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Rencontre à Paris sur le PLF 2026 de la Tunisie

25. November 2025 um 12:18

Le Centre pour le respect des libertés et des droits de l’homme enTunisie (CRLDHT) organisé, dans le cadre de Liqaaet Eco, une rencontre d’analyse du Projet de loi de finances 2026 (PLF2026) sous le thème «PLF 2026 : l’exercice solitaire du pouvoir budgétaire», le 26 novembre 2026 à 19h au CICP (21ter Rue Voltaire, 75011 Paris).

La rencontre, animée par Karim Belkhiria, verra les interventions de Ali Kooli, ancien ministre de l’Économie et des Finances (2020–2021), expert des questions macroéconomiques, de la dette et du système bancaire; Mohamed Trabelsi, ancien ministre des Affaires sociales, spécialiste du dialogue social, de la protection sociale et des politiques d’emploi ; et Hédi Kammoun, représentant de l’association Alert, engagé sur les enjeux de gouvernance économique, de concurrence et de lutte contre l’économie de rente.

Cette rencontre est organisée «à un moment où la Tunisie traverse l’une des crises économiques, sociales, politiques et institutionnelles les plus graves de son histoire récente» et «à l’heure où les droits reculent et où la pauvreté s’étend, le débat sur le budget n’est pas un exercice technique : c’est un enjeu de justice, de dignité et de démocratie», écrit le CRLDHT dans sa note de présentation, dont nous reproduisons ci-dessous l’essentiel…

«Le budget 2026 est construit dans un contexte de tensions financières explosives : une dette publique qui atteint 147,4 milliards de dinars, soit 80,5 % du PIB, des besoins de financement colossaux de 27 milliards de dinars, et un déficit de près de 11 milliards que le gouvernement veut combler en puisant directement dans la Banque centrale, en émettant des sukuk et en pressurant encore davantage un système bancaire déjà exsangue. Ce choix n’est pas neutre : il engage l’avenir, il hypothèque les droits, et il place le pays dans une spirale dangereuse de dépendance et de fragilisation institutionnelle.

«Le PLF 2026 se présente comme un budget opaque, déséquilibré et construit hors des règles démocratiques. Il contourne les dispositifs de contrôle prévus par la Loi organique du budget, siphonne les ressources vitales de la santé, de l’éducation et de la protection sociale, tout en gonflant les budgets sécuritaires.

«Au lieu d’investir dans le soin, le savoir, l’emploi ou l’inclusion, l’État choisit la force, l’opacité et le repli. La disparition du débat public, la marginalisation du Parlement et le recul de la transparence financière ne sont pas des accidents : ils traduisent une volonté assumée de gouverner sans contrôle et sans comptes à rendre.

«En rupture totale avec les engagements internationaux et constitutionnels de la Tunisie, les arbitrages du PLF 2026 représentent une menace directe contre les droits économiques et sociaux. Ce projet budgétaire promet plus d’inégalités, une aggravation de l’effondrement des services publics, et une désindustrialisation qui nourrit un chômage massif, l’exclusion sociale et le désespoir — terreau fertile des dérives autoritaires et des colères collectives.

«Face à cette situation, cette rencontre ambitionne de décortiquer le PLF 2026, d’en dévoiler les implicites politiques et les conséquences humaines, et de construire, avec les participants, des alternatives crédibles. Parce qu’un budget n’est pas seulement une affaire de chiffres : c’est un choix de société. Nous défendons un budget fondé sur la justice sociale, la transparence, et la protection effective des droits fondamentaux — un budget au service du peuple, et non un instrument de consolidation autoritaire.»

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Tunisie : Six ans de prison pour l’ancien ministre Mohamed Trabelsi

07. Oktober 2025 um 09:13

L’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi, a été condamné à six ans de prison ferme par la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière du tribunal de Tunis. Une peine prononcée lundi 6 octobre dans une affaire portant sur des irrégularités dans la désignation d’attachés sociaux à l’étranger.

Des nominations sous influence

L’enquête, ouverte depuis plusieurs années, a mis au jour des soupçons de corruption et de favoritisme dans les procédures de nomination d’agents sociaux au sein de diverses ambassades tunisiennes, notamment entre 2017 et 2019.

Les juges ont également condamné Abdelkader Mhedhbi, ancien directeur général de l’Office des Tunisiens à l’étranger, à trois ans de prison pour son rôle dans ces manquements.

Selon des sources judiciaires, les investigations ont révélé des abus de fonction et des violations des règles administratives au profit d’intérêts personnels ou de tiers.

En décembre 2023, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Tunis avait ordonné le renvoi des deux hommes devant la justice pénale, tout en les maintenant en liberté en attendant leur procès.

Un verdict rendu en l’absence du principal accusé

Mohamed Trabelsi, qui résiderait actuellement à l’étranger, n’était pas présent lors du prononcé du jugement. Le tribunal a retenu contre lui les chefs d’abus de pouvoir et de préjudice à l’administration publique, sur la base des articles 96 et 98 du Code pénal.

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