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Heute — 06. November 2025Managers

Adrián Mayans, directeur général de Glovo Tunisie: d’un simple service de livraison à un acteur clé du e-commerce

Von: Managers
06. November 2025 um 09:54

Dès son arrivée à la tête de Glovo Tunisie, Adrián Mayans a surpris en plaçant son premier chantier non pas sur l’efficacité opérationnelle, mais sur l’amélioration de l’environnement de travail et la valorisation des talents. Un choix stratégique qui éclaire toute sa vision, qu’il détaille dans cette interview exclusive.

 Comment avez-vous adapté la stratégie du groupe Glovo au contexte local tunisien?

La force de Glovo est de disposer d’une stratégie claire dans l’univers de la livraison. Notre ambition est simple: devenir le leader sur le segment de la livraison de repas, puis capitaliser sur cette attractivité pour développer d’autres verticales comme les courses, les fleurs, l’électronique ou le quick commerce au sens large. Le food reste la porte d’entrée, mais si l’on se projette dans dix ans, il ne représentera plus qu’une petite part de notre activité, les autres services prenant une importance bien plus grande. En Tunisie, cette stratégie s’est traduite par un travail étroit avec les restaurants et partenaires locaux pour comprendre les goûts des Tunisiens et répondre à leurs attentes spécifiques. Nous avons aussi beaucoup investi dans notre technologie afin de traiter les paiements par carte bancaire, un sujet particulièrement sensible sur ce marché. Bien entendu, nous avons dû adapter nos process pour respecter les réglementations tunisiennes, notamment celles de la Banque centrale en matière de collecte de cash et de flux financiers. À cela s’ajoute un effort de localisation fort, avec des campagnes publicitaires et des opérations conçues avec des acteurs locaux. Mais dans le fond, le cœur du business reste similaire d’un pays à un autre: que l’on soit en Tunisie ou au Kazakhstan, les fondamentaux demeurent.

En prenant un peu de recul sur votre mandat en Tunisie, quels sont les accomplissements dont vous êtes le plus fier?

Mon expérience en Tunisie est encore récente – à peine un an –, ce qui limite naturellement l’ampleur de l’impact que l’on peut revendiquer. Mais plusieurs réalisations me rendent déjà particulièrement fier. La première concerne le développement de l’équipe locale. Nous avons réussi à attirer des talents de qualité et à leur offrir un cadre de travail plus motivant, avec un siège moderne et de nouveaux avantages qui renforcent notre attractivité en tant qu’employeur. Pour moi, bâtir une équipe solide compte autant que les résultats commerciaux. Sur le plan business, la Tunisie s’est imposée en 2024 comme le marché ayant connu la plus forte croissance au sein du groupe Glovo. Ce succès reflète à la fois la pertinence de notre stratégie et l’engagement de nos équipes. Nous avons aussi enrichi notre offre bien au-delà de la restauration, en intégrant des verticales très demandées par les consommateurs: boucheries, fleuristes, mais aussi des enseignes de référence comme Carrefour ou Monoprix. En parallèle, nous travaillons à l’introduction de moyens de paiement plus modernes et plus fluides, pour faciliter l’usage des cartes bancaires. En un an, Glovo s’est ainsi imposé comme un acteur incontournable de l’e-commerce en Tunisie. Certes, il n’existe pas encore de données officielles consolidées sur les parts de marché, mais un fait est clair: dans l’esprit des consommateurs, Glovo est aujourd’hui la référence en matière de livraison de repas. Cela dit, notre secteur reste éminemment localisé. À l’échelle nationale, nous sommes leaders, mais si l’on zoome ville par ville, le paysage change: par exemple, à Gabès, il y a Rapido; à Sousse, il y a Menutium. C’est toute la particularité de notre industrie: un marché à la fois national et extrêmement local, où chaque ville peut avoir son propre leader. C’est cette complexité qui rend notre métier passionnant et stimulant.

Quelle innovation vous semble avoir été la plus décisive pour accélérer l’adoption de Glovo par les consommateurs tunisiens?

Je ne parlerais pas d’une innovation spectaculaire, mais plutôt d’un axe stratégique majeur: le service client. Nous avons investi massivement dans ce domaine, car c’est là que se joue une grande partie de l’expérience utilisateur. Bien sûr, avec des millions de commandes par an, il est impossible d’atteindre la perfection. Environ 2% des commandes rencontrent un problème, mais nous faisons en sorte qu’un agent soit toujours disponible pour apporter une solution. Nos décisions s’appuient sur des données statistiques solides et sur les preuves fournies par nos clients. L’enjeu est d’équilibrer deux risques: être trop rigide au détriment de l’expérience client ou, au contraire, être trop conciliant et voir certains en abuser. Au-delà de cette politique, nous avons mis en place un suivi en temps réel de chaque commande. Le client peut savoir précisément où en est son repas: commande reçue par le restaurant, acceptée, en cours de préparation, attente du livreur, prise en charge, puis estimation du temps restant avant livraison.

Comment gérez-vous vos relations avec les livreurs en Tunisie?

