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Report de l’examen du dossier de l’assassinat de Brahmi

09. November 2024 um 09:01

La Chambre pénale du Tribunal de première instance de Tunis, chargée de traiter les affaires liées au terrorisme, a décidé de reporter au mois de décembre 2024 l’examen du dossier concernant l’assassinat de Mohamed Brahmi.

Lors de l’audience tenue ce vendredi 8 novembre 2024, plusieurs accusés impliqués dans cette affaire, et actuellement détenus, étaient présents. Cependant, des incidents ont marqué cette session. En effet, l’un des accusés, Ezzedine Aouadi, a refusé de quitter l’établissement pénitentiaire pour assister à l’audience, tandis qu’un autre prévenu, connu sous le nom de « Soumali », a refusé de sortir de la cellule de détention située au sein du tribunal.

Face à ces difficultés, la Chambre pénale a décidé de reporter la procédure à une date ultérieure, en l’occurrence au mois de décembre 2024, afin de permettre une meilleure préparation du dossier et de traiter les éventuels obstacles liés à la comparution des accusés. Cette décision s’inscrit dans le cadre des démarches judiciaires visant à faire la lumière sur les circonstances de l’assassinat de Mohamed Brahmi, un événement tragique qui a secoué le pays et pour lequel la justice cherche à établir toute la vérité.

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Prolongation de la détention des accusés dans l’affaire de Henchir Chaal

08. November 2024 um 12:50

Le procureur du pôle judiciaire économique et financier a autorisé le mardi 7 novembre 2024, d’après le Journal Chourouk, les agents de la brigade nationale de lutte contre les crimes financiers à prolonger la détention de plusieurs personnes impliquées dans l’affaire de Henchir Chaal à Sfax.

Parmi les personnes concernées par cette prolongation, on retrouve le célèbre homme d’affaires et président du Club Sportif Sfaxien, Abdelaziz Makhloufi, ainsi que plusieurs autres individus, y compris des ingénieurs. Ces derniers sont maintenus en garde à vue dans le cadre des investigations relatives à cette affaire qui secoue la région.

Les charges retenues contre les accusés

L’affaire en question concerne des accusations de blanchiment d’argent, un crime prévu et puni par le Code pénal tunisien dans ses articles relatifs aux infractions financières. L’article 62 de la loi organique du blanchiment d’argent stipule que « toute personne qui, par un acte quelconque, facilite l’écoulement ou l’utilisation de fonds provenant d’une activité criminelle, est coupable de blanchiment d’argent ». Cette loi s’applique ici en raison de la suspicion de manipulation financière illégale dans le cadre du projet de Henchir Caal. Le procureur du pôle judiciaire économique et financier a ouvert une enquête pour vérifier si des fonds provenant d’activités illégales ont été blanchis à travers des transactions financières complexes.

Les enquêteurs examinent également un éventuel abus de fonction, en vertu de l’article 96 du Code pénal, qui incrimine les actes de « corruption active et passive » des fonctionnaires publics. L’article précise que « tout fonctionnaire public qui abuse de son pouvoir pour obtenir des avantages ou commet des actes de corruption, dans le cadre de ses fonctions, peut être condamné à des peines de prison et à une amende ». Il est allégué que plusieurs des personnes impliquées dans cette affaire, dont des responsables de l’administration locale et des ingénieurs, ont utilisé leurs positions respectives pour obtenir des avantages illégaux au détriment de l’État et des citoyens.

Une affaire aux ramifications multiples

L’affaire de Henchir Cheaal, qui a fait la une des journaux ces dernières semaines, concerne un large éventail de suspects, dont des responsables administratifs, des hauts fonctionnaires et même l’ex-ministre de l’Agriculture, Samir Belhaj Taher. Ce dernier fait l’objet d’une enquête pour son rôle présumé dans cette affaire de gestion frauduleuse de projets d’infrastructure dans la région de Sfax. Selon l’article 89 du Code pénal, l’exploitation des fonctions publiques à des fins personnelles, notamment pour des actes de fraude, est punie par des peines de prison pouvant aller jusqu’à cinq ans.

La procureur a précisé que l’enquête porte également sur des accusations de « falsification et d’utilisation de documents falsifiés », un crime prévu par l’article 167 du Code pénal, qui punit de lourdes peines ceux qui « fabriquent ou utilisent des documents falsifiés dans le but d’en tirer profit ». Ce volet de l’enquête vise à déterminer si des documents officiels ont été manipulés pour permettre la mise en œuvre de projets immobiliers et agricoles dans le cadre du projet Henchir Chaal, au détriment des finances publiques et de l’intérêt général.

