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L’ancien ministre Mohamed Trabelsi condamné à 6 ans de prison

09. Oktober 2025 um 09:59

Un jugement a été rendu tard dans la nuit du 6 octobre 2025 par la chambre criminelle spécialisée du pôle anti-corruption du tribunal de première instance de Tunis à l’encontre de l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, qui a été condamné par contumace à 6 ans de prison pour corruption administrative.

Dans cette même affaire, l’ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger, Abdelkader Mhadhebi, a été condamné à 3 ans de prison. 

Ces condamnations reposent sur de supposés faits de corruption en lien avec la nomination d’attachés sociaux à l’étranger entre 2017 et 2019. Elles ont été prononcées en vertu du fameux article 96 du Code pénal qui incrimine tout avantage accordé à soi-même ou à autrui, ou tout dommage subi par l’administration, du fait d’un fonctionnaire public usant de sa qualité. Ce texte de loi est jugé très vague par beaucoup de juristes qui demandent son amendement.

Mohamed Trabelsi est diplômé en sciences sociales et en sciences de la presse et de l’information. Il a également suivi la formation de l’Institut de défense nationale. Militant et responsable syndical, ancien secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et directeur des activités des travailleurs pour l’Afrique du Nord au bureau régional de l’Organisation internationale du travail, il a intégré plusieurs gouvernements depuis 2016 en tant que ministre des Affaires sociales, mais aussi ministre de la Santé par intérim, avant d’être révoqué le 25 juillet 2021.

I. B.

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Tourisme et transferts des TRE : Une couverture supérieure au remboursement de la dette

06. Oktober 2025 um 12:04

Les recettes touristiques et les transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) ont couvert 120,9 % du service de la dette extérieure de la Tunisie à fin septembre 2025, selon les derniers indicateurs monétaires publiés par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le service de la dette extérieure, comprenant le remboursement du principal et les intérêts, s’est élevé à 10 549,2 millions de dinars (MD), en légère baisse de 3,7 % par rapport à la même période de 2024 (10,9 milliards de dinars). Cette évolution traduit un allègement provisoire de la charge de la dette publique, permettant de rediriger une partie des ressources financières vers les investissements et les services publics.

Les Tunisiens de l’étranger, pilier de la stabilité financière

Les revenus du travail cumulés, représentant les transferts des Tunisiens à l’étranger, ont atteint 6 485,9 MD à fin septembre 2025, en hausse de 8 % sur un an. Ces transferts constituent l’une des principales sources de devises du pays, soutenant à la fois la consommation intérieure et la balance des paiements.

De leur côté, les recettes touristiques ont augmenté de 8,2 % pour atteindre 6 264,3 MD à la même période. En cumulant tourisme et transferts, les entrées en devises atteignent près de 12 750 MD, soit un niveau supérieur au montant total du service de la dette extérieure.

Les avoirs nets en devises se sont établis à 24,2 milliards de dinars au 2 octobre 2025, équivalant à 105 jours d’importation, contre 25,3 milliards de dinars (114 jours) un an plus tôt. Cette contraction s’explique par la hausse des importations énergétiques et alimentaires et par les besoins croissants de financement du budget de l’État.

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Tunisie : Les transferts des TRE devraient franchir les 7900 MD en 2026

24. September 2025 um 19:01

Les transferts de fonds des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) devraient progresser de 6,4% en 2026 pour atteindre près de 7900 millions de dinars. Un montant record qui illustre le rôle central de la diaspora dans le financement de l’économie, mais qui interroge encore sur son orientation vers l’investissement productif.

Les prévisions présentées mercredi par Lotfi Fradi, chef de cabinet du ministre de l’Économie et de la Planification, lors d’un atelier régional à Tunis, confirment une tendance haussière. Pour 2025 déjà, les transferts sont attendus à 7600 MD, soit une progression de 8,3% par rapport à l’année précédente.

Dans une déclaration relayée par l’agence TAP, Lotfi Fradi a estimé que :

« Ce montant est important car il permettra au pays de faire face aux pressions relatives à la mobilisation des ressources de financement extérieur, toutefois, rapportés au PIB, ces flux n’ont pas évolué de manière adéquate. Il faut mieux sensibiliser la diaspora à l’investissement productif et à développer les incitations fiscales ».

