Le ministère iranien des Affaires étrangères a qualifié les attaques menées par l’armée israélienne, dans la nuit de vendredi, contre plusieurs positions civiles iraniennes, de « violation flagrante de la Charte des Nations Unies » et « d’agression manifeste contre l’intégrité territoriale et la souveraineté du pays », affirmant que « l’Iran y ripostera par tous les moyens nécessaires ».

« L’Iran a été injustement la cible d’une agression de la part d’un régime criminel et malfaisant. L’occupation sioniste a violé, dans la nuit de vendredi, l’intégrité territoriale et la souveraineté nationale de l’Iran, en frappant notamment plusieurs zones résidentielles à Téhéran et dans d’autres villes du pays. Ces attaques ont causé la mort de plusieurs serviteurs de la patrie – défenseurs de l’honneur national, de la science et de la technologie – ainsi que de nombreux civils innocents », a déclaré la diplomatie iranienne dans un communiqué relayé vendredi par l’agence de presse iranienne IRNA.

« Les attaques de l’entité sioniste contre l’Iran constituent une violation de l’article 2, paragraphe 4, de la Charte des Nations Unies et un acte d’agression manifeste contre la République islamique d’Iran », a poursuivi le ministère, ajoutant que, « conformément à l’article 51 de la Charte, l’Iran dispose du droit légal et légitime de riposter à cette agression par tous les moyens qu’il jugera nécessaires. Ses forces armées agiront avec force et détermination pour défendre la nation ».

Le ministère a également appelé le Conseil de sécurité de l’ONU à « assumer immédiatement ses responsabilités et à intervenir sans délai face à cette violation flagrante de la paix et de la sécurité internationales par le régime sioniste », rappelant les devoirs du secrétaire général des Nations Unies, en vertu de la Charte, et demandant une action urgente en réponse à cette crise.

Enfin, le ministère a exhorté « tous les États membres de l’ONU – en particulier les pays de la région, les États islamiques, les membres du Mouvement des non-alignés ainsi que toutes les nations soucieuses de paix et de sécurité – à condamner fermement cette agression criminelle et à prendre des mesures urgentes et collectives pour faire face à cette aventure dangereuse, qui représente sans aucun doute une menace sans précédent pour la paix et la sécurité mondiales ».

L’Assemblée générale des Nations Unies a adopté, jeudi, à une large majorité, une résolution exigeant un cessez-le-feu immédiat dans la bande de Gaza ainsi qu’un accès humanitaire massif et sans entrave à la population civile.

Adoptée par 149 voix pour, 12 contre et 19 abstentions, la résolution appelle à un cessez-le-feu immédiat, inconditionnel et permanent, ainsi qu’à la libération de tous les otages.

Le texte exhorte également à prendre « toutes les mesures nécessaires » pour faire pression sur l’État occupant, afin qu’il respecte le droit international et mette fin aux violations commises dans les territoires palestiniens.

Il est exigé de la puissance occupante qu’elle lève immédiatement le blocus, ouvre tous les points de passage et permette la distribution de l’aide humanitaire en quantité suffisante dans l’ensemble du territoire palestinien, où la situation humanitaire est jugée catastrophique après plus de 20 mois d’agression.

La résolution condamne fermement l’utilisation de la famine comme méthode de guerre, ainsi que le refus illégal de l’accès humanitaire aux civils.

Dans le but d’assurer le respect du droit international, le texte appelle tous les États membres à prendre, individuellement et collectivement, « toutes les mesures nécessaires » pour garantir que l’État occupant s’acquitte de ses obligations internationales.

À quelques jours de la tenue d’une conférence internationale sur la question palestinienne au siège des Nations Unies, la résolution réaffirme également l’attachement indéfectible de l’Assemblée générale à la solution à deux États.

Le gouvernement jordanien a annoncé ce vendredi la fermeture temporaire de son espace aérien et la suspension de tous les vols — entrants, sortants et en transit — en raison des risques potentiels liés à l’escalade des tensions dans la région.