L’objectif est clair: nous sommes conscients de la nécessité de renforcer leur sécurité. Par ailleurs, une équipe complète est dédiée à l’amélioration de leur qualité de service ainsi que de leurs conditions de travail. Aujourd’hui, nous gérons près de 2000 livreurs, tous nos livreurs exercent sous le statut d’auto-entrepreneur, ce qui garantit le respect de leurs obligations fiscales et la liberté de choisir leurs horaires, leurs zones de livraison ou les courses qu’ils souhaitent accepter. Ce sont 2 000 coursiers, pour qui Glovo représente une source de revenus flexible. En moyenne, un livreur connecté 48 heures par semaine gagne près de 1 300 dinars bruts, soit environ 1 100 dinars nets après frais. C’est un revenu supérieur à celui de nombreux emplois non qualifiés en Tunisie, tels que la restauration ou la sécurité. Ce métier reste exigeant, mais il est valorisé, notamment grâce à des primes pouvant atteindre +30% en cas de pluie ou de fortes chaleurs. Enfin, toute notre équipe managériale, moi compris, effectue régulièrement des livraisons afin de rester connectée aux réalités du terrain et aux défis quotidiens de nos coursiers. Nous leur offrons également des avantages concrets: assurances (accident, maladie, paternité), réductions via des partenariats, formations en sécurité routière, ainsi que la distribution prochaine de 1 000 équipements de protection. Les livreurs les plus anciens bénéficient de bonus supplémentaires.

Quels sont vos prochains projets pour la Tunisie?

Glovo se définit avant tout comme une entreprise technologique. Si la livraison de repas reste un secteur relativement simple, sans bouleversement attendu à court terme – les drones ne sont pas prévus avant une décennie –, l’entreprise prépare déjà deux évolutions stratégiques majeures. La première est le lancement de Glovo Prime, un abonnement offrant des livraisons illimitées et des réductions exclusives dans certains restaurants partenaires. La seconde, plus ambitieuse encore, concerne les paiements digitaux. Aujourd’hui, faute d’infrastructures adaptées, les Tunisiens ne peuvent pas souscrire à des services comme Netflix, Spotify ou YouTube Premium, qui exigent des paiements récurrents par carte bancaire. Glovo travaille avec la SMT et la Banque centrale à moderniser ce cadre et ouvrir la voie aux abonnements en ligne. À terme, l’application pourrait permettre aux utilisateurs de régler directement leurs factures d’électricité, de téléphone ou même d’abonnement sportif. Notre ambition est claire: simplifier le quotidien des Tunisiens et faire de Glovo un acteur clé non seulement de la livraison, mais aussi de l’inclusion digitale.

Si vous deviez adresser un message à votre équipe et à votre successeur, quel serait-il?

Mon message est simple: ne jamais perdre de vue l’essentiel. La réussite d’une entreprise comme Glovo repose sur trois fondations: satisfaire pleinement les clients, accompagner les livreurs et offrir un service fiable aux restaurateurs. Les clients attendent des repas chauds livrés rapidement, dans de bonnes conditions, mais aussi de retrouver leurs restaurants favoris sur l’application avec une expérience fluide et attractive. Les livreurs, au cœur du modèle, doivent être mieux formés, protégés et valorisés pour travailler en sécurité et dans la dignité. Quant aux restaurateurs, ils recherchent avant tout un partenaire qui leur apporte visibilité et nouveaux clients. Aujourd’hui, Glovo compte près de 1,5 million d’ouvertures d’application par mois en Tunisie, et touche une personne sur six dans le Grand Tunis. L’ouverture de bureaux à Sfax et bientôt à Sousse marque une nouvelle étape dans notre expansion. L’avenir est prometteur: tant que nous plaçons la barre haut et que nous restons concentrés sur ces fondamentaux, rien ne pourra freiner cette dynamique.

 

 

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Le Nigeria émet des eurobonds, quelles conclusions pour la Tunisie?

06. November 2025 um 09:35

Alors que la Tunisie étudie un retour sur les marchés internationaux de la dette privée, il est essentiel de jeter un coup d’œil sur les conditions de sortie des pays africains pour mobiliser des fonds.

Hier, le Nigeria a émis des eurobonds pour 2,35 milliards de dollars à 10 et 20 ans. Elle a attiré des souscripteurs pour une valeur record de plus de 13 milliards de dollars. Les investisseurs ont ainsi largement ignoré les menaces du président américain Donald Trump concernant une action militaire potentielle dans le pays si les autorités ne réprimaient pas les meurtres de chrétiens.

L’agence nigériane de la dette a indiqué que les obligations à 10 ans ont été émises à un taux de 8,6308% et celles à 20 ans à 9,1297%, en deçà des indications de prix initiales.

Les fonds levés via cette émission d’euro-obligations seront utilisés pour financer le déficit budgétaire de 2025 de la nation la plus peuplée d’Afrique.

Plusieurs pays africains sont retournés sur les marchés des euro-obligations ces dernières semaines pour capitaliser sur une baisse des taux d’intérêt et une demande robuste des investisseurs, et l’émission totale de dette souveraine des marchés émergents a atteint un niveau inédit cette année. La République du Congo a émis sa première euro-obligation en près de 20 ans, et le Kenya et l’Angola ont émis de nouvelles obligations le mois dernier.

Pour la Tunisie, nous pensons qu’elle doit encore temporiser avec une émission à la mi-2026. L’idée est de bénéficier de la baisse des taux par la Fed d’une part, et de profiter d’une potentielle révision à la hausse de la notation souveraine par Moody’s au premier trimestre de l’année prochaine.

 

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L’inflation décélère à 4,9% en octobre 2025

06. November 2025 um 08:38

Le rythme de la hausse des prix a poursuivi sa décélération au cours du mois d’octobre 2025, atteignant 4,9% contre 5% le mois précédent. À la même date en 2024, ce taux était de 6,7%. Par rapport au mois de décembre 2024, l’indice des prix montre une appréciation de 4,6%.

