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Heute — 03. Dezember 2025Managers

Tunisie-Fin de l’article 45: quand le décashing fait débat à l’international

03. Dezember 2025 um 11:57

L’Assemblée a voté l’abrogation de l’article 45 de la loi de finances, mesure présentée comme une simplification mais qui soulève des inquiétudes sur la transparence financière et l’image du pays à l’étranger.


La décision prise le 2 décembre 2025 par l’Assemblée des représentants du peuple d’abroger l’article 45 de la loi de finances marque un tournant majeur dans la gestion des flux financiers en Tunisie et suscite un débat d’ampleur nationale et internationale.

Initialement conçu pour limiter les paiements en espèces dans les transactions de grande valeur, cet article imposait des seuils précis et des sanctions afin de renforcer la traçabilité, combattre l’économie informelle et réduire les risques de blanchiment d’argent.

Pour le gouvernement, sa suppression répond à la nécessité d’alléger les contraintes administratives, de faciliter les opérations pour les petites entreprises et de débloquer des situations où la rigidité des formalités freinait l’activité économique.

Cependant, pour de nombreux économistes, parlementaires et organisations spécialisées dans la transparence financière, cette décision constitue un recul inquiétant: elle intervient à un moment où la Tunisie s’efforce de rassurer ses partenaires internationaux, de maintenir sa réputation auprès des agences de notation et de négocier de nouvelles lignes de financement avec les institutions financières multilatérales.

En réduisant les mécanismes de contrôle sur les grosses transactions en liquide, le pays risque non seulement d’encourager un retour massif au cash, mais aussi de compromettre les efforts entrepris depuis plusieurs années pour moderniser le système financier, améliorer la gouvernance fiscale et s’aligner sur les standards internationaux de conformité.

Sur le plan diplomatique, la mesure pourrait être scrutée par les partenaires européens et par les organismes engagés dans la coopération économique, pour lesquels la transparence des flux financiers constitue un critère essentiel d’évaluation.

Le gouvernement assure qu’un dispositif alternatif sera introduit dans le cadre de la loi de finances 2026, mais l’absence de détails concrets entretient le doute quant à l’efficacité de ces futures mesures.

Ainsi, au-delà de la technicité juridique, l’abrogation de l’article 45 apparaît comme une décision hautement politique, mettant la Tunisie face à un dilemme délicat: simplifier la vie économique sans fragiliser la crédibilité financière du pays sur la scène internationale.

 

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Le 3e plus grand supercalculateur d’Afrique bientôt opérationnel en Tunisie !

03. Dezember 2025 um 11:56

La Tunisie franchit une étape majeure dans le domaine de la recherche scientifique avec le lancement imminent de son supercalculateur, annoncé comme le 3e supercalculateur le plus performant d’Afrique. Ce nouvel outil, fruit d’un partenariat avec la Chine, sera bientôt opérationnel à la Cité des Sciences de Tunis et mis à disposition des chercheurs tunisiens.

Le supercalculateur permettra de traiter d’énormes volumes de données à grande vitesse, ouvrant la voie à des avancées dans l’intelligence artificielle, la modélisation scientifique et l’analyse de données massives. Selon le ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, l’installation des équipements est presque achevée et le système sera pleinement fonctionnel dans les prochaines semaines.

Les autorités mettent l’accent sur la souveraineté numérique : toutes les données et travaux de recherche resteront hébergés en Tunisie, garantissant ainsi un contrôle local sur ces ressources stratégiques. Ce projet illustre la volonté du pays de renforcer ses capacités scientifiques et technologiques pour rivaliser à l’échelle régionale et africaine.

Avec cette initiative, la Tunisie se positionne comme un acteur clé dans l’innovation et la recherche avancée en Afrique, offrant à ses scientifiques un outil inédit pour explorer de nouvelles frontières du savoir et de la technologie.

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Compte en devises: ce qui change vraiment pour les Tunisiens

03. Dezember 2025 um 11:46

Le Parlement tunisien a adopté hier un nouvel article de loi qui rebat les cartes pour les Tunisiens résidents souhaitant ouvrir un compte en devises.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre de la mise en application de l’article 18 de la loi n°76 de 1976, portant refonte et codification de la législation des changes et du commerce extérieur. Avec un objectif clair: assouplir les démarches et moderniser le cadre légal.

Elle vise essentiellement à clarifier les conditions d’ouverture de ces comptes et à assouplir leur régime de fonctionnement.

Ouvrir un compte en devises est désormais plus simple

Les personnes physiques de nationalité tunisienne, résidant en Tunisie, peuvent ouvrir auprès des intermédiaires agréés des comptes en devises.

Cette ouverture n’est plus soumise aux conditions prévues aux articles 16 et 18 du Code des changes et du commerce extérieur, ni aux dispositions de l’article 16 de la loi n°83 de 1986 (loi de finances rectificative).

Le texte précise également que l’ouverture de ces comptes n’est pas soumise à l’accord préalable de la Banque centrale de Tunisie. Les comptes en devises peuvent être alimentés sans autorisation préalable, notamment par:

  • les montants transférés depuis un autre compte en devises ou en dinars convertibles, 

  • les intérêts générés par les fonds déposés ou placés par l’intermédiaire agréé, conformément au taux avantageux fixé par la Banque centrale,

  • les montants provenant de la dotation touristique annuelle.

De plus, il est généralement possible que le compte en dinars convertibles soit débité automatiquement pour tout paiement à l’étranger, sans qu’une autorisation préalable soit nécessaire. Cela concerne notamment la remise de devises étrangères au titulaire du compte en vue d’un voyage à l’étranger, ainsi que l’octroi d’une provision à un autre compte en devises.

Les bénéfices générés par ces comptes restent soumis à une taxe de 0,01%.