Cette décision a été rendue publique par le président du Conseil des commissaires de l’Autorité de régulation de l’aviation civile jordanienne, Haitham Misto, qui a précisé qu’il s’agit d’une mesure préventive prise dans le strict respect des conventions internationales relatives à la sécurité de l’aviation civile, notamment la Convention de Chicago sur la navigation aérienne.

« Cette mesure vise à garantir la sécurité des opérations aériennes, des passagers et de l’ensemble du secteur aérien jordanien, dans un contexte régional marqué par une instabilité croissante », a déclaré Misto.

Les autorités jordaniennes ont indiqué que la situation est suivie de près et que cette décision fera l’objet d’un réexamen régulier en fonction de l’évolution des événements et de l’évaluation des risques.

Au moins cinquante personnes, dont des femmes et des enfants, ont été blessées lors de l’attaque israélienne de vendredi en Iran, selon la télévision d’État.

« Suite à l’attaque, environ 50 personnes blessées ont été transférées à l’hôpital Chamran (à Téhéran), parmi lesquelles au moins 35 sont des femmes et des enfants », a déclaré vendredi la télévision d’État, après ces frappes qui ont également causé la mort de hauts dirigeants militaires.

Le chef d’état-major iranien, le général Mohammed Bagheri, a également été tué dans cette attaque.

« Le général de division Mohammed Bagheri, chef d’état-major des forces armées, est tombé en martyr », a rapporté la télévision, à la suite des frappes meurtrières israéliennes sur plusieurs villes et sites nucléaires en Iran.

De nombreuses compagnies aériennes ont cessé de survoler l’espace aérien au-dessus d’Israël, de l’Iran, de l’Irak et de la Jordanie vendredi, après que l’État d’Israël a lancé des attaques contre des cibles en Iran, selon les données de Flightradar24.

La multiplication des zones de conflit dans le monde pèse de plus en plus sur les opérations et la rentabilité des compagnies aériennes, tout en posant des problèmes croissants de sécurité.

Depuis 2001, six avions commerciaux ont été abattus accidentellement et trois ont frôlé ce sort, selon la société de conseil en risques aériens Osprey Flight Solutions.

Israël a déclaré avoir frappé vendredi des sites nucléaires, des usines de missiles balistiques et des commandants militaires iraniens dans le cadre d’une opération visant à empêcher Téhéran de développer une arme atomique.

L’aéroport Ben Gourion de Tel Aviv a été fermé jusqu’à nouvel ordre, et les unités de défense aérienne israéliennes ont été placées en état d’alerte en prévision d’éventuelles représailles de l’Iran.

La compagnie aérienne israélienne El Al Airlines a annoncé la suspension de ses vols à destination et en provenance d’Israël.

L’espace aérien iranien a également été fermé jusqu’à nouvel ordre, selon les médias d’État et les avis aux pilotes.

Au moment de l’annonce des frappes en Iran, plusieurs vols commerciaux de compagnies comme Emirates (Dubaï), Lufthansa et Air India survolaient l’Iran.

Air India, qui utilise les routes aériennes au-dessus de l’Iran pour ses vols vers l’Europe et l’Amérique du Nord, a détourné ou renvoyé vers leur point d’origine plusieurs vols, notamment ceux en provenance de New York, Vancouver, Chicago et Londres.

Emirates et Lufthansa n’ont pas répondu aux demandes de commentaires dans l’immédiat.

L’Irak a fermé son espace aérien et suspendu tout le trafic dans ses aéroports dès vendredi matin, ont rapporté les médias d’État irakiens.

L’est de l’Irak, près de la frontière avec l’Iran, est l’un des couloirs aériens les plus fréquentés au monde. À tout moment, des dizaines de vols croisent entre l’Europe et le Golfe, et de nombreux vols relient l’Asie à l’Europe.

La Jordanie, située entre Israël et l’Irak, a fermé son espace aérien plusieurs heures après le début de la campagne israélienne.

« La situation est encore en évolution, les opérateurs doivent faire preuve d’une grande prudence dans la région en ce moment », a déclaré Safe Airspace.

