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Heute — 16. September 2025Haupt-Feeds

Saïed appelle à une refondation de l’école : « L’éducation est un droit fondamental »

16. September 2025 um 07:48

Le président de la République, Kaïs Saïed, lance un appel vibrant à la mobilisation de toutes les parties prenantes afin de garantir des conditions équitables et dignes pour l’éducation de tous les élèves et étudiants du pays. Il estime nécessaire d’agir sans délai pour remédier aux dysfonctionnements accumulés depuis des décennies, qualifiant l’éducation de « droit fondamental aussi essentiel que l’eau ou l’air ».

À l’occasion de la rentrée scolaire et universitaire 2025-2026, le chef de l’État a présidé une réunion élargie, en présence des ministres de l’Intérieur, Khaled Nouri, du Transport, Rachid Amri, ainsi que des membres du Conseil supérieur de l’éducation et de l’enseignement.

Composé notamment des ministre de l’Éducation, Noureddine Nouri, de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, Riadh Chouad, des Affaires religieuses, Ahmed Bouhali, de la Famille, Asma Jebri, et des Affaires culturelles, Amina Srarfi, ce conseil est une « institution constitutionnelle censée libérer le secteur éducatif des calculs politiques et des ingérences extérieures ».

« La réforme doit être globale et rompre définitivement avec les réformes passées, qui, bien qu’apparemment orientées vers cet objectif, ont conduit à une dégradation progressive du système », a affirmé Saïed. Il a dénoncé la destruction systématique des programmes scolaires, l’usure des infrastructures éducatives et la dégradation des moyens de transport scolaire, phénomènes qu’il juge responsables de l’aggravation de l’analphabétisme.

Rappelant que l’éducation est obligatoire jusqu’à l’âge de seize ans selon la Constitution, il a souligné que cette carence compromet gravement l’avenir du pays.

Le chef de l’Etat a ordonné un renforcement de la sécurité autour des établissements scolaires, avec la mise en place de patrouilles dédiées visant à protéger les élèves contre la délinquance, notamment la drogue. Il a également rappelé que l’éducation, l’enseignement et la culture sont des secteurs de souveraineté nationale, destinés à former les générations futures appelées à « reprendre le flambeau » et à préserver la société contre toute forme de déviance.

En conclusion, Kaïs Saïed a réaffirmé sa confiance dans le potentiel des Tunisiens : « Lorsqu’on leur offre les conditions appropriées, ils brillent non seulement en Tunisie, mais partout dans le monde. » Il a qualifié la Tunisie de « phare » de créativité et de savoir, invitant à relever le défi de l’éducation comme pilier de reconstruction nationale.

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Tunisie – Code pénal : Réforme promulguée des articles 96 et 98

La loi n°14 de 2025, modifiant des dispositions sur les délits des agents publics, a été publiée au JORT ce 29 juillet après son adoption par l’Assemblée le 24 juillet.

Le président de la République Kaïs Saïed a promulgué la loi n°14 de 2025, portant modification des articles 96 et 98 du Code pénal. Le texte a été publié mardi 29 juillet au Journal officiel de la République tunisienne (JORT). Il avait été adopté en plénière à l’Assemblée des représentants du peuple le 24 juillet par 92 voix pour, 7 abstentions et 6 contre.

Des articles controversés depuis des années

La réforme cible spécifiquement les infractions commises par les agents publics, ainsi que les salariés d’entreprises à participation publique, dans l’exercice de leurs fonctions.

L’article 96 du Code pénal, souvent mobilisé par la justice dans les dossiers de corruption, faisait l’objet de critiques pour sa formulation jugée trop vague. Plusieurs avocats et juristes ont dénoncé par le passé une utilisation abusive de cet article, notamment à l’encontre d’anciens responsables de l’administration publique.

La révision intervient dans un contexte politique marqué par une volonté affichée du chef de l’État de lutter contre la corruption, tout en garantissant « une justice équitable », selon ses propres termes.

