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Heute — 20. August 2025La Presse de Tunisie

Bizerte : une femme âgée disparue depuis trois jours retrouvée vivante dans un puits

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:58

Le mardi 19 août 2025, une femme âgée portée disparue depuis trois jours a été retrouvée vivante au fond d’un puits dans la délégation de Ras Jebel, dans le gouvernorat de Bizerte, a rapporté une source locale officielle.

Les unités de la protection civile sont intervenues rapidement pour extraire la septuagénaire du puits et l’ont transportée d’urgence à l’hôpital régional de Ras Jebel, où elle a reçu les soins nécessaires.

Le parquet a ordonné l’ouverture d’une enquête afin de déterminer les circonstances exactes de cet incident.

Philippines : Séisme de magnitude 4,8 frappe la province de Batangas

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:54

Un séisme d’une magnitude de 4,8 sur l’échelle de Richter a secoué aujourd’hui la province de Batangas, située sur l’île de Luzon aux Philippines.

Selon l’Institut philippin des sciences volcanologiques et sismologiques, l’épicentre du tremblement de terre a été localisé à deux kilomètres au nord-est de la ville de Calaca, à une profondeur de cinq kilomètres. Aucune alerte au tsunami n’a été émise.

À ce stade, aucune victime ni dégât matériel n’a été signalé suite à ce séisme.

Ben Arous : mobilisation renforcée contre la cochenille rouge et la plante invasive dans les figuiers de Barbarie

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:43

La Délégation régionale pour le développement agricole (DRDA) du gouvernorat de Ben Arous poursuit ses efforts pour prévenir la propagation de la cochenille rouge dans les plantations de figues de Barbarie et lutter contre la plante invasive “chouika jaune” dans la région. Ces actions s’appuient sur une campagne de sensibilisation et de formation destinée aux agriculteurs.

Depuis le 6 août, plus de 200 agriculteurs des différentes délégations de Mornag ont participé à une série de 13 sessions de formation organisées par le service de protection des plantes de la DRDA, en partenariat avec l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche maritime. Ces journées ont permis de mieux connaître ces ravageurs, d’adopter les meilleures pratiques agricoles pour les contrôler et d’insister sur l’importance de signaler rapidement toute apparition afin de programmer des traitements efficaces et contenir leur propagation.

Parmi les méthodes mises en avant figurent l’utilisation de la technique de lavage à haute pression pour éliminer la cochenille, le recours aux huiles minérales comme traitement phytosanitaire, ainsi que l’arrachage systématique de la plante “chouika jaune” à la floraison ou son traitement par herbicides couplé à la rotation culturale, compte tenu de sa nocivité pour les surfaces cultivées.

Depuis la découverte du premier foyer à Henchir El Qleia, la DRDA a lancé une campagne intensive de traitement qui a permis d’intervenir sur environ 3 kilomètres linéaires de plantations touchées dans plusieurs zones du gouvernorat.

L’objectif est de limiter la propagation de la cochenille rouge, un parasite qui s’installe sur les raquettes des figuiers de Barbarie sous forme d’amas blancs cotonneux, provoquant le dessèchement progressif et la mort des plantes. La figue de Barbarie, dont les superficies cultivées dans la région atteignent entre 40 et 50 hectares, joue un rôle essentiel dans la lutte contre l’érosion des sols, la préservation des espaces agricoles, l’équilibre écologique ainsi que dans l’alimentation animale.

Les responsables agricoles insistent également sur le recours à des variétés tolérantes ou résistantes et à des ennemis naturels, comme la coccinelle, pour un contrôle durable de ce ravageur.

La Maison-Blanche lance son compte officiel sur TikTok

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:37

La Maison Blanche a lancé, hier mardi, son compte officiel sur TikTok, moins d’un mois avant la date limite fixée par le président américain Donald Trump pour que le réseau social trouve un nouveau propriétaire ou fasse l’objet d’une interdiction aux États-Unis.

Le compte a publié sa première vidéo mardi après-midi, un clip de 27 secondes montrant Donald Trump marchant et interagissant avec ses partisans, accompagné d’un extrait de son discours d’acceptation lors de la Convention nationale républicaine de 2016.

Quelques heures après la première vidéo, le compte a recueilli plus de 57 000 adeptes, tandis que le compte TikTok utilisé par Donald Trump pour sa campagne présidentielle de l’année dernière compte plus de 15 millions d’adeptes.

Au cours de son premier mandat, Donald Trump a signé un décret visant à interdire l’application, qui appartient à la société chinoise ByteDance, dans le pays, à moins que ByteDance ne cède ses activités américaines à une société américaine. Ce décret n’est pas entré en vigueur en raison de contestations judiciaires.

Depuis son second mandat, Donald Trump a repoussé la date limite à deux reprises, de 75 jours chacune, le 20 janvier et le 4 avril, respectivement. Le 19 juin, il a signé un décret pour permettre à TikTok de continuer à fonctionner aux États-Unis pendant 90 jours supplémentaires, repoussant ainsi la date limite jusqu’au 17 septembre prochain.