Plusieurs vols devant atterrir à Dubaï ont été détournés vendredi matin. Un vol Emirates en provenance de Manchester a été détourné vers Istanbul, et un vol Flydubai venant de Belgrade a été redirigé vers Erevan, en Arménie.

La compagnie low-cost Flydubai a indiqué avoir suspendu ses vols vers Amman, Beyrouth, Damas, l’Iran et Israël, et qu’un certain nombre d’autres vols avaient été annulés, détournés ou ramenés à leur aéroport de départ.

Qatar Airways a annulé ses deux vols réguliers à destination de Damas vendredi, selon Flightradar24.

Les autorités de l’aviation civile indienne ont retrouvé l’une des deux boîtes noires de l’avion d’Air India qui s’est écrasé jeudi dans l’État du Gujarat, dans l’ouest du pays, faisant 241 morts. L’information a été rapportée par le Hindustan Times.

Le vol AI171, à destination de Londres, s’est écrasé jeudi après-midi peu après son décollage de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel d’Ahmedabad, à environ 17 km au sud de Gandhinagar, la capitale régionale.

« Des deux boîtes noires, celle située à l’arrière de l’appareil a été localisée et mise en sécurité. La Direction générale de l’aviation civile va récupérer l’équipement pour analyser les enregistrements. La seconde boîte noire, installée à l’avant, n’a pas encore été retrouvée », indique le journal, citant une source proche du dossier.

Les boîtes noires sont des enregistreurs de données de vol et de conversations dans le cockpit, conçus pour résister à des crashs violents, à des incendies et à une immersion prolongée. Leur analyse, qui peut prendre plusieurs jours, est jugée essentielle pour comprendre les circonstances de l’accident.

Selon les experts, ces dispositifs pourraient fournir des réponses cruciales sur ce qui a conduit au crash du vol 171. Le Boeing 787-8 Dreamliner transportait 241 personnes, dont 169 Indiens, 53 Britanniques, 7 Portugais, 1 Canadien, ainsi que deux pilotes et 10 membres d’équipage.

L’avion s’est écrasé sur les locaux du B. J. Medical College, causant d’importants dégâts matériels. Air India a confirmé qu’un seul passager a survécu à la catastrophe. Il est actuellement hospitalisé.

Le Bureau d’enquête sur les accidents d’aviation du gouvernement indien a ouvert une enquête officielle.

Le président-directeur général de Boeing, Kelly Ortberg, a déclaré s’être entretenu avec le président d’Air India, N. Chandrasekaran, à la suite de l’accident, affirmant que la compagnie était prête à coopérer pleinement à l’enquête.

Le Boeing 787-8, âgé de 12 ans, s’est écrasé à une altitude de 825 pieds (environ 251 mètres) peu après son décollage.

Selon la Fédération des associations médicales indiennes, l’accident a également fait une victime dans l’enceinte de la faculté, où il a eu lieu. Cinq étudiants en médecine et quatre proches de médecins résidents sont portés disparus, tandis que cinquante autres personnes ont été blessées.

La Commission du tourisme, de la culture, des services et de l’artisanat a tenu, jeudi, une séance d’audition à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), consacrée à l’examen du projet de loi relatif à l’industrie cinématographique en Tunisie.

Lors de leurs interventions, les experts ont rappelé que la Tunisie, pionnière dans l’organisation du secteur cinématographique dans les années 1960, a connu un net recul à partir des années 1990. Ce déclin est attribué à un cadre juridique devenu inadapté à l’évolution rapide du secteur. Le projet de loi en discussion répond, selon eux, aux attentes et revendications des professionnels du cinéma, s’inscrivant dans une réforme globale des textes régissant cette industrie, selon un communiqué de l’ARP.

Les experts ont précisé que ce projet vise à harmoniser la législation actuelle, simplifier les procédures et insuffler une nouvelle dynamique à un secteur considéré comme porteur. L’objectif est de bâtir une industrie cinématographique rentable, créatrice d’emplois et apte à contribuer durablement à l’économie nationale — un enjeu crucial alors que le secteur souffre toujours de l’absence de réformes structurelles.

