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Soupçons de financement libyen: Saïf al-Islam Kadhafi accuse Nicolas Sarkozy !

22. Januar 2025 um 10:08
Saïf al-Islam Kadhafi, fils de Mouammar Kadhafi, réitère ses accusations sur un financement libyen de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Il affirme que l’ancien chef de l’État français a exercé sur lui, au travers d’intermédiaires et à plusieurs reprises, des pressions afin qu’il change son témoignage devant la justice.  C’est une prise […]

Saïf al-Islam Kadhafi persiste et signe : Sarkozy a reçu 5 millions de dollars de la Libye

21. Januar 2025 um 19:40

Saïf al-Islam Kadhafi a accepté de livrer sa version de “l’affaire du financement libyen” en se confiant pour la première fois depuis 2011, à RFI (Radio France Internationale) en exclusivité. Un échange qui a eu lieu par le biais d’un intermédiaire de confiance et au cours duquel le fils cadet du colonel Kadhafi a répondu à des questions concernant l’affaire du financement présumé de la campagne présidentielle de 2007 de Nicolas Sarkozy.

Des confidences livrées par écrit alors que le procès de l’ancien président ainsi que de 11 autres prévenus a commencé il y a une quinzaine de jours à Paris.

 

Des pressions pour changer son témoignage !

Lors dudit échange, Saïf al-Islam Kadhafi a rappelé avoir transmis son témoignage au juge Serge Tournaire chargé de l’instruction dans ce dossier, en 2018.

Saïf al-Islam Kadhafi affirme, sans preuves, avoir subi des pressions de la part Nicolas Sarkozy par le biais d’intermédiaires, à l’instar de Souha al-Bedri en 2021, afin qu’il change son témoignage devant la juge. Cette dernière a démenti en 2022 son intermédiation dans cette affaire.

Il devait, en effet, « nier tout ce qui se dit d’un soutien libyen de Sarkozy pour les élections ». Bien entendu, une contrepartie avait été proposée au fils cadet du colonel Kadhafi, à savoir : une aide permettant de clore son dossier devant la Cour pénale internationale. Il est d’ailleurs toujours recherché par la CPI. Celui qui a joué le rôle d’intermédiaire est un homme de nationalité ivoirienne répondant au nom de « Noël Dubus », cité également dans l’affaire Karachi, et dont l’action a bel et bien été confirmée par le frère de Saïf al-Islam Kadhafi.

Une deuxième tentative d’approche a été faite en 2022 en s’adressant cette fois-ci au jeune frère de Saïf al-Islam Kadhafi, du nom de Hannibal qui se trouve dans les prisons du Liban depuis plusieurs années. A ce niveau, la contrepartie promise est sa libération si le témoignage contre Nicolas Sarkozy changeait en sa faveur.

Puis, une troisième tentative a eu lieu plus tard via l’intermédiaire d’un Français d’origine arabe. Son identité est tue par Saïf al-Islam Kadhafi qui rejette qu’il puisse s’agir d’Alexandre Djouhri, ou de Ziad Takieddine, deux prévenus dans la même affaire.

Trois tentatives qui se sont, donc, soldées toutes par des refus catégoriques. Cependant, RFI déclare dans son article qu’elle n’a pas été en mesure de vérifier les affirmations du fils du Guide libyen. Le média précise :”L’ordonnance de renvoi devant le tribunal correctionnel mentionne plusieurs cas de pression exercés sur des témoins dans le cadre de cette affaire”.

Pour sa part, l’avocat de Nicolas Sarkozy, Me Christophe Ingrain, interrogé sur ces affirmations, les a qualifiées de “fantaisistes et très opportunistes”.

Une aide financière de 5 millions de dollars ?

Voici le récit de Saïf al-Islam Kadhafi en ce qui concerne son témoignage dans l’affaire du financement libyen qu’il affirme y avoir joué un rôle. D’abord, il a été question d’octroyer 2,5 millions de dollars à Sarkozy afin qu’il puisse financer sa campagne électorale. En retour, l’ancien président français devait “conclure des accords et réaliser des projets en faveur de la Libye”.

Ensuite, il a été question d’un second montant de 2,5 millions de dollars également qui a été remis cette fois au clan Sarkozy. En contrepartie, la Libye réclamait de l’ancien président français de clore l’affaire de l’attentat contre le DC 10 d’UTA ayant fait 170 morts dont 54 Français en 1989. Mais encore, il a été question de retirer les noms de six Libyens impliqués dans ledit attentat de la notice d’Interpol. Abdallah Senoussi, le chef des services secrets libyens et beau-frère de Kadhafi faisait partie de cette liste.