Un levier encore sous-exploité

Aujourd’hui, une grande partie de ces transferts est consacrée à des usages traditionnels comme l’achat de logements ou de voitures pour les familles restées en Tunisie. Mais selon Fradi :

« La diaspora tunisienne est capable de lancer des projets d’investissement dans leurs régions et de devenir la locomotive de développement pour l’ensemble du pays ».

Le responsable a ainsi plaidé pour la création de fonds dédiés et pour un meilleur accès des expatriés aux emprunts extérieurs.

De son côté, Adam Elhiraika, directeur du bureau sous-régional pour l’Afrique du Nord de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), a rappelé le lancement en 2024 d’un programme reliant migration et développement dans six pays, dont la Tunisie.

Ce programme vise à exploiter les transferts de fonds comme moteur du développement durable, via une approche Sud-Sud fondée sur l’échange d’expériences. « La reconnaissance officielle des transferts comme source alternative de financement ouvre la voie à leur mobilisation stratégique », a-t-il expliqué, ajoutant que des réformes politiques sont en préparation pour intégrer ces flux dans le Plan national de développement 2026-2030.

Pourquoi une hausse attendue en 2026 ?

Plusieurs facteurs expliquent la progression anticipée :

  • Le poids démographique d’une diaspora de plus en plus nombreuse et active en Europe et ailleurs.
  • Le soutien accru aux familles, dans un contexte économique national difficile marqué par la rareté des financements extérieurs.
  • Les politiques d’incitation, telles que les allègements fiscaux, les fonds dédiés et l’accès facilité aux emprunts.
  • La valorisation institutionnelle, qui place désormais ces transferts au cœur de la stratégie nationale de développement.

Reste une interrogation majeure : ces flux financiers, essentiels à la stabilité économique, parviendront-ils à se transformer en véritables leviers d’investissement productif, capables de générer croissance et emploi dans les régions intérieures ?

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Tunisie : Recettes touristiques et transferts des TRE couvrent 120% du service de la dette extérieure

15. September 2025 um 14:38

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé que la combinaison des recettes touristiques et des revenus du travail à l’étranger a permis de dépasser largement le montant nécessaire pour couvrir le service de la dette extérieure. Un signal positif pour les équilibres financiers du pays, marqué par une progression des recettes et une légère baisse des remboursements.

Au 10 septembre 2025, les recettes touristiques atteignaient 5,7 milliards de dinars, en progression de 8,7% par rapport à la même période de 2024. Les revenus du travail, principalement issus des transferts des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), ont eux aussi progressé de 8,3%, dépassant les 6 milliards de dinars.

Cumulées, ces deux sources de revenus représentent 11,8 milliards de dinars, soit 120% du montant consacré au service de la dette extérieure, estimé à 9,8 milliards de dinars sur la même période.

Un allègement du poids de la dette

Le service de la dette extérieure a légèrement reculé de 4,3% par rapport à l’année dernière (10,2 milliards de dinars à la même date en 2024). Cette évolution, couplée à la hausse des recettes en devises, contribue à une amélioration de la couverture financière et du climat de confiance vis-à-vis des créanciers.

Les avoirs nets en devises se maintiennent à un niveau confortable, évalués à 25,5 milliards de dinars au 12 septembre 2025, soit l’équivalent de 110 jours d’importations. Une stabilité qui reflète la solidité des flux extérieurs actuels et qui conforte la position financière du pays.

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Études à l’étranger : La BCT augmente les plafonds des transferts en devises

06. September 2025 um 12:13

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié vendredi une nouvelle circulaire révisant les plafonds et modalités des transferts en devises pour les études et stages à l’étranger, visant à faciliter la mobilité des étudiants tunisiens.

Hausse des plafonds pour frais d’études et de séjour

Selon la nouvelle circulaire les frais d’installation passent de 4000 à 6000 dinars par année universitaire ou scolaire.

Les frais de séjour sont désormais fixés à 4000 dinars par mois, contre 3000 dinars auparavant.

Une nouveauté importante concerne les stages académiques à l’étranger, qui peuvent désormais bénéficier des transferts en devises pour frais d’études et de séjour, alors qu’ils nécessitaient auparavant des autorisations spéciales.