Un dossier complexe avec des enjeux politiques et économiques

L’enquête sur cette affaire continue de se développer, avec des révélations régulières concernant les relations entre les différents acteurs impliqués. Selon des sources judiciaires, des fonctionnaires de l’administration régionale de Sfax et des entrepreneurs sont également sous enquête pour leur rôle dans l’exploitation abusive de leurs fonctions pour obtenir des contrats publics et des avantages illégaux. Les autorités judiciaires ont assuré que des mesures strictes seraient prises pour identifier et punir les responsables de ces pratiques.

L’affaire de Henchir Chaal met en lumière les lacunes du système de gouvernance et la persistance des pratiques de corruption dans certains secteurs de l’économie tunisienne. Cette enquête est cruciale pour restaurer la confiance des citoyens dans les institutions publiques et lutter contre la corruption, un phénomène largement dénoncé par les autorités et les observateurs de la vie politique.

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Reprise des travaux du projet de protection de la ville de Gafsa contre les inondations le lundi 11 novembre 2024

08. November 2024 um 12:22

La reprise des travaux du projet de protection de la ville de Gafsa contre les inondations est désormais programmée pour lundi prochain, après plusieurs mois d’arrêt. Cette annonce fait suite à un engagement pris par l’entrepreneur responsable de l’exécution du projet, lors d’une réunion tenue hier avec des responsables du ministère de l’Équipement et de l’Habitat.

Cette rencontre a permis de clarifier les prochaines étapes et de garantir que les travaux, interrompus depuis un certain temps, vont reprendre conformément aux engagements pris. L’information a été confirmée par Fahmi Abdeljawad, le superviseur du projet, dans une déclaration à notre correspondant de Diwan FM.

Un projet stratégique pour Gafsa, mais retardé par divers obstacles

Le projet, lancé en janvier 2022, avait pour objectif de protéger la ville de Gafsa des risques récurrents d’inondations, un problème majeur pour les habitants de cette région. En effet, la ville a souvent été confrontée à des inondations dévastatrices, qui ont affecté la vie quotidienne et les infrastructures locales. Le projet avait été conçu pour fournir une réponse durable à ce fléau. Selon les prévisions initiales, le projet devait être achevé d’ici la fin janvier 2023. Cependant, à cause de divers problèmes techniques et administratifs, sa réalisation a été retardée à plusieurs reprises.

Des retards et des obstacles à surmonter

Fahmi Abdeljawad a expliqué que plusieurs obstacles avaient retardé l’avancement du projet, y compris des difficultés logistiques, des problèmes de financement et des complications liées à la coordination entre les différents acteurs impliqués. Ces défis ont eu pour conséquence l’arrêt temporaire des travaux, malgré l’importance stratégique de ce projet pour la sécurité et le bien-être des habitants de Gafsa.

Malgré ces revers, l’entrepreneur en charge du projet a assuré qu’il mettrait tout en œuvre pour terminer les travaux dans les délais impartis. Cela inclut l’achèvement des infrastructures de drainage, la réhabilitation des cours d’eau et la mise en place de systèmes de protection contre les inondations qui devraient renforcer la résilience de la ville face aux intempéries.

Détails du projet et impact sur la ville

Le projet de protection contre les inondations à Gafsa est d’une grande envergure et d’une importance capitale pour la ville. Il est évalué à environ 9 millions de dinars et comprend plusieurs éléments essentiels. Parmi ceux-ci, on trouve la diversion du cours Oued al-Dakhla, un affluent majeur, vers Oued Biyash sur une distance de 4 kilomètres. Cette mesure vise à éviter les débordements qui ont souvent causé des inondations dévastatrices.

En plus de ce dérivatif, des travaux d’aménagement des oueds « Illou », « Caire » et « Sidi Ahmed Zarrouk » seront réalisés. Et ce, avec la construction de canaux en béton armé sur une longueur de 4,5 kilomètres. Ces structures permettront d’assurer un écoulement efficace des eaux de pluie, en réduisant les risques d’inondation dans les zones urbaines sensibles. Des installations pour la collecte et le stockage des eaux de pluie seront également mises en place, contribuant à la gestion durable de l’eau dans la région.

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Monastir : boucherie illégale et saisie de tonnes de viande de volaille et de poulets vivants

08. November 2024 um 11:57

Dans une opération conjointe menée dans la matinée du vendredi 8 novembre 2024, des équipes de surveillance économique, accompagnées des agents de la Garde nationale de Monastir, ont réussi à démanteler un abattoir illégal de volaille situé dans la ville de Manzel Harb, dans le gouvernorat de Monastir.