Parmi les mesures proposées figurent notamment la restructuration et la révision de la gouvernance du Centre national du cinéma et de l’image (CNCI), avec une clarification de ses missions, de ses sources de revenus, et la suggestion que son personnel soit régi par la loi n°85 relative au statut général des agents des offices et des établissements publics.

Les experts ont également plaidé pour la création de mécanismes de financement alternatifs, notamment à travers un fonds spécial d’encouragement à l’investissement dans le cinéma et l’audiovisuel, à inscrire dans la loi de finances 2026.

Les députés ont salué les différentes propositions visant à développer la production cinématographique nationale, à stimuler l’investissement dans le secteur audiovisuel, et à renforcer la présence tunisienne dans les festivals internationaux.

Certains parlementaires ont toutefois exprimé leur regret face au déclin du cinéma tunisien, estimant qu’avec une volonté politique réelle, ce projet de loi pourrait marquer un tournant, relançant significativement un secteur stratégique et à fort potentiel de croissance.

Ils ont insisté sur l’importance de lever rapidement les obstacles rencontrés par les jeunes créateurs, notamment en facilitant l’accès au financement, en simplifiant les démarches administratives liées aux autorisations, ainsi qu’à l’importation de matériel, via la mise en place de dispositifs d’incitation adaptés.

La commission a enfin réaffirmé sa volonté d’adopter ce projet de loi dans les meilleurs délais, après finalisation du cycle d’auditions et consultation de l’ensemble des parties concernées.

Le président de la République, Kaïs Saïed, a souligné l’importance de concrétiser les grandes orientations du projet de loi de finances pour l’année 2026, réitérant son appel à l’identification de solutions innovantes dans tous les domaines, notamment le social.

Il a également insisté sur la nécessité de rompre de manière irréversible avec les choix politiques et économiques du passé, affirmant que “la loi de finances n’est pas une simple palette de chiffres et de taux, mais plutôt une concrétisation financière des choix du peuple”.

Cette déclaration a été faite lors d’une audience tenue le jeudi 12 juin au palais de Carthage, en présence de la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, et du ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh.

D’après un communiqué, le chef de l’État a aussi donné des instructions pour que soient prises en compte les conclusions des réunions tenues avec les membres des conseils locaux, régionaux et des districts, et ce, même avant la finalisation du rapport de synthèse et l’élaboration des projets de plans de développement aux niveaux régional, national et des districts.

“La révolution ne s’achèvera pas à travers les seuls textes, ni à travers ceux qui sont chargés de les appliquer. Il s’agit d’une révolution qui doit d’abord s’opérer dans les esprits et dans la pensée”, a-t-il déclaré.

Dans ce contexte, le président de la République a insisté sur la nécessité d’accompagner la révolution législative par une révolution administrative, porteuse d’une nouvelle vision capable d’ouvrir des perspectives aux citoyens longtemps marginalisés par l’injustice et la pauvreté.

Dans un communiqué rendu public jeudi soir sur sa page officielle Facebook, la Caravane Soumoud annonce que les forces de sécurité et l’armée relevant des autorités de l’Est libyen ont interrompu la progression de la Caravane à l’entrée de la ville de Syrte.
Selon les responsables sécuritaires sur place, le convoi ne pourra poursuivre sa route sans instructions explicites de Benghazi. Cette attente a surpris les membres de la caravane, d’autant plus que le ministère des Affaires étrangères du gouvernement de l’Est avait exprimé la veille, dans un communiqué officiel, une position favorable à l’initiative.
Face à cette situation, le comité de coordination de la Caravane Soumoud a pris la décision de ne pas rebrousser chemin. Le convoi s’est rangé sur le bas-côté de la route, à quelques kilomètres de Syrte, et est prêt à camper sur place pour la nuit si nécessaire.
Dans une déclaration transmise à la presse, les organisateurs ont appelé les autorités de Benghazi à concrétiser leur soutien déclaré en permettant le passage de la caravane. Ils ont également interpellé toutes les parties concernées afin de garantir le bon déroulement de cette mission humanitaire.
“Notre caravane porte un message noble, clair et unique : contribuer, par une initiative populaire, à briser le siège, la famine et l’extermination visant notre peuple à Gaza”, souligne le communiqué.
Les organisateurs tiennent à rassurer les familles des participants : tous les membres du convoi sont en sécurité et réunis en un seul point. La coupure des réseaux téléphoniques à l’endroit de leur arrêt explique l’absence de nouvelles.