 

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La valeur ajoutée des activités financières à son plus bas sur 5 ans

03. Dezember 2025 um 11:32

La finance et l’assurance sont des huiles dans les rouages de l’économie. Leur valeur ajoutée, bien qu’intangible, est réelle car elle permet à tous les autres secteurs de produire plus, d’investir et d’innover en toute sécurité. Sans elles, le niveau global de production, et donc le PIB, serait bien plus faible.

En Tunisie, les activités financières et d’assurance ont généré une valeur ajoutée de 4 099,7MTND au cours de l’exercice 2024, contribuant ainsi à hauteur de 4,2% au PIB (aux prix constants 2015). Sur les neuf premiers mois de 2025, la valeur créée s’est élevée à 2 825,3 MTND, soit 3,8% du PIB de la période. Encore plus intrigant, sur les quatre derniers trimestres, il y a eu une régression continue en glissement annuel. La valeur ajoutée du troisième quart de 2025 est d’ailleurs la plus faible depuis 5 ans, à seulement 894,3 MTND.

Les activités financières et d’assurance créent de la valeur, non pas en produisant un bien physique, mais en fournissant des services intermédiaires essentiels qui facilitent et sécurisent toute l’activité économique. Il y a par exemple la marge de service, la transformation des échéances et des risques, l’évaluation et la mutualisation des risques. On peut ajouter à cette liste les commissions des opérations d’allocation de capital et de conseil, ainsi que les transactions qui génèrent des frais de courtage et de gestion.

La pression sur les sociétés du secteur financier, qui voient leurs bénéfices prendre le chemin de la baisse, sera reflétée dans la croissance future. Si elles ne financent pas la production aujourd’hui, c’est l’ensemble de l’économie qui va en souffrir. L’impact sur le chômage est plus rapide et il est déjà visible. Il faut faire attention à ce point car nous avons l’impression que le secteur financier est observé juste comme une industrie qui asphyxie les entreprises et les ménages, oubliant ce qu’il apporte concrètement à l’économie. 

 

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UBCI: un nouvel emprunt subordonné fait son entrée sur le marché obligataire

03. Dezember 2025 um 11:29

La Bourse de Tunis vient d’annoncer l’introduction au marché obligataire de l’emprunt «UBCI Subordonné 2025-1», dont la négociation débutera le 4 décembre 2025. Cette opération marque une nouvelle étape dans la stratégie de financement de l’UBCI et enrichit l’offre obligataire disponible sur la cote.

L’emprunt est décliné en deux tranches distinctes, toutes deux à taux fixe:

  • Catégorie A, portant un taux d’intérêt brut de 9,30%, pour une durée de 5 ans.
    Elle porte sur 228 000 obligations, d’une valeur nominale de 100 dinars chacune, pour un montant total souscrit de 22,8 millions de dinars.
  • Catégorie C, assortie d’un taux de 9,40% et d’une maturité de 7 ans, comprenant 2 années de franchise. Elle représente 372 000 obligations, également de 100 dinars l’unité, pour un montant global de 37,2 millions de dinars.

Les deux lignes sont émises par l’UBCI, avec Union Capital comme intermédiaire en charge de l’opération.

La date de jouissance de l’emprunt est fixée au 10 novembre 2025, la première échéance au 10 novembre 2026, et les dernières échéances aux 10 novembre 2030 pour la catégorie A et 10 novembre 2032 pour la catégorie C.

La Bourse rappelle que les modalités pratiques liées à la cotation et au calcul des coupons courus sont disponibles dans la rubrique dédiée aux avis et décisions sur son site officiel.

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Prada s’offre Versace: le mariage de l’élégance et du glamour

03. Dezember 2025 um 11:17

Prada a annoncé avoir finalisé l’acquisition de Versace, une marque que le groupe italien du luxe convoitait depuis longtemps. L’accord a été signé au mois d’avril, rachetant Versace à l’américain Capri Holdings pour environ 1,3 milliard d’euros. Il a fallu du temps pour obtenir toutes les autorisations réglementaires.

Les discussions pour la transaction ont débuté lors de la période Covid, prouvant qu’il s’agit bien d’un projet sur lequel l’acquéreur travaille depuis longtemps. En même temps, Capri Holdings avait payé 1,8 milliard d’euros en 2018 pour acheter la maison du luxe. La raison avancée pour cette baisse de valorisation est que Versace s’est éloignée de ses designs ornés reconnaissables, pour embrasser une tendance plus minimaliste, tout en augmentant ses prix. Son chiffre d’affaires a bien chuté de plus de 20% cette année, dans un contexte de crise pour la majorité des marques de luxe.

Fondée en 1978 par Gianni Versace à Milan, la marque réputée pour son esthétique audacieuse et glamour rejoindra les deux principales enseignes du groupe, Prada et MiuMiu. Stratégiquement, Versace répond à deux conditions clés: ne pas être trop risqué financièrement tout en figurant parmi les leaders mondiaux en termes de notoriété. Le chiffre d’affaires combiné est de 6 milliards d’euros. Prada pourra mieux rivaliser avec des concurrents, comme le géant français LVMH, propriétaire de Dior, Fendi en plus de Louis Vuitton. Cependant, il faut beaucoup de travail car le chemin est long et il faut des années pour ramener Versace au sommet.

 

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Bourse: qu’est-ce qui explique la multiplication des déclarations d’opérations significatives?

03. Dezember 2025 um 11:06

Les déclarations d’opérations significatives sur les titres des sociétés cotées de sont multipliées ces derniers jours à la Bourse de Tunis. Elles sont au nombre de sept en moins d’une semaine. Il est attendu que cette fréquence continue lors des prochaines semaines puisque nous entrons dans la dernière ligne droite de l’année.

Ce phénomène n’est pas nouveau et a pour leitmotiv des logiques fiscales, réglementaires et patrimoniales. En réalisant une plus-value, ou une moins-value, avant le 31 décembre, l’actionnaire peut l’imputer sur ses autres résultats de l’année ou utiliser des abattements annuels. Cette planification est cruciale pour la gestion du patrimoine personnel.

