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Heute — 24. Juli 2025Haupt-Feeds

NoĂ«l Kharman, au Festival de Hammamet : Le chant d’une terre blessĂ©e

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 18:40

À Hammamet, les vibrations du monde ont traversĂ© la MĂ©diterranĂ©e. La 59e Ă©dition du Festival International a accueilli une Ă©toile nĂ©e en Palestine : NoĂ«l Kharman. À travers sa voix, c’est tout un peuple qui a chantĂ©, espĂ©rĂ©, et vibrĂ©.

En ce 20 juillet 2025, les gradins de l’amphithéùtre de Hammamet bruissaient comme un olivier dans le vent du soir. Le slogan du festival, «Continuous Vibes», rĂ©sonnait avec une intensitĂ© nouvelle, incarnĂ©e par une jeune artiste au destin liĂ© aux douleurs et aux espoirs du Levant. NoĂ«l Kharman, 24 ans, venue de la terre blessĂ©e de Palestine, a enchantĂ© la scĂšne tunisienne de sa voix profonde, grave et pleine d’ñme.

DrapĂ©e d’une robe noire, sobre comme un vers de Mahmoud Darwich, elle est apparue comme une apparition. DĂšs les premiĂšres notes, un silence religieux s’est imposĂ©, vite remplacĂ© par l’onde d’une Ă©motion partagĂ©e. À ses cĂŽtĂ©s, une troupe de musiciens tunisiens d’exception, parmi lesquels le violoniste Outail Maaoui, le joueur de Nay Mohamed Ben Salha, ou encore Dali El Euch Ă  la batterie.

Ensemble, ils ont tissĂ© un tapis sonore digne des mille et une nuits, oĂč chaque instrument semblait raconter un fragment d’histoire.

Puis vint ce moment suspendu : «Haifa». Un chant comme un cri, dĂ©diĂ© Ă  sa ville natale, dĂ©chirĂ©e mais jamais oubliĂ©e. La jeune femme confia, le cƓur serrĂ© : «La guerre m’a Ă©puisĂ©e. Elle a changĂ© ma vision du monde. Je prie pour une paix prochaine. La situation est insoutenable».

Le public, Ă©mu, s’est levĂ©, scandant Ă  l’unisson : «Free Free Palestine ». Une clameur d’amour et de solidaritĂ©, amplifiĂ©e par la puissance de la musique et la dignitĂ© du message. La chanson, dĂ©jĂ  virale sur les rĂ©seaux avec plus d’un million de vues, prenait ici une dimension sacrĂ©e.

Originaire d’un petit village prĂšs de HaĂŻfa, NoĂ«l Kharman s’est fait connaĂźtre grĂące Ă  des videos inspirĂ©s mĂȘlant sons arabes, occidentaux, classiques et modernes. Artiste digitale, elle a su conquĂ©rir les rĂ©seaux sociaux  sans jamais trahir son ancrage culturel. Mais c’est sur scĂšne, en communion avec le public, qu’elle rĂ©vĂšle toute sa magie.

«C’est facile de reprendre une chanson connue Ă  ma maniĂšre. Mais ce que je veux, c’est donner vie Ă  mes propres compositions
 Elles sont le reflet de mon histoire », confie-t-elle dans un sourire pudique. Venue pour la premiĂšre fois en Tunisie, NoĂ«l s’est dite curieuse, vibrante d’un trac joyeux. Une Ă©motion sincĂšre, celle de l’artiste qui ne cherche pas l’échappatoire, mais la rĂ©conciliation avec elle-mĂȘme Ă  travers la musique.

Dix annĂ©es dĂ©jĂ  qu’elle a mis un pied dans cet univers exigeant. Et elle y marche avec grĂące, courage et dĂ©termination. Une voix palestinienne, mais surtout une voix du monde.

Centre des Sciences et Techniques du Patrimoine : Inauguration d’un nouveau siùge

23. Juli 2025 um 18:20

Ce Centre accueillera des ateliers de formation thĂ©orique et pratique dans divers mĂ©tiers et techniques du patrimoine. L’objectif est de permettre aux artisans et aux nouvelles gĂ©nĂ©rations de se doter des compĂ©tences nĂ©cessaires pour prĂ©server et dĂ©velopper les mĂ©tiers traditionnels menacĂ©s de disparition. 

Le nouveau siĂšge du Centre des sciences et techniques du patrimoine, Ă  la MĂ©dina de Tunis, a Ă©tĂ© inaugurĂ©, vendredi, par Tarek Baccouche, directeur gĂ©nĂ©ral de l’Institut national du patrimoine (INP). Le Centre des sciences et techniques du patrimoine a son siĂšge dans un ancien mausolĂ©e au quartier Halfaouine, «la Zaouia de Sidi Ali Chiha» qui a Ă©tĂ© créée entre 1852 et 1857 sous le rĂšgne des husseinites.

Cet Ă©difice Ă  l’architecture monumentale fait partie des nombreux monuments islamiques rĂ©cemment restaurĂ©s ou en cours de restauration Ă  la MĂ©dina de Tunis classĂ©e au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1979. La mĂȘme annĂ©e, deux autres sites tunisiens ont Ă©galement rejoint la liste du patrimoine mondial : le site de Carthage et l’amphithéùtre d’El Jem.

Dans un communiquĂ© publiĂ© vendredi soir, le ministĂšre des Affaires culturelles a annoncĂ© que l’inauguration de ce Centre s’inscrit dans le cadre du programme de restauration, de rĂ©amĂ©nagement et de rĂ©habilitation des monuments historiques.

Les travaux de restauration et de rĂ©amĂ©nagement ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s par la Direction de l’entretien des monuments et des sites, Ă  la Medina de Tunis.

Ce Centre accueillera des ateliers de formation thĂ©orique et pratique dans divers mĂ©tiers et techniques du patrimoine. L’objectif est de permettre aux artisans et aux nouvelles gĂ©nĂ©rations de se doter des compĂ©tences nĂ©cessaires pour prĂ©server et dĂ©velopper les mĂ©tiers traditionnels menacĂ©s de disparition, a annoncĂ© le ministĂšre.

Le Centre servira d’espace pour les ateliers de formation dans diffĂ©rentes spĂ©cialitĂ©s dont la gravure sur stuc (gravure sur mĂ©tal), la gravure sur bois, la dĂ©coration en bois, la mosaĂŻque, la sculpture sur marbre, le polissage, l’ingĂ©nierie de pierre ainsi que la restauration et le rĂ©amĂ©nagement des monuments historiques, indique la mĂȘme source.

Des sessions de formation d’envergure nationale et internationale seront Ă©galement organisĂ©es au sein du Centre par l’Institut national du patrimoine au profit de ses cadres et l’ensemble du personnel travaillant dans le domaine du patrimoine, a-t-on encore annoncĂ©. La formation des cadres dans le domaine des sciences et des techniques du patrimoine et la rĂ©alisation des programmes et des projets pilotes dans les domaines des sciences et des arts du patrimoine, sont les principales missions de ce Centre, peut-on lire sur le site de l’INP.

Créé il y a plus de 30 ans, en vertu du dĂ©cret n° 94-2367 du 18 novembre 1994, le Centre des sciences et techniques du patrimoine est un Ă©tablissement relevant de l’Institut national du patrimoine. Il est composĂ© d’un service pour la formation des cadres et un autre service pour les programmations et des projets pilotes.

Le service de formation des cadres est chargĂ© notamment de former les architectes spĂ©cialisĂ©s dans la restauration, la sauvegarde et la mise en valeur des monuments et sites en collaboration avec l’Unesco et les organisations spĂ©cialisĂ©es ; former les cadres scientifiques et techniques spĂ©cialistes dans les travaux de tĂ©lĂ©dĂ©tection tels que la photogrammĂ©trie, la recherche, l’investigation, l’histoire, l’identification des dĂ©fauts et proposer les solutions physiques, chimiques et autres et les techniques musĂ©ographiques.

Le service des programmes et projets pilotes est chargĂ© notamment de prĂ©senter l’assistance technique requise pour le choix et l’acquisition des Ă©quipements et structures nĂ©cessaires et de contribuer techniquement Ă  pourvoir le centre en experts et spĂ©cialistes.  

