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Maroc : 86 000 marchands ambulants intègrent le secteur formel

12. Mai 2025 um 11:39

Ryad Mezzour, le ministre de l’Industrie et du Commerce, a révélé que 86 000 marchands ambulants avaient été intégrés dans le secteur formel grâce au Programme national d’intégration de la vente ambulante. A noter que 124 000 marchands opèrent à travers tout le pays.

 

Cette action fait partie du Programme national de contrôle du commerce ambulant, mis en œuvre sous la direction de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH). Malgré son caractère encourageant, cette initiative s’est heurtée à des contraintes structurelles inhérentes à la lutte contre l’informalité en milieu urbain. Cela nécessite l’élaboration d’une stratégie territoriale plus appropriée.

Selon les informations récentes fournies par Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce, plus de 86 000 vendeurs ambulants ont été intégrés dans l’économie formelle parmi les 124 000 recensés.

En réponse à une question du groupe “Mouvement populaire“ à la Chambre des représentants, le ministre a précisé que cette action faisait partie intégrante du programme national de régulation du commerce ambulant, conduit sous l’égide de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) et sous la houlette des autorités locales.

 

Un domaine crucial pour l’économie du pays

Par ailleurs, cette dynamique fait partie d’un objectif plus vaste de renforcement du secteur commercial, considéré comme le second fournisseur d’emplois au Maroc.

D’après le ministre, ce domaine engage 1,6 million d’individus, soit 15,6% de la population active, et produit une valeur ajoutée annuelle évaluée à 151 milliards de dirhams (environ 14,5 milliards d’euros). Néanmoins, malgré son importance économique, il est toujours entravé par la montée du commerce parallèle, qui nuit autant aux commerçants formels qu’à la qualité des prestations proposées aux clients.

Ryad Mezzour souligne que le commerce ambulant, malgré son statut hors des circuits officiels, joue un rôle crucial : il répond aux exigences de proximité des habitants et constitue une source de revenus directe, de surcroît dans les zones populaires. C’est pourquoi le programme national de contrôle du commerce ambulant est essentiel, une action déjà lancée, mais dont les effets demeurent jusqu’à présent mitigés.

 

Les obstacles à la mise en œuvre du plan de lutte contre l’économie informelle

Ainsi, les analyses effectuées par le ministère de l’Intérieur et le Conseil économique, social et environnemental (CESE) concernant les initiatives prises dans ce secteur ont révélé plusieurs obstacles : pénurie de terrains, problèmes d’engagement de certains bénéficiaires et, surtout, une différence notable entre le nombre initialement recensé de vendeurs ambulants et leur présence réelle sur place, ce qui a entravé l’efficience des actions mises en œuvre.

Confronté à ces observations, le ministre exhorte les municipalités et les conseils élus à mener une analyse détaillée de la structure du commerce itinérant. Il recommande un examen détaillé de ses chaînes d’approvisionnement, de ses points de tension et des particularités locales afin d’établir des solutions plus appropriées et pérennes.

 

L’auto-entrepreneuriat comme outil d’intégration

Simultanément, l’administration mise sur l’expansion du statut d’auto-entrepreneur pour inciter les travailleurs du secteur informel à intégrer l’économie structurée. En effet, ce statut leur donne la possibilité de profiter d’avantages fiscaux simplifiés et d’accéder à la protection sociale, une amélioration significative en termes de couverture et de reconnaissance des petits emplois.

Bien que l’incorporation graduelle des vendeurs ambulants dans le secteur officiel représente un progrès, cela met également en évidence les contraintes des méthodes centralisées face à une diversité locale. L’enjeu est désormais d’assurer une coordination efficace entre les collectivités, l’État et les acteurs économiques afin de mettre en place une régulation flexible, équitable et durable, adaptée aux défis sociaux et économiques du commerce local.

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Le Maroc rejoint la classe des « pays à développement humain élevé » (PNUD)

07. Mai 2025 um 14:15

Une page historique vient d’être tournée dans l’évolution du Royaume. Dans son rapport mondial 2025, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) a déclaré que pour la première fois, le Maroc est classé dans la catégorie des “pays à développement humain élevé“. Cette avancée est le fruit d’une dynamique continue de trente ans qui a permis à l’Indice de Développement Humain (IDH) marocain de passer de 0,456 en 1990 à 0,710 en 2023, dépassant ainsi la barre symbolique des 0,700 fixée par l’organisme onusien. Cette augmentation de 55,7% reflète des avancées notables dans les trois axes majeurs du progrès humain : santé, éducation et qualité de vie.