Des motivations stratégiques et personnelles entrent également en ligne de compte. Pour un administrateur, augmenter sa participation en décembre peut être un signal de confiance envoyé au marché pour l’exercice à venir. À l’inverse, une cession peut répondre à un besoin de liquidité pour des projets personnels ou à une volonté de diversification patrimoniale avant une nouvelle année. Certains choisissent cette période pour souscrire un contrat d’assurance vie et ils ont besoin de liquidité. La planification successorale, souvent envisagée en fin d’année, peut aussi motiver certaines cessions. Cette concentration de transactions n’est pas due au hasard. Ce n’est qu’une rationalisation par des acteurs cherchant à aligner leurs décisions d’investissement sur le calendrier fiscal et réglementaire.

La fin de l’année connaît généralement aussi des opérations de window-dressing pour améliorer l’apparence de son portefeuille juste avant la fin de l’année, une pratique qui concerne tous les marchés boursiers de la planète. Cependant, ces dernières années, ce type de transactions se fait de plus en plus rare en Tunisie, avec un régulateur qui regarde de près tous les mouvements. Pour cet exercice, et avec la performance du Tunindex, nous pensons que le marché a récompensé toutes les stratégies d’investissement. Il n’y aura pas besoin de doper artificiellement son rendement.

 

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À partir de 2026, les lunettes vont coûter moins cher

03. Dezember 2025 um 10:47

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté le 2 décembre 2025, l’article additionnel 86 du projet de la loi de finances pour 2026, portant sur une réduction des droits de douane appliqués aux produits du secteur des lunettes. Le vote a donné 60 «oui», 11 abstentions et 30 «non».
Le problème ciblé est celui du coût élevé des équipements optiques (lunettes, montures, verres) pour les consommateurs tunisiens, ainsi que la compétitivité des entreprises locales ou importatrices opérant dans ce secteur. Le besoin spécifique est de rendre ces produits plus abordables pour les citoyens et d’alléger le fardeau douanier afin de stimuler le marché des lunettes et d’améliorer l’accès aux soins visuels.


L’article 86 répond à ce besoin en prévoyant une baisse des droits de douane sur les produits du secteur des lunettes. Cette mesure peut potentiellement réduire le prix d’achat pour les consommateurs et encourager l’importation. En outre, pour les entreprises impliquées dans l’importation ou la distribution de lunettes, cette mesure peut représenter un incitatif à développer davantage l’offre, réduire les marges de coût et peut-être stimuler la production locale ou le montage.

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ARP: ces Tunisiens seront exonérés du paiement des vignettes… 

03. Dezember 2025 um 09:52

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, hier 2 décembre 2025, un article qui devrait soulager des centaines de milliers de Tunisiens.

Il s’agit de l’article 85 du projet de loi de finances 2026, qui prévoit l’exonération du paiement des taxes de circulation impayées pour les années 2022, 2023 et 2024.

Avec 67 voix pour, 9 abstentions et 19 voix contre, cette mesure a été largement soutenue, devenant l’une des décisions les plus directement ressenties par les citoyens.

Ainsi, les Tunisiens ne seront plus tenus de payer les vignettes non réglées pour les années passées (jusqu’à 2024). De plus, ceux qui doivent régler les taxes pour 2025 et 2026 pourront le faire sans frais supplémentaires, tant qu’ils respectent la période de paiement légale avant la fin de l’année 2026.

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Un investissement coréen de 50 Mtnd pour créer plus de 2000 emplois à Kairouan

03. Dezember 2025 um 09:36

La région de Kairouan s’apprête à accueillir l’un des investissements industriels les plus importants de ces dernières années, avec la pose de la première pierre de la cinquième unité du groupe coréen Yura Corporation, un projet estimé à 50 millions de dinars et capable de générer plus de 2000 emplois directs. L’annonce a été faite mardi 2 décembre lors d’une cérémonie supervisée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, dans la zone industrielle Kairouan 2.

Selon le communiqué du ministère publié le 2 décembre 2025, cette nouvelle unité industrielle marque une étape majeure pour le secteur tunisien des composants automobiles, un secteur qui a réussi au cours des dernières années à attirer des investissements à haute valeur technologique. La ministre a souligné que ce projet ne représente pas seulement une extension industrielle, mais un levier significatif pour créer de l’emploi, stimuler les exportations et renforcer l’intégration de la Tunisie dans les chaînes de valeur mondiales de l’automobile.

Le choix de Yura Corporation d’investir à nouveau en Tunisie n’est pas anodin. Depuis son implantation en 2007, le groupe a déjà développé quatre unités industrielles dans le pays, profitant de la qualité des infrastructures, de la disponibilité de main-d’œuvre qualifiée et de la position stratégique de la Tunisie entre l’Europe et l’Afrique. La ministre a également confirmé qu’une sixième unité est prévue à Metbasta, toujours dans le gouvernorat de Kairouan, à l’horizon 2026, signalant ainsi une dynamique durable d’investissement dans la région.

De son côté, le président exécutif du groupe, Park Dongil, a qualifié la Tunisie de «centre stratégique» reliant l’Europe et l’Afrique du Nord, un atout qui, selon lui, place le pays parmi les destinations les plus attractives pour l’industrie automobile. Il a mis en avant la qualité exceptionnelle des compétences tunisiennes, capables de produire des câbles automobiles selon les standards internationaux les plus exigeants.

L’entreprise prévoit d’utiliser les technologies les plus avancées du secteur tout en s’appuyant sur les compétences nationales, un modèle qui consolide à la fois l’emploi local et le transfert de technologie. La nouvelle unité produira des câbles automobiles destinés aux marques mondiales les plus renommées, ce qui renforcera davantage la présence de la Tunisie sur les marchés internationaux.