Courrier des lecteurs : L’IA rompt avec l’image de la Barbie blonde et bĂȘte

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 17:50

Si vous avez eu l’opportunitĂ© de scroller sur les rĂ©seaux sociaux, ces derniers jours, vous aurez sans doute dĂ©couvert que l’intelligence artificielle a encore gagnĂ© du terrain. Elle a su grignoter des points et conquĂ©rir de plus en plus d’adeptes. En effet, aprĂšs le dĂ©veloppement des logiciels et son intĂ©gration dans la vie courante sous prĂ©texte qu’elle facilite la vie et l’organisation au quotidien, elle s’attaque aujourd’hui Ă  l’univers des jeux d’enfants, avec un modĂšle de Barbie, interactionnel capable de parler, voire de bouger : adieu la poupĂ©e blonde aux traits bien sculptĂ©s, au millimĂštre prĂšs, dites « bonjour » Ă  la poupĂ©e dotĂ©e des toutes derniĂšres avancĂ©es technologiques. Mais Ă  quel prix !

Vous allez dire qu’elle le fait dĂ©jĂ  Ă  travers les applications, les vidĂ©os, le gaming, l’interaction en direct et tout le reste. Effectivement, ceci est un fait, mais s’incruster dans les jeux manuels et matĂ©riels, comme le jeu iconique de Barbie, c’est une autre paire de manches. 

L’enseigne a collaborĂ© avec OpenAI pour le dĂ©veloppement des prochains modĂšles de cette poupĂ©e si populaire. Qui d’entre nous -gĂ©nĂ©ration MillĂ©nium, voire gĂ©nĂ©ration Z- ne s’est pas amusĂ© un jour avec ce jouet ? Lors d’une «dĂźnette Party», qui n’a pas discutĂ©, Ă©changĂ©, rĂȘvĂ© avec cette poupĂ©e ? Probablement la majoritĂ© d’entre nous.

Cette poupĂ©e dĂ©veloppe l’imagination, pose un univers bien particulier pour chacune, et aide mĂȘme les professionnels en l’occurrence les pĂ©dopsychiatres Ă  Ă©tablir des diagnostics Ă  travers l’interaction de l’enfant. DorĂ©navant, ce jeu, inoffensif en apparence, va interagir directement avec votre enfant.

Les questions Ă  se poser par rapport Ă  ce jeu

Cela ne va-t-il pas freiner l’imagination dĂ©bordante de votre enfant ? Ne risque-t-elle pas d’imposer des idĂ©es prĂ©conçues, prĂ©enregistrĂ©es par des adultes ? Cela ne met-il pas en danger la relation humaine ?

En effet, les enfants vont peut-ĂȘtre prĂ©fĂ©rer s’isoler avec leur poupĂ©e plutĂŽt que de confronter le rĂ©el avec de vraies personnes, de vraies opinions et de vraies contradictions. Cette poupĂ©e va leur prĂȘter l’oreille, mais ne pourra-t-elle pas les orienter d’une maniĂšre dĂ©tournĂ©e, Ă©videmment avec un langage appropriĂ©, vers des horizons oĂč la raison serait occultĂ©e ?

Cela ne va-t-il pas creuser davantage le fossĂ© de l’autisme relationnel et de l’individualisme ? Car la nouvelle gĂ©nĂ©ration va avoir tendance Ă  privilĂ©gier l’isolement au dĂ©triment de la sociabilitĂ©, et cela va ĂȘtre inculquĂ© de plus en plus tĂŽt, depuis leur plus jeune Ăąge, sous le signe du jeu et du divertissement.

Que faut-il faire ?

Alors, faisons attention, car nous mettons entre les mains de nos enfants un objet ludique mais dangereux. Comme le dit l’adage : « Soyez plus intelligents que l’intelligence elle-mĂȘme ». Il faut rĂ©flĂ©chir avant de vanter ces crĂ©ations et courir les acheter afin que votre enfant soit « in ». Car, au final, il risque d’ĂȘtre « Out » et de passer Ă  cĂŽtĂ© des vraies relations humaines, voire de sa propre vie. De la rĂ©alitĂ© et de sa magie !

Yosra Naoui

Gestern — 23. Juli 2025Haupt-Feeds

Conférence de presse de la 59e édition du Festival de Carthage : Une programmation aux goûts du public

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 18:30

Huit participations tunisiennes sur 20 spectacles et une prĂ©sence honorable de la Palestine 

La Presse — La confĂ©rence de presse de la 59e Ă©dition de Carthage (19 juillet-21 aoĂ»t 2025) s’annonçait vive en raison des polĂ©miques ayant prĂ©cĂ©dĂ© sa tenue. Les reprĂ©sentants des mĂ©dias nationaux et arabes  sont venus nombreux assister Ă  cette confĂ©rence et demander des Ă©claircissements au sujet de certains spectacles au programme.

Hend Mokrani, directrice gĂ©nĂ©rale de l’Etablissement national pour la promotion des festivals et des manifestations culturelles et artistiques et responsable de la prĂ©sente Ă©dition en l’absence d’un directeur artistique, a indiquĂ© que le choix de la programmation s’est fait en concertation avec tous les membres du comitĂ© directeur en tenant compte des goĂ»ts du public.

Concernant la polĂ©mique qu’a suscitĂ©e l’annulation de la venue de la chanteuse française HĂ©lĂšne Segara, accusĂ©e de soutenir IsraĂ«l, Hend Mokrani a prĂ©cisĂ© que des contacts ont Ă©tĂ© Ă©tablis avec le manager de la chanteuse mais qu’aucun contrat n’a Ă©tĂ© signĂ©. «Nous rĂ©affirmons notre engagement constant de la Tunisie en faveur du peuple palestinien pour la restitution de l’ensemble de ses droits et l’établissement de son Etat indĂ©pendant avec pour capitale Al-Qods», a-t-elle prĂ©cisĂ©.

Prenant la parole pour prĂ©senter son spectacle «Min QaĂą el-Khabia» (Du fond du terroir) programmĂ© Ă  l’ouverture de la 59e Ă©dition, le chef d’orchestre Mohamed Garfi, qui ne s’est pas produit sur scĂšne depuis 15 ans, a indiquĂ© qu’il ne s’agit pas de rĂ©chauffer des chansons du terroir mais de remettre au goĂ»t du jour avec une nouvelle rĂ©orchestration des mĂ©lodies de grands compositeurs tunisiens ayant enrichi la scĂšne artistique tout au long du XXe siĂšcle Ă  l’instar de Khemais Ternane, Mohamed Triki, Mohamd Jamoussi, Ali Riahi, HĂ©di Jouini, Abdelhamid Sliti et Salah Khemissi avec les voix avĂ©rĂ©es de chanteurs et chanteuses tels que Hamza Fadhlaoui, Chokri Omar Hanachi, l’invitĂ© d’honneur Chedli Hajji, l’acteur Jamel Madani qui interprĂ©tera une chanson humoristique ainsi que la participation de la Troupe nationale des arts populaires.

A noter que la chanteuse Nour Kamar a annoncĂ© prĂ©cĂ©demment son retrait du spectacle en raison de l’absence de son nom sur l’affiche officielle. Elle a exprimĂ© sa dĂ©ception sur les rĂ©seaux sociaux face Ă  ce qu’elle considĂšre comme un manque de professionnalisme et de respect envers l’artiste. 

Plusieurs artistes tunisiens dont Riadh Fehri et Mohsen Raies ont eux aussi prĂ©sentĂ© briĂšvement leur participation  Ă  cet Ă©vĂ©nement annuel populaire qui draine un large public. Par ailleurs, plusieurs questions ont Ă©tĂ© soulevĂ©es au sujet de la soirĂ©e tunisienne programmĂ©e le 28 juillet prĂ©sentĂ©e par l’Orchestre national tunisien sous la direction de Youssef Belhani.

Une soirĂ©e considĂ©rĂ©e par certains comme un « fourre-tout Â» Ă  laquelle participe une grande plĂ©iade de chanteurs et chanteuses tunisiens : Naouel Ghachem, Chokri BouzaĂŻen, Karim ChouaĂŻeb, Moncef Abla, Zohra Lajnef, Sondes Taga, Mohsen Rayes et Raja Said. Mokdad Shili, dont le nom a Ă©tĂ© mentionnĂ© pour participer Ă  ce spectacle, a dĂ©noncĂ© cette utilisation sans son consentement.

Hend Mokrani a expliquĂ© que ce dĂ©sistement n’est pas du ressort du Festival de Carthage, il concerne plutĂŽt l’Orchestre national tunisien. A propos de la participation tunisienne, 8 spectacles sur 20 sont programmĂ©s au cours de la 59e Ă©dition du Festival qui se prĂ©pare activement pour recevoir les artistes et le public.