Modes de transfert et garanties

Les étudiants pourront effectuer leurs transferts via virements, chèques ou cartes de paiement internationales nominatives, dédiées aux allocations d’installation et de séjour.

La circulaire introduit également des garanties nouvelles :

  • Dossier simplifié avec possibilité de documents provisoires en l’absence du certificat d’inscription, régularisation obligatoire sous trois mois.
  • En cas de refus de visa ou d’abandon des études, les fonds transférés doivent être récupérés en 15 jours et rétrocédés en dinars dans un délai de 60 jours.

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Retour des Tunisiens de l’étranger : Une saison estivale « fluide et record », selon la douane

01. September 2025 um 12:11

La douane tunisienne a publié, ce lundi 1er septembre 2025, les chiffres du trafic estival des voyageurs et véhicules. Plus de 252.000 passagers et 89.237 véhicules ont été enregistrés à l’arrivée entre juin et août, un flux qualifié d’« exceptionnel » par le porte-parole de l’institution.

Selon le général Chokri Jebri, porte-parole de la douane, les services douaniers ont enregistré plus de 252.000 voyageurs et 89.237 véhicules entrants durant la saison estivale. Au départ, le nombre de passagers a dépassé 173.800, avec plus de 56.400 véhicules recensés.

Trafic record

Invité sur les ondes de Mosaique fm, le général Jebri a qualifié la saison de « remarquable » et s’est félicité de son bon déroulement :

« Cette saison s’est déroulée en toute fluidité. La rapidité des procédures a été très appréciée par notre communauté à l’étranger ».

Une nouvelle approche en douane

Pour expliquer ce succès, le porte-parole a mis en avant une stratégie de modernisation des procédures qui va de l’accélération des formalités pour réduire les délais d’attente à la gestion intelligente des flux en passant par la priorité à la sécurité des voyageurs et de leurs biens.

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Diaspora : L’énigme des 2% agricoles en Tunisie !

29. Juli 2025 um 12:36

La diaspora tunisienne est une force économique colossale pour la Tunisie. Avec des transferts dépassant les 8,5 milliards de dinars en 2024, et déjà 4,35 milliards de dinars à mi-2025, les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE) sont la première source de devises du pays, surpassant même le tourisme !

Pourtant, malgré cette manne financière et des aides gouvernementales massives, une question brûle les lèvres : pourquoi une si faible part de cet argent va-t-elle vers l’investissement productif, et notamment l’agriculture ?

La Majorité des Fonds : Dépenses Courantes, Non l’Investissement

En réalité, une faible proportion des fonds envoyés par les TRE est dirigée vers l’investissement direct. La majorité sert à soutenir les familles et couvrir les dépenses courantes.

Et dans le secteur stratégique de l’agriculture, le constat est encore plus frappant : seulement 2% des investissements agricoles privés en Tunisie proviennent de notre diaspora ! Une proportion jugée « modeste » par l’APIA (Agence de Promotion des Investissements Agricoles).

Des Aides Massives… Souvent Méconnues ?

Ce chiffre étonne d’autant plus que la Tunisie a mis en place un dispositif d’incitations très généreux pour les investisseurs agricoles, notamment ceux de la diaspora. Rim Heddaoui, Ingénieure Générale à l’APIA, a détaillé ces dispositifs lors de la Conférence Régionale des Gouvernorats du Grand Tunis (« Moderniser les visions pour un avenir prometteur »), organisée le lundi 28 juillet 2025. Cette initiative de l’APIA visait justement à rapprocher ses services des TRE et à les encourager à investir dans le secteur agricole.

Parmi les incitations majeures, on retrouve :

  • Jusqu’à 60% de subventions directes : Oui, l’État peut couvrir une grande partie du coût de votre projet agricole !
  • Fiscalité attractive : Exonération d’impôts pendant 10 ans pour les projets agricoles.
  • Importations sans frais : Équipements agricoles (tracteurs, camions récents, moissonneuses-batteuses) exemptés de taxes à l’importation.
  • Soutien à l’emploi : Prise en charge des cotisations sociales et des salaires dans certains cas.
  • Aide à l’innovation : Subventions pour les technologies modernes et l’agriculture durable (bio, adaptation climatique).
  • Accompagnement personnalisé : L’APIA offre conseil, aide au montage de dossier et services en ligne via un e-mail dédié (TRE.APIA@apia.com.tn).