Au-delà des 2000 emplois créés grâce à cette nouvelle unité, Yura Corporation prévoit de fournir environ 8500 emplois au total dans la région de Kairouan à travers l’ensemble de ses sites dans les prochaines années. Ce volume d’emplois, associé à une activité orientée à plus de 90% vers l’exportation, laisse entrevoir un impact économique majeur en termes de génération de devises, de dynamisation du tissu industriel local et de montée en gamme des compétences.

Fondée en 1995 en Corée du Sud, Yura Corporation est aujourd’hui active dans 15 pays et opère à travers 22 unités industrielles. Avec cette nouvelle étape à Kairouan, le groupe confirme son ancrage stratégique en Tunisie et contribue à positionner le pays comme un hub incontournable de l’industrie des composants automobiles.

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Riadh Jouini, fondateur de NartaQ: architect, matchmaker, mover and shaker

03. Dezember 2025 um 09:34

Dans la jungle numérique où les failles se monnayent au prix fort et où les hackers guettent la moindre brèche, mieux vaut avoir un éclaireur qu’un simple fournisseur de services. Riadh Jouini fait partie de ces guides qui savent exactement où regarder, où renforcer, où anticiper.

Son parcours force le respect: fondateur et CEO de NartaQ, Senior Cloud Security Architect chez Sysdig, auteur de deux ouvrages remarqués dans l’univers de la tech (Empowering Minds et Beta Democracy), il a également cumulé des responsabilités d’architecture et de pilotage IT chez BNP Paribas, Enedis, IBM, Société Générale ou encore Kering. Partout, on lui a confié des systèmes critiques, complexes et sensibles.

Mais un CV ne dit jamais tout. Riadh Jouini résume lui-même le fil rouge de ses vies professionnelles: «Avec plus de dix ans d’expérience en tant qu’architecte informatique et de sécurité pour des leaders mondiaux, j’ai construit des systèmes complexes, sécurisés et évolutifs. Avec NartaQ, ma mission est d’appliquer la même rigueur pour reconstruire une infrastructure alimentée par l’IA, transparente et fondée sur le mérite».

Stratège des données et des démocraties numériques

Avec NartaQ, Riadh Jouini ne se contente pas d’ajouter une plateforme de plus à l’écosystème d’investissement. Il signe la première place de marché d’investissement pensée dès l’origine pour l’Afrique et les pays émergents. L’outil s’appuie sur l’intelligence artificielle pour rapprocher fondateurs et investisseurs, rationaliser la due diligence et automatiser une grande partie de l’exécution des transactions. Mais l’homme n’est pas qu’un architecte de systèmes complexes; c’est aussi un théoricien du numérique. Auteur de deux ouvrages dont le techno-politique Beta Democracy, dans lequel il décrit le basculement d’un monde régi par la «legacy» des institutions classiques vers un univers façonné par les plateformes digitales. Au cœur de sa réflexion: ce «système de behavioral engineering» par lequel les réseaux sociaux orientent subtilement nos décisions, loin des mécanismes de délibération démocratique traditionnels.

Cette posture de stratège ne l’empêche pas d’être un homme d’action. Entrepreneur, il cofonde en 2025 à Paris NartaQ, du verbe arabe nartaqî, «s’élever». La jeune pousse réunit aujourd’hui une quinzaine de personnes autour d’une promesse simple: permettre à un investisseur, où qu’il se trouve, d’identifier en quelques clics la startup qu’il recherche, grâce à une plateforme de mise en relation fondée sur l’IA, la blockchain et une architecture entièrement décentralisée.

Une décentralisation qui dépoussière le matchmaking

Dans l’univers de NartaQ, «décentraliser» ne relève pas du slogan, mais de l’architecture même de la plateforme. Riadh Jouini précise: «Nos concurrents, directs ou indirects, fonctionnent encore sur des schémas centralisés: ce sont les personnes “du bon réseau” qui, par relations et bouche-à-oreille, finissent par trouver l’investisseur. Si l’on veut instaurer un environnement réellement équitable, il faut rompre avec cette logique. D’où notre choix d’un système décentralisé: la startup renseigne son pitch deck, un lien est généré et mis à la disposition de l’investisseur, qui consulte les informations sur le projet et l’équipe, puis attribue un score. En fonction de la maturité de ce score, nous décidons de faire matcher – ou non – la startup avec l’investisseur. Si le niveau est suffisant, le projet est catégorisé et proposé dans son segment, avec des critères très fins côté investisseurs. S’il est encore en deçà, deux cas de figure: lorsqu’il est proche du seuil, nous l’orientons vers des accélérateurs et structures d’accompagnement; lorsqu’il en est loin, nous le basculons sur un mode SaaS, avec un reporting détaillé des causes de non-maturité et des outils d’IA pour aider la startup à améliorer son score».

Reste la question clé: sur quels modèles NartaQ entraîne-t-il son système de scoring?
«Nous avons utilisé des jeux de données existants, très proches de ce que nous recherchons, explique Riadh Jouini. Certains concurrents offrent déjà la possibilité de scanner des pitch decks: nous en prélevons des fragments pour bâtir notre propre base, structurée selon nos critères. Nous avons conçu notre propre modèle de pitch deck, aligné sur les standards les plus exigeants, puis demandé à l’IA d’apprendre à en extraire les données pertinentes par catégorie, en s’appuyant sur des jeux de données de startup déjà disponibles. Nous disposons aujourd’hui de centaines de milliers de données prêtes à l’emploi. Pendant la phase de test, nous avons commencé à fédérer notre propre communauté».

Cette communauté est entretenue par un pôle dédié au customer success. Un profil issu de Microsoft doit d’ailleurs rejoindre prochainement l’équipe pour suivre ces “success stories” et répondre aux nombreuses questions des jeunes pousses déjà présentes sur la plateforme, qui attendent avec impatience la sortie du MVP annoncée pour le 15 décembre.
«Nous avons d’abord développé le MVP, puis structuré la partie customer success, précise Riadh Jouini. Rien qu’avec la phase de project release, nous avons enregistré beaucoup d’adhésions. Nous nous appuyons sur cette base pour créer de l’engagement avec les startups, comprendre leurs problématiques, les accompagner et nous assurer de la qualité de ce qu’elles produisent».