«La fontaine est remise en Ă©tat de fonctionnement et des  travaux de jardinage ont Ă©tĂ© effectuĂ©s ainsi que la scĂšne du théùtre Ă  laquelle des amĂ©liorations ont Ă©tĂ© opĂ©rĂ©es sans affecter le cachet originel du site antique, et ce, pour mieux accueillir les artistes et leur offrir des services dignes des plus grands festivals du monde», a enchaĂźnĂ© Hend Mokrani. 

A cette occasion un visuel sur les diffĂ©rentes rĂ©alisations entreprises sur le site de Carthage et sur la programmation a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© aux reprĂ©sentants des mĂ©dias. A rappeler que le budget de cette 59e Ă©dition s’élĂšve Ă  3 milliards de dinars et que les prix des billets varient entre 20d et 90d.

Le programme complet 

Samedi 19 juillet : Men Kañ el Khabia – Mohamed Garfi (Tunisie)

Dimanche 20 juillet : Tapis Rouge 2 – Riad Fehri (Tunisie)

Mardi 22 juillet : Binomi S+1 – Aziz Jebali (Tunisie)

Vendredi 25 juillet : Latifa Arfaoui (Tunisie)

Samedi 26 juillet : Ibrahim Maalouf & The Trumpets of Michel-Ange (Liban)

Dimanche 27 juillet : Pour Gaza – Mohamed Assaf (Palestine)

Lundi 28 juillet : Soirée tunisienne (Tunisie)

Mercredi 30 juillet : Nassif Zeytoun (Liban)

Vendredi 1er août : La Nuit des Chefs (Tunisie)

Samedi 2 août : Nancy Ajram (Liban)

Dimanche 3 aoĂ»t : Sur la route enchantĂ©e – Chantal Goya (France)

Mardi 5 août : Marwan Abdelhamid alias Saint Levant (Palestine)

Vendredi 8 aoĂ»t : Imagine – Karim Thlibi (Tunisie)

Samedi 9 août : Najwa Karam (Liban)

Lundi 11 août : Folklore tunisien (Tunisie)

Mercredi 13 août : Sofia Sadok (Tunisie)

Samedi 16 août : Soirée Om Kalthoum avec May Farouk (Egypte)

Dimanche 17 août : Ky-Mani Marley (Jamaïque)

Lundi 18 août : Adam (Liban)

Jeudi 21 aoĂ»t : Ahlam (Émirats Arabes Unis)

Zied Ben Romdhane devient membre de la prestigieuse agence de presse photographique Magnum : Bien mérité !

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 18:20

Actuellement basĂ© entre le Canada et la Tunisie, Zied est en train de finaliser sa sĂ©rie en cours «The Escape», une Ɠuvre onirique sur le passage Ă  l’ñge adulte, dont le projet a remportĂ© le prix de la catĂ©gorie «Projets Ă  long terme» pour la rĂ©gion Afrique au concours World Press Photo en 2024.

La Presse — L’annonce a Ă©tĂ© faite sur la page officielle de Magnum Photos suite Ă  leur 78e assemblĂ©e gĂ©nĂ©rale annuelle tenue en juin dernier, le photographe tunisien Zied Ben Romdhane est devenu le nouveau membre Ă  part entiĂšre de Magnum. Magnum Photos est une grande agence photographique fondĂ©e le 22 mai 1947 Ă  New York par cinq grands noms du photojournalisme : Robert Capa, Henri Cartier-Bresson, George Rodger, William Vandivert et David Seymour.

Aux cĂŽtĂ©s de Rita Vandivert et Maria Eisner, responsables respectivement des bureaux de New York et Paris, ils ont posĂ© les bases d’une structure unique. Fonctionnant comme une coopĂ©rative — bien que sans statut juridique formel — Magnum regroupe certains des plus grands photographes du monde.

L’agence est aujourd’hui prĂ©sente Ă  travers quatre bureaux majeurs: New York (AmĂ©riques), Londres (Ăźles britanniques, Afrique, OcĂ©anie et partie de l’Asie), Paris (Europe continentale) et Tokyo (Japon, Chine, TaĂŻwan) « Zied apporte une voix essentielle Ă  Magnum », a dĂ©clarĂ© le photographe amĂ©ricain Alec Soth (membre de l’agence depuis 2004) lors du vote de cette annĂ©e.

Et d’ajouter : « Son engagement pour les rĂ©cits au long cours et sa capacitĂ© Ă  naviguer entre le poĂ©tique et le politique font de lui un atout majeur pour notre coopĂ©rative ». NĂ© en Tunisie en 1981, Zied a poursuivi des Ă©tudes Ă©conomiques avec en poche un master de l’Institut supĂ©rieur de gestion de Tunis.

La photographie, il la pratique d’abord au sein du Club photos Tahar-Haddad oĂč il se fait entourer par des encadreurs-photographes qui l’ont aidĂ© Ă  maĂźtriser les notions de base. En 2008, il dĂ©cide d’en faire son mĂ©tier. Sa carriĂšre dĂ©bute avec la publicitĂ© avant d’évoluer vers le documentaire et le photojournalisme.

© Zied Ben Romdhane / Magnum Photos

L’artiste a pris part Ă  plusieurs expositions collectives et a animĂ© diffĂ©rents ateliers de photographie. En 2007, vient sa premiĂšre consĂ©cration avec le premier prix au salon artistique Le Printemps des Arts Ă  Tunis, suivra, entre autres rĂ©compenses, le prix Popcap dans le cadre du Festival Image Afrique en 2015.

Il  a exposĂ© un peu partout dans le monde entre autres Ă  Arles (2013), Paris (Maison de la Tunisie, 2013), Marseille (Mucem, 2015), New York (White Box, 2013), Bombay (Clark House, 2013), Houston (Fotofest Biennial, 2014), ou encore DubaĂŻ (1×1 Gallery, 2014). Le talentueux photographe explore d’autres cieux artistiques comme le cinĂ©ma oĂč il a portĂ© la casquette de directeur de photographie et de producteur.

Il a, Ă  son actif, dans ce sens, plusieurs films comme «Sabaa Chicken» (2010) et le documentaire «Fallega» (2011). Il a Ă©galement pris part au projet Reporting Change de World Press Photo en 2013 et a collaborĂ© dans des projets Ă©ditoriaux, Ă  l’instar de «La rĂ©volution tunisienne-Irada» et «DĂ©gage».

En 2018, il sort son propre livre tirĂ© de sa sĂ©rie de photographies «West of Life» au titre Ă©ponyme. Cette sĂ©rie a, d’ailleurs, Ă©tĂ© publiĂ©e par la Native Agency. RĂ©alisĂ©es dans le bassin minier, ces Ɠuvres retracent l’histoire et le quotidien de cette rĂ©gion.

Avec son objectif, l’artiste capture l’amour et l’espoir qui restent, malgrĂ© tout, intacts dans cette rĂ©gion occultĂ©e Actuellement basĂ© entre le Canada et la Tunisie, Zied est en train de finaliser sa sĂ©rie en cours «The Escape», une Ɠuvre onirique sur le passage Ă  l’ñge adulte, dont le projet a remportĂ© le prix de la catĂ©gorie «Projets Ă  long terme» pour la rĂ©gion Afrique au concours World Press Photo en 2024.

Mes Humeurs : Oui chef !

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 18:00

La Presse — L’Humeur de la semaine derniĂšre Ă©voquait et saluait la programmation d’un spectacle de musique classique qui fait une tournĂ©e oĂč trois chefs dirigent un orchestre Ă  Carthage, Hammamet et El Jem.

Je reviens au mĂ©tier de chef d’orchestre, souvent peu ou carrĂ©ment mal connu du grand public, on pense que la direction d’orchestre se limite Ă  quelques rĂ©pĂ©titions et puis on passe sur scĂšne ; il est utile de connaĂźtre ce mĂ©tier qui est plus complexe qu’on ne le pense.

Pour ceux qui ne le sauraient pas, la direction d’orchestre exige une formation et une culture musicale vaste et une autoritĂ© naturelle, beaucoup de chefs ont  eu une pratique instrumentale sĂ©rieuse (piano souvent, mais aussi violon,  et mĂȘme instruments Ă  vent), des  pianistes accompagnateurs qui ont Ă©tudiĂ© l’harmonie, le contrepoint et l’analyse musicale, il y a des chefs qui ont exercĂ© comme chef de chant qui est un rĂŽle important, ce sont eux qui prĂ©parent les rĂŽles,  ils connaissent le rĂ©pertoire classique, de Bach Ă  la musique contemporaine, ils savent tout faire, dĂ©chiffrer,  parler les langues, maĂźtriser le solfĂšge et la lecture de partitions complexes

Des chefs d’orchestre, il y en a des centaines, des cĂ©lĂ©britĂ©s mondialement connues, des moins connus et des invisibles, il s’en trouve peu, trop peu de femmes (une Humeur consacrĂ©e Ă  Zahia Ziouani, cheffe française d’origine algĂ©rienne, fondatrice de l’Orchestre Divertimento traite de ce sujet.)