Ce recul s’explique essentiellement par le ralentissement du rythme d’évolution des prix du groupe des produits alimentaires, limité à 5,6% en octobre 2025. Toutefois, les prix des légumes et des viandes affichent toujours des accélérations à deux chiffres, respectivement de 15,1 et 11,4%. Les huiles alimentaires ont tiré vers le bas l’indice, grâce à une baisse de 20,3%.

Quant à l’inflation sous-jacente (hors produits alimentaires et énergie), elle a baissé pour s’établir à 5,1% après 5,2% le mois précédent. Les prix des produits libres (non encadrés) ont augmenté de 6% sur un an, ceux des produits encadrés augmentent quant à eux de 1,1%. En particulier, les prix des produits alimentaires libres ont connu une hausse de 6,4% contre 0,2% pour les produits alimentaires à prix encadrés. En d’autres termes, la politique des subventions a permis de limiter les dégâts côté inflation, même si elle pèse lourdement sur le budget de l’État.

Deux conclusions sont à tirer de ces chiffres. La première est que si nous voulons baisser les prix, il faut produire plus, surtout dans le secteur agricole. C’est un problème d’offre et non de demande.

La seconde est que la fenêtre de révision du taux directeur s’élargit encore, mais la prudence est nécessaire. Une décision est attendue dans les prochains mois de la part du conseil d’administration de la Banque centrale de Tunisie, de quoi alléger les charges financières qui consomment les résultats d’exploitation des entreprises.  

 

 

 

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Gestern — 05. November 2025Managers

Le Fonds national de garantie couvrira jusqu’à 90 % des prêts accordés aux entreprises communautaires. Détails

05. November 2025 um 16:52

Le ministère des Finances a annoncé de nouvelles mesures pour soutenir le financement des entreprises communautaires, en précisant les modalités de prise en charge par le Fonds national de garantie des crédits accordés à ces structures. Cette décision, signée le 4 novembre 2025 par la ministre des Finances Michket Slama Khaldi et publiée au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), vise à encourager la création et la pérennité des entreprises à vocation sociale et solidaire.

Selon le texte, le Fonds national de garantie assurera désormais la couverture d’une partie des prêts octroyés par les banques aux entreprises communautaires, qu’ils proviennent de leurs ressources propres ou de fonds empruntés. Le dispositif comprend plusieurs formes d’intervention : la prise en charge d’une part des financements non recouvrables, d’une partie des frais judiciaires liés au recouvrement, ainsi que des intérêts résultant de la restructuration des dettes pour les entreprises agricoles.

Pour bénéficier de cette garantie, les établissements bancaires devront déclarer les financements octroyés à la Société tunisienne de garantie. Lors de cette déclaration, ils devront également prélever 1 % du montant du crédit, au titre de la contribution de l’entreprise bénéficiaire, et transférer cette somme sur le compte du Fonds national de garantie ouvert à la Banque centrale de Tunisie.

En cas de défaillance d’une entreprise communautaire, le Fonds national de garantie prendra en charge jusqu’à 90 % du capital non récupéré, laissant à la banque le soin d’assumer les 10 % restants et les intérêts liés. Par ailleurs, le Fonds couvrira 75 % des frais de poursuite judiciaire engagés pour le recouvrement des prêts.

Une attention particulière est accordée au secteur agricole : en cas de catastrophe naturelle reconnue par les ministères de l’Agriculture et des Finances, le Fonds supportera les intérêts des prêts rééchelonnés pour une période maximale de cinq ans.

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Thunders rejoint le programme Future 40 2025 de STATION F

05. November 2025 um 16:27

Thunders est fière d’annoncer sa sélection parmi les Future 40 2025 de STATION F, une distinction qui met en lumière les 40 startups les plus prometteuses issues du plus grand campus de startups au monde.

Cette reconnaissance marque une étape majeure dans le parcours de l’entreprise, qui s’est donnée pour mission de réinventer les tests logiciels grâce à l’intelligence artificielle. Sa technologie repose sur des agents de test intelligents, capables d’écrire, d’exécuter et d’auto-corriger des tests en langage naturel.

Après avoir levé 9 millions de dollars en 2024 et avoir été sélectionnée par le GenAI Studio de Microsoft, cette nouvelle distinction décernée par STATION F vient renforcer la mission de Thunders : rendre les tests logiciels plus intelligents, plus rapides et accessibles à tous.

« Faire partie du Future 40 est à la fois une reconnaissance de notre parcours et une validation de ce qui nous attend. Notre mission reste la même : rendre les tests plus intelligents, plus rapides et accessibles à tous. »
Karim Jouini, CEO et cofondateur de Thunders

 
 

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Réussite de la mise en production de la migration ISO 20022 à la BH BANK

05. November 2025 um 16:04

Dans le cadre des exigences SWIFT et du passage obligatoire aux normes ISO 20022 avant le 22 novembre 2025, la BH BANK est fière d’annoncer qu’elle fait partie des premières Banques de la place à réussir son passage au format MX CBPR+ en émission et en réception.

Cette avancée stratégique marque une étape majeure dans la modernisation de ses échanges interbancaires internationaux. Elle vient renforcer sa conformité, efficacité opérationnelle et son engagement envers l’innovation.

Ce succès est le fruit d’un engagement sans faille de toute l’équipe projet, qui a su relever les défis techniques et organisationnels avec rigueur et professionnalisme et ce, en partenariat avec Banking Intelligence Consulting “BIC”, dont l’accompagnement expert a été déterminant tout au long de cette transition.