Cette action fait partie d’une série de mesures prises pour lutter contre le phénomène de l’accaparement des produits et la spéculation. C’est ce qu’il ressort des informations fournies par Ahmed Mathlouthi, directeur régional du commerce à Monastir, lors d’un entretien avec le correspondant de la radio Diwan FM.

L’opération a permis la saisie de 5,5 tonnes de viande de volaille et 1,5 tonne de poulets vivants. Lesquels étaient stockés illégalement dans des conditions sanitaires non conformes aux normes en vigueur. Ces produits ont été saisis pour diverses infractions, notamment le non-respect des réglementations en matière de traçabilité des produits, l’absence de facturation et la carence en matière de certification sanitaire, indispensable pour garantir la qualité et la sécurité alimentaire des produits destinés à la consommation.

Des infractions graves pour la santé publique et l’économie

Le directeur régional a précisé que le raid sur ce site illégal fait suite à une série de contrôles accrus visant à mettre un terme aux pratiques illégales qui nuisent à l’économie et à la santé publique. L’abattoir en question, qui ne disposait ni de licences appropriées ni de l’infrastructure nécessaire pour traiter la viande de manière hygiénique, violait des normes essentielles. L’absence de traçabilité des produits et de certification sanitaire représente un danger pour la sécurité alimentaire des consommateurs. Tout en faussant les conditions de concurrence pour les opérateurs légaux du secteur.

Les autorités ont également mis en lumière que ce type de pratique contribue à l’augmentation des prix et à l’irrégularité de l’approvisionnement. A savoir deux problèmes majeurs affectant le secteur de la volaille en Tunisie. Le marché parallèle, alimenté par des pratiques illégales comme celle-ci, accentue l’inflation des prix de la viande de volaille, qui est une denrée essentielle pour les consommateurs tunisiens.

Lutte contre l’illégalité et les pratiques spéculatives

Le ministre du Commerce et les autorités locales ont réaffirmé leur engagement à intensifier la lutte contre les pratiques illégales liées à la spéculation, l’accaparement et le commerce parallèle des produits alimentaires. Des actions similaires devraient être menées dans d’autres régions du pays pour garantir un approvisionnement stable et équitable en produits alimentaires. Et éviter ainsi la manipulation des prix, qui affecte directement le pouvoir d’achat des citoyens.

Cette intervention fait également écho à l’un des principaux objectifs du gouvernement en matière de régulation du marché intérieur : assurer la transparence et l’intégrité des circuits de distribution des produits alimentaires, tout en protégeant la santé publique. Les autorités de Monastir ont confirmé qu’une enquête approfondie serait menée pour identifier les responsables de cet abattoir illégal et prendre des mesures sévères à leur encontre, conformément à la législation en vigueur.

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Ministre de la Santé : « Tous les centres de santé et hôpitaux de Sfax seront fournis en médicaments et équipés de matériel médical »

08. November 2024 um 10:25

Le ministre de la Santé, Mustafa Ferjani, a annoncé ce jeudi 7 novembre 2024, lors d’une visite imprévue dans plusieurs établissements de santé dans la région de Sfax, qu’un plan ambitieux de modernisation et de renforcement des infrastructures sanitaires sera mis en œuvre dans tout le gouvernorat. L’objectif est d’améliorer la couverture médicale et de garantir l’égalité d’accès aux soins à tous les citoyens, en particulier dans les zones rurales et les régions intérieures.

Lors de cette visite, M. Ferjani a affirmé que toutes les maisons de santé et hôpitaux régionaux de la ville de Sfax, y compris ceux des communes et quartiers périphériques, seront dotés de nouveaux équipements médicaux et de médicaments nécessaires pour répondre aux besoins de la population. Cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de l’État visant à assurer une meilleure justice sanitaire et sociale. Et ce, malgré les défis liés aux ressources financières et logistiques.

Des mesures incitatives pour le personnel de santé et l’amélioration des services

Le ministre a également souligné que le gouvernement mettra en place plusieurs programmes incitatifs pour motiver les professionnels de santé. Ces mesures visent à améliorer la qualité des soins, réduire les délais d’attente et accélérer les programmes chirurgicaux. « Nous allons travailler à renforcer les capacités humaines du secteur et encourager les efforts pour que les services de santé soient non seulement plus accessibles, mais aussi de meilleure qualité », a-t-il précisé.