Dans le but de mettre de la gaietĂ© dans le monde apparemment sĂ©rieux de la musique classique, j’ai glanĂ© ça et lĂ  et sĂ©lectionnĂ© des citations (radios thĂ©matiques, ouvrages etc) ;  on en rencontre des centaines qui illustrent la vision des grands chefs. Ces derniers sont, bien sĂ»r, diffĂ©rents, mais dotĂ©s d’une culture immense et d’un charisme Ă©vident. Quelques exemples :   

Arturo Toscanini (1867–1957, rĂ©putĂ© pour avoir une mĂ©moire colossale), il dirigeait sans partition, y compris des opĂ©ras entiers.

Lors d’une rĂ©pĂ©tition, un musicien s’arrĂȘte et dit :

« Ma partition dit ceci. »

Toscanini, furieux, réplique :

« Ta partition est fausse. J’ai la mienne dans la tĂȘte depuis vingt ans. »

Leonard Bernstein  (1918–1990) qui a composĂ© la musique du film West Side Story.

Quelques jours aprÚs la chute du mur de Berlin (1989), Bernstein dirige la 9e symphonie de Beethoven, remplaçant le mot «Freude» (joie) par «Freiheit» (liberté).

«Tous les murs tombent un jour. Et la musique en garde la trace».

L’émotion du public et des musiciens fut telle que plusieurs pleurĂšrent en jouant.

Le fascinant chef Wilhelm FurtwĂ€ngler (1886–1954) disait : «Je ne dirige pas la musique, je la laisse naĂźtre».

Carlos Kleiber(1930-2004) : le mystérieux perfectionniste qui fuyait la gloire.

ConsidĂ©rĂ© comme l’un des plus grands chefs du XXe siĂšcle, Kleiber avait une phobie de l’échec.

Il refusait souvent les concerts, annulait des tournées, disparaissait des mois durant.

Un jour, un orchestre l’attend, rĂ©pĂ©tition prĂȘte. Il entre, regarde la salle, murmure :

«Je ne suis pas digne». Et repart. Il ne dirigera jamais ce concert.

Herbert von Karajan ((1908–1989.) Lors d’une rĂ©pĂ©tition avec l’Orchestre Philharmonique de Berlin, celui qui est considĂ©rĂ© comme l’incarnation du chef absolu s’arrĂȘte brusquement et dit avec agacement :

– Le deuxiùme hautbois joue beaucoup trop fort.

Un silence suit.

Le premier violon, un peu gĂȘnĂ©, lui fait remarquer :

– Maestro
 le deuxiùme hautbois n’est pas là aujourd’hui.

Sans perdre une seconde, Karajan réplique calmement :

– Alors dites-lui que, quand il vient, il joue trop fort.

Le Roumain Sergiu Celibidache (1912–1996) refusait d’enregistrer sa musique.

«On ne peut pas capturer le moment vivant dans une boĂźte ! » 

Il voulait que chaque concert soit unique, jamais reproduit.

Evidemment, on peut continuer à égrener les exemples.

Innovation : La fiscalitĂ© comme catalyseur 

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:50

« La recherche-dĂ©veloppement et l’innovation reprĂ©sentent le seul salut pour une croissance inclusive et un emploi dĂ©cent pour les jeunes diplĂŽmĂ©s Â», estime le directeur gĂ©nĂ©ral de la technopole de Sfax, Mustapha Mezghani.

La Presse — La fiscalitĂ© peut-elle ĂȘtre un levier pour encourager l’innovation des entreprises et l’entrepreneuriat innovant ? Cette thĂ©matique, essentielle au dĂ©veloppement de l’économie tunisienne, a rĂ©cemment fait l’objet d’un dĂ©bat organisĂ© par l’Iace, en partenariat avec la technopole de Sfax.  PrĂ©sidant la rencontre, Mustapha Mezghani, directeur gĂ©nĂ©ral de la technopole, a insistĂ© sur le rĂŽle central de l’innovation en tant que moteur de croissance Ă©conomique.

Il a soulignĂ© qu’elle constitue aujourd’hui la seule bouĂ©e de sauvetage pour assurer une croissance inclusive et crĂ©er des emplois dĂ©cents pour les jeunes diplĂŽmĂ©s universitaires. 

« La Tunisie dispose de trĂšs peu de ressources naturelles et ne peut compter que sur ses ressources humaines et son intelligence pour assurer sa croissance Ă©conomique, qui s’est ralentie au cours de ces derniĂšres annĂ©es. La recherche et dĂ©veloppement et l’innovation reprĂ©sentent notre seul salut pour une croissance inclusive et un emploi dĂ©cent pour les jeunes diplĂŽmĂ©s Â», a-t-il dĂ©clarĂ©.

Evoquant les efforts qui ont Ă©tĂ© amorcĂ©s pour bĂątir un Ă©cosystĂšme de l’innovation — notamment Ă  travers l’initiative « Startup-Act Â» —, Mezghani estime que ces dĂ©marches restent insuffisantes pour enclencher une vĂ©ritable dynamique. Il a expliquĂ© que les Ă©conomies innovantes sont, certes, le rĂ©sultat de visions, de stratĂ©gies industrielles et de politiques publiques. Mais la fiscalitĂ© constitue un des atouts de la mise en Ɠuvre de ces politiques, car c’est un outil qui permet d’inciter ou de dĂ©courager les acteurs Ă©conomiques Ă  investir dans un domaine Ă©conomique donnĂ©.

« Par exemple, lorsqu’on rĂ©duit les droits de douane sur les voitures Ă©lectriques, c’est pour les rendre plus accessibles, encourager les concessionnaires Ă  les importer et inciter les consommateurs Ă  les acheter Â», a-t-il expliquĂ©.   De son cĂŽtĂ©, Ahmed Chabchoub, expert-comptable, a rappelĂ© que la lĂ©gislation tunisienne comporte dĂ©jĂ  des incitations financiĂšres et fiscales en faveur de l’innovation. 

Outre les avantages liĂ©s au « Startup-Act Â», la loi de finances 2024 a introduit des mesures ciblĂ©es : un dĂ©grĂšvement fiscal total (100 %) pour les entreprises investissant dans le dĂ©veloppement technologique ou l’innovation, quel que soit le secteur d’activitĂ©, ainsi qu’une dĂ©duction complĂ©mentaire de 50 % sur les dĂ©penses de R&D. 

Toutefois, Chabchoub regrette que la lourdeur des procĂ©dures empĂȘche de nombreuses entreprises de bĂ©nĂ©ficier pleinement de ces dispositifs.

 Dans le mĂȘme sens, Mohamed Salah Frad, directeur gĂ©nĂ©ral de « United Gulf Financial Services Â» pour l’Afrique du Nord, a mis en lumiĂšre le manque Ă  gagner causĂ© par l’absence de valorisation de la propriĂ©tĂ© intellectuelle, un des piliers de l’innovation.

Il a Ă©galement pointĂ© la complexitĂ© administrative qui accompagne les mesures incitatives actuelles et freine le potentiel innovant. Il a insistĂ© sur le fait que tout le monde doit ĂȘtre convaincu de la capacitĂ© de l’innovation Ă  gĂ©nĂ©rer de la richesse pour tous, y compris pour l’Etat. Il a, en ce sens, expliquĂ© qu’il est important d’inciter les entreprises Ă  repenser leur modĂšle Ă©conomique en intĂ©grant davantage l’innovation.

Des faits et des chiffres

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:40

30,2 % 

Au cours des cinq premiers mois de l’annĂ©e 2025, les recettes des exportations de la filiĂšre habillement ont enregistrĂ© un repli de 3 %, s’établissant, selon les derniĂšres donnĂ©es publiĂ©es par le Centre technique du textile (Cettex), Ă  3,1 milliards de dinars. D’aprĂšs la mĂȘme source, cette baisse revient principalement Ă  la diminution de 10,02% des exportations de vĂȘtements en maille et aussi Ă  la baisse des vĂȘtements en chaĂźne et trame qui ont lĂ©gĂšrement reculĂ© de 0,32 %.

