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L’élevage à la croisée des chemins : défis et pistes vers une autosuffisance durable

12. Februar 2025 um 17:02

Le secteur de l’élevage est confronté à plusieurs défis majeurs, notamment la dépendance aux importations. Celle-ci fragilise la sécurité alimentaire, car elle expose le pays aux fluctuations des marchés internationaux et menace sa capacité à garantir une alimentation stable pour sa population.

Un autre élément crucial est la compétitivité limitée du secteur. Les lacunes organisationnelles entravent la compétitivité. Ce qui nécessite une refonte structurelle pour passer d’une gestion traditionnelle à une approche plus dynamique. C’est ce qui ressort de l’événement organisé par l’UTAP ce mercredi 12 février à son siège.

Pour relever ces défis, il est essentiel de repenser la structure organisationnelle du secteur. L’objectif principal était d’optimiser la chaîne de valeur des produits animaux en mettant l’accent sur l’amélioration génétique. Cela inclut notamment la promotion des races tunisiennes pour améliorer leur productivité face aux défis environnementaux actuels.

En outre, pour optimiser les ressources fourragères, il est crucial d’utiliser efficacement les fourrages adaptés au climat tunisien afin de réduire les coûts et renforcer la résilience face au changement climatique. Une gestion sanitaire efficace est également nécessaire pour assurer une production durable dans le secteur.

Le panel intitulé « Optimiser la chaîne de valeur des produits animaux » a pour objectif de stimuler la productivité, améliorer la compétitivité et garantir la durabilité dans le secteur de l’élevage en Tunisie.

Faycel Ben Jeddi, enseignant à l’Institut national agronomique de Tunisie, a souligné l’importance des ressources fourragères locales (autochtones) pour renforcer leur résilience face au changement climatique. Il a insisté sur le fait que parmi plus de 2000 espèces potentiellement consommables par les animaux en Tunisie – dont plus de 600 sont considérées comme stratégiques – certaines méritent d’être valorisées afin d’améliorer leur capacité à résister aux conditions environnementales actuelles. 

De son côté, Moez Ben Zaghdan, président de l’UTAP depuis octobre 2024, a mis en avant l’importance de la rentabilité économique pour assurer la durabilité dans le secteur. Il a souligné que la recherche scientifique joue un rôle crucial dans l’amélioration génétique des races locales tunisiennes et a un impact direct sur leur productivité agricole. 

Moez Ben Zaghdan souhaite que les problèmes concrets rencontrés par les agriculteurs soient traités directement grâce à cette collaboration scientifique tout en soutenant matériellement et logistiquement les chercheurs impliqués.

Cependant, Bechir Mestiri, agriculteur, exprime son inquiétude quant aux difficultés persistantes rencontrées par les agriculteurs malgré ces initiatives prometteuses. 

Il déplore que plusieurs discussions n’aient pas donné d’avancées concrètes ni de retours significatifs sur leurs données collectées auprès des éleveurs locaux ; cela reflète, selon lui, un décalage parmi ceux qui cherchent à innover techniquement ou administrativement mais restent bloqués dans leurs méthodes traditionnelles sans progrès notable observables depuis quelques années maintenant.

La situation préoccupante concernant certains éleveurs professionnels reste cruciale, puisque bien qu’ils soient peu nombreux – environ soixante -, ils représentent un maillon essentiel du système économique local mais sont souvent confrontés eux aussi à divers obstacles administratifs empêchant toute production efficiente par comparaison à ce qui se fait à l’échelle internationale.

Ces difficultés mettent clairement en lumière le besoin urgent non seulement administratif mais aussi opérationnel visant à mieux soutenir nos agriculteurs locaux tout autant qu’à favoriser durablement leur développement économique national.

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Élevage : résilience face au climat

12. Februar 2025 um 13:40

Le secteur de l’élevage en Tunisie est confronté à plusieurs défis significatifs, notamment la dépendance aux importations. Cette dépendance compromet la sécurité alimentaire nationale en rendant le pays vulnérable aux fluctuations du marché international.

L’UTAP a organisé ce mercredi 12 février un panel avec le laboratoire de recherche des ressources génétiques animales pour optimiser la chaîne de valeur des produits animaux. Les objectifs incluent notamment l’amélioration génétique.