Services vs. Production : Le Choix des TRE

Étonnamment, quand les TRE investissent dans l’agriculture, 80% de leurs projets sont liés aux services (importation de machines, par exemple). Seuls 20% vont vers la production directe (cultures, élevage, pêche).

Le Grand Pourquoi : Un Potentiel Inexploité

Face à tant d’avantages, pourquoi les TRE investissent-ils si peu dans l’agriculture productive ? Le mystère demeure. Est-ce un manque d’information sur ces dispositifs ? Des craintes liées à la bureaucratie, malgré la digitalisation ? Un manque de confiance global dans le climat des affaires, poussant à privilégier l’investissement immobilier, souvent jugé moins risqué et plus tangible que les projets agricoles ?

Le paradoxe est là : des milliards envoyés, des incitations record, mais un investissement productif agricole de la diaspora qui ne décolle pas. Un immense potentiel attend d’être libéré pour la Tunisie.

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Passeport en 30 minutes et douanes allégées : La Tunisie facilite le retour des TRE

Passeports express, douanes allégées, guichets dédiés et sécurisation renforcée : le ministère de l’Intérieur tunisien déploie un dispositif complet pour faciliter le retour des Tunisiens résidents à l’étranger pendant l’été 2025.

Le ministère de l’Intérieur a dévoilé un ensemble de mesures pour faciliter le retour des Tunisiens résidant à l’étranger, en réponse à une question écrite du député Halim Boussema. Ces mesures, en vigueur depuis le 1er juin 2025, concernent principalement l’amélioration des services aux points de passage frontaliers, l’établissement rapide de passeports, la simplification des procédures douanières (FCR), et la sécurité des voyageurs.

Le passeport en 30 minutes

L’« Espace dédié aux Tunisiens de l’étranger », réactivé à la Direction Générale de la Police des Frontières à Tunis, fonctionne tous les jours (week-ends et jours fériés compris) de 8h à 18h. Il permet de déposer et d’obtenir son passeport en une demi-heure. Nouveauté cette année : des agents de la police des frontières sont présents à bord des ferries Carthage et Tanit pour délivrer les passeports directement pendant la traversée.

Les postes frontaliers de l’aéroport Tunis-Carthage et du port de La Goulette continuent d’offrir la possibilité de renouveler les passeports sur place, y compris pour ceux qui découvrent leur document périmé à la dernière minute.

Autre amélioration : la généralisation d’un centre mobile de production de passeports dans les zones à forte affluence, pour renforcer les unités locales pendant la haute saison estivale.

Réduction des délais de traitement

Concernant le régime des exonérations douanières (FCR), le ministère annonce une réduction significative des délais de traitement, grâce à la dématérialisation des procédures et à la mise en place d’un échange électronique entre les directions concernées. Le délai de délivrance de la carte de mouvements frontaliers est désormais de 24 heures.

Des guichets spécifiques ont été mis en place pour les personnes âgées, les familles nombreuses, les femmes enceintes et les personnes en situation de handicap, dans tous les aéroports. Par ailleurs, les effectifs de la police aux frontières ont été renforcés pour garantir la fluidité du passage.

Des guérites installées

Chaque été, la Tunisie accueille plusieurs centaines de milliers de ses ressortissants résidant à l’étranger. Ces retours massifs, concentrés sur quelques semaines, entraînent des engorgements et des tensions aux frontières, d’où l’importance des dispositifs exceptionnels mis en place. En 2024, ces mesures avaient déjà montré une certaine efficacité, d’où leur reconduction et leur renforcement cette année.

Les autorités ont aussi prévu des mesures de sécurité autour des postes frontaliers pour éviter les troubles à l’ordre public et fluidifier les accès routiers et maritimes, notamment avec l’Algérie. Des guérites ont été installées pour séparer les flux piétons et motorisés.

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Tunisie – Recettes en devises : +8% pour le tourisme, +8% pour les transferts des TRE

Les indicateurs de la Banque centrale de Tunisie (BCT) montrent une progression notable des recettes touristiques (+8,1%) et des transferts des Tunisiens à l’étranger (+8,2%), tandis que le service de la dette extérieure recule légèrement.