Le Cettex annonce que la branche textile dans son ensemble affiche une dynamique positive avec une croissance notable de 30,2 % des exportations, tirée notamment par les marchés algérien (+132,70 %) et néerlandais (+5,70 %).

Concernant le marchĂ© local, les importations de tissus et de vĂȘtements ont progressĂ© respectivement de 14,7 % et 5,32 %, alors que celles des fibres et des fils ont baissĂ© de 7,92 % et 0,75 %.

Globalement, les exportations du secteur textile-habillement ont enregistré une hausse modérée de 2,61 %, pour avoisiner les 4 milliards de dinars à fin mai 2025. Quant aux importations globales, elles ont crû de 5,41 %, atteignant également 3,1 milliards de dinars, soit un niveau équivalent à celui des exportations de la seule filiÚre habillement.

A noter que prĂšs de 87 % des exportations du secteur s’acheminent vers le marchĂ© europĂ©en, principalement vers la France, l’Italie, l’Allemagne, les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne et le Portugal, mais aussi vers le Royaume-Uni et les Etats-Unis.

17

Dix-sept apiculteurs de la rĂ©gion de Zaghouan viennent de bĂ©nĂ©ficier d’un programme d’appui lancĂ© par le Commissariat rĂ©gional au dĂ©veloppement agricole et le Groupement agricole des apiculteurs. Chaque bĂ©nĂ©ficiaire s’est vu accorder une aide de 8.000 dinars pour l’acquisition de matĂ©riel apicole.

Selon Wahid Ferjani, prĂ©sident du groupement agricole des apiculteurs, les bĂ©nĂ©ficiaires ont au prĂ©alable suivi une formation spĂ©cialisĂ©e de deux mois en apiculture, couronnĂ©e par l’obtention d’un certificat de spĂ©cialisation.

Ce programme s’inscrit dans une dynamique plus large de valorisation de la filiĂšre apicole dans la rĂ©gion. Dans ce cadre, une session de formation destinĂ©e Ă  60 femmes rurales est Ă©galement prĂ©vue pour le dernier trimestre de 2025, d’aprĂšs Mohsen Boumaiza, chef du projet de dĂ©veloppement et de promotion des filiĂšres agricoles.

A travers cette double initiative, les autoritĂ©s visent Ă  renforcer les capacitĂ©s locales, favoriser l’insertion Ă©conomique des jeunes et des femmes rurales, et promouvoir une apiculture moderne et durable Ă  Zaghouan.

4

Les transferts de revenus de la diaspora tunisienne ont atteint un peu plus de 4 milliards de dinars Ă  fin juin 2025, marquant une progression de 8,4 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, oĂč la hausse avait Ă©tĂ© de 4,9 %. ExprimĂ©s en dollars, ces transferts ont atteint un niveau record historique, s’élevant Ă  environ 1,36 milliard.

En proportion du produit intĂ©rieur brut (PIB), ces transferts reprĂ©sentent 2,3 % pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, contre 2,7 % Ă  fin juin 2022. Ces chiffres confirment l’importance de la diaspora tunisienne comme source majeure de devises et de soutien Ă  l’économie nationale.

8,5 %

Les recettes touristiques en Tunisie se sont Ă©levĂ©es Ă  3,3 milliards de dinars Ă  fin juin 2025, enregistrant une hausse de 8,5 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024, qui avait dĂ©jĂ  connu une progression de 15,2 %. Cette croissance reste infĂ©rieure Ă  la flambĂ©e de 82,6 % observĂ©e Ă  fin juin 2023. ExprimĂ©es en dollars, ces recettes atteignent environ 1,116 milliard, soit une augmentation de 15,3 % sur un an.

En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), les recettes touristiques représentent 1,9 % pour la deuxiÚme année consécutive, un niveau inférieur à la moyenne de 2,4 % enregistrée entre 2008 et 2010.

0,4 %

En juin 2024, les prix Ă  la consommation augmentent de 0,4 % par rapport au mois prĂ©cĂ©dent. Cette hausse rĂ©sulte principalement de la progression des prix des produits d’habillement (+1,6 %), du groupe « restaurants et hĂŽtels » (+1,1 %) ainsi que d’une lĂ©gĂšre augmentation des prix de l’alimentation (+0,1 %). Sur un mois, les prix du groupe « alimentation et boissons » enregistrent une lĂ©gĂšre hausse de 0,1 %, portĂ©e par la hausse des prix de la viande d’agneau (+1,8 %) et de la viande bovine (+1,5 %).

À l’inverse, les prix des Ɠufs reculent de 3,6 %, ceux de la volaille diminuent de 1,4 % et ceux des fruits frais baissent de 1,1 %. En juin, les prix des produits d’habillement et des chaussures augmentent de 1,6 %. Plus prĂ©cisĂ©ment, les articles d’habillement voient leurs prix croĂźtre de 1,8 % tandis que les chaussures connaissent une hausse de 1,5 %. 

CompĂ©tences tunisiennes : Être ou paraĂźtre ?

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:30

La Tunisie a formĂ© des milliers et des milliers de compĂ©tences depuis son indĂ©pendance. La majoritĂ© d’entre eux ont choisi de rester sur place et contribuer Ă  l’édification du pays.

La Presse — Aujourd’hui, nous assistons Ă  un mouvement Ă©trange de la part de nombreux cadres formĂ©s dans nos Ă©coles et universitĂ©s.

Les raisons d’un mal-ĂȘtre

À titre d’exemple, on ne parvient pas Ă  comprendre pourquoi  les ingĂ©nieurs, Ă  travers leur corporation, ne cessent de dĂ©plorer leur sort. Tout est mal en point Ă  leurs yeux. C’est, expliquent-ils, Ă  cause de ce qu’on appelle «la fuite des cerveaux», ou «l’exode des cerveaux».

Personne ne peut nier le malaise qu’éprouvent beaucoup de nos ingĂ©nieurs. Ils ne sont pas les seuls. D’autres professions connaissent les mĂȘmes difficultĂ©s. Ce n’est donc pas une raison suffisante de dĂ©sespĂ©rer et de baisser les bras. Obtenir un diplĂŽme d’ingĂ©nieur n’est pas une fin en soi, mais c’est ce que l’on en fera qui est plus important.

Notre pays compte de nombreux pionniers dans tous les domaines. Des ingĂ©nieurs, des mĂ©decins, des universitaires et des scientifiques ainsi que de multiples compĂ©tences ont fait le chemin inverse pour contribuer Ă  la construction de la Tunisie. C’était Ă  l’aube de l’IndĂ©pendance. Alors qu’ils avaient fait des Ă©tudes en Europe ou en AmĂ©rique ou en ex-Union SoviĂ©tique, ils ont prĂ©fĂ©rĂ© revenir pour servir leur pays.

Ce malaise serait lié aussi, ajoutent nos ingénieurs, aux «mauvaises conditions de travail et à leur situation matérielle précaire».

Or, ce n’est pas, nĂ©cessairement, l’avis de tout le monde. L’opinion publique ne voit pas en quoi cette catĂ©gorie professionnelle serait plus lĂ©sĂ©e qu’une autre. À moins de considĂ©rer qu’il faut accorder des privilĂšges aux dĂ©pens d’autres catĂ©gories qui ont le droit Ă  des traitements sans discrimination.

Prouver son existence

Le problĂšme chez nous est que tout le monde est logĂ© Ă  la mĂȘme enseigne. C’est-Ă -dire soumis Ă  des lois et des rĂ©glementations qui ont besoin, soit dit en passant, d’ĂȘtre revues et rĂ©actualisĂ©es.

C’est pourquoi on juge qu’un ingĂ©nieur n’a pas plus de droits Ă  revendiquer qu’un autre fonctionnaire possĂ©dant des diplĂŽmes Ă©quivalents.

Certes, l’ingĂ©nieur a ceci de particulier qu’il lui est demandĂ© d’ĂȘtre Ă  la pointe en matiĂšre d’inventions, de crĂ©ations et de conceptions. Sommes-nous dans ce cas de figure ?

D’aucuns diront que les conditions existantes ne sont pas pour favoriser l’évolution escomptĂ©e. D’autres diront que les ingĂ©nieurs eux-mĂȘmes ne s’investissent pas tellement dans cette tĂąche. Les deux opinions sont justes  Mais encore faut-il des preuves.

Le citoyen tunisien juge sur piĂšce. L’existence d’un corps professionnel se manifeste par ce qu’il fournit Ă  la sociĂ©tĂ©. Dans le domaine de l’ingĂ©nierie, le Tunisien doit ĂȘtre en mesure de constater de visu ce qui se rĂ©alise sur le terrain par cette catĂ©gorie professionnelle.