Afghanistan : au moins 64 morts dans un accident de la route à Hérat

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:33

Au moins 64 personnes ont perdu la vie et trois autres ont été blessées dans un grave accident de la route survenu mardi soir dans la province de Hérat, dans l’ouest de l’Afghanistan, a annoncé mercredi Abdul Zahir Noorzaï, chef des services de secours provinciaux.

L’accident s’est produit lorsqu’un autocar est entré en collision avec une moto et un mini-camion sur une route reliant l’Iran à la ville de Hérat, a-t-il précisé.

La majorité des victimes, parmi lesquelles figurent des femmes et des enfants, étaient des réfugiés afghans de retour d’Iran pour se réinstaller dans leur pays d’origine, selon la même source.

Un autre responsable local, s’exprimant sous couvert d’anonymat, a indiqué que l’autocar avait pris feu après l’impact, rendant l’identification de nombreux corps impossible. Il a également averti que le bilan pourrait encore s’alourdir à mesure que les informations se précisent.

Quatre nouveaux hôpitaux régionaux : coup d’envoi imminent des travaux

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:28

Le ministre de l’Équipement et de l’Habitat, Slah Zouari, a présidé, ce mardi, une réunion de coordination visant à accélérer le lancement des travaux de construction de quatre hôpitaux régionaux de catégorie « B » situés à Jelma (Sidi Bouzid), Haïdra (Kairouan), Makthar (Siliana) et Ghardimaou (Jendouba), pour un coût global de 358,7 millions de dinars tunisiens.

À cette occasion, le ministre a insisté sur la nécessité de simplifier les procédures administratives afin de démarrer les chantiers dans les plus brefs délais. Il a également exhorté l’entreprise contractante à respecter les délais impartis et à assurer une exécution de haute qualité.

Le groupement d’entreprises koweïtien chargé de la réalisation, le bureau d’études techniques ainsi que les cadres du ministère ont été mobilisés pour garantir une mise en œuvre fluide et efficace des projets.

Le ministère de l’Équipement assure la maîtrise d’ouvrage déléguée de ces infrastructures au profit du ministère de la Santé. Le financement est conjointement assuré par le budget de l’État tunisien et le Fonds koweïtien pour le développement économique arabe (KFAED).

Ont participé à cette réunion : le directeur général des Bâtiments civils, les représentants du groupement d’entreprises koweïtien, le bureau d’études, plusieurs cadres du ministère, ainsi que des représentants des ministères de la Santé, de la Planification et de l’Économie.

Le ministre italien des Affaires étrangères appelle à un cessez-le-feu à Ghaza

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:24

Le ministre italien des Affaires étrangères et vice-Premier ministre, Antonio Tajani, a appelé mardi à un cessez-le-feu et à la fin des massacres dans la bande de Ghaza.

Dans des déclarations à la presse, le ministre Tajani a déclaré que son pays « s’oppose à l’invasion de la bande de Ghaza et à l’occupation de certaines parties de la Cisjordanie par des colonies, ainsi qu’aux attaques (sionistes) contre les chrétiens », soulignant que « (le dénommé Netanyahou ignore les demandes de la moitié du monde à cet égard ».

Il a expliqué que l’objectif de son pays est « l’établissement d’un État palestinien » et que l’Italie est prête à envoyer ses forces sous l’égide d’une mission de l’ONU dirigée par des pays arabes pour construire un État palestinien.

TICAD 9 : la Tunisie et le Sénégal réaffirment leur volonté de renforcer la coopération bilatérale

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:20

En marge de sa participation au 9e Sommet de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 9), la cheffe du gouvernement tunisien, Sarra Zaafrani Zenzeri, a rencontré ce mercredi le président sénégalais Bassirou Diomaye Faye.

Lors de cet entretien, Sarra Zaafrani Zenzeri a souligné l’importance de donner la priorité aux projets stratégiques bilatéraux, dans le cadre de la coopération existante entre les deux pays. Elle a réaffirmé l’engagement de la Tunisie à diversifier ses partenariats économiques sur le continent africain, en s’appuyant sur son positionnement géographique stratégique en tant que porte d’entrée vers l’Afrique. Elle a également mis en avant le rôle central que peut jouer la Tunisie dans la mise en place de partenariats efficaces, et dans la promotion d’une coopération durable dans les domaines économique, social, technologique et scientifique.

La cheffe du gouvernement a par ailleurs évoqué les échéances bilatérales à venir, notamment la préparation de la Haute Commission mixte tuniso-sénégalaise, prévue au premier semestre 2026.

De son côté, le président sénégalais a salué la solidité historique des relations entre la Tunisie et le Sénégal, insistant sur la nécessité de les renforcer durablement dans l’esprit des fondateurs des deux républiques. Il a mis en avant les opportunités de coopération dans les secteurs vitaux et technologiques, tout en soulignant la convergence des positions des deux pays sur les grandes causes internationales, notamment la question palestinienne.