La Banque centrale de Tunisie (BCT) a publié ses derniers indicateurs monétaires et financiers arrêtés au 20 juillet 2024. On y note plusieurs évolutions marquantes.

Les recettes touristiques cumulées ont atteint 3899,1 millions de dinars, enregistrant une hausse de 8,1% par rapport à la même période de 2023.

Les revenus du travail, principalement les transferts des Tunisiens résidents à l’étranger (TRE), ont également progressé de 8,2%, passant de 4286,2 MD en 2023 à 4640,5 MD en 2024.

En parallèle, le service de la dette extérieure a légèrement diminué de près de 3%, se situant à 8890,9 millions de dinars.

Ces chiffres confirment une dynamique positive dans les secteurs du tourisme et de la diaspora, deux sources essentielles de devises pour le pays. Ces données constituent ainsi un signal encourageant dans un contexte économique encore tendu.

Depuis plusieurs années, les transferts des TRE et les revenus touristiques représentent des piliers clés pour la balance des paiements tunisienne. Leur bonne tenue contribue à soutenir les avoirs en devises, qui s’élèvent à 22.979,2 MD, soit 100 jours d’importation, un niveau considéré comme relativement stable.

Quant au volume global du refinancement, il a légèrement augmenté de 3% sur un an, atteignant 14.477 MD au 22 juillet 2025, contre 13.877,9 MD l’année précédente.

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Diaspora tunisienne : un potentiel économique encore sous-exploité


Lors du Tunisia Global Forum, Fethi Zouhair Nouri plaide pour une meilleure intégration des Tunisiens de l’étranger dans le développement national.

Intervenant mardi 22 juillet 2025 lors de la 2ᵉ édition du Tunisia Global Forum (TGF), organisée par l’Association des Tunisiens des Grandes Écoles (ATUGE), le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouhair Nouri, a estimé que la diaspora tunisienne demeure un « gisement inexploité », malgré sa contribution déjà notable à l’économie nationale.

Il a souligné que les 1,8 million de Tunisiens établis à l’étranger, notamment en Europe et dans les pays du Golfe, représentent une source stratégique de devises, avec des transferts représentant 30 % des réserves de change en 2024 (environ 6,5 % du PIB).

Rappelons qu’au 30 juin 2025, les revenus du travail cumulés (transferts des Tunisiens résidant à l’étranger) ont atteint 4,03 milliards de dinars, enregistrant une hausse de 8,3% par rapport à la même période de 2024.

Nouri a appelé à transformer ce capital humain en actif financier, notamment à travers de nouveaux mécanismes d’investissement comme les « diaspora bonds », des produits d’épargne dédiés et une intégration accrue de la diaspora dans les politiques publiques économiques.

Il a également annoncé le lancement prochain de deux plateformes numériques :

  • « EXOP » pour la gestion en ligne des requêtes adressées à la BCT ;
  • une nouvelle version de la plateforme Fichinvest, dédiée aux investissements en devises des non-résidents.

De son côté, le président de l’ATUGE, Amine Aloulou, a rappelé que le forum s’inscrit dans le cadre du « Mois de la Diaspora », du 15 juillet au 15 août 2025.

Il a présenté la tournée nationale prévue à Sfax, Siliana, Hammamet, Sousse, Le Kef, Djerba et Béja, dont l’objectif est de reconnecter les talents de la diaspora avec les dynamiques régionales, en mettant en lumière des projets locaux innovants et des opportunités d’investissement.

Il a néanmoins alerté sur les obstacles persistants auxquels sont confrontés les Tunisiens de l’étranger : manque d’information, complexité des services administratifs, freins bancaires ou encore faible attractivité du transport aérien. Il plaide pour des réformes structurelles en matière d’environnement des affaires.

La diaspora tunisienne contribue au financement de l’économie à travers :

  • Les transferts de fonds, qui stabilisent la balance des paiements.
  • Des investissements directs, notamment dans l’immobilier.
  • Une contribution fiscale directe estimée à 2 % des recettes de l’État.
    Mais cette force reste encore marginalement impliquée dans la définition des politiques de développement, et son potentiel entrepreneurial et financier est largement sous-utilisé.

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Tunisie : Quand l’euro devient la langue du marché immobilier !