Or, il ne voit pas tellement ce dont est capable cette profession. Il ne voit pas, ou on n’est pas capable de lui donner la possibilitĂ© de voir de façon concrĂšte, ce que produit l’ingĂ©nieur tunisien.

A qui la faute ?

Il n’existe pas de rĂ©ponse catĂ©gorique Ă  cette question car plusieurs considĂ©rations peuvent entrer en jeu.

Tout le monde sait que rien ne peut se faire sans l’intervention des gĂ©nies (civil, mĂ©canique, Ă©lectrique, industriel, militaire, etc.).

L’ingĂ©nieur est, toujours, au centre de l’action. Aussi bien lorsque tout va, que lorsque tout ne va pas bien.

Le Tunisien juge d’aprĂšs ce qu’il voit : l’état des chaussĂ©es aprĂšs une averse, l’absence de projets de villes du futur avec l’infrastructure qui convient. Plus clairement, de vraies agglomĂ©rations et de vrais mĂ©tros souterrains, par exemple, ainsi que des autoroutes modernes et sans reproche.

De plus, le manque d’implication des ingĂ©nieurs dans des actions de recyclage technique (de nos moyens de transport, par exemple, ou de la rĂ©novation des machines et divers autres outils de production ainsi que l’amĂ©lioration des procĂ©dĂ©s industriels existants
) ne peut pas ne pas nous interpeller.

Si, aujourd’hui, certaines de nos Ă©lites choisissent d’apporter leur concours Ă  des pays Ă©trangers c’est parce qu’ils pensent qu’ils sont mal rĂ©tribuĂ©s ou peu considĂ©rĂ©s chez eux.

A vrai dire, cette position relÚve de la liberté individuelle et des convictions personnelles.

Ce qui peut Ă©tonner plus d’un, par contre, c’est ce que ce pays a dĂ©pensĂ© pour les former. AprĂšs, il les voit  aller offrir leurs services ailleurs. En effet, un Ă©tudiant coĂ»te en moyenne 8.000 dinars (selon les statistiques du ministĂšre de l’enseignement supĂ©rieur et de la recherche scientifique-2023). Multiplions cette somme par le nombre d’annĂ©es d’études, uniquement dans le supĂ©rieur, pour apprĂ©cier, Ă  sa juste valeur, la dette envers le pays qui a consenti tous les sacrifices pour le former.

Devoirs envers la patrie

On imagine trĂšs mal comment des jeunes formĂ©s dans nos institutions universitaires refusent d’accomplir des devoirs comme le service national ou les affectations individuelles. Et dire qu’il y a des dizaines de milliers de nos cadres qui ont, dĂ©jĂ , accompli avant eux ces devoirs sans rechigner. La fuite de ces cerveaux, loin d’apporter des solutions, est une source de problĂšmes.

On peut reconnaĂźtre que dans des cas limites, il y a un retour sur investissement lorsque la compĂ©tence rentre au bercail avec une probabilitĂ© de transfert de technologie. Mais, malheureusement, les pays d’accueil ne sont pas en mesure de leur offrir  les avantages dont ils rĂȘvent. La conjoncture qui prĂ©vaut dans le monde le prouve.

Ces compĂ©tences migrantes subissent toutes les discriminations (au niveau des salaires, ils perçoivent moins que les nationaux). Ils ne sont pas Ă  l’abri de la xĂ©nophobie. Ils sont, comme on le disait naguĂšre, taillables et corvĂ©ables Ă  merci.

Plus grave encore, cette fuite contribue à vider les pays en voie de développement de toutes les compétences afin de leur barrer la voie à tout progrÚs véritable.

En dĂ©sertant le pays, ce qu’on appelle les Ă©lites accomplissent la besogne de ceux qui cherchent Ă  vider nos pays de leurs potentiels scientifiques afin qu’ils restent, toujours, sous leur domination.

Aussi, sans nous opposer aux dĂ©cisions des uns et des autres de quitter leur pays ou d’y rester, nous suggĂ©rons aux responsables des corporations professionnelles concernĂ©es d’adopter une meilleure stratĂ©gie. Celle-ci consisterait Ă  se rendre plus visibles Ă  travers des rĂ©alisations et des faits. ProsaĂŻquement parlant : donner des preuves que telle ou telle catĂ©gorie professionnelle mĂ©rite plus Ă  travers des productions, des inventions, etc. En somme, prouver au commun des mortels qu’ils existent et qu’ils agissent.

Think tank et brainstorming

C’est vrai qu’on nous prĂ©sente, souvent, Ă  la tĂ©lĂ©vision ou Ă  travers les mĂ©dias ou, encore, des rĂ©seaux sociaux des crĂ©ations et des inventions. On se contente, juste, de cette Ă©tape. Que se passe-t-il aprĂšs? Y a-t-il un suivi ? L’objet inventĂ© est-il valorisĂ© ? Passe-t-il Ă  l’étape d’industrialisation ? Devons-nous rester, toujours, prisonniers des vieilles habitudes de l’attentisme ?

Le citoyen tunisien ne demande rien d’autre que la concrĂ©tisation de ce qu’on lui prĂ©sente Ă  longueur d’annĂ©e comme Ă©tant le produit du gĂ©nie tunisien. Ce gĂ©nie, il veut le voir sur le terrain et le sentir dans sa vie quotidienne.

Il considùre qu’il est plus que temps de passer de la phase des plans, des maquettes, des prototypes et autres à la phase d’industrialisation.

Tout est possible. Il ne manque que la volonté de le faire, car tout viendra aprÚs.

Ceux qui veulent partir, libre Ă  eux de le faire. Mais ceux qui choisissent le parti de leur pays doivent s’investir Ă  fond pour montrer qu’ils sont, vraiment, capables de concrĂ©tiser les rĂȘves et les espoirs des Tunisiens.

Les laboratoires et les nombreuses structures de recherche, les pÎles technologiques, les acteurs économiques doivent faire partie de cette stratégie.

Il doit y avoir une synergie entre tous les partenaires pour créer une dynamique axée sur les résultats de ces efforts scientifiques qui ne doivent pas élire domicile dans les couloirs des institutions de recherche ou dans les bibliothÚques.

Des concepts et des mĂ©thodes existent pour accĂ©lĂ©rer le processus. Ils sont utilisĂ©s dans les pays qui sont sur la bonne voie. Il s’agit, entre autres, du think tank et du brainstorming.

Les deux ont pour rĂŽle de stimuler la rĂ©flexion et accĂ©lĂ©rer la recherche de solutions aux questions liĂ©es au dĂ©veloppement ou Ă  n’importe quel autre thĂšme. Nos scientifiques et chercheurs ne sont pas censĂ©s les ignorer.

Alors, procĂ©dons Ă  l’étape suivante : celle du passage de la crĂ©ation et de la conception Ă  la production industrielle et Ă  la concrĂ©tisation des maquettes et autres prototypes. Jusqu’à quand va-t-on rester dans la phase des shows mĂ©diatiques sans lendemain ? CrĂ©ons un marchĂ© pour des machines, des voitures ou d’autres fabrications purement tunisiennes chez nous et Ă  l’étranger. Rien n’est impossible. Il suffit de croire en nos capacitĂ©s et moyens. Le reste viendra grĂące Ă  la dynamique qui ne manquera pas de s’enclencher. Ce n’est pas du tout de l’utopie.

Pourquoi : Une pollution rampante

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:20

Le littoral et notamment les plages de la banlieue sud sont tellement polluĂ©s qu’on se demande s’ils retrouveront, un jour, une partie de leur lustre d’antan.

Car, dans le temps, ces plages — s’étendant de RadĂšs Ă  Soliman — Ă©taient d’une limpiditĂ© et d’une propretĂ© inĂ©galables. Et on venait de partout pour y passer ses vacances et profiter de cette mer d’azur, et ce n’est pas exagĂ©rĂ©.

Mais comme l’espoir fait vivre, espĂ©rons.

CitĂ© Ettadhamen : Le complexe de l’enfance fait peau neuve

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:10

InaugurĂ© avant d’ĂȘtre Ă©quipĂ©, le complexe de l’enfance de la CitĂ© Ettadhamen, un des quartiers Ă  haute densitĂ© dĂ©mographique dans le gouvernorat de l’Ariana, a rouvert, jeudi, ses portes, faisant ainsi peau neuve, grĂące au rĂ©amĂ©nagement opĂ©rĂ© en partenariat avec la BNA. 