La BH Bank continue à investir dans l’excellence et l’innovation pour offrir à ses clients des services bancaires à la hauteur des standards internationaux

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Concours: 1 350 postes ouverts pour les maîtres-assistants

05. November 2025 um 15:41

Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a annoncé, dans un arrêté daté du 4 novembre 2025 et publié au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT), l’ouverture d’un concours national pour le recrutement de 1 350 maîtres-assistants.

Ce concours, qui s’inscrit dans le cadre du renforcement du corps enseignant et de la promotion de la recherche universitaire, se déroulera à partir du lundi 9 février 2026 et les jours suivants. Il concernera les enseignants-chercheurs relevant du corps universitaire, conformément aux dispositions des articles 25 à 28 (nouveaux) de l’arrêté n°1825 de 1993 relatif au statut des enseignants-chercheurs.

La répartition des postes disponibles selon les disciplines et les établissements sera fixée par un arrêté du ministre de l’Enseignement supérieur et publiée sur le site officiel du ministère.

Les candidatures se feront exclusivement en ligne, du 8 au 22 décembre 2025 à midi. Les dossiers physiques devront ensuite être déposés auprès des universités concernées entre le 25 décembre 2025 et le 9 janvier 2026, de 9h à 14h30.

Les candidats devront fournir l’ensemble de leurs travaux scientifiques — publications, mémoires, ouvrages, cours et travaux dirigés — en deux copies papier et trois copies numériques.

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Congrès mondial de la JCI: «La Tunisie ne cherche pas à dominer par la taille, mais par la vision»

05. November 2025 um 14:03

Lors du Congrès mondial de la Jeune Chambre Internationale (JCI), organisé du 4 au 8 novembre 2025 à Tunis, la capitale a vibré au rythme de l’innovation. L’événement, qui a réuni de nombreux participants — entrepreneurs, jeunes leaders et entreprises venus des quatre coins du monde — a placé la Tunisie au centre du dialogue mondial sur la transformation numérique.

Le panel intitulé «Leading by Technology – Comment la tech et l’IA redéfinissent l’économie régionale », tenu ce mercredi 5 novembre, a rassemblé trois experts tunisiens: Sami Ghzal, Amor Bouzouada et Omar Triki. Ensemble, ils ont dressé le portrait d’un pays en pleine mutation, misant sur la technologie et l’intelligence artificielle comme leviers de compétitivité et de développement durable.

«L’intelligence artificielle constitue une opportunité stratégique pour moderniser l’économie tunisienne, améliorer les performances des entreprises et bâtir une administration plus efficiente» souligne Sami Ghzal, directeur de l’économie numérique et de l’investissement au ministère des Technologies de la communication. Il a détaillé la vision nationale, fondée sur quatre piliers : le développement des compétences numériques, la modernisation de l’infrastructure de données, l’adaptation du cadre légal et la promotion de l’innovation dans des secteurs à fort potentiel tels que la fintech, la santé numérique ou la cybersécurité.
« La Tunisie croit au potentiel de ses jeunes, à leur créativité et à leur capacité de transformer les idées en projets concrets », affirme Ghzal, rappelant que la protection des données et la sécurité numérique sont désormais aussi importantes que la sécurité nationale.

Prenant le relais, Amor Bouzouada, directeur général de l’Agence de promotion de l’industrie et de l’innovation (APII), a posé une question clé: «Notre industrie suit-elle la technologie ou la pilote-t-elle ? » Pour lui, la Tunisie doit passer d’un modèle industriel classique à une économie guidée par la technologie.
Bouzouada explique, œuvre à ancrer l’innovation dans le tissu industriel à travers plusieurs initiatives: la publication prochaine d’un guide d’idées de projets porteurs recensant 40 opportunités d’investissement dans les secteurs durables, le lancement d’un guichet virtuel de l’innovation pour accompagner les jeunes porteurs de projets, et le développement du Hub 4.0 pour aider les entreprises à réussir leur transition numérique.
Bouzouada a également insisté sur les modes de financement alternatifs comme le crowdfunding, tout en alertant sur « les enjeux éthiques et de cybersécurité » qu’impliquent les nouvelles technologies.
« Plus de 84 % des Tunisiens sont connectés à Internet, le secteur des TIC pèse 11 % du PIB et la Tunisie compte plus de 2 200 entreprises technologiques actives» ajoute Omar Triki, directeur du Program Management Office à la Fondation Tunisie pour le Développement. Il rappele aussi que le Startup Act a déjà labellisé 1 200 startups, dont 25 % centrées sur l’intelligence artificielle — un ratio supérieur à celui de la France.  
Pour lui, la Tunisie dispose de trois atouts stratégiques : un vivier de talents exceptionnels, une position géographique au carrefour de trois continents et une volonté politique affirmée en faveur de la transformation numérique.
« La Tunisie ne cherche pas à dominer par la taille, mais par la vision », a-t-il conclu. « En menant par la technologie, elle peut devenir un pont entre l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe».

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La BCT fixe un taux d’intérêt préférentiel pour les prêts aux sociétés communautaires

05. November 2025 um 12:40

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé, à travers la circulaire n°2025-14, la fixation d’un taux d’intérêt préférentiel pour les prêts accordés par les banques sur leurs ressources propres au profit des sociétés communautaires. Ces taux ne devront pas dépasser le taux du marché monétaire majoré d’une marge bénéficiaire maximale de 1%.