L’amélioration des infrastructures de santé dans les zones rurales et intérieures

Dans un discours orienté vers la justice sociale, le ministre a mis en avant l’importance de renforcer les services de santé en dehors des grandes villes, notamment dans les zones rurales et les régions intérieures du pays. Selon M. Ferjani, bien que les défis financiers et logistiques soient considérables, la volonté politique est présente pour surmonter ces obstacles et garantir à chaque citoyen l’accès à des soins de qualité, qu’il réside en milieu urbain ou rural. « Nous voulons donner la même priorité aux régions rurales qu’aux grandes villes en matière de services de santé », a-t-il insisté.

Des recrutements et l’utilisation des technologies modernes

Concernant le recrutement dans le secteur de la santé, le ministre a révélé que le gouvernement avait programmé l’embauche de 3 000 nouveaux employés pour l’année 2024. À ce jour, environ 1 200 postes ont déjà été pourvus. Et des efforts continus seront déployés pour renforcer les équipes médicales avec davantage d’experts en spécialités, ainsi que du personnel paramédical et technique, en particulier dans les régions rurales et intérieures. Par ailleurs, le ministre a annoncé que l’utilisation de la télémédecine et des technologies modernes sera encouragée pour faciliter l’accès aux soins, réduire les déplacements des patients et améliorer la prise en charge, notamment dans les zones éloignées.

Prévenir les maladies chroniques grâce à l’éducation sanitaire

M. Ferjani a également insisté sur l’importance de la prévention dans la politique de santé publique. Selon lui, il est essentiel de sensibiliser la population à l’importance de l’éducation sanitaire, en mettant l’accent non seulement sur les maladies transmissibles, mais aussi sur les maladies chroniques comme le diabète. « Par la prévention, l’éducation à la santé, les programmes médiatiques et un mode de vie sain incluant une alimentation équilibrée et l’exercice physique, nous pouvons réduire de manière significative l’incidence des maladies chroniques. Ce qui permet de protéger les patients, d’éviter des complications et de diminuer les coûts de traitement à long terme », a-t-il souligné.

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Des avions de combat américains F-15 déployés au cœur du Moyen-Orient

08. November 2024 um 09:52

Le jeudi 7 novembre 2024, l’armée américaine a annoncé l’arrivée de plusieurs avions de combat F-15 dans la région du Moyen-Orient, marquant une nouvelle étape dans l’escalade des tensions avec l’Iran. Ce déploiement fait suite à une série de mesures prises par Washington pour renforcer sa présence militaire et dissuader toute action hostile de la part de l’Iran ou de ses alliés dans la région.

Le déploiement des avions de combat F-15, habituellement stationnés à la base militaire britannique de RAF Lakenheath, intervient après l’annonce, la semaine dernière, par le ministère américain de la Défense, de l’envoi de renforts militaires au Moyen-Orient.

Le déploiement des F-15 : une dissuasion directe à l’Iran

Bien que le nombre exact de F-15 envoyés n’ait pas été précisé, l’armée américaine a confirmé que ces appareils avaient été déployés dans la zone de responsabilité du CENTCOM (Central Command), le commandement militaire des États-Unis pour le Moyen-Orient. Une zone stratégique couvrant tout le Golfe Persique, l’Irak, la Syrie, le Yémen et d’autres pays de la région.

Ces avions, qui peuvent remplir des missions de supériorité aérienne, de frappe de précision et de défense, viennent renforcer la posture défensive des États-Unis face à une menace croissante de la part de l’Iran et de ses alliés régionaux. Leur présence vise à montrer clairement que les États-Unis sont prêts à utiliser la force si nécessaire pour protéger leurs intérêts et leur personnel dans la région.

Contexte géopolitique : des tensions croissantes avec l’Iran

Ce déploiement militaire intervient dans un contexte de tensions de plus en plus vives entre les États-Unis et l’Iran. Depuis la décision de Washington en 2018 de se retirer unilatéralement de l’accord nucléaire de 2015, les relations entre les deux pays se sont considérablement détériorées. En réponse, l’Iran a intensifié ses activités régionales, soutenant des milices et des groupes paramilitaires dans des pays comme l’Irak, la Syrie, et le Yémen, tout en poursuivant son programme nucléaire.

Les États-Unis accusent l’Iran d’exporter le terrorisme et d’aggraver l’instabilité dans la région. En outre, Téhéran continue de développer ses capacités balistiques et de renforcer son influence dans des zones stratégiques. Ce qui inquiète particulièrement Washington et ses alliés.