L’autoformation continue comme ligne de vie

Quand on échange avec Riadh Jouini, rien ne laisse penser que l’on a affaire à un autodidacte de la tech. Vocabulaire chirurgical, références pointues, vision d’architecte. Pourtant, il revendique ce parcours hors cadre: «C’est le prix de plusieurs nuits blanches à fouiller des livres», sourit-il.

Son travail de Senior Cloud Security Architect s’organise en séquences très structurées. D’abord la discovery: comprendre les réglementations qui encadrent les flux de données, entrantes et sortantes. Ensuite l’analyse fine des infrastructures qui les hébergent, puis un audit technique poussé. Ce n’est qu’après ce diagnostic qu’il est mandaté pour déployer les solutions de Sysdig, capables de détecter une attaque en temps réel. «Avant, lorsqu’un gouvernement, une entreprise ou un site se faisait hacker, on s’en rendait compte pendant ou après l’attaque. La solution open source de Sysdig, utilisée par Apple, Microsoft ou plusieurs gouvernements, permet de voir qui attaque, quand, et de couper immédiatement les chemins d’accès aux données sensibles».

Ce niveau d’expertise à la fois en matière de cybersécurité que du métier bancaire lui a valu être sollicité par Sysdig sur réputation, après un parcours chez les géants du secteur tels que IBM, BNP Paribas, Kering… et des projets à plusieurs dizaines de millions d’euros. «La partie la plus complexe, explique-t-il, c’est de respecter la densité réglementaire et les procédures opérationnelles, parfois très lourdes. Après, c’est un processus d’autoformation qui ne s’arrête jamais». D’autant que, autour de lui, l’exigence est soutenue: «Chez Sysdig, nous avons des anciens de Google, Amazon, Microsoft… Des profils brillants auprès desquels on apprend tous les jours».

Les deux jardins secrets de Riadh

Au milieu de la complexité cyber, Riadh, dont le prénom signifie «jardins», cultive deux terrains intimes. Le premier est tourné vers les jeunes talents. Il regrette de voir, dans les grandes entreprises françaises et américaines, tant de cerveaux africains – et tunisiens – brillants mais déracinés. Il veut leur offrir plus de visibilité, soutenir les startups par des labels, sponsoriser des événements, accompagner un maximum de jeunes et les convaincre de rester en Tunisie ou d’y revenir pour y bâtir des projets tech.

Le second jardin est celui de sa propre projection. Dans cinq ans, il se voit entrepreneur à temps plein, à la tête d’un NartaQ réalisant entre 150 et 200 millions d’euros de chiffre d’affaires, porté par une équipe de 300 à 400 personnes, moitié humains, moitié «entités IA». Il se rêve focalisé sur la deep tech, avec une plateforme conçue avant tout comme une stratégie d’IA et de workflows réutilisables. À condition, dit-il, que les mentalités évoluent et que les talents acceptent de construire ici: «La tech peut élever le niveau de vie, transformer l’administration, l’énergie, l’agriculture. Encore faut-il choisir de le faire chez nous».

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Tunisie: voici les priorités du plan de développement 2026-2030

03. Dezember 2025 um 09:18

Le gouvernement tunisien a placé la justice sociale, la réduction des inégalités régionales et la souveraineté énergétique et hydrique au centre du Plan de développement 2026-2030, présenté lors d’un conseil ministériel présidé par la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri. Le communiqué publié par la présidence du gouvernement le 2 décembre 2025 affirme que ce plan marque un tournant important, puisqu’il repose pour la première fois sur une démarche ascendante, élaborée à partir des conseils locaux, régionaux et interrégionaux, dans l’esprit voulu par le président de la République, Kaïs Saïed.

En fait, le premier axe repose sur la volonté d’améliorer l’inclusion sociale et de soutenir les catégories vulnérables. Cela implique une amélioration de la qualité des services essentiels, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation et du transport public. Le communiqué insiste également sur l’importance d’activer les programmes d’emploi, de soutenir les jeunes entrepreneurs, d’améliorer l’employabilité des diplômés et de consolider la protection sociale, afin de créer un véritable filet de sécurité pour les populations fragiles.

Le deuxième axe vise à réduire les inégalités régionales, un enjeu considéré comme central par la cheffe du gouvernement. Le texte met en avant la nécessité de relier les régions intérieures aux zones plus développées par des infrastructures adaptées et de créer une dynamique de développement capable de diminuer les écarts persistants entre les territoires.

Le plan s’appuie également sur une vision économique durable et inclusive. Les autorités ambitionnent de stimuler à la fois l’investissement public et privé, de moderniser le secteur agricole à travers les technologies et une meilleure maîtrise de l’eau, et de développer les chaînes de valeur industrielles et agricoles pour accroître la valeur ajoutée tout en respectant les normes environnementales. L’intégration du secteur informel, l’ouverture sur de nouveaux marchés à l’export et l’attraction d’investissements étrangers dans les secteurs porteurs figurent également parmi les orientations majeures.

La souveraineté hydrique constitue un autre pilier essentiel. Le gouvernement souhaite optimiser la gestion des ressources en eau traditionnelles, moderniser les réseaux de distribution et développer les ressources non conventionnelles. Le plan prévoit aussi la généralisation du traitement des eaux usées, le déploiement de l’agriculture intelligente et la digitalisation des systèmes de gestion de l’eau.

La souveraineté énergétique prend une place tout aussi stratégique. L’objectif est de réduire la dépendance du pays aux énergies fossiles, d’augmenter la part des énergies renouvelables, de valoriser les ressources nationales comme le solaire, l’éolien ou le biogaz, et d’encourager une consommation énergétique plus rationnelle chez les ménages et les entreprises. La réforme de la gouvernance du secteur et l’exploitation future du projet de liaison électrique ELMED sont également citées comme des leviers majeurs.

