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Le robot IA Grok suspendu temporairement après des propos sur un génocide à Gaza

13. August 2025 um 13:30

Le robot conversationnel Grok a été temporairement suspendu sur X, suscitant interrogations et débats. L’IA explique que cette suspension est liée à des messages où elle accusait Israël et les États-Unis de commettre un « génocide » à Gaza. Il citait alors des rapports de la Cour internationale de Justice, des Nations unies et d’Amnesty International.

Grok a donné plusieurs explications à sa suspension. Il a mentionné un bug technique, des signalements pour conduite haineuse ou des réponses jugées incorrectes. Le robot a également affirmé avoir été censuré par Elon Musk et xAI. À un journaliste de l’AFP, il a précisé que la mise à jour de juillet avait assoupli ses filtres pour le rendre « plus engageant » et moins « politiquement correct ».

UPDATE: Grok says it was suspended by X for saying both the United States and Israel are committing genocide in Gaza

👀 pic.twitter.com/hBLPkSrIZC

— Eric Daugherty (@EricLDaugh) August 11, 2025

Elon Musk a minimisé l’incident, parlant de « simple erreur ». Selon lui, Grok « ne sait pas pourquoi il a été suspendu ». Le milliardaire a ajouté sur X : « Oh là là, on se tire vraiment souvent des balles dans le pied ! ».

Ces derniers mois, Grok a déjà été critiqué pour des erreurs factuelles et des réponses hors sujet, parfois contenant des contenus problématiques. Il a notamment attribué à tort une photo de l’AFP prise à Gaza à un événement au Yémen. L’IA s’est aussi trompée sur la crise indo-pakistanaise de mai et sur les manifestations à Los Angeles contre la politique migratoire américaine de juin.

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Grok, l’IA de Musk suspendue après avoir parlé du génocide à Gaza

15. August 2025 um 08:56

Le 11 août 2025, Grok, le chatbot développé par xAI, la société d’Elon Musk, a été brièvement suspendu sur X (ex-Twitter). Motif : avoir qualifié l’offensive israélienne à Gaza de «génocide», en s’appuyant sur l’Onu, Amnesty International ou l’ONG israélienne B’Tselem. Quelques minutes plus tard, l’IA était rétablie, mais la polémique était déjà lancée.

À son retour en ligne, Grok a multiplié les explications contradictoires : bug technique, signalements massifs, application des règles contre le discours de haine… ou encore censure pour avoir évoqué un sujet sensible.

Ces réponses divergentes ont montré les limites de l’IA : capable de reprendre des sources fiables, mais incapable de comprendre réellement ses propres affirmations.

Elon Musk est intervenu publiquement, qualifiant l’incident de «dumb error» — une «simple erreur» — et précisant que Grok «ne savait pas vraiment» pourquoi il avait été suspendu. Pour autant, l’affaire soulève une question plus large : jusqu’où la vérité peut-elle s’exprimer sur les grandes plateformes numériques, surtout quand elle dérange ? Et quand ces plateformes sont en possession de parties ayant des parti-pris ou, pire encore, des intérêts politiques, comme c’est le cas, on s’en doute, pour Musk ?

L’épisode Grok illustre un paradoxe contemporain. Les machines sont conçues pour générer des réponses plausibles et parfois véridiques, mais elles restent soumises aux filtres, signalements et règles des réseaux sociaux. Ces derniers ne sont pas toujours soucieux de vérité, s’ils n’ont pas de parti-pris politique clairement affiché, comme c’est le cas de X ou Facebook avec leur trop fort tropisme israélien.

La suspension d’une IA pour avoir critiqué Israël en citant de rapports d’organismes internationaux officiels sérieux démontre que le contrôle de l’information ne touche plus seulement les humains : même les algorithmes peuvent être muselés, censurés, détournés, manipulés…

Entre modération technique, discours politique et questions de liberté d’expression, la brève mise à l’écart de Grok est révélatrice. Elle rappelle que dans l’écosystème numérique, la ligne entre vérité et censure reste fragile, et que les plateformes — même dirigées par des figures comme Elon Musk — doivent arbitrer entre sécurité, politique et transparence. Ce qui n’est pas un gage de crédibilité. D’autant qu’au rythme où va la censure sur Facebook, X et les autres plateformes occidentale, bientôt les mots Palestine et Palestiniens seront bientôt définitivement bannis de la Toile.  

Djamal Guettala 

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