Et Saïf al-Islam Kadhafi de poursuivre qu’il a lui-même pris soin de formuler cette proposition auprès de Sarkozy et a supervisé par la suite le transfert d’argent en liquide dans des valises à Claude Guéant, directeur de cabinet de l’ancien chef d’Etat français alors. La transmission des fonds a été effectuée par “Béchir Saleh, ex-argentier de Mouammar Kadhafi et son homme de confiance, également prévenu dans l’affaire”. Un autre nom a été également évoqué, celui d’Alexandre Djouhri, homme d’affaires d’origine algérienne. Cette opération a été conclue par un placement de l’argent dans un compte bancaire à Genève.

L’avocat de Nicolas Sarkozy soutient que Saïf al-Islam Kadhafi cherche à assouvir une “vengeance objective”. Car il a tout perdu suite à l’intervention de l’Otan en Libye dans le cadre du “Printemps arabe”.

Quant à l’ancien président français, il a affirmé à la barre : ”pas un seul centime libyen n’a financé sa campagne présidentielle de 2007”. Il a soutenu qu’il “n’en a jamais eu besoin“.

Crédit photo : Reuters

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Un livre dévoile les dessous de l’affaire Sarkozy-Kadhafi

18. Januar 2025 um 10:07

Le 9 janvier 2025, un ouvrage documenté et percutant voit le jour, apportant un éclairage inédit sur l’une des affaires les plus complexes de la diplomatie franco-libyenne : ‘‘L’assassin qu’il fallait sauver – Au cœur de l’affaire Sarkozy-Kadhafi’’ (éditions Robert Laffont). Écrit par Vincent Nouzille, Samir Shegwara et Karl Laske, avec une préface de Fabrice Arfi, ce livre explore les coulisses de l’un des plus grands scandales politiques contemporains, impliquant l’ex-président français Nicolas Sarkozy à la Libye de Mouammar Kadhafi.

Djamal Guettala

Au cœur de l’intrigue se trouve une figure clé : Abdallah Senoussi, l’ancien maître espion du régime de Kadhafi. Condamné en 1999 pour son rôle dans les attentats de Lockerbie et de l’UTA, cet homme a longtemps échappé à la justice. Cependant, de nouvelles révélations issues d’archives récemment découvertes mettent en lumière des pratiques de manipulation politique qui se sont étendues bien au-delà des frontières libyennes.

Les auteurs du livre décrivent comment les services secrets libyens, sous la direction de Senoussi, ont orchestré des attaques terroristes dévastatrices dans les années 1980 et 1990, notamment l’attentat de Lockerbie en 1988, qui fit 270 morts, et celui de l’UTA en 1989, où 170 personnes périrent dans le désert du Ténéré. Ces tragédies étaient rendues possibles grâce à un réseau complexe de manipulations d’explosifs et de livraisons d’armes clandestines.

Le rôle de Senoussi dans les relations franco-libyennes

Après que la Libye a été reconnue comme responsable de ces attentats, le pays, frappé par un embargo sévère, a cherché à rétablir ses relations diplomatiques avec l’Occident. Dans ce contexte, Senoussi s’est retrouvé dans une position stratégique, devenant un acteur clé des négociations entre la Libye et la France.

Le livre révèle comment, dans l’ombre, des discussions ont eu lieu pour permettre à la Libye de réintégrer la communauté internationale. L’un des enjeux majeurs était la révision du procès de Senoussi et la levée de son mandat d’arrêt en France.

Selon les archives dévoilées, l’entourage de Nicolas Sarkozy aurait plaidé en faveur de Senoussi, malgré son passé criminel, en échange d’un soutien économique et diplomatique de la Libye, ouvrant ainsi la voie à un rapprochement entre les deux pays au début des années 2000.

L’ombre des financements libyens

Mais l’intrigue ne s’arrête pas là. L’assassin qu’il fallait sauver relie ces révélations à l’affaire des financements libyens de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Les auteurs suggèrent qu’une partie des fonds de cette campagne aurait pu provenir de la Libye, via des intermédiaires et des réseaux occultes, avec l’implication directe de figures du régime de Kadhafi.

En retraçant les événements ayant conduit à l’élection de Nicolas Sarkozy, le livre soulève des questions troublantes sur l’influence libyenne dans la politique française et sur les liens ambigus entre l’ancien président et des responsables libyens comme Senoussi.

Aujourd’hui, Abdallah Senoussi, incarcéré en Libye depuis 2012, est au centre du procès sur les financements libyens de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. L’ouvrage suggère que ces relations secrètes et compromettantes auraient non seulement facilité la réconciliation diplomatique entre la France et la Libye, mais également nourri des pratiques financières illégales en vue d’une élection présidentielle.

Les auteurs éclairent une période marquée par des zones d’ombre dans l’histoire politique contemporaine. ‘‘L’assassin qu’il fallait sauver’’ est une plongée captivante dans une affaire toujours en cours, mêlant diplomatie internationale et intrigues d’État.

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