Pour rappel, la Tunisie est le deuxième pays africain, après le Kenya en 2016, à avoir accueilli une édition de la TICAD. Cette décision avait été prise lors du 33e Sommet ordinaire de l’Union africaine, tenu en février 2020 à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Météo : forte hausse des températures attendue aujourd’hui

Von: La Presse
20. August 2025 um 08:16

Ce mercredi, le temps est marqué par des nuages épars dans la plupart des régions, qui deviennent plus denses dans l’après-midi sur les zones est du nord.

Le vent souffle du secteur sud, relativement fort à très fort près des côtes, faible à modéré ailleurs, avec un renforcement temporaire en altitude. Des rafales peuvent atteindre ou dépasser 60 km/h.

La mer est agitée à très agitée.

Les températures enregistrent une hausse sensible. Les maximales oscillent entre 32 et 36 degrés dans la région du Grand Tunis, entre 37 et 43 degrés dans le reste du pays, et peuvent atteindre jusqu’à 45 degrés dans la région de Kairouan et dans l’extrême sud-ouest, accompagnées du vent chaud et sec, le ch’hili.

Clôture spirituelle et envoûtante à Nabeul : “Al Maqâm” des Slatine El Hadhra fait vibrer le public

20. August 2025 um 08:03

C’est dans une ambiance solennelle et vibrante que s’est achevée la 37 édition du Festival international de Nabeul. Pour clôturer un mois de festivités culturelles, le spectacle “Al Maqâm” des Slatine El Hadhra a offert une soirée inoubliable, mêlant musique mystique, chants soufis et émotions partagées.

Le théâtre de plein air Moncef Kort affichait complet depuis plusieurs jours. Le spectacle, très attendu, s’est joué à guichets fermés. À la nuit tombée, les lumières se sont tamisées, les premiers battements de bendir ont résonné, et la scène s’est transformée en un espace sacré où la tradition soufie tunisienne a pris toute sa place.

Dès les premières invocations, le public a été transporté dans un univers où la spiritualité se chante, se ressent, se vit. Le répertoire, puisé dans les grandes œuvres du patrimoine soufi tunisien, a touché en plein cœur. Parmi les morceaux les plus acclamés, “Jaret Lachwa9”, “Ya Lila Jaytek Bi Dkhil”, “Ya Sayda Ya Naghara”, ou encore les incontournables “Sidi Mansour”…, ont été repris en chœur par un public profondément impliqué.

Chaque chanson était une montée en puissance émotionnelle. Des voix puissantes, des harmonies profondes et une instrumentation traditionnelle maîtrisée ont créé une ambiance mystique. Certains spectateurs, les yeux fermés, la main sur le cœur, laissaient couler les larmes. D’autres, debout, accompagnaient les rythmes en frappant dans les mains, comme dans une véritable hadra populaire.

Les Slatine El Hadhra, habillés de blanc, de rouge et de vert, ont délivré une performance à la fois maîtrisée et habitée. Leur spectacle ne relevait pas uniquement de l’artistique : il touchait à l’âme. Chaque chant résonnait comme une invocation, chaque mélodie ouvrait une porte vers l’élévation intérieure.

En offrant une clôture aussi puissante et authentique, le Festival de Nabeul prouve qu’il sait conjuguer culture, tradition et spiritualité avec finesse. “Al Maqâm” n’était pas simplement un concert : c’était une immersion dans un art ancestral, vivant, et résolument fédérateur.

AICS: mission d’ingénierie d’animation du Programme ADAPT

Von: La Presse
20. August 2025 um 07:16

Réf. B7FB070BBF

L’Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS) envisage d’attribuer un marché de services pour la mission d’ingénierie d’animation du Programme ADAPT en Tunisie financé par l’Union Européenne dans le cadre des Conventions de contribution n. ENI/2020/416-672 et n. NDICI/2022/441-595. L’avis de marché et les informations complémentaires sur l’avis de marché sont disponibles à l’adresse suivante : https://tunisi.aics.gov.it/fr/home-fra/opportunites/fornitures/

La date limite de dépôt des candidatures est fixée à 12h00 (heure de Tunis) du 20.10.2025. 

 

Gestern — 19. August 2025La Presse de Tunisie

Entretiens tuniso-jordaniens sur le renforcement du partenariat et la cause palestinienne

Von: La Presse
19. August 2025 um 21:12

La Tunisie et la Jordanie ont réaffirmé, mardi à Tunis, leur soutien constant à la cause palestinienne et examiné les prochaines échéances bilatérales entre les deux pays, lors d’une rencontre entre le secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, et l’ambassadeur de Jordanie à Tunis, Abdallah Abou Romman.

Au cours de cette rencontre, Ben Ayed a salué « les excellentes relations » tuniso-jordaniennes ainsi que « la diversité des domaines de coopération » entre les deux pays.
Il a souligné l’importance d’une « bonne préparation des prochaines échéances bilatérales », dans le but de « renforcer la coopération et consolider davantage le partenariat » au service des intérêts des deux peuples frères.

