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Le projet de la loi de finances 2026 a du plomb dans l’aile à l’ARP

02. September 2025 um 07:44

Réunie, lundi 1er septembre 2025, la Commission des finances et du budget de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé de ne pas examiner le projet de loi de finances 2026. Et ce, tant que le gouvernement n’aura pas remédié aux violations des articles 40 et 62 de la loi organique du budget de 2019.

Lors de cette réunion, la Commission a débattu de la question de la « violation des dispositions de l’article 40, paragraphe 2 de la loi organique de 2019 portant loi organique du budget (LOB) ». C’est ce qu’il ressort d’un communiqué de l’ARP.

L’obligation du gouvernement

En effet, en vertu de cet article, le gouvernement est tenu à l’obligation de présenter à l’Assemblée des représentants du peuple, avant la fin du mois du juillet, de chaque année, les hypothèses et les grandes orientations du budget de l’Etat pour l’année suivante.

Ainsi, la Commission estime que les dispositions précitées confient à l’ARP des attributions explicites en matière d’élaboration du budget.

Par ailleurs, la Commission a débattu de la non-application par le gouvernement des dispositions de l’article 62, paragraphe 3, de la même loi organique.

Conformément aux dispositions de cet article, le gouvernement est dans l’obligation de présenter à l’ARP, à la fin du premier semestre de chaque exercice budgétaire, un rapport sur l’exécution du budget et sur l’application des dispositions de la loi de finances de l’année.

Pour la Commission parlementaire, l’article 62 en question investit le parlement d’une mission de contrôle lors de l’étape d’exécution du budget.

Au cours du débat, les députés ont rappelé que la Commission a sollicité au mois de juillet dernier l’audition de l’actuelle ministre des Finances.

Consécration du principe de continuité de l’Etat

L’objet de cette audition, selon la Commission, aurait été de faire le point sur l’état d’avancement de l’exécution du budget 2025. De même que d’examiner une possible inclusion de nouvelles mesures dans le projet de loi de finances de 2026. Et ce, conformément à l’accord convenu avec l’ancienne ministre des Finances et en consécration du principe de continuité de l’Etat.

Or, cette demande, regrette la Commission, n’a pas eu de suite; malgré l’engagement pris par l’actuelle ministre des Finances de la tenir, par commun accord, au mois de juillet dernier.

Face aux atteintes portées à la loi organique du budget, « Constitution financière de l’Etat », les députés ont revendiqué un rôle désormais plus significatif de l’Assemblée législative lors de la phase d’élaboration et d’exécution du budget. Tout en pressant le gouvernement de donner suite aux propositions émanant du parlement, compte tenu de la complémentarité entre le Législatif et l’Exécutif.

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La Tunisie lance une application pour la sélection des projets d’investissement

22. August 2025 um 12:10

Le ministère de l’Économie et de la Planification a officiellement lancé, au mois de juillet dernier, l’application logicielle Tartib 2.0, conçue pour évaluer, prioriser et sélectionner les projets d’investissement public à inclure dans le budget de l’État.

L’atelier de lancement de l’application, réalisée avec l’appui de la Banque mondiale, a été présidé par le directeur de cabinet du département de tutelle et a réuni des représentants des ministères sectoriels, ainsi que des représentants des partenaires techniques et financiers impliqués dans cette initiative.

À partir de 2026, a expliqué le ministère dans un communiqué, tous les ministères sectoriels seront tenus d’utiliser l’application Tartib 2.0 pour inscrire leurs nouveaux projets d’investissement public au budget de l’État.

Le lancement de Tartib 2.0 s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du cadre unifié d’évaluation et de gestion des investissements publics, formalisé par le décret n° 2017-394, qui a institutionnalisé un Comité national d’approbation des projets publics. Ce comité, présidé par le ministère de l’Économie et de la Planification, dispose désormais d’un outil d’aide à la décision performant et convivial pour la sélection des projets à inclure dans le budget de l’État.

Tartib 2.0 s’inscrit dans un processus de digitalisation de la gouvernance publique visant à améliorer l’efficacité et la transparence de la gestion des investissements publics. L’application fiabilise chaque étape du processus, en s’appuyant sur un flux décisionnel cohérent avec le cadre unifié d’évaluation et de gestion des investissements publics. Son objectif est de faciliter la sélection des projets offrant la meilleure qualité de préparation et le plus grand potentiel d’impact sur le développement durable de la Tunisie.

Tartib 2.0 intègre une méthode de priorisation des projets d’investissement basée sur une grille d’analyse multicritère structurée autour de différentes composantes : qualité de préparation, impact économique, impact social, impact environnemental et climatique, et impact transversal. Chaque composante est déclinée en critères et indicateurs, permettant de déterminer le potentiel du projet grâce à une note pondérée. Cette note est ensuite améliorée en fonction des priorités géographiques et sectorielles du gouvernement. Cette méthode est le fruit d’un processus participatif impliquant les principaux acteurs de la gestion des investissements publics.

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