La Presse — Jeudi, en fin d’aprĂšs midi, Asma Jebri, ministre de la Femme, de la Famille de l’Enfance et des Personnes ĂągĂ©es, a donnĂ© le coup d’envoi des activitĂ©s programmĂ©es au profit des enfants du complexe. ImplantĂ© au cƓur des habitations, sur une superficie globale de 3.450 m2 dont 1.500 m2 couverts, il pourrait y crĂ©er une nouvelle dynamique, mais aussi une ambiance de rĂ©crĂ©ation et de dĂ©tente. 

L’objectif est de gĂ©nĂ©raliser les prestations d’animation Ă©ducative et sociale aux quartiers les plus peuplĂ©s dans les zones classĂ©es prioritaires. En consĂ©cration du rĂŽle social de l’Etat et de l’égalitĂ© des chances entre les enfants de la Tunisie. 

Par ailleurs, la ministre a fait le tour des diffĂ©rentes composantes du complexe dont le parachĂšvement des Ă©quipements et matĂ©riels nĂ©cessaires est prĂ©vu incessamment. Seulement un espace de jeux semble ĂȘtre Ă  moitiĂ© meublĂ©, avec une cuisine et une salle Ă  manger rĂ©novĂ©es mais pas encore Ă©quipĂ©es. 

En consécration de la RSE

Il est Ă  noter que ces travaux d’entretien et de rĂ©habilitation ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s, avec l’appui financier de la BNA, dans le cadre de sa responsabilitĂ© sociĂ©tale (RSE), comprenant l’entretien du rĂ©seau Ă©lectrique, l’ajout d’une cuisine et l’amĂ©nagement des espaces sportifs pour rendre ce complexe d’enfants plus attrayant. Bechir Ben MaĂątoug, chargĂ© de communication Ă  la BNA, nous a parlĂ© de ce projet, sans rien dire sur le coĂ»t total de son rĂ©amĂ©nagement. 

Selon une source autorisĂ©e au ministĂšre de la Femme, ce complexe s’apprĂȘte Ă  concocter pour les enfants d’Ettadhamen un programme d’animation variĂ© au cours des deux derniers mois de l’étĂ©. En juillet et aoĂ»t, l’on prĂ©voit une sĂ©rie d’activitĂ©s d’ordre culturel, ludique, environnemental et sportif. 

Rappelons, dans ce cadre, que la rĂ©ouverture de ce complexe, fruit d’un accord de partenariat avec la BNA, signĂ© en mars 2024, avec un montant initial de 500 mille dinars, aurait dĂ» avoir lieu au mois d’octobre dernier, pour accueillir des enfants de 6 Ă  16 ans. Somme toute, ce complexe constitue un acquis pour les enfants du quartier. 

Une approche spĂ©cifique 

Von: LA PRESSE
12. Juli 2025 um 17:00

LA bataille pour la libĂ©ration nationale que le PrĂ©sident de la RĂ©publique conduit avec la tĂ©nacitĂ© d’un homme d’Etat qui sait Ă©couter son peuple pour prendre les dĂ©cisions opportunes au moment opportun se distingue par sa dimension pluridisciplinaire.

Dans la mesure oĂč, pour que les Tunisiens gagnent le pari exaltant de faire inscrire Ă  jamais leur pays dans le giron des nations dĂ©veloppĂ©es, il faut que tous les secteurs de la vie Ă©conomique, sociale, culturelle, environnementale et Ă©ducative Ă©voluent en parfaite synchronisation, sous la bienveillance d’une administration publique dont les acteurs doivent saisir qu’ils ont l’obligation impĂ©rative de rompre dĂ©finitivement avec les anciennes manƓuvres marquĂ©es par le clientĂ©lisme, le favoritisme, les agendas et les calculs de politiciens ayant fait faillite mais s’obstinant Ă  ce que le peuple, conscient de leurs comportements, dĂ©cide de les faire sortir de l’histoire.

C’est ainsi que mercredi et jeudi derniers, le PrĂ©sident de la RĂ©publique a imprimĂ© Ă  l’action gouvernementale une dynamique nouvelle et innovante. Puisqu’il a confĂ©rĂ© avec le ministre de l’Environnement, aprĂšs s’ĂȘtre rendu Ă  Monastir et Ă  Nabeul, et a dĂ©cidĂ© de stigmatiser l’inaction de l’Office national de l’assainissement, menaçant de dissoudre l’Agence de protection et d’amĂ©nagement du littoral (Apal).

Tout simplement parce que ces deux entreprises publiques ont prouvĂ© qu’elles ont failli Ă  leur mission. Et les Tunisiens qui ont la chance de dialoguer directement avec le Chef de l’Etat n’ont pas manquĂ© de dĂ©noncer «les crimes Ă©cologiques» dont leurs rĂ©gions sont victimes du fait de la nĂ©gligence et aussi de l’absence manifeste de patriotisme chez cette frange de responsables qui n’ont pas encore saisi les directives prĂ©sidentielles ou qui ne veulent pas s’aligner sur la nouvelle approche de gouvernance mise en Ɠuvre depuis l’avĂšnement du processus du 25 juillet 2021.

Et ce sont ces responsables insouciants que le Chef de l’Etat a pointĂ©s du doigt lors de sa rencontre mercredi avec la Cheffe du gouvernement pour lui dire qu’ «il est temps que les jeunes compĂ©tences prennent la place de ceux qui n’ont pas compris les leçons de l’Histoire».

Idem pour la ministre des Affaires culturelles, exhortĂ©e Ă  faire comprendre aux directeurs des festivals que ces Ă©vĂ©nements ont l’obligation, de par leurs programmes, d’inscrire leurs spectacles dans l’orbite de la bataille de libĂ©ration nationale que le pays mĂšne depuis prĂšs de trois ans.

Remerciements et 40e Jour : Abdessalem MSALLEM

23. Juli 2025 um 10:56

La famille MSALLEM remercie tous ceux qui se sont associĂ©s Ă  leur deuil suite au dĂ©cĂšs de leur trĂšs cher et regrettĂ©

 Abdessalem MSALLEM

«À jamais dans nos cƓurs »

Quarante jours déjà depuis que tu nous a quittés pour une vie éternelle dans un monde meilleur.

Tu n’es plus oĂč tu Ă©tais, mais tu seras toujours et partout oĂč nous sommes tant et aussi longtemps que notre cƓur battra.

 Â« Vivre dans le cƓur de ceux qu’on aime, c’est ne pas mourir »

Ton absence laisse et laissera un vide énorme, profond et douloureux que personne ne pourra combler.

Tu as été le pilier de la famille. Tu étais un mari et un pÚre aimant, sensible, généreux et exceptionnel sur tous les plans. Tu ne sauras jamais à quel point tu vas nous manquer pour le reste de nos vies ; mais ton souvenir continuera de nous éclairer, de nous inspirer et de nous guider chaque jour.

Repose en paix trĂšs cher, que Dieu te bĂ©nisse, t’accorde Sa MisĂ©ricorde et t’accueille dans Son Ă©ternel Paradis.

Que tous ceux qui t’ont connu et aimĂ© aient une pieuse pensĂ©e pour toi et rĂ©citent la Fatiha Ă  ta mĂ©moire.

Ta femme bien aimĂ©e Rachida Ferchichi Msallem 

Tes Fils

Anis Msallem et son épouse Ikhlas

Ali Msallem et son épouse Mouna

Ta fille Dr Malek Msallem et son époux Dr Mehdi El Kissi

Tes petits-enfants 

«Nous sommes à Dieu et à Lui nous retournons»

Gafsa : une récolte record de pistaches

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 10:50

Les services de la Direction de la production végétale au Commissariat Régional au Développement Agricole (CRDA) de Gafsa ont estimé la récolte de pistaches de cette saison à 4289 tonnes, ce qui représente une récolte record par rapport aux saisons précédentes.

Selon Kais Chelbi, chef de la Direction de la production vĂ©gĂ©tale au CRDA de Gafsa, cette augmentation de la production est due Ă  l’entrĂ©e en production d’un grand nombre de jeunes plants, soit environ 0,8 million de nouveaux plants.

Il est Ă  noter que la superficie totale des plantations de pistaches dans le gouvernorat de Gafsa s’élĂšve Ă  18 841 hectares, dont 11 761 hectares sont irriguĂ©s par les eaux de pluie et 7051 hectares sont irriguĂ©s artificiellement. Les principales zones de production sont concentrĂ©es dans les dĂ©lĂ©gations de Sidi AĂŻch, Gafsa Nord, Gafsa Sud et Oum El Araies.

