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Tunisie : Vers la création d’une Banque dédiée à l’économie sociale et solidaire

26. Mai 2025 um 18:36

Le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a annoncé lundi à Tunis que le gouvernement se penche actuellement sur l’élaboration du cadre juridique et exécutif de la création de la Banque de l’économie sociale et solidaire.

Lors de sa participation au Forum de l’économie sociale et solidaire, visant à présenter un ensemble de projets dans le cadre de l’initiative « JEUN’ESS  », financée par l’Union européenne et l’Organisation internationale du travail (OIT), il a précisé que la création de cette banque s’inscrit dans le cadre de la loi n°30 de l’année 2020 relative à l’économie sociale et solidaire.

Il a souligné que la pérennité de ce modèle économique dépend du financement par des institutions et des lignes de crédit spécifiques à ce type d’économie.

Le ministre n’a pas précisé de date exacte pour le lancement de la Banque de l’économie sociale et solidaire, ajoutant qu’en parallèle, le travail se poursuit sur la mise en œuvre des textes réglementaires liés au projet de loi n°30 de 2020 et aux autres projets connexes.

D’un autre côté, Lahmar a insisté sur le fait que ce type d’économie ne se substitue ni à l’initiative privée ni au secteur public, mais qu’il s’agit d’une initiative collective centrée sur l’humain.

Il a ajouté que l’économie sociale et solidaire va de pair avec la conception de la justice sociale en Tunisie, telle que mentionnée dans la Constitution de juillet 2022, la loi n°30 de 2020 et la loi sur les sociétés communautaires, à travers un modèle économique et social qui combine création de richesse et service social ayant pour objectif de redistribuer équitablement les richesses pour réaliser les principes de justice sociale.

Le ministre a aussi indiqué que le directeur général de l’OIT a récemment proposé l’élaboration d’un nouveau contrat social, repensant la relation entre économie et société. Cette approche, qui sera présentée en juin prochain, mettra en avant un lien entre travail, droits et croissance, avec l’économie sociale et solidaire comme pilier central.

Le ministre a également évoqué les expériences historiques de la Tunisie dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, telles que les expériences des coopératives agricoles entre 1964 et 1969, et en 2005, des compagnies d’assurance mutuelle et du fonds d’assurance mutuelle agricole.

Il a estimé que ces expériences ont été réussies, mais qu’il était nécessaire de les encadrer légalement.

Pour sa part, Kofi Agossou, directeur régional pour l’Afrique de l’OIT, a valorisé le projet « JEUN’ESS  », en Tunisie, qui a permis à de nombreux jeunes, dans différentes régions du pays, de concrétiser leurs idées en projets réels.

Il a déclaré, après avoir visité le salon dédié au projet, avoir découvert des projets innovants dans des secteurs clés pour l’économie tunisienne et africaine, tels que la valorisation des déchets et des sols, les nouvelles technologies, ainsi que des projets agricoles féminins.

Il a réaffirmé que la justice sociale est une condition essentielle à la paix et au développement social, et que l’économie sociale et solidaire a contribué à réduire les inégalités sociales, à intégrer les catégories vulnérables et les travailleurs du secteur informel dans l’économie réelle.

Il a cependant souligné que le principal défi pour l’économie sociale et solidaire en Afrique, y compris en Tunisie, reste le financement, tout en saluant l’engagement de certaines banques tunisiennes dans une approche participative pour financer ce modèle économique.

L’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a révélé que les résultats du projet sont impressionnants, ayant permis à de nombreux jeunes tunisiens, en majorité des femmes, de transformer leurs rêves en projets concrets.

Il a précisé que le projet lancé en 2021, avec un financement de 8 millions d’euros (environ 26,4 millions de dinars), a permis la création de 170 projets dans divers domaines, répartis sur 6 gouvernorats : Kébili, Le Kef, Tunis, Gabès, Kairouan et Kasserine.

Ce projet a aussi créé plus de 3 600 emplois directs, dont la moitié occupés par des femmes.

Il a conclu en annonçant l’accord de prolongation du projet de six mois supplémentaires, tout en affirmant que l’Union européenne travaille actuellement avec la Tunisie pour développer d’autres projets similaires à travers des approches innovantes.