Une réforme en profondeur du régime de responsabilité

Le nouveau texte, qui introduit la notion d’intention délibérée et réduit les peines encourues, vise à corriger les dérives d’un dispositif jugé excessif depuis plus d’une décennie.

Au cœur de cette réforme : la réduction de la peine maximale de dix à six ans de prison, mais surtout l’introduction d’un critère intentionnel, exigeant la preuve d’une volonté délibérée de procurer un avantage injustifié. Le texte transforme ainsi une infraction jusqu’ici purement matérielle en délit intentionnel, modifiant profondément sa portée juridique.

L’article 96 a longtemps été critiqué pour son application excessive, qui aurait fragilisé l’environnement administratif, freiné les investissements et semé la peur dans les rangs de la fonction publique.

Depuis la révolution, de nombreux fonctionnaires ont été poursuivis sur la base de ce texte, parfois pour des actes ne relevant ni de la corruption, ni de l’enrichissement illégal, mais d’erreurs administratives ou d’interprétations réglementaires.

Lire aussi :

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Tunisie – Réforme de l’article 96 du Code pénal : Un nouveau cadre pour l’abus de fonction

La commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple a adopté une version consensuelle d’un amendement très attendu de l’article 96 du Code pénal. Le texte, qui introduit la notion d’intention délibérée et réduit les peines encourues, vise à corriger les dérives d’un dispositif jugé excessif depuis plus d’une décennie.

Lundi 30 juin, la commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a franchi une étape importante dans la révision du Code pénal tunisien. Elle a adopté une version consensuelle de deux propositions de loi visant à amender l’article 96, relatif à l’abus de fonction par des agents publics. La réforme, qui sera soumise au vote en plénière, marque une évolution majeure dans l’approche juridique de ce délit.

Au cœur de cette réforme : la réduction de la peine maximale de dix à six ans de prison, mais surtout l’introduction d’un critère intentionnel, exigeant la preuve d’une volonté délibérée de procurer un avantage injustifié. Le texte transforme ainsi une infraction jusqu’ici purement matérielle en délit intentionnel, modifiant profondément sa portée juridique.

Un article controversé depuis 2011

L’article 96 a longtemps été critiqué pour son application excessive, qui aurait fragilisé l’environnement administratif, freiné les investissements et semé la peur dans les rangs de la fonction publique. Depuis la révolution, de nombreux fonctionnaires ont été poursuivis sur la base de ce texte, parfois pour des actes ne relevant ni de la corruption, ni de l’enrichissement illégal, mais d’erreurs administratives ou d’interprétations réglementaires.

Aujourd’hui, la version révisée limite le champ d’application du délit, introduit la possibilité de peines alternatives, comme le sursis ou l’amende, et prévoit l’élargissement de la définition du fonctionnaire public pour mieux encadrer les poursuites.

Un consensus appuyé par les experts

La commission a consulté plusieurs spécialistes du droit pénal, dont les professeurs Mongi Lakhdhar, Hatem Bellahmar et Najet Brahmi, qui ont unanimement soutenu l’amendement. Ils ont notamment plaidé pour la suppression du délit de “nuire à l’administration”, jugé trop vague et relevant plutôt du droit disciplinaire. Autre recommandation importante : instaurer une enquête préliminaire avant toute suspension d’un fonctionnaire, afin d’éviter les abus et les plaintes infondées.

Une réforme aux enjeux multiples

Pour ses initiateurs, cette réforme s’inscrit dans un effort de modernisation du droit pénal tunisien, avec pour objectif de restaurer la confiance entre les citoyens et l’administration, tout en protégeant les agents publics de poursuites arbitraires. Elle vise également à limiter les dérives judiciaires, à renforcer l’efficacité de l’administration et à aligner la législation nationale sur les standards internationaux en matière de criminalisation.

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