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FIC2025 : un voyage artistique à travers dix cultures du monde

12. August 2025 um 17:52

L’amphithéâtre romain de Carthage a vibré dans la soirée du 11 août 2025 au rythme des cultures en provenance des quatre coins de la planète. Dans le cadre du spectacle “Ballets folkloriques du monde”, la 59ème édition du Festival international de Carthage (FIC2025) a livré la scène à des troupes issues de dix pays : Sénégal, Serbie, Inde, Irak, Libye, Burkina Faso, Tunisie, Egypte, Algérie et Palestine.

Chacune a offert un pan de son patrimoine, au fil de sa musique, de sa danse et de ses costumes traditionnels, dans un esprit de partage et de dialogue interculturel.

Réhaussée de la présence de plusieurs diplomates, la soirée a débuté le voyage artistique avec “Rythm Connection” du Sénégal. Portée par la voix puissante de son chanteur, la formation a mêlé tambour, batterie, guitare électrique et instruments traditionnels, oscillant entre rythmes modernes et sonorités ancestrales. Leur titre engagé “Pourquoi ça, qu’est-ce qui se passe” a été dédié au peuple palestinien.

Place ensuite à la troupe de l’Institut National de Danse de Belgrade (Serbie) et son fameux “kolo”, danse collective exécutée en cercles ou en lignes, symbole de joie partagée. Les quatorze danseurs en costumes traditionnels, accompagnés à l’accordéon, à la flûte et au tambour, ont offert un moment festif et fédérateur.

L’Inde a brillé avec le “Rahjanstani Folk Dance Group”, qui a présenté la danse Chari, où les danseuses, en tenues colorées, évoluent gracieusement avec des jarres sur la tête, dans une mise en scène évoquant les célébrations et rituels festifs.

Depuis Bagdad, la troupe “Dar Ellibes” -The Iraqi House of Fashion” a transporté le public dans l’univers des Mille et Une Nuits. Costumes somptueux, broderies raffinées et défilé chorégraphié sur fond de musique traditionnelle irakienne ont captivé le public.

La Troupe nationale des arts populaires de Libye a enchaîné avec un spectacle musical et chorégraphique où le bendir, le tbal et la cornemuse (zokra) rappelaient des sonorités tunisiennes.

Le Burkina Faso a enflammé la scène grâce à la troupe Nazounski, dont les percussions effrénées, les chants scandés et les pas puissants ont transmis une énergie à l’unisson.

L’entrée de la troupe des Twayef de Ghbonten de la Tunisie s’est faite sous les applaudissements et les youyous avec “Jinek ye Carthage”, le titre interprété par ce groupe de poètes chanteurs dont les arts du spectacle figurent depuis 2024 sur la liste représentative du patrimoine immatériel de l’Unesco.

L’Egypte, avec sa Troupe nationale des arts populaires, a offert un moment magique avec la danse soufie du derviche tourneur, illuminée de couleurs, avant d’enchainer avec un tableau énergique inspiré des danses de Haute-Egypte.

Depuis l’Algérie, la Troupe Théveste des arts populaires a fait résonner les échos du patrimoine partagé avec la Tunisie, entre chants, bendirs et danses, entraînant le public à se lever.

En clap de fin, la troupe palestinienne Koufiya a livré un bouquet final engagé et émouvant avec des chansons patriotiques et une chorégraphie de jeunes danseurs en tenues traditionnelles qui ont apporté une note d’espoir.

Pendant plus de deux heures et demie, richesse, diversité et authenticité ont été les maîtres-mots de ce spectacle. Toutes les troupes, réunies sur scène pour un salut collectif au son de la musique palestinienne, ont incarné l’esprit même du Festival international de Carthage : un pont entre les peuples et les civilisations.

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