Renforts militaires : une présence accrue pour contenir l’Iran

Le ministère américain de la Défense avait précédemment annoncé l’envoi de plusieurs autres moyens militaires dans la région, comprenant des bombardiers B-52, des avions de ravitaillement en vol, ainsi que des navires équipés de systèmes de défense antimissiles. Ces forces sont destinées à renforcer la capacité des États-Unis à réagir rapidement à toute agression potentielle. En outre, cette augmentation de la présence militaire vise également à assurer la sécurité des installations pétrolières et des routes commerciales stratégiques dans le Golfe, une région clé pour l’approvisionnement mondial en énergie.

Avertissement à l’Iran : les États-Unis prêts à défendre leurs intérêts

Le Pentagone a averti que si l’Iran ou ses alliés cherchaient à attaquer des intérêts américains dans la région, les États-Unis prendraient « toutes les mesures nécessaires pour se défendre ». Cette déclaration rappelle les engagements des États-Unis en matière de protection de leur personnel et de leurs intérêts stratégiques dans la région. Tout en soulignant la volonté de Washington de ne pas laisser l’Iran agresser ses forces ou ses partenaires sans réponse.

Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, a également déclaré que les États-Unis surveillaient de près les activités de l’Iran et qu’ils seraient prêts à répondre à toute attaque. Et ce, que ce soit directement de la part des forces iraniennes ou à travers les groupes qu’elles soutiennent. Ce message fort vise à dissuader Téhéran de tenter des actions hostiles qui pourraient entraîner une escalade militaire.

La stratégie de dissuasion : préparer le terrain pour la défense et la sécurité

L’envoi de ces F-15 fait partie d’une stratégie de dissuasion qui combine la force militaire et la diplomatie. Les États-Unis cherchent à maintenir une pression constante sur l’Iran tout en préparant le terrain pour d’éventuelles négociations. En renforçant leur présence militaire, Washington cherche à s’assurer que l’Iran comprenne clairement les conséquences d’une attaque contre des intérêts américains ou de ses alliés.

En même temps, les États-Unis essaient de ne pas provoquer de confrontation directe avec Téhéran, préférant utiliser la force comme un moyen de dissuasion; plutôt que d’initier un conflit ouvert. Toutefois, le message est clair : toute action agressive sera rapidement contrée.

Réactions de l’Iran et perspectives d’escalade

L’Iran, de son côté, a rejeté les accusations américaines et continue de défendre ses actions dans la région, les présentant comme une réponse légitime à l’ingérence occidentale. Le gouvernement iranien met également en garde contre toute tentative de confrontation militaire, affirmant que toute agression serait rcontrée par une « réponse décisive » de sa part.

La situation reste donc tendue et l’envoi d’avions de combat F-15 pourrait bien être le prélude à une nouvelle série de confrontations indirectes dans la région. Si l’Iran choisit d’intensifier ses activités militaires ou de soutenir davantage ses alliés dans des attaques contre des intérêts américains, une escalade pourrait devenir inévitable.

 Un Jeu de tensions et de dissuasion

Le déploiement des F-15 au Moyen-Orient s’inscrit dans un contexte géopolitique complexe, où la force militaire et la diplomatie s’entrelacent. Alors que les États-Unis cherchent à dissuader l’Iran de toute agression, la situation demeure volatile et le moindre incident pourrait déclencher une escalade. Les prochaines semaines seront cruciales pour déterminer si ce renforcement militaire parvient à stabiliser la région ou s’il ne fait qu’alimenter encore davantage la confrontation entre les deux puissances.

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Sport: la FTF se dote d’une Commission d’éthique

07. November 2024 um 17:06

La Fédération tunisienne de football (FTF) a officialisé, jeudi 7 novembre 2024, la création de sa Commission nationale d’éthique qui s’appellera également « Commission de Discipline ». L’annonce a été faite via la page officielle Facebook de la fédération.

Cette initiative intervient dans un contexte où la FTF cherche à garantir des pratiques éthiques et disciplinées au sein du football national. Et ce, en réponse à des enjeux croissants concernant la transparence, le respect des règles et la bonne conduite des joueurs, entraîneurs, dirigeants et autres acteurs du milieu. La commission aura donc pour mission de veiller à l’application rigoureuse du code de conduite, de traiter les cas de comportements inappropriés et de juger les violations des règlements disciplinaires.

Une composition stratégique pour une mission clé

Le choix des membres de la commission témoigne de la volonté de la fédération de s’assurer que cette instance soit à la hauteur des enjeux. Elle sera présidée par Abdel Latif Al-Kraï, un nom bien connu dans le milieu du football tunisien pour sa rigueur et son engagement envers l’éthique sportive.