21. Juli 2025 um 09:26

Les prix des biens immobiliers affichés en euros, même sur les groupes Facebook tunisiens ? Ce n’est pas une coïncidence. De plus en plus, le secteur immobilier tunisien cible ouvertement la diaspora, devenue un levier crucial pour dynamiser un marché en perte de vitesse et assoiffé de devises.

Sur Facebook et sur des plateformes comme Tayara ou Mubawab, les annonces immobilières affichent de plus en plus les prix en euros. Cette pratique, autrefois marginale, est devenue monnaie courante. Pourquoi ? Parce qu’elle s’adresse directement à une clientèle bien identifiée : les Tunisiens résidant à l’étranger (TRE), disposant de revenus en devise et à la recherche d’investissements sûrs dans leur pays d’origine.

Selon la Banque Centrale de Tunisie, les transferts d’argent des TRE ont atteint près de 7 milliards de dinars en 2023, soit une part essentielle des ressources en devises du pays. Une manne qui attire naturellement les promoteurs immobiliers, d’autant plus que les acquisitions immobilières par des non-résidents permettent une entrée directe de devises dans le circuit économique formel.

Un marché façonné par l’expatriation

En plus d’injecter des fonds, la diaspora investit massivement dans l’immobilier. Selon les estimations officielles, plus de la moitié des TRE auraient déjà investi dans un bien immobilier en Tunisie. Et les zones les plus prisées sont sans surprise les régions balnéaires : La Marsa, Hammamet, Sousse, mais aussi des zones en périphérie de Tunis comme Ariana et El Menzah.

Le profil type ? Un binational vivant en France, en Allemagne ou au Canada, qui cherche soit une résidence secondaire pour ses vacances, soit un investissement locatif avec rentabilité en dinar… mais payé en euros. L’État tunisien a clairement misé sur cette diaspora pour relancer l’économie. Pour un TRE, acheter un bien en Tunisie, c’est bénéficier d’un taux d’enregistrement symbolique de 1 % (contre jusqu’à 6 ou 7 % pour un résident), à condition de payer en devise et d’avoir résidé à l’étranger depuis plus de deux ans.

Résultat : le marché immobilier tunisien se structure de plus en plus autour de cette clientèle externe. Des banques proposent même des produits ciblés : prêts en devises, comptes en dinars convertibles, offres immobilières packagées. De quoi renforcer encore l’attractivité du secteur pour les Tunisiens de l’étranger.

Si certains vendeurs de biens immobiliers exigent même un paiement en devises, l’option reste hors de portée pour la majorité des Tunisiens, tant qu’ils ne sont pas en possession de comptes en devises, comme nous a expliqué un agent immobilier. « Le vendeur du bien recevra son argent en dinar tunisien après conversion par le système bancaire », a–t-il insisté.

Une double réalité sociale

Mais cette ruée vers la diaspora a aussi un revers. Pour les Tunisiens vivant en Tunisie et payés en dinars, accéder à la propriété devient de plus en plus difficile. Le décalage des prix — boostés artificiellement par la référence à l’euro — contribue à exclure une partie importante de la classe moyenne tunisienne du marché immobilier.

Certains y voient une forme de gentrification « en devise étrangère » de l’immobilier tunisien. D’autres estiment que cette ouverture est salutaire pour une économie en difficulté, à condition que les recettes soient réinjectées dans le développement local.

Lire aussi : Vacances en Tunisie : Le soleil, la famille… et un bien immobilier ?

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Tunisie – Importation de voitures : Une nouvelle application pour les Tunisiens de l’étranger

17. Juli 2025 um 07:58

La Douane tunisienne vient de renforcer son système numérique pour mieux accompagner les Tunisiens résidant à l’étranger. Dans des déclarations médiatiques, mercredi 16 juillet 2025, le colonel Elyes Belkheir, chargé de la communication avec les Tunisiens de l’étranger à la direction générale des Douanes, a annoncé la mise en place d’un système spécifique de déclaration douanière.

Ce dispositif centralise toutes les données relatives aux opérations d’importation, d’exportation, aux déclarations et à la régularisation des véhicules importés. L’innovation majeure réside dans une application destinée au calcul automatisé des taxes et droits de douane sur les voitures, spécialement conçue pour les Tunisiens à l’étranger.