Les deux interlocuteurs se sont entretenus également sur l’évolution de la situation dans la région, notamment la poursuite du génocide mené par l’entité occupante contre la bande de Gaza. Ils ont mis l’accent sur leurs efforts communs pour « faire face aux plans sionistes visant à déraciner le peuple palestinien de sa terre », selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Tunisie : production journalière de pétrole en repli à 27 000 barils/jour

Von: La Presse
19. August 2025 um 21:10

La production nationale de pétrole brut a atteint 629 kilotonnes (kt) à fin juin 2025, enregistrant une baisse de 9 % par rapport à la même période de 2024, selon le rapport de conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse a touché la plupart des principaux champs pétroliers, notamment Nawara (-54 %), Ashtart (-19 %), El Hajeb/Guebiba (-19 %), Barka (-79 %), Gherib (-21 %), Halk el Manzel (-13 %), Sidi Marzoug (-4 %), Hasdrubal (-9 %) et Adam (-7 %).
En revanche, d’autres gisements ont enregistré une amélioration, à l’instar d’Ezzaouia (+83 %), Gremda/El Ain (+179 %), D.S.T (+69 %), M.L.D (+12 %) et Bir Ben Tartar (+17 %). La production journalière moyenne est ainsi passée de 29,6 mille barils par jour à fin juin 2024 à 27 mille barils/jour à fin juin 2025.

Légère hausse de la demande des produits pétroliers

Sur la même période, la demande nationale en produits pétroliers a progressé de 1 %, pour atteindre 2248 kilotonnes équivalent pétrole (ktep). L’Observatoire note une hausse de 2 % pour l’essence et de 3 % pour le jet d’aviation et le coke de pétrole, tandis que la demande en gasoil est restée quasiment stable.
La structure de consommation n’a pas connu de changements notables, sauf pour le fuel dont la part est passée de 4 % à 3 %, et pour le GPL qui est passé de 17 % à 18 %.
La consommation de carburants routiers, représentant 63 % de la consommation totale, a enregistré une légère hausse de 1 %. Celle du GPL a augmenté de 8 %, tandis que celle du coke de pétrole, utilisé exclusivement par les cimenteries et substituable par le gaz naturel et le fuel lourd, a progressé de 3 %. Enfin, la consommation de jet d’aviation a également enregistré une hausse de 3 % à fin juin 2025 par rapport à l’année précédente.

Renforcement de la coopération tuniso-canadienne avec le nouvel ambassadeur

Von: La Presse
19. August 2025 um 21:06

Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, mardi, au siège du département, Alexandre Kofi Alain Joseph Bilodeau qui lui a remis une copie de ses lettres de créance en qualité d’ambassadeur du Canada en Tunisie.

Le ministre a indiqué que son département est prêt à collaborer avec le nouvel ambassadeur pour faliciter sa mission. Il a également réitéré la volonté de la Tunisie de consolider les relations historiques entre les deux pays et de renforcer la coopération bilatérale dans différents domaines d’intérêt commun, notamment ceux des énergies renouvelables, de l’intelligence artificielle, des sciences et technologies, et du tourisme, sans oublier les domaines scientifiques et académiques qui constituent le « pilier de la coopération tuniso-canadienne ».

De son côté, l’ambassadeur Bilodeau a réaffirmé l’engagement du Canada à poursuivre et à élargir la coopération économique, commerciale, technique et scientifique, en capitalisant sur les programmes fructueux déjà menés conjointement.
La Presse

La ministre de l’Industrie reçoit le directeur du bureau de la BEI à l’occasion de la fin de sa mission : Le renforcement de la coopération bilatérale et le secteur minier à l’ordre du jour

19. August 2025 um 19:20

Chiboub a salué les progrès réalisés dans les secteurs des énergies renouvelables, l’amélioration du réseau électrique national, ainsi que la réalisation du projet d’interconnexion électrique Elmed entre la Tunisie et l’Italie. Pour sa part, Jean-Luc Revereault, directeur du bureau de la BEI, a réaffirmé la volonté de la banque de soutenir davantage le partenariat bilatéral avec la Tunisie afin d’inclure le secteur minier, et ce, en vue de réaliser les objectifs communs.

La Presse — La ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Energie, Fatima Thabet Chiboub, a reçu, hier au siège du département, le directeur du bureau de la Banque Européenne d’investissement en Tunisie, Jean-Luc Revereault, à l’occasion de la fin de sa mission,  et ce en présence du secrétaire d’Etat chargé de la Transition énergétique, Wael Chouchène.

D’après un communiqué du département, la réunion, à laquelle ont participé le président-directeur général de la Steg, Faycal Trifa, et un certain nombre de hauts cadres du ministère, a été l’occasion de passer en revue les aspects de la coopération entre le ministère et la banque. Cette coopération a contribué à soutenir plusieurs projets dans les secteurs industriel et énergétique, dont notamment les domaines de la promotion de l’utilisation des énergies renouvelables, de l’amélioration du réseau électrique national, ainsi que la réalisation du projet d’interconnexion électrique Elmed entre la Tunisie et l’Italie.