Cette décision, prise par le gouverneur de la BCT, s’inscrit dans le cadre de l’application du décret-loi n°2022-15 du 20 mars 2022 relatif aux sociétés communautaires, tel que modifié par le décret-loi n°2025-3 du 2 octobre 2025. L’objectif est d’encourager le financement de ces structures économiques à vocation sociale et solidaire, en leur facilitant l’accès au crédit à des conditions plus avantageuses.

La circulaire précise que ces prêts concernent uniquement les financements octroyés sur les ressources propres des banques et non sur les lignes de refinancement de la Banque centrale. Elle s’appuie également sur l’avis favorable du comité de contrôle de la conformité, rendu le 3 novembre 2025 conformément à l’article 42 de la loi n°2016-35 relative au statut de la BCT.

Entrant en vigueur dès sa publication, cette mesure marque une nouvelle étape dans le soutien de la BCT à l’économie communautaire, un secteur en pleine expansion en Tunisie. Elle vise à renforcer la participation des banques dans le développement régional et la promotion de modèles économiques inclusifs.

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Les marchés financiers mondiaux à l’aube de la grande correction?

05. November 2025 um 12:33

Les marchés actions mondiaux tremblent depuis hier, pénalisées par les baisses de titres liés à l’intelligence artificielle (IA). Les investisseurs s’inquiètent de plus en plus des valorisations des actions leaders d’un rallye qui a affolé les places financières.

Les investisseurs dans les valeurs de l’IA s’attendent à ce que les entreprises continuent d’augmenter considérablement leurs prévisions de bénéfices et de revenus afin de justifier leurs acquisitions de titres. Pour les connaisseurs, il était clair depuis un bon moment qu’en l’absence de repli, les valorisations commençaient à devenir excessives. Les bénéfices des sociétés sont toujours bons, mais les investisseurs commencent à se demander, compte tenu du rythme des investissements, si les résultats futurs justifient toutes ces dépenses.

Toutes ces idées ont trouvé des échos dans les commentaires des premiers responsables de Goldman Sachs et de Morgan Stanley qui impactent le marché lorsqu’ils parlent. Le premier a déclaré qu’il est «probable qu’il y ait une correction de 10 à 20% sur les marchés actions dans les 12 à 24 prochains mois». Le second a confirmé ces propos en disant: «Nous devrions également accueillir favorablement la possibilité qu’il y ait des corrections, des corrections de 10 à 15% qui ne sont pas causées par une sorte d’effet de falaise macroéconomique». 

La séance de cet après-midi à Wall Street sera bien suivie. La profondeur des marchés semble étroite, avec une hésitation dans l’interprétation de ce qui se passe. Il y a une grande différence entre un ralentissement de l’élan et un repli à court et moyen terme dans l’IA.

 

 

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Tunisair: Halima Ibrahim Khouaja élue au Comité exécutif de l’AACO

05. November 2025 um 12:22

La compagnie nationale Tunisair a été élue membre du Comité exécutif de l’Organisation Arabe des Transporteurs Aériens (AACO), lors de la 58e Assemblée générale annuelle tenue le mardi 4 novembre 2025 à Rabat. Cette élection consacre la reconnaissance régionale de Tunisair et renforce sa place parmi les acteurs majeurs du transport aérien dans le monde arabe.

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La Chargée de la direction générale de Tunisair, Halima Ibrahim Khouaja, représentait la compagnie lors de cet événement. Son élection au sein du Comité exécutif constitue une étape importante pour l’entreprise, lui permettant de participer plus activement aux décisions stratégiques influençant le secteur aérien arabe et international.

Créée en 1965, l’AACO regroupe 38 compagnies aériennes arabes. L’organisation œuvre à la promotion de leurs intérêts communs, notamment en matière de sûreté, de sécurité, de politique environnementale, de ressources humaines et de coordination des politiques aériennes. Elle joue également un rôle clé dans la défense des intérêts de ses membres auprès des instances internationales de l’aviation civile.

Le Comité exécutif, composé de neuf dirigeants élus parmi les compagnies membres, constitue l’organe décisionnel suprême de l’AACO. En intégrant cette structure, Tunisair consolide son influence au sein du secteur aérien régional et renforce sa participation aux grandes orientations de la coopération interarabe dans le domaine du transport aérien.

 

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Les startups africaines se dirigent vers plus de 3 milliards de dollars de levées de fonds en 2025

05. November 2025 um 12:11

Les pépites du continent ont réussi à mobiliser plus de 442 millions de dollars de financement au cours du mois d’octobre 2025, hors sorties. Il s’agit du deuxième meilleur mois de l’année, derrière celui de juillet. Selon un rapport d’Africa: The Big Deal, 76% de cette enveloppe, soit 334 millions de dollars, provenaient de financements par capitaux propres, faisant d’octobre le mois le plus fort pour le financement en actions depuis le début de l’année 2025.

Deux méga-transactions ont caractérisé octobre. La première est Spiro, le leader africain de la mobilité électrique sur deux roues, qui a sécurisé 100 millions de dollars, le plus grand investissement jamais réalisé dans une startup de l’e-mobilité sur le continent. Le financement sera utilisé pour développer son assemblage de motocyclettes électriques et son réseau d’échange de batteries, 75 millions de dollars provenant de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank). L’entreprise vise à déployer plus de 100 000 véhicules électriques d’ici fin 2025.