 

Le rapport mentionne aussi une diminution de l’Indice d’inégalité de genre (GII), signifiant une avancée graduelle vers l’égalité des sexes. Il est nécessaire de continuer à travailler sur la mortalité maternelle, la présence des femmes dans les organes décisionnels ainsi que leur accès à l’éducation et au marché de l’emploi.

Le PNUD a dévoilé à New York son Rapport mondial sur le développement humain, intitulé « Une question de choix : les individus et les opportunités à l’ère de l’intelligence artificielle ». Cette publication représente un point de basculement crucial pour le Maroc. Pour la seconde année consécutive, le pays conserve sa 120e place dans le classement mondial. Toutefois, il marque un jalon significatif en voyant son IDH franchir la barre des 0,700 – un événement sans précédent dans son histoire.

« Cette amélioration témoigne de progrès notables dans les axes essentiels du développement humain : la santé, l’éducation et le niveau de vie », déclare Otmane Gair, président de l’Observatoire national du développement humain (ONDH). Ses propos illustrent bien l’impact de cette réussite. Les experts s’accordent sur un aspect crucial : cette intégration au groupe des nations à développement humain élevé n’est pas le résultat d’un hasard, mais plutôt de stratégies gouvernementales menées sur le long terme.

Trente ans d’avancées continues et structurelles 

Le Maroc a patiemment gravi les échelons vers ce nouveau statut. De 1990 à 2023, le pays a maintenu une trajectoire particulièrement stable, modifiant graduellement ses structures sociales et économiques. En effet, cette performance a été reconnue dès 2010, lorsque le PNUD a classé le Royaume parmi les dix pays ayant connu la plus grande augmentation de leur IDH depuis 1970.

Otmane Gair souligne que « la solidité de la croissance indique une transformation structurelle graduelle des conditions de vie au Maroc ». Cette progression s’est traduite par des améliorations concrètes pour la population. Entre 1990 et 2023, l’espérance de vie à la naissance a fait un saut remarquable, augmentant de 10,5 ans. Cette avancée majeure reflète l’efficacité des stratégies de santé publique et l’amélioration de l’accès aux soins à travers le territoire.

Dans le domaine de l’éducation, les résultats sont également prometteurs. Durant cette période, la durée moyenne de l’éducation a augmenté de 3,4 ans, indiquant une accessibilité croissante de l’enseignement. On observe également une progression positive du nombre d’années d’éducation attendues, ce qui améliore les perspectives futures pour les nouvelles générations marocaines.

Le rapport du PNUD offre des perspectives éclairantes sur la provenance de ces progrès. Cette progression est le résultat de stratégies gouvernementales visant à améliorer le capital humain. À ce titre, Otmane Gair a déclaré : « L’évolution de l’IDH au Maroc témoigne de cette progression soutenue, soulignant le renforcement des initiatives de développement humain entreprises par le Royaume sous la direction visionnaire de Sa Majesté le Roi Mohammed VI ».

Et de poursuivre : « Cette progression résulte de stratégies gouvernementales axées sur l’amélioration du capital humain, essentiel pour une croissance inclusive et pérenne ».

Des avancées sociales qui vont au-delà des indices économiques

L’inclusion du Maroc dans la classe des pays à développement humain élevé illustre une vision globale du progrès, qui va au-delà de l’évaluation purement économique. Le rapport classe le Royaume « parmi les pays où l’incidence de la pauvreté multidimensionnelle est faible », indiquant une amélioration globale des conditions d’existence pour une grande partie de la population. Cette perspective multidimensionnelle sur le progrès humain permet de comprendre de manière plus précise les réels progrès sociaux.

Au niveau régional, le Maroc se positionne désormais au milieu de la moyenne de la région arabe, tout en continuant à avancer dans sa dynamique de progression. Cette performance se distingue par rapport au ralentissement généralisé constaté à l’échelle internationale. Effectivement, le rapport du PNUD souligne « un frein au progrès global du développement humain, avec des traces de reculs de 2020-2021 encore visibles ».

