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Palestine au cœur, Chine en guest : le grand écart culturel de la FILT 2025

17. April 2025 um 18:17
Plus de 110 000 ouvrages, 313 exposants venant de 29 pays et un budget de 1,8 million de dinars : la 39ème édition de la Foire Internationale du Livre de Tunis (FILT), qui se tiendra du 25 avril au 4 mai 2025 à la Cité de la Culture, promet d’être l’un des temps forts culturels de l’année. Placée sous le thème « Nous lisons pour construire », cette manifestation prestigieuse mettra à l’honneur la Chine comme invitée spéciale tout en réaffirmant son engagement en faveur de la cause palestinienne.
Avec 147 exposants tunisiens et 166 étrangers, la FILT confirme son statut de plateforme incontournable pour l’édition en Afrique du Nord et dans le monde arabe. La participation égyptienne, avec 86 éditeurs, domine le paysage, suivie par la Syrie (12 exposants) et le Liban (9 exposants). Des pays comme la Turquie, les Émirats arabes unis et le Maroc seront également bien représentés avec six exposants chacun.
Mohamed Salah Kadri, directeur de la FILT 2025, souligne l’importance symbolique du thème choisi : « Le lien entre la lecture et la construction de la conscience est constant et éternel ». Cette vision se traduira par un programme ambitieux comprenant 30 manifestations culturelles majeures et 255 activités spécialement conçues pour le jeune public.
La Chine en guest star :
Le choix de la Chine comme invitée d’honneur marque une étape importante dans le développement des échanges culturels entre les deux pays. Sur un espace de plus de 500 m², le pavillon chinois accueillera une centaine de personnalités et 40 maisons d’édition. Des conférences sur l’intelligence artificielle et le numérique, des ateliers et des spectacles viendront enrichir cette programmation exceptionnelle.
Cette collaboration se concrétisera par la signature de plusieurs accords entre éditeurs tunisiens et chinois, notamment dans le domaine de la traduction. « Cette participation s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles entre nos deux peuples », précise le communiqué officiel, évoquant « le dialogue entre la Route de la Soie et les Routes de Carthage ».
Engagement et hommages :
Dans la continuité de l’édition 2024, la FILT réaffirme son soutien à la cause palestinienne. Les organisateurs ont tenu à dénoncer « les atrocités et le nettoyage ethnique » subis par le peuple palestinien, tout en mettant en avant la résistance de son identité culturelle.
Parmi les temps forts figurent les hommages rendus à plusieurs figures littéraires de renom, dont l’Égyptien Ahmad Mourad, auteur à succès adapté au cinéma, ainsi qu’à des écrivains comme Mohamed Mosbah (Tunisie), Ibrahim Kouni (Libye) ou encore Souad Labbize (France).
Un programme riche et varié :
Les visiteurs pourront assister à la remise des prix littéraires le 30 avril, avec un nombre record de 126 œuvres en compétition. Le volet jeunesse bénéficiera d’une attention particulière avec des animations spécifiques et l’organisation de 50 visites pour les enfants des régions.
Avec un budget conséquent de 1,8 million de dinars, cette édition se veut particulièrement ambitieuse dans sa volonté de promouvoir la lecture comme outil de construction individuelle et collective, tout en s’adaptant aux nouvelles réalités technologiques du secteur de l’édition.

 

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FILT 2025 : une édition record avec 29 pays, 313 exposants et un pavillon chinois de 500 m²

17. April 2025 um 17:04

Plus de 110 000 titres représentant 29 pays, 313 exposants dont 107 tunisiens et 166 étrangers, en plus de 30 institutions publiques, seront exposés à la Foire internationale du livre de Tunis (FILT), prévue dans sa 39ème édition du 25 avril au 4 mai 2025.

Un budget de 1,8 MD a été alloué à cette édition dont la programmation a été dévoilée, jeudi, au cours d’une conférence de presse tenue à la cité de la culture.

L’Egyptien Ahmad Mourad, écrivain, photographe et scénariste auteur de romans à succès adaptés au cinéma a assisté à la conférence donnée par le comité d’organisation du FILT, rendez-littéraire et culture d’envergure organisé par le ministère des Affaires Culturelles.

‘Nous lisons pour construire’

Présentant les grandes lignes de cette édition, l’académicien Mohamed Salah Kadri, directeur du FILT 2025, a expliqué le choix de placer cette édition sous le slogan ‘Nous lisons pour construire’, partant de la conviction en « le rôle de la culture en tant que projet aux symboliques aussi variables que diversifiées et une clé pour le savoir ».

« Le lien entre la lecture et la construction de la conscience est constant et éternel », a-t-il dit.

