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Heute — 17. September 2025Haupt-Feeds

La Tunisie veut devenir une nouvelle place financière à l’échelle arabe

Von: walid
17. September 2025 um 12:34

La Tunisie ambitionne de s’imposer comme une nouvelle place financière, à l’échelle régionale et même internationale, a déclaré mercredi le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri, en marge de l’ouverture de la 49ᵉ session des Gouverneurs des banques centrales et institutions monétaires arabes, qui se tient pour la première fois en Tunisie.

Outre ses atouts et les moyens dont elle dispose pour atteindre cet objectif, la Tunisie a su démontrer sa résilience face aux différents défis, une solidité sur laquelle elle entend bâtir ce positionnement, a-t-il souligné.

Lors de l’ouverture de cette session, le gouverneur de la BCT a mis l’accent sur l’importance de l’intégration financière afin de renforcer la stabilité, stimuler la croissance et créer des opportunités dans la région.

Notre volonté commune, a-t-il dit, est de développer la performance de nos systèmes financiers, d’améliorer les services et les cadres de régulation, et de bâtir des marchés financiers arabes interconnectés, compétitifs à l’échelle mondiale, capables d’attirer les flux d’investissement, de commerce et d’innovation.

Il a, par ailleurs, appelé à renforcer la coordination et l’échange d’expérience entre les banques centrales et institutions monétaires arabes, afin de faire face aux chocs extérieurs et préserver la stabilité des systèmes monétaires et financiers de la région, dans un contexte mondial délicat, marqué par des défis économiques et financiers.

Nouri a, dans ce contexte, insisté sur l’urgence de mettre en œuvre des réformes profondes et audacieuses, mais réfléchies et intelligentes, capables d’instaurer la justice financière et de garantir une stabilité globale.

Intervenant à cette occasion, la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, a souligné que des efforts sont déployés “pour faire de la Tunisie une plateforme financière ouverte à tous les marchés internationaux et un pont entre les capitaux et les opportunités d’investissement”.

Elle a également, noté que l’économie tunisienne a su s’adapter aux chocs économiques et financiers ces dernières années, ce qui s’est traduit par une amélioration relative de la croissance, une réduction du déficit budgétaire, une maîtrise de l’inflation et une appréciation du dinar, contribuant ainsi à l’amélioration de la note souveraine de la Tunisie par différentes agences de notation financière internationales.

De son côté, le gouverneur de la Banque Centrale du Soudan et président de cette 49ᵉ session, Buraie Siddig Ali Ahmed, a indiqué que cette réunion abordera plusieurs questions, dont le renforcement de la capacité des banques centrales arabes à répondre aux pressions et aux chocs, ainsi que l’amélioration de la résilience de la cybersécurité dans le secteur financier.

Il a ajouté qu’un atelier, organisé conjointement par le Fonds monétaire international et le Fonds monétaire arabe, se tiendra en marge de cette session, afin de discuter de la révision des politiques financières et monétaires dans un contexte économique incertain.

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Tunisie | Kaïs Saïed préfère les mots aux chiffres

09. September 2025 um 10:15

Kaïs Saïed estime que la politique du «compter-sur-soi» (ou self-reliance) qu’il préconise depuis deux ans avait permis de contenir le taux d’inflation à 5,2% – qui reste tout de même assez élevé – et d’atteindre une croissance de plus de 3% au cours du dernier trimestre.

Lors d’une rencontre au Palais de Carthage avec le ministre des Finances, Michket Slama Khaldi, et le gouverneur de la Banque centrale de Tunisie (BCT), Fathi Zouheïr Nouri, le président de la République a attribué ces bons résultats économiques à une stratégie menée «loin de toute ingérence étrangère», dans une limpide allusion au Fonds monétaire international, dont le programme d’aide financière conditionné par des réformes douloureuses («diktats» selon le terme utilisé par Saïed) est à l’arrêt depuis octobre 2023.

Le chef de l’Etat a également fait état de la stabilité du taux de change et de l’augmentation des réserves stratégiques en devises, qui couvrent désormais 109 jours d’importations.

Selon un communiqué de la Présidence de la République, la réunion a été l’occasion de passer en revue l’exécution du budget de l’État à la fin du premier semestre 2025 et les principales orientations du projet de budget pour 2026, qui aura une très forte portée sociale.

Ce futur budget doit incarner les aspirations du peuple tunisien, notamment dans le domaine social, et ne pas se réduire à de «simples chiffres», a dit Saïed, qui, lui, préfère les mots.

Il faut dire que les chiffres sont rarement comme on souhaiterait qu’ils soient : une inflation de 5,2% reste tout de même élevée, ce qui se traduit par la poursuite de la hausse des prix dont se plaignent les Tunisiens, et une croissance de 3%, pour bienvenue qu’elle soit, ne permet pas de résorber un chômage qui plafonne depuis une quinzaine d’années autour de 15%.

Sur un autre plan, Saïed a souligné le rôle de la BCT dans le soutien de l’économie nationale, ainsi que le rôle du Commission tunisienne d’analyse financière (Ctaf) dans le suivi des transactions financières suspectes, compte tenu des importants flux financiers en dehors des cadres légaux.

On ne sait pas si le président parle ici du marché informel, qui gangrène l’économie nationale, mais on ne voit vraiment pas ce qui empêche l’Etat, aussi omniprésent et omnipotent qu’il l’est chez nous, de mettre fin à ces flux financiers douteux dont ne cesse de parler le président depuis qu’il est au pouvoir en 2019.

I. B.

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