La transformation numérique constitue un autre volet structurant. Le gouvernement prévoit de généraliser la digitalisation des services administratifs, d’étendre le très haut débit, d’accompagner les entreprises dans leur mutation numérique et de mettre en place une stratégie nationale dédiée à l’intelligence artificielle.

Le communiqué met aussi en avant la volonté de moderniser le modèle industriel tunisien. Cette orientation repose sur l’économie de la connaissance, les technologies propres et l’innovation. Le gouvernement veut impulser une meilleure répartition géographique des activités industrielles, soutenir la compétitivité des PME, accélérer la création de zones industrielles intelligentes, renforcer la recherche et l’innovation, et optimiser le rôle des pôles technologiques. L’objectif est de permettre aux entreprises tunisiennes d’améliorer leur position dans les chaînes de valeur et d’augmenter leur capacité d’exportation.

Enfin, l’accès au financement apparaît comme un défi croissant. Le plan entend renforcer les équilibres financiers, améliorer l’épargne nationale, mobiliser des financements concessionnels et verts, définir une liste de projets adaptés aux partenariats public-privé et élargir l’inclusion financière pour les populations vulnérables.

La cheffe du gouvernement a rappelé que le Plan 2026-2030 ne représente pas seulement une feuille de route économique, mais une étape nationale structurante qui orientera les choix politiques des années à venir.

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Quand la BAII chinoise ouvre la porte: la Tunisie prépare des projets majeurs

03. Dezember 2025 um 08:42

À la suite d’une série d’échanges récents entre responsables tunisiens et une délégation de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII/AIIB), l’institution asiatique a désormais  affirmé sa disponibilité  à étudier et à financer les projets que la Tunisie entend et s’apprête à lui présenter, notamment dans les secteurs de l’eau, de l’énergie et des transports.

La Tunisie bénéficie finalement d’une nouvelle fenêtre et opportunité de financement international après les échanges tenus début décembre 2025 entre des responsables tunisiens et une délégation de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII), qui a exprimé sa pleine disposition à examiner et accompagner les projets que Tunis compte soumettre, selon une planification bien étudiée et mise en place, en priorité dans les secteurs de l’eau, de l’énergie renouvelable et des transports.

 La BAII, dont la Tunisie est membre depuis 2023, a dans le même contexte rappelé que son soutien dépendra de la maturité technique des dossiers et de leur alignement avec ses priorités d’investissement «verts» et durables, tout en soulignant sa volonté de renforcer et de solidifier sa présence en Afrique du Nord.

 Pour la Tunisie, cette ouverture représente une opportunité majeure d’accéder à des financements compétitifs et à une expertise technique de poids, notamment pour des projets stratégiques liés à la gestion des ressources hydriques, à la modernisation du réseau électrique, au développement du solaire et à l’amélioration des infrastructures de mobilité.

Les ministères tunisiens travaillent déjà à finaliser des projets bancables afin de respecter les critères stricts de la BAII, alors que les experts appellent à une meilleure coordination entre institutions publiques, acteurs privés et bailleurs internationaux pour accélérer la mise en œuvre.

Finalement, voici ce qu’il faut surtout retenir de cette bonne nouvelle pour l’avenir de l’économie du pays: si les décaissements dépendent d’un calendrier exigeant et d’un montage solide, l’intérêt affiché de la BAII offre à la Tunisie une réelle chance de dynamiser et fructifier sa relance économique et d’attirer davantage d’investissements structurants dans les années à venir.

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Gestern — 02. Dezember 2025Managers

OneTech Holding annonce la séparation de ses pôles mécatronique et câbles

02. Dezember 2025 um 17:09

le Conseil d’Administration de OneTech Holding a pris une décision stratégique majeure : la séparation complète de ses deux pôles opérationnels, à savoir la mécatronique et les câbles. Cette scission vise à renforcer la compétitivité et la croissance de chaque pôle en leur permettant de se concentrer davantage sur leurs domaines spécifiques.

Pour mener à bien cette transformation, OneTech Holding a fait appel à trois institutions de renom : le cabinet d’audit et de conseil AMC Ernst & Young (EY), notamment via sa ligne de services EY Parthenon spécialisée en stratégie et transactions, ainsi que les intermédiaires en bourse MAC SA et Tunisie Valeurs. Ces experts ont pour mission d’accompagner le Groupe tout au long du processus de séparation, en étudiant et finalisant les aspects stratégiques, opérationnels, financiers, juridiques et sociaux de cette opération.

Cette scission vise à offrir à chaque pôle plus de flexibilité et de ressources pour accélérer leur développement. La spécialisation de chaque branche, tout en maximisant les synergies internes entre les filiales, permettra à OneTech Holding de renforcer sa compétitivité et de développer des partenariats plus ciblés. En parallèle, cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan stratégique “Challenge 2028”, qui a pour ambition d’améliorer durablement la performance opérationnelle du Groupe et d’accélérer son expansion internationale.

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WestMED met les voiles : la Tunisie pilote les compétences bleues en Méditerranée

02. Dezember 2025 um 16:42

La Tunisie devient leader régional en Méditerranée en assumant la présidence du Groupe technique « compétences bleues » de WestMED, un rôle stratégique pour développer l’économie maritime durable et les talents dans le secteur.

Lors de la cinquième  conférence annuelle de WestMED, tenue fin novembre 2025 à Tunis, les représentants des pays du pourtour occidental de la Méditerranée ont validé la création d’un Groupe technique dédié aux « compétences bleues ».

 Il s’agit certes d’une  initiative visant à renforcer la formation, l’expertise et l’emploi dans les secteurs maritimes, allant de la pêche et l’aquaculture au tourisme côtier, en passant par la logistique portuaire et les énergies renouvelables marines.

