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Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

Les derniers développements géopolitiques relatifs à la guerre russo-ukrainienne laissent espérer un retour des flux touristiques sur la Tunisie. Mais les problématiques majeures de l’aérien sont loin d’être résolues.

Le tourisme russe à la peine en Tunisie. Avec tout juste 14 000 visiteurs comptabilisés en 2024, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché s’est littéralement effondré. L’époque n’est pourtant pas si lointaine quand la destination en recevait plus de 630 000, dépassant la barre des 6,4 millions de nuitées dans les hôtels du pays. C’était en tout cas jusqu’en 2019.

Il y eut au passage la crise Covid mais aussi et surtout, il y a 3 ans, le déclenchement de la guerre avec l’Ukraine qui a totalement freiné tout espoir de reprise des flux touristiques sur la Tunisie et qui a conduit à l’effondrement des chiffres.

Sauf que la guerre n’a pas pour autant empêché les Russes de partir en vacances à l’étranger. Ils ont continué à voyager mais vers d’autres destinations.

Malgré la situation en effet, un pays comme la Türkiye a continué de recevoir une moyenne annuelle de 6 millions de Russes, en plus de l’Egypte (1,6 million) et des Emirats Arabes Unis (1,99 million) selon les chiffres de l’année 2024.

Le frein de l’aérien

Comment se fait-il donc que la Tunisie a perdu cette clientèle quand d’autres destinations ont au contraire enregistré des progressions à deux chiffres dans certains cas ? L’explication tient en un mot: l’aérien.

Sur le marché russe, les compagnies aériennes tunisiennes n’ont en effet pas été en mesure d’assurer la continuité. Principale cause, la propriété initiale des avions des deux compagnies battant pavillon tunisien, en l’occurrence Nouvelair et Tunisair qui ne sont pas propriétaires de la majorité de leurs appareils.

Pour le cas de la compagnie publique, elle n’en détient que deux en propre, les autres appartenant soit à des compagnies tierces soit à des compagnies de leasing (selon la formule de sale & lease back pour les dernières introductions).

S’agissant d’entreprises soumises au droit européen, ces dernières ont obligation de respecter à la lettre les mesures de sanctions que l’Occident a décrétée vers le territoire russe, empêchant par voie de fait les compagnies tunisiennes de pouvoir opérer librement sur Moscou ou Saint-Pétersbourg, les deux principales villes de départs programmées par les tour-opérateurs.

Contraintes en série

Les autres destinations touristiques n’étant pas soumises à ces contraintes grâce à une capacité aérienne importante et des avions souvent en propre, elles ont réussi à s’imposer là où la Tunisie a manifestement échoué.

Mais quand bien même quelques vols auront été opérés notamment par Nouvelair en 2024, les difficultés opérationnelles ont été nombreuses pour les transporteurs aériens de manière générale. D’abord pour ce qui concerne les surprimes d’assurance étant donné que la Russie est considérée comme une zone à risque.

Ensuite, et dans ce même contexte, des vols ont été, à maintes reprises, perturbés par des déroutements, les transporteurs recevant des Notam de dernière minute pour les informer de déviations imprévues pour raisons sécuritaires.

La 7e liberté, une solution plausible

Et pour ne pas arranger les choses côté tunisien, les difficultés d’octroi de visa pour les équipages devant séjourner sur le territoire russe entre deux vols sont restées sans solution.

Pour certains opérateurs, face à la situation qui prévaut, l’alternative doit passer par des compagnies tierces en 7e liberté. La direction générale de l’Aviation civile affirme ne pas s’opposer à cette option, rappelant qu’elle a accordé des autorisations dans ce sens à 13 reprises au cours de l’année 2024 à des compagnies aériennes venues opérer sur la Tunisie. «Il suffit juste de nous en informer suffisamment à l’avance pour étudier les dossiers», prévient un responsable de cette administration du ministère du Transport.

Quant aux compagnies russes, étant bannies de l’espace aérien européen, la desserte de la Tunisie s’avère pour elles tout bonnement impensable étant donné les détours auxquels elles seraient soumises et aux répercussions que cela engendrerait sur la durée, d’une part, et la rentabilité, d’autre part, des vols.

Espérer une reprise

En 2025, les choses pourraient évoluer. Au conditionnel. Car les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles n’y paraissent. D’abord et au vu des avancées politiques actuelles, la possibilité d’une cessation des hostilités à court ou moyen termes semble aujourd’hui être une option réelle.

Mais cela entraînera-t-il une levée immédiate des sanctions occidentales contre le régime de Moscou ? Difficile d’imaginer en tout cas un retour à la normale en quelques semaines; le cas échéant, ce sera plusieurs mois, si ce n’est quelques années.