Un homme de 40 ans, identifié comme Ramesh Viswashkumar, est le seul survivant connu du crash d’un avion d’Air India qui transportait 242 personnes à destination de Londres. L’accident s’est produit jeudi matin peu après le décollage de l’aéroport international Sardar Vallabhbhai Patel d’Ahmedabad.
Selon les autorités locales, Viswashkumar était assis près d’une sortie de secours et a réussi à sauter de l’appareil en flammes au moment du crash. Le commissaire de police adjoint d’Ahmedabad, Vidy Chaudhary, a confirmé : « Il a pu s’extraire de l’appareil en empruntant la porte de secours. Son emplacement à proximité immédiate de cette issue lui a sans doute sauvé la vie. »
Citoyen britannique, Viswashkumar voyageait avec son frère Ajay vers le Royaume-Uni après un séjour familial en Inde. Interrogé depuis son lit d’hôpital, il a livré un témoignage poignant aux médias indiens. « Lorsque j’ai repris connaissance, des corps m’entouraient. J’ai paniqué. Je me suis levé et j’ai couru. Des débris de l’avion étaient éparpillés partout. Quelqu’un m’a attrapé, m’a placé dans une ambulance et m’a emmené à l’hôpital », a-t-il raconté au Hindustan Times.
Une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux et relayée par des chaînes de télévision locales montre un homme en chemise blanche ensanglantée et pantalon sombre, titubant sur une route, aidé par un secouriste. L’homme, le visage marqué par des ecchymoses et une barbe légère, semble correspondre aux images publiées de Viswashkumar après son hospitalisation. Bien que Reuters n’ait pas pu authentifier la vidéo, elle a été massivement partagée.
Sur la vidéo, des témoins demandent à l’homme où se trouvent les autres passagers. « Ils sont tous à l’intérieur », répond-il, visiblement choqué.
Une carte d’embarquement publiée par le Hindustan Times confirme que Viswashkumar occupait le siège A11, situé près d’une sortie d’urgence. Il a indiqué que son frère Ajay était assis dans une autre rangée et a demandé l’aide des autorités pour le retrouver.
Un membre de la famille de Viswashkumar, résidant au Royaume-Uni et souhaitant garder l’anonymat, a déclaré à Reuters que l’homme avait survécu et que ses proches étaient en contact avec lui. Aucune information supplémentaire n’a été communiquée pour le moment.
Les causes du crash demeurent inconnues à ce stade. Une enquête a été ouverte par les autorités aéronautiques indiennes, avec le soutien de l’aviation civile britannique.

Le groupe de coopération parlementaire avec les pays d’Asie et d’Australie a tenu aujourd’hui, jeudi, au palais du Bardo, une réunion de travail avec des représentants du ministère des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, chargés du dossier de la coopération bilatérale avec ces pays.
La vice-présidente du Parlement, Souad Mabrouk, a indiqué que cette réunion avait pour objectif d’examiner les moyens de coopération et de coordination entre le groupe parlementaire et le ministère des Affaires étrangères, dans le cadre du rôle de soutien du Parlement aux efforts de l’État dans le domaine diplomatique, dans un esprit d’harmonie et de complémentarité.
Citant un communiqué officiel du Parlement, Mme Mabrouk a souligné les efforts déployés par les élus pour appuyer la diplomatie officielle, notamment lors des visites réciproques entre délégations parlementaires et des participations aux forums parlementaires régionaux et internationaux.
Elle a également mis en lumière la contribution des représentants du peuple au service des intérêts de la Tunisie, au rayonnement national et à la défense des positions de principe sur les questions actuelles.
Au cours de cette réunion, les représentants du ministère des Affaires étrangères ont rappelé la politique d’ouverture de la Tunisie, particulièrement envers les pays asiatiques en plein essor économique et technologique. Ils ont insisté sur la volonté de renforcer ces relations dans tous les secteurs, notamment avec la Chine, le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, l’Indonésie et la Malaisie.
Les députés ont, quant à eux, souligné l’importance d’intensifier les efforts pour promouvoir les produits agricoles, notamment l’huile d’olive et les dattes, sur les marchés asiatiques. Ils ont également insisté sur la nécessité de renforcer la coopération dans le secteur du phosphate et de ses dérivés, ainsi que dans les domaines de l’investissement et du tourisme.