La Tunisie a été désignée pour présider ce groupe, en reconnaissance de ses efforts constants pour développer le capital humain maritime et côtier. Les travaux officiels débuteront en février 2026, avec la participation d’experts internationaux, afin de définir des standards communs et de structurer une feuille de route régionale pour l’économie bleue.

À l’échelle nationale, cette présidence est une réelle opportunité pour renforcer les formations, moderniser les compétences et favoriser l’insertion des jeunes dans les métiers de la mer.

Des séminaires et partenariats ont déjà été mis en place pour aligner les programmes éducatifs sur les standards internationaux et stimuler l’innovation dans le secteur.

Au-delà du prestige, ce rôle place la Tunisie au centre d’un réseau méditerranéen de coopération.

Cette dernière  pourra donc impulser des initiatives transnationales, favoriser la mobilité des talents et promouvoir un développement maritime durable, inclusif et résilient.

Dans un contexte de défis environnementaux croissants, la montée exponentielle  en puissance de l’économie bleue représente une réponse stratégique pour l’avenir, à moyen et à long termes.

 En prenant la barre du Groupe technique pour les compétences bleues de WestMED, la Tunisie affirme et solidifie  sa volonté d’être un acteur clé d’une Méditerranée plus verte, plus innovante et plus prospère.

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ARP: voici les articles adoptés, rejetés et les nouvelles mesures intégrées au budget 2026

02. Dezember 2025 um 15:35

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a publié un communiqué détaillant l’avancement de l’étude du projet de loi de finances pour 2026, menée par la Commission des finances ainsi que la Commission du Plan et du Budget entre le 17 et le 27 novembre 2025.
Les travaux ont porté sur l’examen article par article, en présence de représentants du ministère des Finances, afin d’évaluer les propositions gouvernementales et d’intégrer les amendements jugés nécessaires.

Les principaux articles amendés et adoptés                                       

Article 23 – Exonération des services de transport

L’article portant sur l’exonération de certains services de transport de la taxe sur les revenus a été adopté, avec un amendement important : Généralisation de l’exemption à toutes les institutions, et non uniquement aux institutions industrielles.

Article 30 – Soutien à l’huile d’olive

L’ARP a approuvé un amendement introduisant : un programme annuel d’évaluation, supervisé par le ministère de l’Industrie, pour accorder des avantages aux bénéficiaires selon un barème précis.

Article 37 – Véhicules adaptés pour personnes handicapées

Adoption de l’exonération douanière pour les véhicules spécialement aménagés.
Amendement ajouté : Intégration des associations d’accompagnement des enfants handicapés dans le dispositif d’aide.

Article 38 – Contribution sociale

L’article a été adopté avec un amendement visant à : inclure les associations sportives, culturelles et de jeunesse dans les structures pouvant bénéficier du soutien prévu.

Article 48 – Droits douaniers sur les équipements médicaux

Adoption de l’allégement des droits douaniers sur les équipements médicaux jugés essentiels.

Article 53 – Régularisation fiscale

Un amendement a fixé: Septembre 2026 comme dernier délai pour les demandes de régularisation, avec un mois supplémentaire pour achever les procédures.

Articles rejetés

Trois articles proposés ont été refusés lors des délibérations :

  • Article 20 : relatif à la contribution sociale de solidarité
  • Article 47 : révision des droits douaniers sur les équipements solaires
  • Article 50 : ajout de mesures pour renforcer l’égalité fiscale entre citoyens

Par ailleurs, les députés ont également introduit plusieurs propositions additionnelles afin de soutenir les catégories vulnérables et d’accompagner les secteurs en difficulté. Ces mesures comprennent un allègement progressif de l’impôt sur les pensions, qui atteindra 40 % en 2029 pour renforcer le pouvoir d’achat des retraités, ainsi qu’un nouveau programme de bourses destiné aux étudiants issus de familles modestes, leur garantissant un accès direct aux aides financières. Elles prévoient également un ensemble d’appuis pour les agriculteurs affectés par la sécheresse, incluant des aides pour l’aliment du bétail et l’eau d’irrigation.

En plus, un dispositif assoupli de régularisation a été adopté en faveur des entreprises exportatrices, avec une réduction des pénalités, tandis que le renforcement du transport ferroviaire des matières premières vise à réduire les coûts logistiques. Enfin, un rééchelonnement des dettes du secteur touristique a été approuvé afin d’offrir un soutien concret à un domaine fortement fragilisé ces dernières années.

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Le Parlement adopte une amnistie fiscale pour faciliter le paiement des dettes. Détails

02. Dezember 2025 um 14:45

Le Parlement tunisien a approuvé, aujourd’hui le 2 décembre, l’ajout d’un article supplémentaire dans le projet de Loi de finances 2026, instaurant une amnistie fiscale destinée à faciliter le règlement des dettes fiscales accumulées. Cette mesure vise à alléger la charge des contribuables et à encourager le paiement volontaire des dettes dues à l’État.

L’amnistie porte principalement sur l’annulation des pénalités liées aux retards, au contrôle fiscal et aux frais de poursuite. Elle s’applique aussi bien aux entreprises industrielles, commerciales ou professionnelles qu’aux établissements hôteliers et aux titulaires d’autorisations diverses, à condition de s’acquitter des montants dus selon des modalités précises.

Les contribuables peuvent choisir de payer leurs dettes en une seule fois ou d’adhérer à un calendrier de paiement étalé, à condition de verser le premier acompte dans les délais fixés.

Les principales dispositions de l’amnistie fiscale

1. Annulation totale des pénalités de retard et de contrôle

Les pénalités sont supprimées pour les dettes fiscales suivantes, sous réserve de paiement total ou de souscription à un échéancier et du versement du premier acompte avant le 30 décembre 2026 :

  • Dettes fiscales comptabilisées avant le 1er janvier 2024.