La seconde est celle réalisée par la fintech nigériane Moniepoint qui a levé 90 millions de dollars supplémentaires dans son tour de table de Série C, portant le total à 200 millions de dollars. Ce financement, dirigé par des investisseurs tels que Visa et Development Partners International, accélérera son expansion à travers l’Afrique et sur les marchés internationaux.

Le financement restant est essentiellement de la dette, poursuivant une tendance observée tout au long de l’année. Jusqu’à fin octobre 2025, les startups avaient levé 935 millions de dollars de dette, dépassant les totaux de 2022 et 2024, et mettant l’écosystème sur la bonne voie pour excéder le record de 1,1 milliard de dollars établi en 2023.

Cumulativement, les startups du continent ont levé 2,65 milliards de dollars depuis le début de l’année 2025, marquant une croissance de 56% en glissement annuel par rapport à la même période en 2024. Le financement par actions a augmenté de 31% en glissement annuel. De plus, 179 startups ont levé au moins 1 million de dollars depuis le début de l’année, en hausse de 13% par rapport à 2024.

Les observateurs de l’industrie sont optimistes quant au fait que les deux derniers mois de 2025 pourraient refléter la forte fin d’année 2024, lorsque les startups avaient attiré 540 millions de dollars entre novembre et décembre. La trajectoire actuelle dresse un tableau prometteur pour le paysage des startups africaines, marqué par une confiance renouvelée des investisseurs et une dynamique de croissance stable.

 

 

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Encore un mois record pour les OPCVM

05. November 2025 um 10:04

Pour le second mois consécutif, l’actif net des OPCVM a dépassé le seuil des 9 milliards de dinars fin août 2025, totalisant 9 103,1 MTND fin octobre 2025, contre 9 007,6 MTND un mois auparavant. Depuis le début de l’année, l’évolution se chiffre à 2 098,7 MTND, grâce aux OPCVM obligataires (+1 904 MTND) et à ceux mixtes (+190,8 MTND). Les fonds actions ont gagné 3,9%, tirés par un marché haussier. Derrière cette dynamique, il y a une baisse des taux qui pénalise l’épargne classique, alors que les fonds en obligations résistent mieux au début du cycle, renforçant leur attractivité.

l Il convient, toutefois, de rappeler que les OPCVM ne sont pas en concurrence directe avec les banques. Au contraire, ces dernières jouent souvent un rôle de distributeurs privilégiés des plus grands fonds, en les proposant à leur clientèle comme alternatives ou compléments aux produits d’épargne traditionnels. La véritable distinction entre les différentes stratégies d’épargne réside davantage dans le niveau d’aversion au risque de chaque investisseur. Certains privilégieront la sécurité des livrets, tandis que d’autres, plus enclins à diversifier et à chercher du rendement, s’orienteront vers les OPCVM.

La grande question qui se pose est l’effet des changements envisagés dans le projet de loi de finances 2026 et qui toucheront l’impôt sur la fortune. Il y aurait une certaine pression à la vente vers le mois de juin, délai de déclaration, pour répondre aux besoins de liquidités qui augmenteraient les coûts et perturberaient les stratégies d’investissement. Contrairement à un changement de taux qui modifie l’attrait relatif des placements, un impôt sur la fortune agirait comme un prélèvement direct sur l’épargne investie, risquant de réduire durablement la taille de l’industrie des OPCVM (et de l’épargne financière généralement) et l’accès des entreprises à ce financement. A notre avis, l’article 50 du projet de loi s’annonce d’ores et déjà comme le plus controversé et celui qui suscitera les débats les plus longs.

 

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Zohran Mamdani est désormais le nouveau maire de New York

05. November 2025 um 10:03

À 34 ans à peine, Zohran Mamdani s’apprête à marquer l’histoire de New York. Ce jeune élu au ton calme mais au discours tranchant pourrait devenir le nouveau maire de la ville la plus symbolique du capitalisme mondial. Derrière son profil de démocrate socialiste, il défend une vision rare : celle d’une économie qui fonctionne sans sacrifier la justice sociale. Un pari audacieux pour celui qui veut prouver qu’on peut gérer une métropole sans se soumettre à Wall Street.

Né d’un couple hors du commun — Mira Nair, la célèbre réalisatrice indienne, et Mahmood Mamdani, intellectuel respecté à Columbia — Zohran a grandi entre deux mondes : la rigueur universitaire et la liberté artistique. Diplômé du Bowdoin College, il a vite compris que le savoir n’a de sens que s’il se met au service du collectif. Son enfance l’a exposé très tôt aux contrastes : l’Afrique de ses origines, les inégalités de New York, la diversité culturelle du Queens. Ce mélange d’expériences a façonné un regard lucide, sans cynisme, mais avec une exigence sociale constante.

Avant de se lancer dans la politique, Mamdani a tout essayé ou presque : la production musicale, la réalisation, puis le militantisme de terrain. En 2020, il fait le grand saut et décroche un siège à l’Assemblée de l’État de New York. En quatre ans, il s’impose par sa constance et sa méthode. Ses combats ? La gratuité partielle des bus, la régulation des loyers et une fiscalité plus juste pour les grandes universités privées. Ce n’est pas un idéologue, mais un pragmatique. Il préfère les chiffres aux discours et veut prouver qu’on peut réformer sans plomber le budget.