L’intérêt durant cette édition sera porté à la production la migration vers le contenu littéraire numérique afin d’en faire un moyen pour améliorer le contenu culturel, constituer le lectorat et souligner le rôle du livre dans la construction culturelle et l’importance d’investir dans les métiers du livre, a fait savoir Salah Kadri.

Après une édition 2024 exceptionnelle placée sous le signe de la solidarité avec la Palestine, cette édition sera également « en solidarité avec le peuple palestinien et sa lutte contre l’occupant, le déplacement forcé et les tentatives d’effacer son identité culturelle et sa mémoire collective, a annoncé le directeur du FILT, évoquant les atrocités et le nettoyage ethnique auxquels font face la population dans les Territoires occupés. »

La Chine invitée d’honneur

Après l’Italie en 2024, la Chine est l”invitée d’honneur et ce partant de la volonté de renforcer la coopération culturelle avec ce pays ainsi que l’échange d’expériences dans les domaines de l’édition, de la traduction et de la création littéraire.

Le pavillon chinois, d’une superficie de plus de 500 m2, accueillera plus de 100 personnalités chinoises dont d’éminent écrivains et intellectuels en plus de 40 maisons d’édition.

L’Intelligence Artificielle et les Technologies numériques seront au cœur du programme culturel chinois composé de conférences, de rencontres-débat, d’ateliers et de spectacles artistiques qui jettent la lumière sur la culture de ce pays asiatique.

Le directeur du FILT a annoncé une forte participation chinoise qui sera couronnée par la signature d’une série d’accords dans le secteur du livre entre des éditeurs tunisiens et chinois et la traduction de livres en chinois vers l’arabe et vice versa. Elle devra constituer une occasion pour le lectorat tunisien de découvrir la richesse de la civilisation de ce pays et sa production littéraire et artistique, a-t-il expliqué.

« La participation de la Chine s’inscrit dans le cadre des relations fraternelles entre les peuples tunisien et chinois et pour promouvoir le dialogue et renforcer les liens culturels et civilisationnels entre les deux pays et activer le dialogue sur la Route de la Soie et les Routes de Carthage dans le monde », peut-on lire dans la présentation du FILT.

Invités d’honneur et Hommages

En reconnaissance à leur œuvre littéraire et parcours assez distingués dans la promotion de la culture et du livre, des invités d’honneur seront présents lors de cette édition qui accueillera 50 personnalités et 183 intellectuels de divers pays, à l’instar de Mohamed Mosbah (Tunisie), Ibrahim Kouni (Libye), Souad Labbize (France), Hou Yuxiang et Huang Ying (Chine), Thiara Comito (Italie), Manuel Visas (Espagne), Mehmet Burhan Genç (Turquie).

Les exposants représentent les pays suivants : Algérie, Arabie Saoudite, Chine, Espagne, Emirats arabes unis, Égypte, France, Italie, Irak, Iran, Jordanie, Koweït, Liban, Libye, Mauritanie, Maroc, Nigeria, sultanat d’Oman, Palestine, Portugal, Qatar, Roumanie, Russie, Sénégal, Syrie, Turquie, Venezuela, Yémen et Tunisie.

Selon la liste détaillée des exposants, la Tunisie a la part du lion lors de cette édition avec 147 exposants, suivie de pays comme l’Egypte (86), la Syrie (12), le Liban (9) qui comptent le plus grand nombre d’éditeurs en région arabe.

La Turquie, les Emirats arabes unis et le Maroc seront également largement présents avec 6 exposants chacun.

Le programme culturel sera composé de 30 manifestations en plus du programme organisés dans chaque stand et les (30) institutions publiques participantes.

Une attention particulière sera accordée au jeune lectorat à travers la programmation de 255 manifestations et 50 visites au siège du FILT au profit des enfants issus des régions et ce en partenariat avec les délégations aux affaires régionales.

Le 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis verra l’annonce (le 30 avril) du palmarès des œuvres littéraires et intellectuelles. Les candidatures pour cette année sont en hause avec 126 œuvres candidates contre 84 en 2024, ont annoncé les organisateurs.

Le FILT est un rendez-vous littéraire annuel de dix jours qui se déroulera cette année du vendredi 25 avril au dimanche 4 mai 2025.

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L’art du trait : Aly Abid, pionnier du dessin de presse tunisien à l’honneur à la FILT 2025

10. April 2025 um 18:27

Avec l’élégance d’un trait qui dit tout, Aly Abid, figure majeure de la caricature et du dessin de presse en Tunisie et dans le monde arabe, a dessiné le monde, croquant des personnages et des scènes de vie, avec tendresse ou provocation, mais toujours avec justesse et regard aiguisé.