Le club brésilien Flamengo a officiellement annoncé, ce jeudi, la liste des joueurs sélectionnés par son entraîneur Filipe Luís pour participer à la Coupe du Monde des Clubs qui se tiendra aux États-Unis.
La sélection comprend 29 joueurs, dont six jeunes talents également engagés dans les sélections nationales de jeunes. Parmi les noms retenus figurent le nouveau venu Georgino ainsi que Gérson, qui rejoindra prochainement le club russe du Zenit.
La liste complète des joueurs convoqués :
Gardiens de but : Cunha, Rossi, Diego Alves, Léo Nannetti
Défenseurs : Sandro, Ayrton Lucas, Matias Viña, Welssi, Varela, Danilo, Léo Pereira, Léo Ortiz, Clayton, João Victor
Milieux de terrain : Gérson, Georgino, Bulgare, De la Cruz, Gonçalves, Alan, Jorge de Arrascaeta, Gutocha
Attaquants : Bruno Henrique, Pedro, Gonzalo Plata, Michael, Everton Cebolinha, Júnior, Ian Wallace
Le premier match du Flamengo dans cette compétition prestigieuse sera disputé mardi 17 juin à partir de 2h00 du matin, face au club tunisien de l’Espérance de Tunis, une rencontre annoncée comme particulièrement difficile par le directeur sportif de Flamengo.

À la veille du départ de Flamengo pour les États-Unis, le directeur sportif du club brésilien, José Botto, s’est exprimé lors d’une conférence de presse sur le prochain match face à l’Espérance Sportive de Tunis, qu’il qualifie de “très difficile”.
Botto n’a pas caché ses réserves face aux équipes africaines, soulignant leur technicité. “Affronter des équipes africaines est toujours un défi, elles possèdent une grande technique”, a-t-il déclaré.
Interrogé par la presse brésilienne sur les chances de Flamengo de se qualifier pour le deuxième tour, notamment en cas de confrontation contre Chelsea, Botto a répondu : “Je pense que certains adversaires sont sous-estimés. Notre rencontre contre l’Espérance sera particulièrement difficile, mais nous comptons profiter pleinement de chaque match”.
Le club Flamengo s’est envolé ce jeudi vers les États-Unis. Le match contre l’Espérance est programmé pour le mardi 17 juin à 2h du matin, heure locale.

Le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier a ordonné, mercredi, le gel de l’ensemble des avoirs et comptes bancaires de deux hommes d’affaires influents du secteur industriel, dans le cadre d’une enquête pour corruption financière et administrative.
Selon une source bien informée citée par Diwan FM, la décision intervient dans le cadre d’une procédure judiciaire ouverte autour de présomptions de malversations graves dans la gestion de fonds publics et de marchés industriels.