Sur le plan financier, Mamdani ne ressemble pas au cliché du jeune militant fauché. Selon Forbes, son patrimoine avoisinerait les 200 000 dollars, essentiellement grâce à un terrain familial en Ouganda estimé entre 150 000 et 250 000 dollars. Et son futur salaire de maire — environ 260 000 dollars par an — lui offrira une stabilité économique confortable. De quoi lui donner une marge de manœuvre rare : il n’a pas besoin des grands donateurs pour gouverner. Cette indépendance, il en a fait un principe.

Ce que Mamdani veut, c’est une économie urbaine plus équilibrée, où la croissance ne profite pas qu’aux tours de Manhattan. Il milite pour un gel des loyers dans les quartiers les plus tendus et pour un développement du logement abordable. Son approche est claire : la mobilité, le logement et la culture ne sont pas des “fardeaux sociaux”, mais des leviers économiques. En d’autres termes, il ne veut pas ralentir New York, il veut simplement que tout le monde avance au même rythme.

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La startup franco-tunisienne nextProtein lève 18 millions d’euros

05. November 2025 um 08:31

La startup franco-tunisienne nextProtein a levé 18 millions d’euros (soit environ 20,7 millions de dollars) lors d’un tour de table de série B pour accélérer le déploiement industriel de ses protéines issues d’insectes. Cette levée de fonds vise à répondre à la demande croissante de ses clients dans les secteurs de l’aquaculture, de l’élevage et de l’alimentation pour animaux de compagnie.

Basée à Paris, avec des équipes à Lyon et Tunis, l’entreprise ambitionne de prouver que les ingrédients issus d’insectes peuvent rivaliser en coût et en volume avec les matières premières traditionnelles comme la farine de poisson.

Le financement a été co-dirigé par SWEN Capital Partners (Blue Ocean Fund) et British International Investment (BII), la banque britannique de développement. Les investisseurs historiques Mirova et RAISE Impact ont également renouvelé leur confiance, tandis qu’un financement complémentaire de 4 millions d’euros de dette a été obtenu auprès de Société Générale, CIC Paris Innovation et La Banque des Start-ups (LCL).

Ces fonds permettront à nextProtein d’ouvrir une deuxième usine en Tunisie, conçue pour produire jusqu’à 12 000 tonnes par an d’ingrédients à base d’insectes, dont environ 2 500 tonnes de poudre protéique. Cette capacité devrait permettre à l’entreprise d’atteindre la rentabilité et de renforcer sa présence sur les marchés d’Europe, du Moyen-Orient et d’Afrique.

L’entreprise fabrique trois produits principaux dérivés des larves de mouche soldat noire :

  • nextMeal, une farine protéinée dégraissée,

  • nextOil, une huile énergétique,

  • et nextGrow, un fertilisant naturel pour le sol.

Ces produits s’adressent d’abord aux fabricants d’aliments pour poissons, avant de s’étendre à l’élevage et à la nutrition animale, où les critères de durabilité prennent de plus en plus de valeur.

Fondée en 2015 par Syrine Chaalala (ancienne spécialiste de la FAO) et Mohamed Gastli (ingénieur chimiste), nextProtein repose sur une idée simple : transformer les déchets organiques agricoles en protéines durables et locales. Le modèle circulaire de l’entreprise, qui valorise des coproduits agricoles peu utilisés, permet de limiter les coûts et l’impact environnemental.

Selon Mohamed Gastli, cofondateur et CEO, « nextProtein produit désormais à une véritable échelle industrielle, en optimisant le coût et la disponibilité des matières premières, pas seulement la biologie ».
De son côté, Syrine Chaalala estime que le marché est « à un tournant » où la fiabilité de l’approvisionnement et la compétitivité des coûts détermineront les leaders du secteur.

Pour British International Investment, cette levée marque le premier investissement direct en Tunisie, signe d’un intérêt croissant pour les innovations climatiques africaines. « En transformant les déchets agricoles en aliments pour animaux à faible empreinte carbone, nextProtein montre comment la technologie agricole peut réinventer nos systèmes alimentaires », a déclaré Sherine Shohdy, directrice régionale Afrique du Nord chez BII.

Avec cette nouvelle levée de fonds, nextProtein compte désormais finaliser la mise en service de sa seconde usine tunisienne et atteindre son objectif de 12 000 tonnes annuelles, confirmant ainsi sa position parmi les producteurs de protéines d’insectes les plus compétitifs d’Europe.

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Publicité médicale sur les réseaux: l’Ordre des médecins met en garde

05. November 2025 um 08:09

Le Conseil national de l’Ordre des médecins de Tunisie (CNOM) a tiré la sonnette d’alarme face à la prolifération de contenus publicitaires publiés par certains médecins sur les réseaux sociaux. Dans un communiqué rendu public, le Conseil a rappelé que toute forme de publicité, directe ou indirecte, est strictement interdite par le Code de déontologie médicale. 

L’Ordre des médecins a insisté sur l’obligation pour tous les praticiens de se conformer aux dispositions du Code de déontologie et à la Charte encadrant l’usage du web et des supports numériques. Les médecins ayant publié du contenu à caractère promotionnel — qu’il s’agisse de textes, d’images, de vidéos, de témoignages, de contenus sponsorisés ou de collaborations avec des influenceurs — sont appelés à les retirer sans délai.

Le CNOM a également indiqué que des procédures disciplinaires ont déjà été engagées contre des médecins ayant enfreint ces règles, tandis que d’autres dossiers sont en cours d’examen. L’institution prévient que toute récidive ou nouvelle infraction pourra conduire à des sanctions sévères, allant jusqu’à la radiation du Tableau de l’Ordre.