Chiboub a exprimé son appréciation des importantes contributions apportées par Jean-Luc Revereault au cours de son mandat en Tunisie, tout en soulignant la détermination du ministère à renforcer la coopération avec la BEI et tous les partenaires internationaux au service des objectifs nationaux et des secteurs sous tutelle du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie.

Pour sa part, Jean-Luc Revereault a réaffirmé la volonté de la Banque européenne d’investissement de soutenir davantage le partenariat bilatéral avec la Tunisie afin d’inclure le secteur minier, et ce, en vue de réaliser les objectifs communs. Revereault n’a pas manqué d’exprimer sa gratitude pour le soutien et les facilités fournis par les autorités tunisiennes dans ce domaine de coopération.

Gabès – Mareth – Relance de certains projets bloqués : Reprise du projet de protection de la ville contre les inondations

19. August 2025 um 19:10

Le projet porte essentiellement sur la réalisation d’un canal en béton bitumineux, d’un mur en pierres et de deux ouvrages de ralentissement des eaux dans l’oued Mareth. Le gouverneur de Gabès a donné, aussi, le coup d’envoi de la réalisation de l’expansion de la maison des jeunes pour une enveloppe de 400 mille dinars.

La Presse — Les travaux de protection de la ville de Mareth (gouvernorat de Gabès) contre les risques d’inondation ont repris, après une interruption de cinq ans, pour un projet, qui porte essentiellement sur la finalisation de l’aménagement de l’oued traversant la ville. Une enveloppe de près de 200 mille dinars a été allouée à ce projet.

Les travaux dudit projet avaient démarré en juillet 2018 et prévoyaient trois composantes principales, à savoir l’aménagement des oueds El Ajdel sur 1.400 mètres linéaires, et Essaki sur 800 mètres linéaires, ainsi que la réalisation d’un canal en béton bitumineux, d’un mur en pierres et de deux ouvrages de ralentissement des eaux dans l’oued Mareth. 

Dans ce cadre, le gouverneur de Gabès, Radhouane Necibi, a effectué, hier, lundi, une visite à la délégation de Mareth, où il a suivi la reprise des travaux d’aménagement de l’oued Mareth.

Les travaux, à la charge de la direction des ressources hydriques urbaines, devront durer deux mois, d’après un communiqué de la page officielle du gouvernorat de Gabès.

Par ailleurs et lors de cette visite, le gouverneur de Gabès a donné le coup d’envoi de la réalisation de l’expansion de la maison des jeunes de Mareth, pour une enveloppe de 400 mille dinars. Les travaux de ce projet, qui avait été bloqué depuis 2019, s’étaleront sur une durée de huit mois.

Hommage posthume à Fadhel Jaziri : Quand la culture tunisienne prend vie sur scène

19. August 2025 um 19:00

Du théâtre militant aux grandes fresques musicales, il a donné une voix à la Tunisie et l’a proposée au monde. L’homme de scène s’en va, laissant derrière lui un héritage que nul ne pourra effacer.

La Presse — Le rideau s’est baissé sur une vie de création. Lundi 11 août 2025, Fadhel Jaziri s’est éteint à l’âge de 77 ans, laissant en deuil une partie de la mémoire culturelle tunisienne. Metteur en scène, auteur, réalisateur et producteur, il a traversé plus d’un demi-siècle d’art en bâtissant des ponts entre les époques, les genres et les publics. Du théâtre militant aux grandes fresques musicales, du cinéma à la redécouverte des traditions populaires, il a façonné un univers où la Tunisie se raconte à elle-même et au monde.

Le dernier acte

Même son départ a porté la signature de l’artiste. Jaziri avait pensé son enterrement comme une véritable mise en scène : il avait demandé à ceux qui l’accompagneraient au cimetière de s’habiller en blanc. Ce jour-là, les femmes étaient présentes, toutes vêtues de blanc, pour lui dire adieu. Un geste fort, à la fois esthétique et symbolique, qui bousculait les codes funéraires habituels.

Il n’a pas fallu longtemps pour que les esprits chagrins s’emparent de l’image, reprochant la présence des femmes au cimetière, sous prétexte que la tradition les en éloigne. C’est oublier que cette interdiction n’est pas absolue, et que les habitudes sociales comme les pratiques religieuses évoluent avec le temps. D’ordinaire, certaines femmes attendent le « sbeh al kbar » — le matin qui suit l’enterrement — pour se recueillir. Ce jour-là, elles ont simplement avancé le rendez-vous, parce que l’instant d’adieu ne pouvait attendre.

Ce dernier tableau, voulu par l’artiste, dit tout de son regard sur la vie et sur l’art : c’est briser les convenances quand elles deviennent de simples carcans, et rappeler que l’essentiel ne réside pas dans les formes extérieures, mais dans ce qui reste dans l’âme.