Présent lors de cet événement, Faycel Ben Jeddi, professeur d’enseignement supérieur agricole à l’Institut national agronomique de Tunisie, a mis l’accent sur l’importance de la filière de production laitière et de viandes, qui occupe une place stratégique au niveau national.
Il précise dans ce contexte l’importance des ressources fourragères locales ou autochtones pour améliorer la résilience face au changement climatique.

Actuellement, le secteur est vulnérable aux changements climatiques et aux conditions nationales et internationales. Il s’agit de chercher à valoriser les ressources pour obtenir une production durable tant en quantité qu’en qualité.

Il rappelle également que les défis actuels incluent le changement climatique affectant toute la planète mais touche particulièrement la Tunisie en raison de sa situation géographique sensible aux sécheresses et à la dégradation des sols.

Selon lui, pour y faire face, il est crucial d’améliorer la fertilité des sols via un couvert végétal adapté.

Tout en concluant: « Pour atteindre cet objectif, il faut valoriser les ressources autochtones capables de résister aux conditions environnementales actuelles ».

Il convient de noter qu’en Tunisie, parmi plus de 2000 espèces potentiellement consommables par les animaux (plus de 600), certaines sont stratégiques pour être mises en valeur afin de répondre aux besoins du cheptel national tout en renforçant sa résilience face au changement climatique.

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L’élevage en crise : Les éleveurs de vaches laitières perdent 3 milliards de dinars en trois ans

12. Februar 2025 um 13:22

Les pertes des éleveurs de vaches laitières sont estimées à plus de 3 milliards de dinars entre 2020 et 2023, a indiqué, mercredi, Mnaouar Sghaier, directeur de la production animale à l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), précisant que ces pertes résultent de l’écart entre les coûts de production et de vente.

S’exprimant lors d’une rencontre tenue, au siège de l’UTAP, sur le thème “Renforcement du secteur de l’élevage en Tunisie: Vers une organisation durable et une optimisation de la chaîne de valeur animale, avec un focus sur le maillon de production”, Sghaier a déploré les conséquences de ces pertes sur l’avenir du secteur dans la mesure où les éleveurs incapables de supporter les dégâts financiers, se retrouvent contraints d’abandonner leur métier. Or, il est difficile de nos jours de former un agriculteur, a-t-il dit, estimant qu’il faut trente ans pour le former.

“La production nationale de viande bovine par unité femelle est actuellement à son plus bas niveau. Elle est estimée à 103 kg en 2023, alors que nous sommes capables de réaliser une production de 150 kg/unité femelle”, a-t-il déploré.

Selon lui, la baisse de la productivité explique, aujourd’hui, la hausse des prix des viandes rouges et la baisse de leur consommation et par conséquent une augmentation de la consommation des viandes de volaille. “La consommation nationale de viandes rouge et blanche ne dépasse pas 40 kg par personne et par an alors que la moyenne mondiale est de 60 Kg , ce qui est de nature à impacter la santé et la productivité des citoyens”.

Evoquant les difficultés structurelles auxquelles fait face aujourd’hui le secteur de l’élevage, le directeur de la production animale au sein de l’organisation agricole, a pointé des risques internes comme le stress hydrique, le changement climatique ainsi que les maladies émergentes et externes comme la disponibilité et la hausse des prix des fourrages sur le marché international outre les conflits géopolitiques.

D’après Sghaier, ces risques peuvent prendre de l’ampleur en l’absence d’une politique de partage de risques dans la filière, déplorant que l’Etat ne partage pas, suffisamment, les risques avec les agriculteurs et les différents intervenants du secteur.

“L’absence d’une telle politique a entraîné la hausse importante des coûts, la désaffection des éleveurs à l’égard du secteur, la régression du cheptel national, outre la baisse de la production, de la productivité et de la qualité. Cela a induit, à son tour, à une hausse des prix des viandes et à un recours excessif à l’importation pour couvrir le déficit “, a-t-il expliqué.

En Tunisie, le secteur de l’élevage contribue à hauteur de 35% du PIB agricole. En 2022, le nombre d’éleveurs bovins s’est élevé à 112 000 personnes alors que celui des éleveurs de petits ruminants a atteint 274 000 personnes, selon les chiffres de l’Office de l’Elevage et des Pâturages.

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