La présidente du Conseil, Dr Rym Ghachem Attia, a réaffirmé à travers ce communiqué la détermination de l’Ordre à faire respecter la déontologie médicale et à préserver la dignité de la profession, tout en protégeant l’intérêt des patients et de la société.

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Voici où se concentre l’activité des startups en Afrique

04. November 2025 um 16:31

L’activité des startups africaines se concentre principalement dans quelques pôles dynamiques, avec l’Afrique du Sud et l’Égypte en tête. Selon les données du Global Startup Ecosystem Report 2025 publié par Startup Genome, ces deux pays ont levé respectivement 467,8 et 281,6 millions de dollars en 2024, confirmant leur position de leaders régionaux.

Derrière eux, le Nigeria et le Maroc suivent avec des montants similaires, autour de 176 millions de dollars chacun, tandis que le Kenya complète le top cinq avec 172,2 millions de dollars. Ces cinq pays concentrent à eux seuls plus de 80% des fonds levés sur le continent, témoignant d’un écart encore marqué entre les grands hubs technologiques et les écosystèmes émergents.

Des pôles régionaux contrastés

Le Nigeria se distingue non seulement par ses levées de fonds mais aussi par son nombre exceptionnel de startups issues du célèbre accélérateur Y Combinator (57), preuve d’un écosystème entrepreneurial mature et internationalisé. L’Afrique du Sud et l’Égypte comptent chacune une licorne, tout comme le Sénégal, ce qui souligne la montée en puissance des innovations africaines à fort impact.

En Afrique du Nord, la Tunisie et le Maroc confirment leur présence sur la scène continentale avec respectivement 15,2 et 176,9 millions de dollars levés. 

En Afrique subsaharienne, les écosystèmes du Ghana, du Rwanda et de l’Ouganda progressent lentement mais affichent un dynamisme certain, soutenus par une jeunesse entrepreneuriale et des initiatives locales d’incubation.

Un écosystème en mutation

L’année 2024 marque une consolidation des écosystèmes africains, portés par l’accélération de la digitalisation, la montée des fintechs et l’intérêt croissant des investisseurs internationaux. Cependant, les disparités régionales restent importantes: seuls quelques pays parviennent à attirer des capitaux significatifs, tandis que d’autres, comme la Somalie ou la Namibie, demeurent encore à un stade embryonnaire.

Pour Startup Genome, la prochaine étape consistera à renforcer la connectivité entre les hubs africains et à améliorer l’accès au financement pour les jeunes pousses locales, afin de transformer le potentiel du continent en un véritable moteur d’innovation mondiale.

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Y aura-t-il bientôt de nouveaux pays dans l’UE ?

04. November 2025 um 15:52

L’Union européenne a réaffirmé ce mardi que l’élargissement reste une priorité stratégique, alors qu’un événement organisé à Bruxelles par Euronews réunit les dirigeants de l’Ukraine, de la Moldavie et des Balkans occidentaux. La commissaire européenne à l’élargissement, Marta Kos, y présente son premier rapport sur les progrès des pays candidats.

Selon le président du Conseil européen, António Costa, l’Ukraine et la Moldavie ont accompli des « progrès impressionnants », malgré la guerre et les pressions extérieures. Le Monténégro se distingue également : son Premier ministre, Milojko Spajić, vise une adhésion dès 2028, affirmant que son pays « fonctionne déjà comme s’il faisait partie de l’UE ».

Mais tous ne progressent pas au même rythme. La Géorgie a gelé ses négociations avec Bruxelles, tandis que la Serbie reste partagée entre l’Union et la Russie. De son côté, l’Albanie mise sur l’intelligence artificielle pour moderniser son administration et accélérer son intégration.

Pour la Commission européenne, l’élargissement est aussi un enjeu de sécurité et de stabilité pour le continent. Reste à savoir si l’Union est prête à accueillir de nouveaux membres sans fragiliser son équilibre interne.

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Uber lance “Digital Tasks” pour permettre à ses chauffeurs de gagner en ligne

04. November 2025 um 13:45

Uber ouvre une nouvelle ère pour ses chauffeurs et livreurs américains avec le lancement du programme pilote “Digital Tasks”, dévoilé jeudi dernier par le CEO Dara Khosrowshahi lors de la conférence Only on Uber 2025 à Washington D.C. Cette initiative permet aux utilisateurs de la plateforme de générer des revenus sans être sur la route, en accomplissant de petites missions numériques comme l’envoi de photos, la traduction de textes ou l’enregistrement d’extraits audio pour entraîner des modèles d’intelligence artificielle.

Selon Khosrowshahi, cette nouveauté répond à une demande récurrente des conducteurs: «Ils veulent plus de moyens de gagner, même quand ils ne conduisent pas», a-t-il expliqué, cité par Business Insider. Le programme est actuellement en phase de test aux États-Unis, avec un déploiement prévu sur les applications Uber et Uber Eats, bien qu’aucune date précise n’ait été communiquée.

Les participants éligibles peuvent accéder aux “Digital Tasks” via leur espace de travail, le Work Hub. Chaque tâche indique le temps estimé et le montant de la rémunération avant d’être acceptée. Selon le Chief Product Officer d’Uber, Sachin Kansal, le paiement varie selon la durée et la complexité du travail demandé. Certaines missions peuvent être réalisées directement depuis un smartphone, tandis que d’autres, plus avancées, comme l’annotation ou la traduction de contenus, se font sur la plateforme web d’Uber.

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