A la 39ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis (FILT, 25 avril-4 Mai 2025), une exposition rétrospective lui est consacrée, mettant à l’honneur le parcours d’un pionnier qui cumule près de 4000 dessins à son actif depuis plus de soixante ans, racontant une société dans ses moindres détails et un monde en mouvement et en ébullition.
“Il serait vain et superflu de doubler le message graphique explicite que véhiculent les travaux d’Aly Abid par un discours littéraire, car ses caricatures et dessins humoristiques n’ont pas besoin de légendes”, écrivait l’artiste peintre et critique culturel Naceur Ben Cheikh dans le texte d’introduction du livre “Caricatures de Aly Abid” ; un ouvrage unique que le caricaturiste a lui-même réalisé en 1978, rassemblant plus de 150 caricatures : portraits de personnalités politiques, culturelles, sportives tunisiennes et étrangères, des scènes de vie, d’actualité nationale et internationale… tout un univers qu’il a commencé à explorer dès son plus jeune âge, jusqu’à devenir l’une des grandes icônes du dessin de presse en Tunisie, et un pionnier du genre dans le monde arabe.

Entre satire mordante, récit visuel engagé et regard critique, ses dessins interpellent autant qu’ils amusent. En attendant de découvrir son exposition dont le fil rouge sera la cause palestinienne, a-t-il annoncé, l’agence TAP a eu une rencontre avec un artiste qui manie le trait avec liberté et finesse, un grand maître du dessin, chroniqueur attentif de la société tunisienne et du monde à travers son coup de crayon : Aly Abid.

“Je suis doublement ravi. D’abord parce que cette exposition répond à une invitation formulée de tout cœur par le président de la République, Kais Saied, que j’ai rencontré l’année dernière au palais du Kram, (à l’occasion de l’hommage qui m’a été rendu par la 38ème édition de la Foire internationale du livre de Tunis), et qui m’a encouragé à exposer afin que les jeunes générations puissent découvrir, à travers mon univers, une partie de l’histoire et de la mémoire tunisiennes. Ensuite, parce que c’est une occasion pour moi d’inviter les jeunes à venir sur les traces d’un monde qui m’a toujours habité, un art qui circule dans mes veines depuis ma tendre jeunesse”, c’est ainsi qu’Aly Abid, âgé aujourd’hui de 87 ans, s’est confié, à l’agence TAP, revenant sur six décennies de passion et d’art.

Le parcours : de fil en crayon à l’époque du télex

Né le 15 décembre 1938 à Tunis, Aly Abid grandit dans un quartier populaire de la médina, à “Beb Lakwess”, où il passe son enfance entre Bab Saadoun, Halfaouine et Bab Souika.

Après avoir fréquenté l’école coranique “El Kotteb”, il rejoint brièvement le Collège Sadiki et le collège technique Emile Loubet (Lycée 9 avril) avant d’interrompre ses études à 16 ans.
Passionné de dessin, il a sans cesse caressé le rêve d’intégrer les Beaux-Arts, un rêve qui ne se réalisera pas. Il enchaîne alors divers métiers pour gagner sa vie, avant de se consacrer pleinement à la caricature, un terme qu’il ‘ignorait au départ, lui qui dessinait simplement pour faire rire, pour plaisanter.

Sur les murs, les façades, les morceaux en faience “zliz”, les cahiers ou les livres, il esquissait, au crayon ou au charbon, ses amis et les voisins du quartier “dans des scènes comiques, assez souvent à leur grand désarroi”, raconte-t-il dans un éclat de rires, chargé de souvenirs.

Sa carrière dans la caricature, cette passion qui le rongeait sans arrêt, s’amorce d’une manière des plus inattendues :
“Après avoir réussi un concours au ministère de l’Intérieur, j’ai été affecté comme garde du corps personnel de Bourguiba… sans doute grâce à mon souci du détail, à ma posture élégante”, raconte-t-il avec un sourire enveloppé d’une voix tendre, qui dit tout de l’homme : observateur minutieux, précis jusqu’au bout du regard, l’humour fin au bout des lèvres, qui ne lésine pas quant il s’agit d’autodérision.

Il profitait de ses instants de répit pour esquisser, sur une feuille, les visages de personnalités d’ici et d’ailleurs croisées à cette époque. Petit à petit, ses dessins s’accumulent, révélant un talent singulier, une acuité rare. De fil en crayon, il passe à l’univers des salles de rédaction à l’époque du télex, poussé par l’encouragement de ceux qui voyaient déjà en lui un œil affûté et un coup de crayon prometteur.