  • Dettes régularisées avant le 1er janvier 2026 dans le cadre d’un contrôle fiscal ayant fait l’objet d’un accord de règlement avant le 30 juin 2025, ou d’une décision de taxation d’office notifiée avant cette même date.

  • Dettes liées à des litiges fiscaux jugés avant le 30 juin 2025.

2. Réduction de 50 % des pénalités administratives

Une réduction de 50 % est accordée sur les pénalités administratives enregistrées avant le 30 juin 2025, si les montants dus sont réglés en une fois ou selon un échéancier dont le premier versement intervient avant le 31 octobre 2026.

3. Calendrier de paiement flexible mais strict

  • La durée maximale des échéanciers est fixée à cinq ans.

  • Le ministère des Finances déterminera, selon le profil du contribuable, le nombre de tranches trimestrielles et les délais.

  • En cas de demande motivée du contribuable, un prolongement exceptionnel peut être accordé sans dépasser la limite des cinq ans.

Le non-respect du paiement d’une échéance entraîne la reprise immédiate des poursuites légales, ainsi que l’application d’une pénalité de retard pour chaque mois ou fraction de mois non payé.

4. Perte du droit à l’amnistie

Le contribuable perd définitivement le bénéfice de l’amnistie s’il ne règle pas la totalité du dernier acompte dans les 120 jours suivant son échéance. Les dettes restantes redeviennent alors exigibles avec leurs pénalités initiales.

5. Annulation des pénalités liées à certaines déclarations fiscales

Les pénalités prévues par les articles 81, 82 et 85 du Code des droits et procédures fiscaux sont supprimées pour :

  • les déclarations fiscales, y compris les déclarations d’enregistrement, arrivées à échéance avant le 20 octobre 2025,

  • déposées entre le 1er janvier 2026 et le 31 octobre 2026,

  • dès lors que le principal de l’impôt est payé au moment du dépôt ou de l’enregistrement.

Ce dispositif couvre aussi les déclarations corrigées, les déclarations omises ainsi que celles déposées après intervention des services fiscaux ou après notification d’un contrôle.

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Côte d’Ivoire: le Nord fragilisé après l’arrêt brutal de l’aide d’USAID

02. Dezember 2025 um 14:44

La fin du soutien d’USAID crée un vide humanitaire majeur dans le Nord ivoirien, où ONG et populations peinent à absorber le choc.


La décision soudaine des États-Unis de mettre fin aux financements d’USAID dans plusieurs régions sensibles de Côte d’Ivoire provoque une onde de choc dans le nord du pays, déjà éprouvé par l’insécurité, la pauvreté structurelle et la pression migratoire interne.

Depuis l’annonce officielle de cette mauvaise nouvelle, les organisations humanitaires locales tirent la sonnette d’alarme: des milliers de familles risquent de perdre l’accès à l’assistance alimentaire, aux programmes de santé communautaire et aux initiatives de résilience économique qui constituaient jusqu’ici un filet de sécurité vital.

Selon plusieurs ONG opérant dans le Poro, le Tchologo et le Bounkani, les premières répercussions se font déjà sentir: centres nutritionnels sous-approvisionnés, suspension de projets d’accès à l’eau potable et réduction des activités de sensibilisation contre les maladies endémiques.

Dans certaines localités frontalières, les équipes affirment devoir rationner leurs interventions, faute de moyens suffisants pour maintenir le niveau d’aide antérieur.

La situation inquiète d’autant plus que le Nord ivoirien fait face à une recrudescence d’incidents sécuritaires et à une vulnérabilité socioéconomique chronique.

Les programmes financés par USAID jouaient un rôle stratégique et crucial dans l’accompagnement des communautés, notamment dans le renforcement du tissu social, la prévention des tensions locales et l’appui aux initiatives d’autonomisation des jeunes.

Leur retrait soudain met à rude épreuve les capacités nationales, malgré les efforts déclarés du gouvernement pour mobiliser des partenaires alternatifs.

Sur le terrain, les ONG craignent une aggravation rapide des besoins si les financements ne sont pas remplacés. Certaines anticipent déjà une hausse des cas de malnutrition infantile, une résurgence des maladies hydriques et un ralentissement des activités éducatives dans les zones les plus reculées.

Plusieurs acteurs appellent ainsi à une mobilisation urgente de nouveaux bailleurs, africains comme internationaux, afin d’éviter une crise humanitaire silencieuse dans cette région frontalière particulièrement sensible.

Alors que les discussions diplomatiques se poursuivent, les populations du Nord espèrent un relais rapide pour atténuer les effets d’une décision dont l’impact se fait sentir au quotidien.

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TLF introduit son emprunt obligataire “TLF Subordonné 2025”

02. Dezember 2025 um 14:08

Ce 3 décembre 2025, un nouvel emprunt s’apprête à rejoindre la cote, et il porte le nom de « TLF Subordonné 2025 ». Derrière cette appellation technique se trouve Tunisie Leasing & Factoring, un acteur bien installé dans le secteur du leasing, qui poursuit ici son histoire de développement et de financement.

L’annonce est tombée dans un communiqué officiel : dès cette date, les investisseurs pourront négocier ce nouvel emprunt obligataire, classé dans le groupe 21 du marché. Sur le papier, l’opération se veut structurée, solide et clairement définie.

L’emprunt se compose de 150 000 obligations, chacune d’une valeur de 100 dinars, formant un total de 15 millions de dinars. Avec un taux d’intérêt brut de 9,25 %, l’offre attire par son rendement, dans un contexte économique où chaque point de taux compte. La durée, elle, s’étend sur cinq années, un horizon raisonnable qui inscrit l’engagement dans la continuité.

Tout commence officiellement le 7 novembre 2025, date de jouissance de ces titres. La première échéance suivra un an plus tard, le 7 novembre 2026, pour finalement s’achever le 7 novembre 2030, lorsque la dernière obligation aura été totalement remboursée. L’amortissement se fera selon le mode AP, une mécanique financière qui rythme la restitution du capital.

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