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Tunisie : bientôt une banque de l’économie sociale et solidaire

Issam Lahmar, ministre des Affaires sociales, a annoncé, lundi 26 mai 2025 à Tunis, que le gouvernement se penche actuellement sur l’élaboration du cadre juridique et exécutif de la création de la Banque de l’économie sociale et solidaire.

Participant au Forum de l’économie sociale et solidaire (ESS), visant à présenter un ensemble de projets dans le cadre de l’initiative « JEUN’ESS  », financée par l’Union européenne et l’Organisation internationale du travail (OIT), Issam Lahmar a précisé que la création de cette banque s’inscrit dans le cadre de la loi n°30 de l’année 2020 relative à l’économie sociale et solidaire.

Il a souligné que la pérennité de ce modèle économique dépend du financement par des institutions et des lignes de crédit spécifiques à ce type d’économie.

Le ministre n’a pas précisé de date exacte pour le lancement de la Banque de l’économie sociale et solidaire (BESS), ajoutant qu’en parallèle, le travail se poursuit sur la mise en œuvre des textes réglementaires liés au projet de loi n°30 de 2020 et aux autres projets connexes.

D’un autre côté, Lahmar a insisté sur le fait que ce type d’économie ne se substitue ni à l’initiative privée ni au secteur public, mais qu’il s’agit d’une initiative collective centrée sur l’humain.

Il a ajouté que l’économie sociale et solidaire va de pair avec la conception de la justice sociale en Tunisie, telle que mentionnée dans la Constitution de juillet 2022, la loi n°30 de 2020 et la loi sur les sociétés communautaires, à travers un modèle économique et social qui combine création de richesse et service social ayant pour objectif de redistribuer équitablement les richesses pour réaliser les principes de justice sociale.

Le ministre a aussi indiqué que le directeur général de l’OIT a récemment proposé l’élaboration d’un nouveau contrat social, repensant la relation entre économie et société. Cette approche, qui sera présentée en juin prochain, mettra en avant un lien entre travail, droits et croissance, avec l’économie sociale et solidaire comme pilier central.

Le ministre a également évoqué les expériences historiques de la Tunisie dans le domaine de l’économie sociale et solidaire, telles que les expériences des coopératives agricoles entre 1964 et 1969, et en 2005, des compagnies d’assurance mutuelle et du fonds d’assurance mutuelle agricole.

Il a estimé que ces expériences ont été réussies, mais qu’il était nécessaire de les encadrer légalement.

Pour sa part, Kofi Agossou, directeur régional pour l’Afrique de l’OIT, a valorisé le projet « JEUN’ESS  », en Tunisie, qui a permis à de nombreux jeunes, dans différentes régions du pays, de concrétiser leurs idées en projets réels.

Il a déclaré, après avoir visité le salon dédié au projet, avoir découvert des projets innovants dans des secteurs clés pour l’économie tunisienne et africaine, tels que la valorisation des déchets et des sols, les nouvelles technologies, ainsi que des projets agricoles féminins.

Il a réaffirmé que la justice sociale est une condition essentielle à la paix et au développement social, et que l’économie sociale et solidaire a contribué à réduire les inégalités sociales, à intégrer les catégories vulnérables et les travailleurs du secteur informel dans l’économie réelle.

Il a cependant souligné que le principal défi pour l’économie sociale et solidaire en Afrique, y compris en Tunisie, reste le financement. Tout en saluant l’engagement de certaines banques tunisiennes dans une approche participative pour financer ce modèle économique.

De son côté, l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, a révélé que les résultats du projet sont impressionnants. Car ils ont permis à de nombreux jeunes tunisiens, en majorité des femmes, de transformer leurs rêves en projets concrets.

Il a précisé que le projet lancé en 2021, avec un financement de 8 millions d’euros (environ 26,4 millions de dinars), a permis la création de 170 projets dans divers domaines, répartis sur six gouvernorats : Kébili, Le Kef, Tunis, Gabès, Kairouan et Kasserine.

Ce projet a aussi créé plus de 3 600 emplois directs, dont la moitié occupée par des femmes.

Il a conclu en annonçant l’accord de prolongation du projet de six mois supplémentaires. Tout en affirmant que l’Union européenne travaille actuellement avec la Tunisie pour développer d’autres projets similaires à travers des approches innovantes.

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