Ces T.O qui voient grand

En attendant, le tourisme tunisien garde espoir. Les projections pour l’année 2025 sont pour le moins optimistes avec un total de 168 vols annoncés dès le 26 avril. Les principaux tour-opérateurs, Express Tour et Grand Express, ont prévu 163 vols avec Nouvelair.

Ces dessertes seront consolidées par le retour du T.O Biblio Globus qui envisage un programme de vols s’étalant du 26 avril au 5 novembre 2025 avec une capacité de 124 740 sièges. Le voyagiste a prévu de s’adosser à la compagnie tunisienne Express Airlines dont la demande d’opérer sur la Russie a été déposée auprès de la DGAC.

Et si la totalité du programme était respectée, ce serait 160 000 sièges qui seraient injectés, ce qui permettrait un sursaut du marché. Mais dans l’état actuel des choses, et en dépit de toute la bonne volonté des différents intervenants, la Real Politik n’a pas encore dit son dernier mot.

Hédi HAMDI

 

 

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Bilan touristique 2024 en Tunisie : Anglais, Polonais et Algériens dopent la destination

L’année touristique 2024 s’est achevée avec un record en nombre d’entrées de non-résidents en Tunisie, la barre symbolique des 10 millions d’arrivées ayant été franchie. Zoom sur les différents segments qui ont permis d’atteindre ces chiffres.

10.248.968 entrées de non-résidents comptabilisés aux frontières tunisiennes. C’est le bilan de l’année 2024 qui a enregistré de ce fait une progression de 9,4% par rapport à l’année 2023.

Ce chiffre englobe à la fois les touristes étrangers, les visiteurs de passage mais également la diaspora tunisienne.

Une lecture détaillée des statistiques officielles montre que les meilleures progressions par marché ont concerné les arrivées britanniques (326.874 visiteurs, en progression de 67,7%), les Polonais (321.436 touristes avec une croissance de plus de 50%) et les Algériens qui ont été les plus nombreux à entrer sur le territoire tunisien avec 3,5 millions de visiteurs (+15,6%).

Podium 2024 par catégorie

En termes de parts de marché, les Européens ont représenté 29% des arrivées, en hausse de 16,9%, tandis que les Maghrébins ont constitué 55,6% de ce contingent et les Tunisiens résidents à l’étranger 12,9% (+7,4% par rapport à 2023 mais toujours en recul de 8,1% par rapport à 2019).

EUROPEENS :

1- Français: 1.078.221 entrées (+6,2%)

2-Allemands: 329.243 entrées (+8,7%)

3-Anglais: 326.874 (+67,7%)

MAGHREBINS:

1- Algériens: 3.511.469 entrées (+15,6%)

2 – Libyens: 2.102.614 (-6,7%)

3-Marocains: 52.638 (-14,2%)

TUNISIENS RESIDENTS A L’ETRANGER:

1.327.060, soit 12,9% du total de non-résidents.

A noter par ailleurs que le nombre d’entrées de Moyen Orientaux est restée stable avec environ 50 mille visiteurs tandis que les Nord-Américains ont été plus de 71 mille à entrer en Tunisie (+17,3%).

Le marché russe a par ailleurs continué de s’effondrer avec à peine 14 mille touristes enregistrés alors qu’ils avaient été plus de 630 mille en 2019. Une chute qui s’explique par la quasi-absence de vols dû aux conséquences de la guerre en Ukraine.

© Destination Tunisie

Lire aussi:

Statistiques des aéroports en Tunisie en 2024

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Entrées touristiques: combien de visiteurs au 30 novembre

Les arrivées de non-résidents en Tunisie vont certainement franchir cette année un nouveau palier.

9.238.313 entrées de non-résidents ont été comptabilisées aux différentes frontières du pays au cours des 11 premiers mois de l’année 2024.

Ce chiffre est quasiment égal à celui enregistré à la date du 31 décembre 2023. Autrement dit, les réalisations de 2024 vont enregistrer un record.

Il est à noter que ces entrées prennent en considération les Tunisiens résidents à l’étranger qui ont représenté 12,8% du total avec 1.190.641 entrées.

Le total des entrées au 30 novembre est quant à lui en progression de 8,3% si l’on se réfère aux statistiques de la période correspondante de l’année dernière.

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Aéroport de Tabarka été 2025 : qui vient et qui ne vient pas

Objet de controverses, l’aéroport de Tabarka, depuis plusieurs années, ne réussit pas à attirer les prescripteurs de voyages en dépit des quelques avantages octroyés. Au cours de l’été 2025, le seul vol international annoncé redonne du baume au cœur de la région, ne serait-ce que pour sa symbolique.