Les débuts d’un enfant de Tunis

Né en 1949 dans la médina de Tunis, il découvre le théâtre très jeune au Collège Sadiki. Très vite, l’art devient plus qu’une passion mais une promesse faite à lui-même. Ses études le mènent à Londres puis à Paris, où il s’imprègne des expériences artistiques les plus audacieuses de son époque. Mais c’est en Tunisie qu’il veut bâtir.

En 1971, il lance le Festival de la Médina, puis cofonde le Théâtre du Sud de Gafsa. Là, au contact de publics éloignés de la capitale, il comprend que l’art n’a de sens que s’il franchit les frontières sociales et géographiques. Cette démarche, adoptée dès ses débuts, contredit frontalement les critiques de ses adversaires de toujours, qui lui reprochaient ses origines – fils de la médina, enfant du vieux Tunis « beldi ». Pourtant, l’artiste engagé n’a jamais été enfermé dans les cercles clos de la capitale; il a porté l’art là où on ne l’attendait pas. Sa trajectoire contredit sans équivoque ces accusations. Il a formé et accompagné des jeunes venus de toutes les régions, ouvert des scènes à ceux qui n’y auraient jamais accédé, et contribué à la décentralisation culturelle bien avant que le terme ne devienne un mot d’ordre officiel.

Hadhra, la mémoire en musique

Homme de théâtre et de cinéma, le visionnaire culturel change d’échelle et se lance dans de vastes fresques musicales. Nouba (1991) est un vibrant hommage à la musique populaire tunisienne, et Hadhra (1993) l’inscrit définitivement dans l’histoire culturelle du pays. Ce voyage hypnotique au cœur des chants soufis tunisiens devient un chef-d’œuvre intemporel, joué et rejoué pendant plusieurs décennies à l’intérieur et à l’extérieur.

Ses autres créations — Nujum, Mezoued, Ezzaza, Hob Zamen, Mahfel — prolongent cette volonté obstinée : faire dialoguer tradition et modernité, sans jamais trahir ni l’une ni l’autre. Et si aujourd’hui les scènes tunisiennes voient fleurir une multitude de spectacles autour du mezoued ou de la musique soufie, il faut rappeler que leur véritable père fondateur reste Fadhel Jaziri qui a façonné ces œuvres.

Il a ouvert la voie en magnifiant ce patrimoine, en le portant sur les grandes scènes et en y insufflant une mise en scène audacieuse. Il a convoqué la danse contemporaine, osant marier gestes modernes et tenues traditionnelles. On se souvient de ces jeunes, drapés de burnous, de jebbas, ou de kachabia, dansant sur une soulamia transcendée, où chaque mouvement semblait porter la mémoire d’un peuple. Chez lui, le folklore n’était jamais figé, il devenait matière vivante, réinventée à chaque représentation.

À Carthage, le défi de la mise en scène

Cette capacité à transformer le patrimoine en expérience vivante, à marier tradition et modernité, reste la marque de son génie – un contraste saisissant avec les représentations contemporaines que l’on peut observer aujourd’hui, comme lors de la soirée du 11 août 2025 à l’amphithéâtre romain de Carthage.

L’amphithéâtre a vibré au rythme des cultures venues des quatre coins du monde. Dans le cadre du spectacle Ballets folkloriques du monde, l’entrée de la troupe tunisienne des Twayef de Ghbonten a été saluée par des applaudissements nourris et des youyous, sur les premières notes de « Jinek ye Carthage ». Ce groupe de poètes-chanteurs, inscrit depuis 2024 sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’Unesco, a présenté un morceau de la richesse culturelle tunisienne. Pour autant, si les autres pays participants ont proposé des tableaux chorégraphiques précis, mêlant costumes traditionnels et danses typiques, la prestation tunisienne, sans dévaluer sa valeur intrinsèque, n’était pas adaptée aux circonstances ni au support qu’offre le théâtre de Carthage. Un groupe d’hommes chantait sans que le public puisse toujours saisir les paroles, et agitait des sortes de foulards, créant un contraste avec l’exigence scénique attendue sur une scène aussi prestigieuse.

L’homme qui a transformé la scène tunisienne avait toujours su adapter ses créations à chaque support : chorégraphie, costumes, scénographie et visuel étaient pensés comme un tout, en parfaite harmonie avec l’espace scénique et les spectateurs. La culture, vaste et complexe, exige une vision transversale embrassant toutes les expressions artistiques et culturelles, et non pas une seule discipline étroite. Elle requiert un goût raffiné et la capacité de transformer cette vision en expérience tangible. Réduire ce secteur à la seule portée d’un instrument, aussi noble soit-il, c’est risquer de jouer toujours la même note, alors que la culture a besoin d’un orchestre entier. Sans ces ingrédients, on navigue à vue, et même le patrimoine le plus précieux peut perdre de sa force, comme ce fut le cas dans ce spectacle du 11 août, véritable contretemps artistique, au regard de la richesse patrimoniale et du savoir-faire scénique que la Tunisie détient, mais aussi face à la qualité des prestations présentées par les autres pays invités.