Les autorités israéliennes ont procédé ce jeudi à l’expulsion de six militants internationaux ayant pris part à la mission humanitaire du navire Madeleine, qui tentait de briser le blocus maritime imposé à la bande de Gaza. Cette opération intervient quelques jours après l’arraisonnement du navire en haute mer par la marine israélienne.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a diffusé sur son compte officiel X (anciennement Twitter) des photographies montrant les militants à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, ainsi que des images prises à bord de l’avion les reconduisant dans leurs pays respectifs.
Parmi les personnes expulsées figure Rima Hassan, députée française au Parlement européen, dont la participation à la flottille avait attiré une attention médiatique internationale. Les cinq autres militants sont originaires de Turquie, d’Allemagne, du Brésil, de France et des Pays-Bas.
Al Jazeera Net rapporte que selon le Centre juridique Adalah, une organisation de défense des droits des citoyens arabes en Israël, deux ressortissants français restent actuellement en détention. Leur situation juridique demeure incertaine.
Le navire Madeleine faisait partie d’une initiative citoyenne visant à acheminer une aide humanitaire symbolique à Gaza et à dénoncer le blocus imposé par Israël depuis plusieurs années. Les autorités israéliennes qualifient cette initiative de “provocation illégale” tandis que les organisateurs dénoncent un acte de piraterie en eaux internationales.

L’athlète tunisienne Marwa Bouzayani a remporté, ce jeudi, la troisième place de l’épreuve du 3000 m steeple dames, lors du meeting d’Oslo comptant pour la Ligue de diamant.
Bouzayani a bouclé la course en 9 min 06 s 84, derrière la Kényane Faith Cherotich, qui a réalisé la meilleure performance mondiale de la saison en 9 min 02 s 60, et la championne olympique bahreïnie Winfred Yavi (9 min 02 s 76).

Le Club Africain a remporté le championnat de Tunisie féminin de handball 2024-2025 en battant le CSF Moknine sur le score de 32 à 30, lors de la finale disputée jeudi à la salle de Hammamet.
En demi-finales, les Clubistes avaient éliminé l’ASF Mahdia, tandis que les joueuses de Moknine s’étaient imposées face à l’ASF Sahel.
Déjà vainqueur de la Coupe de Tunisie, le Club Africain réalise ainsi le doublé cette saison.

L’avionneur américain Boeing a déclaré jeudi être en contact avec la compagnie aérienne Air India à la suite du crash du vol 171 en Inde.
“Nous sommes en contact avec Air India concernant le vol 171 et nous sommes prêts à leur apporter notre soutien. Nos pensées vont aux passagers, à l’équipage, aux secouristes et à toutes les personnes touchées”, a indiqué l’entreprise dans un communiqué.
Selon l’Aviation Safety Network, il s’agit du premier crash impliquant un Boeing 787 Dreamliner.
Le vol d’Air India, à destination de Londres avec 242 personnes à bord, dont deux pilotes et dix membres d’équipage, s’est écrasé jeudi peu après son décollage d’un aéroport situé dans l’État indien du Gujarat (ouest du pays).
D’après la compagnie, l’avion avait quitté Ahmedabad à 13h38 heure locale (07h38 GMT).

Le 14 juin 2025 sera dévoilé le nom du lauréat ainsi que ceux des nominés du Prix du Meilleur Jeune Économiste Tunisien, une initiative novatrice portée par l’Association des Économistes Tunisiens (ASECTU) et le Global Institute for Transitions (GI4T).
Cette distinction vise à mettre en lumière de jeunes économistes talentueux, à valoriser leurs travaux et à leur offrir une visibilité accrue dans le paysage économique tunisien. Ce prix, conçu pour récompenser l’innovation et la pertinence des recherches, soutient la participation active des jeunes chercheurs au débat public et à l’élaboration de politiques économiques éclairées.
Un jury prestigieux, présidé par le Professeur Elyès Jouini, personnalité reconnue du monde académique et économique international, a assuré un processus de sélection rigoureux et impartial. Il est accompagné par des experts éminents tels que les Professeurs Fatma Marrakchi Charfi, Hélla Guerchi Mehri, Rim Lahmandi Ayed, Maher Gassab et Habib Zitouna.
La cérémonie officielle de remise des prix se tiendra le samedi 14 juin 2025, à Hammamet, en marge du Forum de l’ASECTU. Ce moment fort offrira une tribune exceptionnelle pour célébrer l’excellence et découvrir les talents qui contribueront à façonner l’avenir économique de la Tunisie.

La Presse