Parent pauvre des aéroports en Tunisie, Tabarka-Aïn Draham ne reçoit actuellement aucun vol commercial. A quelques rares exceptions, on y voit atterrir des vols affrétés notamment par des équipes sportives venant s’entrainer dans la région.

Depuis longtemps, Tunisair Express a cessé de programmer les vols intérieurs faute de passagers. Elle avait bien tenté de mettre des appareils de plus petite capacité pour réduire les coûts fixes, mais rien n’y a fait. Le coefficient de remplissage étant trop bas, les dessertes régulières ont été suspendues.

Sur le plan international également, les charters ont depuis longtemps disparu. Ces dernières années, on y a vu quelques tentatives de vols en double-toucher mais sans lendemain.

Quand Tabarka était en Open Sky

Et pourtant, l’aéroport a bénéficié pendant de nombreuses années des privilèges de l’Open Sky. Actuellement, les compagnies aériennes désireuses d’y atterrir bénéficient d’exemption de redevances aéroportuaires. Mais rien ne semble y faire.

La compagnie Transavia, qui a réussi là où tout le monde a échoué (exemple de la ligne Paris-Sfax), avait été approchée pour étudier la faisabilité d’un vol sur Tabarka. La sentence vient de tomber, annoncée par son PDG : il n’est pas envisageable en l’état d’ouvrir un Paris-Tabarka à l’été 2025. Peut-être en 2026 si les choses s’améliorent, a laissé entendre en substance Olivier Mazzucchelli, lors de sa récente visite en Tunisie.

Le premier responsable de la compagnie a en effet expliqué que les résultats des études poussées qu’elle a engagées ont démontré que la destination était en déficit d’image évident et qu’un vol en l’état actuel des choses ne serait pas viable. En d’autres termes, l’attractivité de la région, notamment sur le plan touristique, est trop insuffisante pour garantir la rentabilité d’une desserte sur l’aéroport.

Tous les hôtels de Tabarka

L’espoir venu de Pologne

Dans ce contexte morose, c’est de Pologne qu’a été annoncée la nouvelle: le tour-opérateur Rainbow a programmé un vol hebdomadaire avec la compagnie Smartwings Poland au départ de Katowice vers Tabarka-Aïn Draham. Le programme démarrera le 2 juin 2025 jusqu’à fin octobre. Prima Tours, le réceptif tunisien de ce tour-opérateur, a en effet procédé à un « défrichage » du terrain pour que cette programmation se concrétise dans les faits.

D’autant que le marché polonais sur la Tunisie a, actuellement, le vent en poupe avec la barre des 310.000 touristes enregistrés jusqu’au 20 octobre, dépassant ainsi le nombre d’Allemands et devenant le deuxième marché européen émetteur.

©Destination Tunisie

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Entrées de touristes en Tunisie : quels chiffres depuis début 2024 ?

Alors que la saison été est déjà bien amorcée, les chiffres officiels laissent supposer que le cru 2024 devrait enregistrer des records en termes d’entrées de touristes étrangers.

Sur les 10 premiers jours du mois de juillet, les arrivées de touristes étrangers en Tunisie ont progressé de 13,5% par rapport à la même décade de 2023.

Ce taux n’inclut pas les Tunisiens de l’étranger. En valeur absolue, cela représente 40.124 entrées comptabilisées aux frontières selon les données compilées par le ministère de l’Intérieur.

Et si l’on devait également faire le parallèle avec l’année 2019, restée année de référence d’avant-Covid, là aussi, la croissance observée est de 13,3%, sachant d’autant plus qu’à cette époque, 41.507 Russes étaient entrés en Tunisie, chiffre qui s’est effondré de 99% depuis en raison des facteurs géopolitiques liés à la guerre en Ukraine.

Entrées depuis le début de l’année

La période comprise entre le 1er janvier et le 10 juillet 2024 permet d’y voir plus clair pour ce qui concerne les entrées de non résidents dans le pays. Elles se présentent comme suit (par rapport à la période correspondante de 2023):

-Européens: +19,1%

-Algériens: +16,9%

-Nord-américains: +13,1%

-Moyen Orientaux: +11,1%

-Tunisiens résidents à l’étranger: +7,1%

En chiffres concrets, le total des entrées aux frontières au 10 juillet a été de 4.412.861 de visiteurs non résidents, soit une progression de 5,2% sur une année.

 

©Destination Tunisie

Crédit Photo: TAV Airports Tunisie

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