C’est ainsi qu’en 1957-58, à tout juste 20 ans, il publie sa première caricature dans le journal satirique arabophone “El Efrit”, avant de rejoindre “Kol Chay bel Makchouf”, puis d’être intégré comme dessinateur au journal “L’Action en 1967”, avant de signer une collaboration avec la revue “Dialogue” entre 1976 et 1988.

Un témoin d’époque

” En dessinant, j’ai toujours eu à coeur de créer quelque chose d’original, de fort, de pertinent, qui touche, habité par ce souci permanent de précision à la perfection”, avoue Aly Abid, qui, depuis une vingtaine d’années, a laissé reposer son crayon, le regard devenu trop fragile pour tracer le monde avec la rigueur qu’il entretenait tant.

Son inspiration, il la puise dans le quotidien : “Ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’entends, l’actualité internationale, les préoccupations sociales… bref, mon vécu, mes pulsations”, confie Aly Abid, grand admirateur de la finesse de la signature du dessinateur humoriste tunisien feu Amor Ghrairi.

Influencé notamment par le peintre tunisien Hatem Mekki (1918-2003), “j’ai eu la chance, comme les rares de mon époque d’ailleurs comme Chedly Belkhamsa ou Lotfi Ben Sassi, de tracer une voie à une époque où le terrain était fertile”, se souvient Aly Abid. Fils d’un wattman de tramway, c’est son père un passionné de peinture et grand cinéphile, qui fut son tout premier maître.

Ses œuvres, publiées dans de nombreux journaux, frappent par leur force visuelle. Ce que certains appellent “le coup de poing visuel” d’Aly Abid réside dans sa capacité à dire sans mots, à transmettre juste par le trait.

Son style, unique en son genre, marqué par le coup de crayon et la griffe d’un maitre, lui a valu d’être répertorié comme artiste et caricaturiste de renom notamment par Marquis Who’s Who.

Autodidacte exigeant, il a affiné au fil du temps un langage graphique qui lui a permis d’entrer en résidence à la Cité internationale des arts à Paris en 1974 et d’exposer dans de nombreux pays notamment à Montréal, Paris, Dubai, Syrie, Italie, et bien entendu en Tunisie, notamment à la Galerie de l’Information à Tunis où il exposé pour la première fois en 1972.

Récompensé à plusieurs reprises, il reçoit entre autres, le premier prix du festival Ali Riahi, le premier prix du Festival arabe de Damas en 1981 pour trois dessins sur le Moyen-Orient outre le prix de l’Union des Journalistes Arabes en 1993.

Identité tunisienne et mémoire dessinée

Dans ses caricatures, l’identité tunisienne affleurait dans les moindres détails : un costume traditionnel, une parure d’apparat de ces femmes et hommes, silhouettes du quotidien ou figures illustres, portant les couleurs d’un pays qu’il n’a jamais cessé de dessiner.

Il a croqué des personnalités de tous bords et de tous horizons : Douaagi, Abdelaziz Gorgi, Ali Riahi, Hédi Labidi, Salah Mehdi, Ali Bellagha, Gammoudi, Attouga, mais aussi Picasso, Molière, Kateb Yacine, Ismail Yassine, Om Kalthoum…et la liste est trop longue.

Du sport à la bureaucratie, du mariage mixte aux transports publics, de la cherté de la vie aux traditions festives, de la famine à la guerre, Aly Abid a promené son crayon avec lucidité, humour et audace. Son empreinte ne se lit pas seulement dans les colonnes de la presse, mais aussi dans des ouvrages d’art, notamment dans le beau livre “Patrimoine et Terroirs-saveurs et savoirs” (Editions Alif, 2024), réalisé en collaboration avec l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de la promotion culturelle (AMVPPC).

Ses dessins racontent des récits de tous les jours, plaisants ou troublants, mettant en lumière des personnages qui ont marqué l’Histoire, mais toujours sans un mot, laissant le soin aux autres de comprendre, d’interpréter, de sentir, d’admirer car ” pour moi, il y’a plusieurs messages à la pointe du regard “.

Avec son regard perdu dans ce temps “passé si vite”, il évoque des instants suspendus, entre la quête d’un dessin et l’appel d’une feuille blanche, pour laquelle il chérissait un amour exceptionnel, doublé de cet ancrage tendre et vital, à la fois muse et refuge, qu’il n’aurait “quitté pour aucun autre ciel, ni pour n’importe quel avenir aussi prometteur qu’il soit”, murmure-t-il avec douceur. En racontant de petites anecdotes sur d’autres vents qui ont soufflé, “j’ai choisi le souffle de cette étincelle devenue flamme, sur cette terre, ma véritable raison d’être” conclut Aly Abid d’un ton chargé d’émotion, comme un hommage discret à Lella Baya, symbole de sa Tunisie intemporelle.

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