En tant que président, M. Al-Kraï aura la responsabilité de superviser l’ensemble des affaires disciplinaires et de s’assurer que les décisions prises sont justes et en conformité avec les règles de la fédération.

En tant que vice-président, Lazhar Jouili jouera un rôle essentiel dans le soutien aux décisions prises par la commission, ainsi que dans l’organisation de ses travaux. M. Jouili est reconnu pour sa connaissance approfondie du football tunisien et son expérience dans la gestion des affaires sportives.

Les membres de la commission, Henda Kassimi, Zine El Abidine Weslati et Marouane Jouher, compléteront cette équipe de professionnels. Ces experts apporteront leurs compétences spécifiques et leur expertise dans la gestion des affaires disciplinaires. Leur rôle sera crucial dans l’examen des cas, l’interprétation des règlements et la prise de décisions éclairées sur les sanctions appropriées.

Un cadre pour renforcer l’éthique et la transparence

La création de la Commission nationale d’Éthique s’inscrit dans un mouvement plus large visant à moderniser la gestion du football en Tunisie et à lutter contre les comportements nuisibles, comme la corruption, les violences sur et en dehors des terrains, ou encore le non-respect des règles d’équité sportive. La FTF entend ainsi offrir un cadre de gouvernance clair et transparent, permettant de préserver l’intégrité du sport et d’encourager le respect des valeurs fondamentales du football.

Cette commission aura également un rôle éducatif, en sensibilisant les acteurs du football aux enjeux de l’éthique et en les incitant à adopter une conduite exemplaire tant sur le terrain qu’en dehors. De plus, elle sera un mécanisme important permettant d’assurer que les compétitions se déroulent de manière juste et équitable, et pour protéger les joueurs et autres intervenants contre les comportements délictueux.

Une nouvelle étape pour la FTF

La mise en place de cette commission représente une nouvelle étape dans la politique de la Fédération Tunisienne de Football, qui continue de travailler sur la révision et l’amélioration de son système disciplinaire. Cela reflète une volonté de modernisation et de renforcement de la confiance envers les instances dirigeantes du football national, dans l’optique de promouvoir un environnement compétitif et respectueux.

Enfin, notons que cette commission ne se contentera pas de juger des incidents ponctuels. Mais elle pourrait aussi jouer un rôle plus préventif en instaurant des mesures visant à éviter les dérives et les violations des principes éthiques dans le football tunisien.

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Tarak Cherif : « La diaspora se doit de contribuer à la promotion du continent africain »

07. November 2024 um 16:59

En prélude à la tenue des JNDA (Journées nationales des Diasporas et de l’Afrique), le 9 novembre 2024 à Paris, nos confrères d’AfricaPresse.Paris (APP) ont rencontré Tarak Cherif, président d’Anima Investment Network, une association active en Euromed et en Afrique, pour livrer « sa vision d’avenir des diasporas en catalyseurs du développement de l’Afrique ».

Cette initiative, portée par le Club des Bâtisseurs, une association bordelaise pionnière des Journées Nationales des Diasporas et de l’Afrique (JNDA), va attirer quelque 2 000 participants, opérant dans des domaines variés.

Dans cette optique, Tarak Cherif, ancien fondateur et président de la CONECT (Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie) parle de l’avenir économique de l’Afrique et de la place que joue la diaspora dans ce processus.

Dans ce cadre, à la question « Pourquoi avoir pris cette décision de vous allier au Club des Bâtisseurs, l’association bordelaise qui produit depuis 2013 les JNDA – Journées nationales des Diasporas et de l’Afrique? », Tarak CHERIF a répondu : « L’année dernière, je me suis rendu aux JNDA annuelles organisées à Bordeaux. J’y ai rencontré Yannick Kwetchoua, président Club des Bâtisseurs qui en est l’organisateur, et aussi Pierre de Gaëtan – que tout le monde appelle PDG… »

Et d’ajouter : « De notre côté, Anima a notamment organisé avec succès le Forum MEET Africa des Entrepreneurs de la Diaspora, qui a rassemblé plus de 3 500 participants à Paris en février 2023, et nous coordonnons le Hub MEET Africa, la plateforme également dédiée aux entrepreneurs de la diaspora africaine. »

Alors, il estime que les objectifs et engagements communs entre les deux organisations étaient une évidence qui « s’est imposée d’emblée, et nous avons tout naturellement décidé de coopérer, avec ce grand événement organisé à Paris ce 9 novembre, le JNDA Bridge Africa, dédié à « Connecter l’Afrique avec ses diasporas » ».

