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Mise à jour législative du décret-loi n°2022-54 contre les délits cybernétiques

03. Juli 2025 um 21:16

La commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a décidé, mercredi 2 juillet, de poursuivre l’examen d’une proposition d’amendement du décret-loi n°54 de 2022 sur la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication, après avoir entendu ses initiateurs.

Les porteurs de cette initiative législative ont souligné que le décret-loi 54, bien qu’adapté au contexte historique de son adoption, « avait porté atteinte au fond même aux droits et libertés garantis par la Constitution, sans respecter le principe de proportionnalité entre les restrictions et leurs justifications ».

Selon un communiqué de l’Assemblée des représentants du peuple, les initiateurs jugent nécessaire de modifier certaines dispositions en raison des difficultés rencontrées dans l’application du texte et de contradictions avec d’autres textes en vigueur. Cette proposition d’amendement vise également à aligner le décret-loi sur la Constitution de juillet 2022 et sur les engagements internationaux de la Tunisie, notamment la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, ratifiée par l’ARP en février 2024.

La commission a décidé d’organiser des auditions avec toutes les parties concernées avant d’engager un débat article par article sur cette proposition d’amendement. Un député a précisé que le décret-loi cible notamment « les manifestations de violence et de diffamation sur les réseaux sociaux ».

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Tunisie : Le SNJT appelle à accélérer la révision du décret 54

Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a renouvelé mercredi son appel à une révision urgente du décret-loi n°54 de 2022, en particulier de son article 24, jugé menaçant pour la liberté de la presse et d’expression. Cette déclaration intervient alors que la Commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple entame les premières discussions sur le projet d’amendement du décret.

Dans un communiqué publié à cette occasion, le syndicat a réaffirmé sa position en faveur de l’abrogation des dispositions du décret 54 qui permettent des poursuites judiciaires contre des journalistes et des citoyens pour des publications sur les réseaux sociaux. La SNJT réclame que les affaires de presse soient traitées exclusivement sur la base du décret 115 de 2011, garantissant les droits des journalistes et les principes d’un procès équitable.

Le SNJT dénonce également l’instrumentalisation abusive du décret 54 par certaines juridictions, pointant du doigt à la fois un dysfonctionnement de l’appareil judiciaire et une formulation juridique floue qui facilite les atteintes aux libertés fondamentales. Des centaines de citoyens de tous horizons auraient été visés, selon la SNJT, par des condamnations « lourdes et arbitraires ».

Dans le même temps, la SNJT a salué la proposition parlementaire visant à introduire une nouvelle discipline scolaire : l’éducation aux médias et à la communication, ainsi que la création du poste de professeur spécialisé, destiné à être confié aux diplômés de l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI).

Cette initiative, selon le syndicat, marque un pas important vers la formation d’un esprit critique chez les jeunes, la lutte contre la désinformation, le renforcement des valeurs de citoyenneté et de diversité, et l’insertion professionnelle des jeunes journalistes.

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Tunisie : La Commission de législation se penche sur la révision du décret-loi 54

L’Assemblée des représentants du peuple entamera, mercredi 2 juillet, l’examen d’une proposition de loi visant à réviser le décret-loi n°54 relatif à la lutte contre les infractions liées aux systèmes d’information et de communication. Ce texte, fortement critiqué par les milieux médiatiques et de la société civile, fait l’objet d’un examen par la Commission de la législation générale.

Dans une déclaration à l’agence TAP, Yassine Kourrari, président de ladite commission, a précisé que la première séance sera consacrée à l’audition de l’instance à l’origine de cette initiative législative. Un calendrier des auditions sera ensuite arrêté en concertation avec les membres de la commission.

Kourrari a assuré que la commission s’emploiera à transmettre son rapport au bureau du Parlement dans les plus brefs délais. Il n’a pas exclu la poursuite des travaux durant les vacances parlementaires, conformément au règlement intérieur, si le dépôt du texte n’intervient pas avant la fin de la session actuelle.

Le président de la commission a par ailleurs indiqué que le bureau de l’Assemblée sera destinataire, avant la prochaine session parlementaire, de l’ensemble des rapports relatifs à la révision du décret-loi 54, ainsi que ceux liés aux autres textes en cours d’examen.

La proposition de révision du décret-loi n°54 avait été déposée une première fois le 20 février 2024, sans être transmise aux commissions compétentes. Face à ce blocage, soixante députés ont relancé la démarche en janvier dernier, en demandant un examen en urgence du texte.

Ce décret-loi, promulgué en 2022, a été au cœur d’une vive polémique ces derniers mois. Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), soutenu par plusieurs ONG et acteurs de la société civile, réclame son abrogation, dénonçant les poursuites judiciaires engagées contre les journalistes en vertu de ses dispositions.

Le SNJT milite pour que les affaires liées à l’exercice de la profession soient traitées exclusivement sur la base du décret-loi 115, garantissant la liberté de la presse. Lors de son assemblée générale ordinaire du 23 février 2025, le syndicat a adopté une motion appelant à la libération des journalistes incarcérés et à l’arrêt des poursuites engagées contre ceux poursuivis en vertu du décret-loi 54.

Un tournant est intervenu le 3 février dernier, lorsque la Cour de cassation de Tunis a annulé le renvoi de l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani devant la chambre criminelle, estimant que les dispositions du décret-loi 54 ne s’appliquent pas aux médias. Cette décision a renforcé les appels en faveur d’une clarification juridique et d’une révision de ce texte controversé.

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