La mĂȘme source a ajoutĂ© que la rĂ©colte pour cette saison dĂ©butera Ă  la mi-aoĂ»t.

Les agents de l’aviation civile et des aĂ©roports menacent de faire grĂšve!

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 10:33

La section des offices et Ă©tablissements publics de l’Union GĂ©nĂ©rale Tunisienne du Travail (UGTT) a Ă©mis ce mercredi 23 juillet 2025, un prĂ©avis de grĂšve de deux jours au sein de l’Office de l’Aviation Civile. La grĂšve dĂ©butera le mardi 12 aoĂ»t 2025 Ă  19h00 et se terminera le jeudi 14 aoĂ»t Ă  19h00.

Les syndicats de l’Office de l’Aviation Civile et des AĂ©roports rĂ©clament l’application des points figurant dans le procĂšs-verbal d’accord du 24 janvier 2023. Parmi ces revendications figurent la prime d’encouragement Ă  la productivitĂ© et la prime pour les fonctions.

Les agents demandent Ă©galement la mise en Ɠuvre de la formation et de la formation continue, la prĂ©servation des droits financiers des contrĂŽleurs en cas de perte de qualification, l’annulation de la mise Ă  disposition Ă  la base de Monastir, et l’engagement Ă  appliquer le statut de base actuel.

Ali Mañloul signe aujourd’hui avec le Club Sportif Sfaxien

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:37

Le latĂ©ral gauche Ali MaĂąloul signera aujourd’hui, mercredi 23 juillet 2025, son contrat avec le Club Sportif Sfaxien. Cette signature fait suite Ă  une rĂ©union qu’il a eue hier, mardi, avec le prĂ©sident et le vice-prĂ©sident du comitĂ© directeur de l’équipe.

MaĂąloul fait son retour au CS Sfaxien aprĂšs neuf annĂ©es passĂ©es Ă  l’Ahly SC en Égypte, oĂč il a connu des succĂšs exceptionnels, le hissant au rang de meilleur latĂ©ral gauche de l’histoire du club cairote.

Ali MaĂąloul a dĂ©jĂ  passĂ© sa visite mĂ©dicale et participera au stage Ă  huis clos qui dĂ©butera ce vendredi 25 juillet Ă  Sousse et se poursuivra jusqu’à la fin du mois.

FormĂ© au Club Sportif Sfaxien, Ali MaĂąloul avait rejoint l’Ahly SC Ă  l’étĂ© 2016 pour une aventure professionnelle en Égypte.

L’Union EuropĂ©enne exhorte l’entitĂ© sioniste Ă  arrĂȘter de tirer sur des civils qui ont faim

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:22

L’Union EuropĂ©enne a confirmĂ© avoir dit Ă  l’entitĂ© sioniste de cesser de tuer des personnes aux points de distribution d’aide Ă  Gaza, lui rappelant que « toutes les options sont sur la table Â». Pendant ce temps, l’Espagne a appelĂ© Ă  la suspension des accords de partenariat entre l’UE et IsraĂ«l, et la France a exigĂ© l’entrĂ©e de l’aide humanitaire.

Mardi, Kaja Kallas, responsable des affaires Ă©trangĂšres de l’Union europĂ©enne, a dĂ©clarĂ© avoir informĂ© son homologue israĂ©lien, GidĂ©on Sa’ar, que l’armĂ©e israĂ©lienne devait « cesser de tuer des civils Â» aux points de distribution d’aide dans la bande de Gaza. Kallas a Ă©crit sur la plateforme X que « tuer des civils cherchant de l’aide Ă  Gaza est indĂ©fendable Â», notant qu’elle avait de nouveau parlĂ© Ă  son homologue israĂ©lien « pour confirmer notre entente concernant le flux d’aide Â». Elle a ajoutĂ© qu’elle lui avait rappelĂ© que « toutes les options sont sur la table Â» si IsraĂ«l ne respectait pas ses engagements.

La prĂ©sidente de la Commission europĂ©enne, Ursula von der Leyen, a Ă©galement jugĂ© sur la plateforme X que « les civils ne peuvent jamais ĂȘtre ciblĂ©s
 les images de Gaza sont insupportables Â», et a exigĂ© qu’IsraĂ«l cesse immĂ©diatement et remplisse ses obligations. Il y a deux semaines, l’Union europĂ©enne avait annoncĂ© avoir conclu un accord avec IsraĂ«l qui Ă©tait censĂ© permettre l’entrĂ©e de davantage de camions de nourriture Ă  Gaza.

Prix des médicaments : 60 % en hausse, 40 % en baisse dans la nouvelle liste officielle

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:10

La rĂ©cente rĂ©vision des prix des mĂ©dicaments en Tunisie a touchĂ© une large part du marchĂ© pharmaceutique, selon les prĂ©cisions apportĂ©es ce mercredi par Molka El Moudir, vice-prĂ©sidente du Syndicat tunisien des pharmaciens d’officine.

Intervenant sur les ondes de Jawhara FM ce mercredi 23 juillet 2025, elle a indiquĂ© que prĂšs de 60 % des mĂ©dicaments figurant dans une nouvelle liste publiĂ©e vendredi dernier ont subi une hausse des prix, tandis qu’environ 40 % ont enregistrĂ© une baisse.

El Moudir a prĂ©cisĂ© que ces ajustements tarifaires sont appliquĂ©s sans prĂ©avis, y compris pour les officines elles-mĂȘmes, soulignant qu’il s’agit d’une mesure destinĂ©e Ă  Ă©viter les conflits d’intĂ©rĂȘts. Elle a rappelĂ© que la Pharmacie centrale de Tunisie est l’unique organisme habilitĂ© Ă  fixer et actualiser les prix des mĂ©dicaments.

Selon elle, ces modifications concernent principalement des mĂ©dicaments non importĂ©s depuis plus d’un an, remplacĂ©s par des gĂ©nĂ©riques locaux Ă©quivalents en termes de qualitĂ© et d’efficacitĂ©. Cette dĂ©marche s’inscrit dans le cadre d’une stratĂ©gie nationale visant Ă  renforcer l’industrie pharmaceutique locale et Ă  rĂ©duire la facture d’importation.

La syndicaliste a appelĂ© Ă  rĂ©tablir la confiance des citoyens dans les mĂ©dicaments gĂ©nĂ©riques, largement utilisĂ©s Ă  l’échelle internationale en raison de leur coĂ»t abordable et de leur efficacitĂ© prouvĂ©e scientifiquement.

Elle a Ă©galement encouragĂ© les citoyens Ă  s’informer auprĂšs de leur pharmacien en cas de doute ou de question concernant les prix ou la disponibilitĂ© de certains produits. La liste actualisĂ©e des mĂ©dicaments est, selon ses dires, consultable librement sur le site officiel de la Pharmacie centrale. Elle a insistĂ© sur le droit du citoyen Ă  accĂ©der aux informations officielles relatives aux hausses ou aux baisses de prix.

Abordant la situation financiĂšre du secteur, Molka El Moudir a tirĂ© la sonnette d’alarme : « Les pharmacies traversent une crise sĂ©rieuse », a-t-elle dĂ©clarĂ©, Ă©voquant notamment les retards de remboursement des crĂ©ances par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM), qui peuvent atteindre jusqu’à 150 jours.

Concours d’entrĂ©e aux Ă©coles d’ingĂ©nieurs : annonce des rĂ©sultats Ă  partir de midi

Von: La Presse
23. Juli 2025 um 09:01

Les rĂ©sultats de l’affectation des Ă©tudiants admis aux concours nationaux d’entrĂ©e aux cycles de formation d’ingĂ©nieurs pour la session 2025 seront publiĂ©s aujourd’hui, mercredi 23 juillet 2025, Ă  partir de midi, via le site web www.cningenieur.rnu.tn.

Les personnes concernĂ©es doivent confirmer les rĂ©sultats de leur affectation via le mĂȘme site, Ă  partir d’aujourd’hui et jusqu’à mercredi 6 aoĂ»t prochain Ă  midi, afin de ne pas perdre leur droit au rĂ©sultat obtenu et de le vĂ©rifier en imprimant la carte de confirmation des rĂ©sultats, selon un communiquĂ© antĂ©rieur du ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique.

Le ministĂšre de l’Enseignement supĂ©rieur et de la Recherche scientifique a rappelĂ© une fois de plus que chaque candidat ne doit pas divulguer son « mot de passe et code secret Â», et utiliser le lien officiel des concours nationaux d’entrĂ©e aux cycles de formation d’ingĂ©nieurs pour la session 2025 : www.cningenieur.rnu.tn.

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