiennes n’exploitent pas encore pleinement les opportunités d’investissement disponibles au Royaume-Uni, notamment dans les secteurs de la technologie et du textile.

A cet effet, il a fait état de l’existence de réelles opportunités qui ouvrent la porte à l’approfondissement des relations commerciales et aux investissements mutuels entre les deux pays. « La technologie est une véritable force pour la Tunisie. Et il existe d’importantes opportunités de travailler avec des entreprises britanniques et d’obtenir davantage d’investissements pour les entreprises tunisiennes dans des secteurs tels que la fintech », a précisé Roderick Drummond, dans une interview accordée à la TAP.

Dix start-up tunisiennes à la London Tech Week

Dans ce sens, Roderick Drummond a expliqué que des efforts intensifs sont en cours afin de permettre aux entreprises tunisiennes d’accéder plus efficacement aux marchés financiers de Londres dans le but de stimuler l’investissement. Tout en considérant qu’il existe de « réelles opportunités pour les ingénieurs, les entrepreneurs, les jeunes entrepreneurs et autres dans les domaines liés à la technologie ». Il a rappelé que des entreprises technologiques tunisiennes ont récemment présenté leurs innovations à Londres. 

A et égard, le diplomate britannique a révélé que dix startups technologiques tunisiennes participeront à la London Tech Week en juin prochain, pour présenter leur travail dans un pavillon tunisien dédié. Il décrit l’événement comme « l’un des plus grands événements pour les entreprises technologiques », notant qu’il est soutenu par la Chambre de commerce tuniso-britannique.

Combiner le traditionnel et l’innovant

Au sujet du secteur textile, Roderick Drummond estime que la réputation de longue date de la Tunisie en matière de “qualité et d’artisanat“ pourrait être davantage mise à profit; et ce, en combinant le travail traditionnel avec un design innovant. Ainsi, il estime que la Tunisie pourrait répondre à la demande croissante du Royaume-Uni pour des produits de mode uniques et de haute qualité.

D’ailleurs, a-t-il annoncé, le Royaume-Uni est sur le point de dévoiler une nouvelle stratégie industrielle. Laquelle vise à rationaliser les processus commerciaux et à ouvrir des opportunités d’investissement. « Nous cherchons à encourager l’investissement dans les deux sens. Ce qui me semble important », a-t-il déclaré. Tout en notant que le commerce entre le Royaume-Uni et la Tunisie connaît une « croissance significative ».

L’ambassadeur Drummond a attribué cette croissance à l’approfondissement des relations bilatérales dans le cadre de l’accord de partenariat Royaume-Uni-Tunisie, signé en 2021. Celui-ci prévoit un traitement préférentiel pour une large gamme de produits et facilite l’accès au marché. « Nous sommes liés par un accord de partenariat qui garantit que les deux parties bénéficient de tarifs réduits et d’un meilleur accès au marché », a-t-il souligné. Les deux pays examinent actuellement de nombreux aspects de l’accord pour améliorer son efficacité.

Un grand nombre de visiteurs britanniques en 2025

S’agissant du secteur du tourisme, l’ambassadeur du Royaume-Uni en Tunisie s’est dit optimiste quant à la croissance du nombre de touristes britanniques visitant la Tunisie. Dans cette optique, il assure que « la Tunisie, qui espère accueillir 11 millions de visiteurs cette année, comptera un grand nombre de visiteurs du Royaume-Uni ». Leur nombre augmente régulièrement, atteignant 400 000 cette année, soit une progression de 60 % par rapport à l’année dernière.

A cet égard, il a salué le lancement par le ministère du Tourisme d’une nouvelle campagne promotionnelle visant à améliorer l’image de la Tunisie à l’étranger. Il estime que la Tunisie a plus à offrir que du soleil et de belles plages. « C’est un pays qui a beaucoup à offrir, et c’est exactement ce que veulent les touristes britanniques », conclut-il.

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