Héritage et responsabilité

Aujourd’hui, ceux qui montent sur scène portent en eux, qu’ils le sachent ou non, un fragment de cet héritage. L’artiste engagé a prouvé qu’un art pouvait être à la fois populaire et exigeant, enraciné dans ses terres et ouvert aux vents du monde.
Il a montré que la Tunisie pouvait se raconter dans sa langue, dans ses gestes, dans ses sons, sans filtre ni traduction, et que cette voix pouvait résonner bien au-delà de ses frontières. Ceux qui créent aujourd’hui ne partent pas d’une page blanche. Ils avancent sur un socle que Fadhel Jaziri a patiemment bâti – un socle de mémoire, d’audace et de fidélité aux racines. Leur mission n’est pas de répéter ses œuvres, mais de les dépasser, d’oser à leur tour, de surprendre comme il a su surprendre.

L’inspirateur des générations d’artistes s’en est allé, mais il ne laisse pas un vide. Il laisse un mouvement. Un élan qu’il appartient désormais à toute une génération de prolonger, de nourrir, de porter plus loin encore. Car créer, c’est ce qu’il a toujours fait. Et c’est ainsi qu’il continuera de vivre à travers ceux qui auront le courage de reprendre le flambeau.

Parmi les leçons que nous laisse cet architecte de la culture, il y a celle-ci : la culture est aussi cruciale que le développement économique. Lui qui, un temps, avait adhéré à un parti politique avant de s’en détourner, déçu, savait que bâtir une société solide passe par la transmission et l’épanouissement artistique. Décentraliser les arts, introduire les matières artistiques dès le plus jeune âge dans les programmes scolaires, ne pas se contenter d’une heure hebdomadaire aléatoire, tels étaient ses combats silencieux mais déterminants.

Inclure les jeunes dans des activités culturelles, c’est leur offrir un espace d’expression, les protéger de la radicalisation, leur transmettre le goût du patrimoine et de l’identité collective. Dans un pays déjà riche de mosquées et d’institutions religieuses, le cap doit désormais être mis sur les centres culturels, les maisons des jeunes et les événements culturels, été comme hiver, pour que l’art irrigue toute la société et prépare les générations futures à créer, à rêver, et à aimer la culture et la vie plutôt que de céder à la colère, à la haine et à la culture de la mort.

16 millions d’euros dépensés par les Tunisiens pour le visa Schengen : que disent les chiffres ?

19. August 2025 um 18:52

 

En 2024, les demandes de visa Schengen déposées par les ressortissants tunisiens ont atteint un niveau record, avec 177 951 dossiers enregistrés, soit une hausse de 11,4 % par rapport à 2023, selon les données publiées par SchengenVisaInfo. Malgré cette progression notable, l’accès à l’espace Schengen reste compliqué : plus de 38 000 demandes ont été refusées, représentant un taux de refus de 21,39 %. Ces refus ont engendré une perte financière directe estimée à 3,4 millions d’euros, les frais de visa étant non remboursables.


En effet, le coût d’une demande de visa Schengen a été relevé en juin 2024, passant de 80 à 90 euros, ce qui explique que les Tunisiens aient dépensé plus de 16 millions d’euros pour les frais de visa sur l’ensemble de l’année. Ce montant n’inclut pas les frais annexes liés à la constitution des dossiers ou aux services consulaires, qui peuvent alourdir la facture. Pour de nombreuses familles tunisiennes, ces coûts représentent un investissement important dans un contexte économique marqué par l’inflation et un taux de chômage élevé.

La France, destination privilégiée

Parmi les 26 pays membres de l’espace Schengen, la France reste la destination la plus sollicitée par les Tunisiens, avec 106 617 demandes, soit près de 60 % des dossiers déposés au niveau national. Cependant, elle a également enregistré le plus grand nombre de refus : 19 626 demandes rejetées, soit un taux de refus proche de 20 %.

À l’opposé, la Grèce présente le taux de refus le plus élevé, avec 53,78 % des demandes tunisiennes rejetées en 2024, ce qui en fait le pays le plus strict pour les candidats tunisiens.

En comparaison, l’Allemagne se distingue par son ouverture, avec un taux d’approbation de 84,09 % sur 85 476 demandes examinées. Cette forte proportion de visas accordés illustre la politique plus favorable de ce pays envers les demandeurs tunisiens.
Il est à noter que la majorité des demandes de visa émane de pays ayant des liens historiques, linguistiques ou économiques forts avec la Tunisie, notamment la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Espagne.

En revanche, certains États membres comme la Roumanie ou la Slovaquie n’ont reçu que quelques centaines de demandes, soulignant une répartition géographique très inégale.

Une tendance à l’amélioration, mais des défis persistants

Le taux de refus global a baissé par rapport à 2023, où il s’établissait à 24,35 %, signe d’une amélioration dans les procédures ou la qualité des dossiers. Cependant, il reste élevé, particulièrement au regard des normes européennes et du contexte africain.