En tant que grand connaisseur des réalités entrepreneuriales de l’Afrique, on lui a demandé de déterminer les secteurs d’activité qui lui paraissent les plus porteurs pour le développement de l’Afrique. « … Avec le conglomérat que je dirige, nous sommes actifs dans plusieurs secteurs et nous avons de grands partenaires mondiaux dans différents domaines, dans l’industrie et aussi les services – nous produisons de la résine exportée dans plusieurs pays d’Afrique, nous possédons des hôtels, nous représentons certaines marques, leaders mondiaux comme Midas, Whirlpool et bien d’autres… », répond-il.

Il enchaîne en précisant : « Je ne vais pas vous étonner en vous disant que l’Afrique, c’est l’avenir. Tous les secteurs sont porteurs. Personnellement, je passe beaucoup de temps en Afrique, car notre consortium est l’un des premiers exportateurs tunisiens de produits industriels sur l’Afrique. Peut-être le premie, et en tout cas l’un des trois premiers. »

L’ancien patron de la CONECT souligne également posséder, aujourd’hui, deux unités industrielles hors Tunisie, l’une à Alger et l’autre à Dakar. « Nous ne faisons pas tout à fait de la coproduction, mais nous fournissons des matières premières importantes pour des industriels en Afrique. Par exemple, nous sommes l’un des principaux producteurs de résines, qui sont les matières premières utilisées dans les processus de production de peintures, de colles et autres choses ».

Interpellé sur le forum du 9 novembre prévu à la Maison de la Chimie, Tarak Cherif a indiqué que « Notre objectif est triple : toucher les diasporas, faire connaître les entrepreneurs et les institutionnels africains de l’économie, faciliter les connexions entre eux… Moi je pense que l’Afrique, comme on l’a dit, c’est quand même le continent où il faut être, donc avec toutes les perspectives qu’il y a, dans plusieurs métiers et secteurs ».

Toutefois, l’entrepreneur regrette qu' »aujourd’hui encore beaucoup de pays européens font fabriquer en Asie. Alors qu’il y a tellement de choses à faire en Afrique, avec l’Afrique ».

Et on lui rétorque « oui, mais depuis la pandémie de la Covid-19, on assiste tout de même à un début de retournement. On revient à « la proximité africaine », n’est-ce pas ? ».

« Exact, il y a une certaine relocalisation à l’œuvre, et c’est dans ce cadre que nous voulons inciter, ouvrir un débat, rapprocher les décideurs installés en Europe comme en Afrique. Notre rôle, c’est de créer un espace où les gens se connaissent et peuvent avancer ensemble », reconnait-il.

Et à la question « Ressentez-vous les effets de la relocalisation en Tunisie ? »; sa réponse est affirmative : « Oui! D’ailleurs nous accueillons plus de 3 500 entreprises étrangères, dont plus d’un millier françaises… ».

Comparativement avec le Maroc où il y en a 1 200, le patron tunisien a répondu en substance que les entreprises étrangères qui opèrent dans ces deux pays « réussissent et réinvestissent. Pour le grand bonheur de ces pays ! »

« Certes, le Maroc et la Tunisie sont de bons exemples de réussite, mais l’événement de ce samedi accueille des délégations de plusieurs pays africains, comme le Cameroun, la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la RD Congo… Une bonne quinzaine au total, avec beaucoup de délégations à la fois institutionnelles, gouvernementales, patronales », ajoute M. Cherif.

A la question : »Il est souvent reproché aux pays européens d’aspirer les talents du sud, au détriment des pays d’origine. Votre opinion? ». Tarak Cherif a déclaré : « Cette diaspora qui séjourne en France et en Europe est un point fort pour ses pays d’origine. Car elle est ici immergée dans un ensemble économique où il y a beaucoup d’avancées, beaucoup de recherche, beaucoup de développement. Mais ce point fort, il faut essayer aussi de le catalyser vers le continent africain. Rien n’empêche que la diaspora soit présente sur les deux continents. On peut développer des affaires en France, en Europe et en Afrique. En même temps… Ce n’est pas interdit! »

Enfin, concernant le développement de l’Afrique, l’entrepreneur tunisien a souligné qu' »il y a un rôle que la diaspora se doit d’assumer. C’est de contribuer à la promotion du continent africain, et d’être aussi un relais de l’internationalisation des solutions afin d’accélérer l’émergence de l’Afrique. Au-delà du transfert du savoir-faire et de la connexion avec les décideurs de France et d’Europe, la diaspora peut aussi jouer un rôle de contributeur au financement des projets. C’est d’ailleurs une réalité en Tunisie, où les transferts issus de la diaspora – 2,43 milliards de dollars en 2023 – ont été supérieurs à ceux du tourisme, autour de 2 milliards ».