Reliée directement au système d’information centralisé des Douanes, baptisé « Sanad », cette application garantit une analyse quotidienne et automatisée des données relatives aux véhicules. Elle permet ainsi une meilleure prise de décision pour les usagers et assure une transparence totale dans les démarches administratives.

L’utilisateur peut accéder à ce service via le site officiel des Douanes tunisiennes (www.douane.gov.tn). Il lui suffit d’y renseigner les informations concernant son véhicule ainsi que la date d’entrée sur le territoire tunisien. Le système procède alors à une évaluation automatique de la valeur du véhicule ainsi que des taxes et droits exigibles. Le montant peut être réglé soit en devise importée, soit via un compte en devises en Tunisie ou encore par transfert depuis l’étranger, contribuant ainsi à la mobilisation des ressources en devises.

Autre mesure incitative annoncée : un mécanisme d’exonération partielle en vigueur jusqu’au 31 octobre 2025. Les véhicules enregistrés dans la série tunisienne « ن.ت » depuis plus de deux ans bénéficient d’une remise de 70 % sur les droits et taxes douaniers. Les bénéficiaires devront déposer leurs demandes de régularisation avant cette date et effectuer le paiement complet avant le 31 décembre 2025 pour récupérer leur véhicule ou moto.

Lire aussi : Tunisie : Les nouveautés du système FCR en 2025

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Retour en Tunisie : QR code et Smart Traveller désormais indispensables

03. Juli 2025 um 17:34

En 2024, la régularisation douanière des véhicules importés a généré près de 195 millions de dinars. C’est ce qu’a annoncé Elyes Belkhir, général de brigade et représentant de la douane tunisienne, ce jeudi 3 juillet 2025, lors de l’émission Midi Eco sur les ondes de la Radio Mosaïque FM.

Au total, 23 036 voitures ont été régularisées. Parmi elles, 10 858 ont été entièrement exonérées de droits de douane.

Conseils aux voyageurs

À l’approche de la saison estivale, le général Belkhir a adressé plusieurs recommandations aux voyageurs tunisiens de retour au pays.

Il a rappelé l’importance de :

  • Déclarer les devises transportées ;
  • Éviter de laisser la carte grise dans le véhicule embarqué sur le bateau ;
  • Effectuer les démarches à distance, via le site de la douane.

Il a aussi insisté sur le respect des trois couloirs de contrôle à l’arrivée :

  • Vert pour un contrôle allégé ;
  • Orange pour un contrôle moyen ;
  • Rouge pour un contrôle approfondi.

Le responsable a également mis en garde contre les tentatives d’arnaques. Il recommande de ne s’adresser qu’aux agents en uniforme ou à leurs supérieurs hiérarchiques.

Déclaration de devises

L’entrée de devises en Tunisie est libre, mais un montant égal ou supérieur à 20 000 dinars doit être déclaré.

Si un voyageur introduit une somme inférieure à 20 000 dinars, mais souhaite repartir avec plus de 5 000 dinars, il doit le déclarer dès son entrée sur le territoire.

Place au numérique

La douane mise désormais sur la digitalisation pour simplifier ses services.

Depuis le 1er juin 2025, les voyageurs rentrant par bateau doivent utiliser l’application Smart Traveller. Elle est obligatoire pour :

  • Obtenir une autorisation de circulation temporaire ;
  • Déclarer les effets personnels.

Ces services, auparavant optionnels, sont désormais accessibles via le site officiel www.douane.gov.tn ou l’application mobile.

Le voyageur doit :

  1. Accéder à la rubrique e-service, puis “Particuliers ;
  2. Choisir l’onglet “Mes bagages” ou “Mon permis ;
  3. Remplir les formulaires ;
  4. Générer un QR code à présenter lors du passage en douane.

Nouveautés à bord des ferries

Les démarches liées aux passeports (demandes ou renouvellements) peuvent désormais se faire directement à bord.

De plus, les taxes sur les effets personnels sont payables exclusivement par carte bancaire internationale, via terminal électronique. Les paiements en espèces ne sont plus acceptés.

Ces nouveautés visent à renforcer la transparence, à réduire les procédures papier et à faciliter le passage des voyageurs.

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