Face à cette pression croissante, les consulats européens en Tunisie doivent gérer un afflux important de demandes, tout en assurant un traitement rigoureux et rapide. Les ONG et experts en mobilité recommandent une plus grande transparence des critères de refus ainsi qu’un accompagnement administratif renforcé pour aider les demandeurs à constituer des dossiers solides et conformes.

Il est aussi à noter que ces chiffres s’inscrivent dans un contexte où la Tunisie, pays jeune et relativement éduqué, affiche une forte aspiration à la mobilité internationale. Cependant, les obstacles bureaucratiques, financiers et parfois politiques freinent cette dynamique. Le coût élevé des demandes, les délais et les taux de refus alimentent une frustration croissante.

Le Couscous tunisien en fête : Au-delà d’une tradition culinaire

19. August 2025 um 18:50

À  l’Institut des hautes études touristiques de Sidi Dhrif, la 8e édition du Festival maghrébin du couscous a pris fin, après avoir fait vibrer différents coins du pays et réuni, en chœur, chefs cuisiniers, professionnels du monde culinaire et amateurs ayant la bouche fine.

La Presse — Autour d’un couscous traditionnel aux recettes riches et variées, s’est réuni un parterre d’hommes et de femmes, d’ambassadeurs et certains représentants diplomatiques accrédités en Tunisie, tous invités à déguster un tel plat de renom fait maison. Ils l’ont si tellement apprécié qu’ils en ont redemandé. Leur impression étant une marque de promotion.

Aux mille et une recettes !

Notre fameux couscous était, ainsi, en fête, où activités culturelles et manifestations gastronomiques semblaient aller de pair. Un mois durant, le festival avait, alors, parcouru la Tunisie, partant de la banlieue nord, de la médina de Tunis, jusqu’à Zarzis, passant par Kairouan. Soit un voyage immersif dans un univers de traditions ancestrales et de savoir-faire typique, mettant le premier plat populaire qu’est le couscous en vedette. Certes, on le partage avec nos voisins immédiats, à savoir l’Algérie, la Libye et le Maroc, mais nos recettes font toujours la différence.

Aux épices locales si raffinées et aromatisées, le couscous tunisien s’érige en véritable produit de terroir spécifique dont la préparation est particulière à chaque région. « Mhakek » de Gabès, « Borzguene » du Kef, « de l’année Hégire » de Nabeul, « M’raika » de Sfax, « Mesfouf salé » de Zarsis, « Aouessou » de Sidi Bouzid, « Chmessi aux msella ou chebtiya » de Mahdia, «au chameau » de Kairouan, « au mulet » de Bizerte, « mesfouf sucré/ Hajouja » de Sousse, voilà un large éventail de choix fait maison. Sous nos cieux, il y a mille et une recettes qui font, aujourd’hui, la promotion du couscous tunisien. Ce plat n’est guère un simple mets à manger goulûment, mais un patrimoine culinaire et culturel emblématique. C’est aussi une identité et une mémoire bien chargées d’émotions et des moments de convivialité et de retrouvailles. Un couscous si succulent qui a tant marqué nos festivités et qui suscite un plaisir de table inédit. 

Un plat sur la liste de l’Unesco

L’association « Saveurs de mon pays », l’initiatrice de ce festival maghrébin autour du couscous, lancée il y a 13 ans, a voulu faire de cet évènement, un tremplin d’un tourisme alternatif focalisé sur nos spécificités culinaires à travers les régions. Elle voudrait également le hisser à l’international. Et c’est tant mieux ! Surtout que notre couscous est déjà inscrit, depuis 2020, sur la liste du patrimoine immatériel de l’Unesco. Il aurait pu, si volonté il y a, être encore promu et soutenu. « Toutefois, on ne voit jusque-là rien venir. Et l’on s’attend à ce que cette spécialité culinaire trouve un intérêt particulier de la part de l’Etat », révèle Latifa Khayri, fondatrice du festival et directrice de « Couscous academy », aidant ainsi à faire migrer ce plat au-delà des frontières. A preuve, la manifestation « Couscous party » a fait, selon elle, le tour de l’Europe, exposant à Lyon, à Rimini, à Rome, à Dubaï. Et bientôt, rendez-vous à Trapani, en Italie, du 7 au 11 du mois prochain.

Déterminée, Mme Khayri veut aller encore loin. Car, «notre couscous et tous les aspects culinaires et culturels qui l’entourent devraient être valorisés à une large échelle au même titre qu’un produit touristique. C’est un pan de notre histoire», souhaite-t-elle, appelant l’Etat à mettre la main à la pâte. Cela s’inscrit dans l’intention de la Tunisie qui mise sur la valorisation intégrale des produits de terroir et cherche à impulser un nouveau type de tourisme alternatif, fondé sur le patrimoine agroalimentaire et miroir reflétant son image.

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