Pour lire l’intégralité de cette interview, APP

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Augmentation de la TVA sur le logement : une nouvelle pression sur le pouvoir d’achat

07. November 2024 um 16:41

Dans une interview accordée à « Midi Eco » sur la radio Mosaïque FM, Néjib Snoussi, directeur général de l’habitat auprès du ministère de l’Équipement et de l’Habitat, a révélé que la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les logements serait augmentée dans le projet de Loi de finances 2025.

Cette réforme prévoit que la TVA, qui était précédemment fixée à 13 %, passerait désormais à 19 %. Un changement qui pourrait avoir des répercussions considérables sur les prix du marché immobilier.

Un impact sur le pouvoir d’achat des Tunisiens déjà affaibli

Néjib Snoussi a clairement exprimé ses inquiétudes concernant cette hausse de la TVA. En effet, il souligne que cette mesure risquait d’aggraver la situation déjà tendue du pouvoir d’achat des citoyens tunisiens. Alors que les ménages sont déjà confrontés à une inflation galopante et à une baisse de leur pouvoir d’achat, l’augmentation de la taxe sur le logement représente un nouveau fardeau financier. Cette décision s’inscrit dans le cadre d’un plan plus large du ministère des Finances visant à étendre l’assiette fiscale, y compris aux secteurs liés à l’habitat.

Le directeur général a également estimé que cette hausse de la TVA pourrait avoir des conséquences sur l’accessibilité à la propriété pour de nombreux Tunisiens. En effet, la hausse des prix de l’immobilier et la réduction du pouvoir d’achat risquent de freiner l’accès à la maison pour une large partie de la population.

Une baisse des bénéficiaires des programmes d’habitat

Dans le même entretien, Néjib Snoussi a également évoqué une tendance préoccupante concernant les programmes d’habitat mis en place par l’État. Il estime que le nombre de bénéficiaires de ces programmes a diminué ces dernières années. Cette baisse est essentiellement due à deux facteurs majeurs : la hausse des prix des logements, qui les rend inaccessibles pour une partie importante de la population; et la baisse du taux d’épargne des ménages, conséquence directe de la crise économique persistante. À cela s’ajoute un nombre limité de terrains constructibles. Ce qui complique encore la mise en œuvre de projets immobiliers à grande échelle.

Des initiatives pour soutenir l’accessibilité à l’habitat

Malgré cette situation difficile, le ministère de l’Équipement et de l’Habitat continue de mettre en œuvre plusieurs programmes pour aider les citoyens à accéder au logement. Parmi ces initiatives, on trouve le Fonds de Promotion du Logement pour les Salariés (FOPROLOS). Lequel offre des crédits à des conditions avantageuses aux travailleurs. Le ministère a également lancé un programme pour le premier logement, qui permet aux primo-accédants de bénéficier de crédits remboursables sur une période de 20 ans avec un taux d’intérêt réduit de 2 %. Ce programme a déjà permis à 2 830 citoyens de réaliser leur rêve de devenir propriétaires, pour un montant total de 84 millions de dinars depuis son lancement en 2017.

Par ailleurs, un autre programme phare du ministère est le logement social, financé en partie par des fonds étrangers. Le programme, soutenu par le Qatar, a permis à 810 familles d’acquérir des logements à Sidi Hassine, un quartier populaire de Tunis. En outre, un prêt accordé par le Fonds saoudien d’investissement a permis à l’État tunisien de financer l’achat de 4 000 logements.

Une garantie pour les non-salariés

Afin de renforcer l’accessibilité au logement pour tous les citoyens, le ministère a également mis en place un mécanisme pour aider les non-salariés, une catégorie souvent exclue des programmes de financement traditionnels. Un fonds de garantie a ainsi été créé, couvrant jusqu’à 70 % des prêts accordés aux non-salariés. Et ce, dans le but de réduire le risque pour les créanciers en cas de défaut de paiement.

Cette initiative s’inscrit dans une volonté de rendre le financement de l’habitat plus inclusif et accessible à un plus grand nombre de Tunisiens, notamment ceux travaillant dans le secteur informel. Toutefois, malgré ces efforts, la situation du marché immobilier tunisien reste marquée par des disparités socio-économiques et une augmentation continue des prix. Ce qui complique l’accès à un logement décent pour une grande partie de la population.

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