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Tunisie : la FAO organise un atelier pour valoriser les boues résiduaires en agriculture durable

13. Oktober 2025 um 16:49

Les boues résiduaires, qui représentent à la fois un défi environnemental en raison des risques liés à leur stockage et à leur gestion et une opportunité majeure pour l’agriculture et l’économie circulaire, ont été au cœur d’un atelier national, organisé, lundi, par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Tunis.

La Tunisie qui face à une augmentation continue des boues résiduaires issues des stations d’épuration, intensifie ses efforts pour une gestion durable de ses ressources en eau et pour le développement d’une agriculture plus résiliente. Elle avance vers une valorisation durable des boues résiduaires, selon la FAO.

La valorisation de ces boues permettra d’améliorer la fertilité des sols, de réduire la dépendance aux engrais chimiques et de générer des retombées économiques durables pour les agriculteurs et les filières locales. Elle contribue également à renforcer la durabilité du secteur agricole, à accroître la résilience face aux changements climatiques et à promouvoir une gestion plus efficace et sécurisée des ressources en eau.

Des représentants de plusieurs institutions et organisations nationales et internationales et des structures relevant des ministères de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche et de l’Environnement, ont pris part à l’atelier de la FAO.

Des responsables représentant les structures de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et de la Santé et des représentants des agriculteurs (UTAP, GDA Sidi Amor – Borj Touil) ont aussi assisté à l’évènement.

L’objectif est d’identifier des pistes pour le développement de projets durables et sécurisés, tout en mettant en avant des solutions concertées et multi-acteurs pour optimiser la gestion et la valorisation des boues résiduaires en Tunisie.

“L’ensemble de ces acteurs ont réaffirmé leur engagement à renforcer la coopération et à promouvoir des solutions concertées pour une valorisation durable des boues résiduaires, au service d’une agriculture plus résiliente et d’un environnement plus sain”, lit-on dans un communiqué de l’organisation onusienne.

En Tunisie, loi relative à la sécurité sanitaire des denrées alimentaires et aliments pour animaux et le Décret n°2007-13 du 3 janvier 2007 fixent les conditions et les modalités de gestion des boues issues des ouvrages de traitement des eaux usées dans le domaine agricole. Ces boues doivent faire l’objet de mesures sanitaires appliquées aux eaux usées traités et réutilisées en agriculture. En 2023, toutes les analyses effectuées sur 13 échantillons de boues et 17 échantillons de sols, se sont avérées conformes à la norme en vigueur NT 106.20 relative aux matières fertilisantes, spécifiquement les boues issues du traitement des eaux usées urbaines.

Des projets de valorisation des boues ont été déjà réalisés en Tunisie, dont un projet de mise en place d’une installation de séchage solaire des boues pour une capacité de 150 000 m3 en vue de leur valorisation énergétique au profit des cimentiers.

Un autres projet baptisé “TRESOR” (Traitement des eaux usées et des boues résiduaires par filtres plantés et usage agricole durable), coordonné par l’INGREF et financé par la Coopération Transfrontalière IEV Italie Tunisie, a été mis en place durant la période 2019-2022. Son objectif est de réutiliser des eaux usées à travers un traitement naturel par filtres plantés pour permettre un usage agricole des effluents traités et l’utilisation des boues en agriculture.

Le projet a promu l’utilisation de solutions basées sur la nature (SBN) pour traiter les eaux usées et les boues d’épuration, favorisant une approche moins restrictive pour l’usage agricole.

Un autres projet a été également mis en place, celui de l’Évaluation de la Viabilité de l’Utilisation des Eaux Usées Traitées Salées et des Boues Résiduaires pour l’Irrigation des Agrumes sous Climat Méditerranéen Semi-Aride du Cap
Bon (EVITAR).

Ce projet porté par l’INGREF et financé par l’IRESA (2020-2024), vise à évaluer les risques environnementaux et sanitaires associés à l’irrigation des agrumes avec des eaux usées traitées (EUT) et l’utilisation de boues résiduaires en fustigation, une technique agricole qui combine la fertilisation et l’irrigation, consistant à injecter des engrais solubles dans l’eau d’irrigation.

 

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WhiteCycle à Pollutec : vers une économie circulaire du textile technique en Europe

08. Oktober 2025 um 08:06

Lors de la première journée du salon Pollutec, rendez-vous incontournable dédié aux solutions environnementales et aux innovations industrielles, Clémentine Devarenne, ingénieure chimiste, chargée de Projets & Innovation chez Axelera, a présenté le projet WhiteCycle. Une initiative européenne ambitieuse visant à transformer les déchets textiles complexes en nouvelles matières premières recyclées.

Clémentine Devarenne, partenaire du projet WhiteCycle, a présenté cette initiative dans le cadre du salon Pollutec. Il est financé par la Commission européenne. 

Elle rappelle, dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com, que ce projet, lancé en 2023 et prévu jusqu’en 2027, réunit 13 partenaires européens. Son objectif est de mettre en place une chaîne de valeur complète pour le recyclage des textiles complexes jusque-là incinérés ou enfouis.

Elle précise dans ce contexte que WhiteCycle s’intéresse notamment aux textiles techniques utilisés pour des applications spécifiques, comme les tuyaux, les pneus, les vestes de ski ou les doudounes. L’enjeu est de transformer ces déchets en polymères afin de produire à nouveau du textile, dans une logique d’économie circulaire visant à réduire le gaspillage et à préserver les ressources naturelles.

L’ambition du projet est de démontrer que toutes les étapes – du tri à la production de fil recyclé – peuvent être réalisées en Europe à grande échelle, ouvrant la voie à une future industrialisation du procédé. Si le projet est pour l’instant centré sur le marché européen, il pourrait, à terme, être adapté à d’autres régions comme l’Afrique ou l’Asie.

Clémentine Devarenne souligne la dynamique positive en Europe autour de l’économie circulaire, portée par des financements de la Commission européenne. Et ce, même si situer le continent en avance ou en retard reste difficile du fait de la diversité des thématiques.

À Pollutec, l’équipe présente les avancées du projet, avec des résultats de plus en plus nombreux à partager. Plus qu’une recherche de contrats, la participation au salon vise à faire connaître WhiteCycle, diffuser ses résultats et inspirer d’autres initiatives similaires dans le domaine du recyclage et de l’économie circulaire.

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