Dans ce rapport 2025, Achim Steiner, le dirigeant du PNUD, lance d’ailleurs un avertissement : « Nous étions sur la voie de parvenir à un haut niveau de développement humain d’ici 2030 pendant des décennies, mais ce ralentissement pose une menace tangible pour l’évolution mondiale ». Dans ce cadre mondial morose, la performance du Maroc se distingue d’autant plus.

Il subsiste encore des défis, en particulier en ce qui concerne l’égalité de genre. Bien que le passage du seuil de 0,700 soit un jalon crucial, le rapport du PNUD souligne également les obstacles qui demeurent. L’Indice d’inégalité de genre révèle effectivement « une tendance à la diminution », suggérant ainsi « un avancement graduel vers l’égalité des sexes ». Cependant, selon les spécialistes du PNUD, « le Royaume doit prioriser la diminution des taux de mortalité maternelle, l’élévation du nombre de femmes dans les postes décisionnels et l’amélioration de leur accès à l’éducation et aux emplois ».

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Ridha Chkoundali : malgré une diminution générale de l’inflation, le pouvoir d’achat du Tunisien s’effondre

06. Mai 2025 um 12:45

Au passage sur les ondes de la radio Jawhara FM, mardi 6 mai 2025, l’économiste Ridha Chkoundali a commenté a récente diminution de l’inflation en Tunisie. Il a mis l’accent sur le fait que les indicateurs macroéconomiques « ne traduisent pas du tout la réalité quotidienne des Tunisiens ».

L’économiste a souligné que le taux d’inflation déclaré est une donnée globale, pertinente pour les organismes internationaux ou l’élaboration de politiques économiques. « Toutefois, pour l’individu, cela n’a aucune signification tangible ». Il soutient, à ce titre, que la diminution de l’inflation générale ne doit pas occulter la hausse persistante des prix des produits de première nécessité.

Et l’économiste de poursuivre : « Nous devons faire la différence entre l’indice global et ce que je nomme l’inflation alimentaire ou l’inflation des produits de première nécessité. Ce sont ces données précises qui captivent l’attention des Tunisiens, et non les moyennes théoriques ».

Lire aussi: INS: prix alimentaires et habillement freinent l’inflation

Dans le même registre, Ridha Chkoundali a mentionné particulièrement des augmentations notables sur les articles de consommation quotidienne : l’augmentation des légumes s’élève à 17,5 %, celle des fruits secs à 15,3 %, celle des vêtements a grimpé de 10 %, les chaussures de 9,4 %, les livres et revues de 8 %, et enfin, les services de restauration ont connu une hausse de 11,5 %.

De plus, l’économiste exprime son regret face à la dégradation du pouvoir d’achat des Tunisiens, arguant que les salaires ne s’alignent pas sur la progression des prix. Il se réfère à Numbeo, un site mondial, qui évalue qu’une famille de quatre membres nécessite plus de 5 500 dinars mensuellement pour subsister en Tunisie, excluant le coût du logement. « Qui gagne cette quantité d’argent actuellement ? », s’interroge-t-il. Et de répondre : « Seules quelques familles tunisiennes ».

Par ailleurs, l’économiste a également fait référence aux données de la Banque mondiale : en termes de dollars constants, le revenu moyen mensuel du citoyen tunisien a diminué de 334 dollars en 2015 à 329 dollars en 2025. « Nous sommes même sous le niveau de 2010, qui s’élevait à 358 dollars. Ce déclin démontre que, malgré une diminution générale de l’inflation, le pouvoir d’achat lui-même s’effondre ».

Selon Ridha Chkoundali, la classe moyenne en Tunisie est en train de disparaître. « Elle se déplace petit à petit vers les catégories en situation de vulnérabilité ». Actuellement, deux professeurs, deux juristes ou deux docteurs, partageant la même habitation, ne parviennent plus à terminer le mois avec confort ». Et de conclure : « Ce ne sont pas les dépenses inutiles qui croissent, mais celles concernant la nourriture, la santé, l’éducation et même les impôts et taxes locales ».

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