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En 2025, ce qui change dans le tourisme en Tunisie
L’année 2025 aura son lot de nouveautés dans le secteur touristique en Tunisie, que ce soit en termes de réglementation mais aussi au niveau des hôtels et du transport aérien. Tour d’horizon des principaux changements attendus.
2025 sera-t-elle aussi bonne pour le tourisme tunisien que celle de 2024 qui s’achève avec un record en nombre d’entrées de visiteurs étrangers ? C’est en tout cas le vœu que tout le monde est en droit d’émettre à l’orée d’une nouvelle année.
Le secteur sera toutefois soumis à certains changements importants, avec des nouvelles règles d’entrée sur le territoire, mais aussi avec la généralisation de la taxe de séjour dans les hôtels et autres lieux d’hébergement des touristes.
Nouvelles règles pour entrer en Tunisie
A compter du 1er janvier 2025, toute personne entrant sur le territoire tunisien devra disposer d’un passeport avec une validité minimum de 3 mois à la date de son retour. Cette disposition va concerner spécifiquement les touristes ressortissants de l’UE en voyages organisés avec les tour-opérateurs et disposant d’un voucher qui pouvaient jusqu’à présent entrer avec une simple carte d’identité.
Cette décision n’est pas pour plaire à tout le monde et notamment aux opérateurs touristiques, aussi bien les étrangers qui programment la destination que les locaux, car jugée contre-productive, estimant que celle-ci va faire perdre des points à la Tunisie en termes de compétitivité par rapport à d’autres pays concurrents dans la région qui continuent d’accepter leurs touristes sans passeport.
En cause, le coût du passeport qui est très élevé en Europe et qui risque de faire la différence pour les familles qui voyagent à plusieurs et qui sont en général à la recherche du meilleur rapport qualité/prix.
Pour les autorités tunisiennes, cette disposition n’impactera pas outre mesure les entrées de non-résidents puisque les statistiques démontrent que seuls 11% des visiteurs entraient jusqu’à présent avec une simple carte d’identité.
Le bilan qui devra être dressé à la fin de la saison été 2025 sera sans aucun doute révélateur de l’impact qu’aura éventuellement eue cette décision.
Taxe d’hébergement généralisée
Autre décision qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive quand elle a été décidée par le ministère des Finances, celle de quadrupler le montant de la taxe de séjour payable par les touristes. Celle-ci est déjà en application depuis le 1er janvier 2024 pour les clients individuels qui ne passent pas par un tour-opérateur ou une agence de voyage pour leur séjour en Tunisie.
Désormais, la nouvelle taxe sera comprise également dans le forfait des tour-opérateurs (qui avaient bénéficié d’un moratoire d’une année étant donné que cette décision avait été adoptée dans le cadre de la Loi de Finances 2024 votée en décembre 2023).
Pour rappel, ci-dessous les montants que les clients devront désormais payer en plus lors de leurs séjours en Tunisie (applicable pour les hôtels, maisons d’hôtes, gîtes ruraux, appartement meublés…), en rappelant que les Maghrébins et Tunisiens bénéficient d’un tarif réduit qui n’a pas été augmenté.
Dans les hôtels classés 2 étoiles et autres résidences d’hébergement :
– Taxe par nuitée de 4 dinars pour les étrangers et 1 dinar pour les Maghrébins et les Tunisiens.
Dans les hôtels classés 3 étoiles :
– Taxe par nuitée de 8 dinars pour les étrangers et 2 dinars pour les Maghrébins et les Tunisiens.
Dans les hôtels classés 4 et 5 étoiles :
– Taxe par nuitée de 12 dinars pour les étrangers et 3 dinars pour les Maghrébins et les Tunisiens.
Nouveautés dans l’hôtellerie
–Aïn Draham : réouverture attendue en début d’année de l’hôtel La Forêt, qui sera suivie d’ici l’été par l’hôtel Les Chênes.
–Hammamet: l’hôtel Mirage passe sous l’enseigne Iberostar à compter du 1er avril 2025.
Hammamet Yasmine: l’hôtel Marillia passe sous l’enseigne Sentido à compter du 1er avril 2025.
–Djerba: l’hôtel Baya Beach va rouvrir ses portes sous l’enseigne Medina après sa reprise par la société La Paix.
Tozeur: réouverture après de grands travaux de rénovation de l’hôtel La Palmeraie.
–Douz: l’hôtel Saharien Paradise va rouvrir ses portes d’ici l’été 2025 selon les prévisions.
Nouveautés dans le transport aérien
Même s’il est un peu prématuré d’établir de manière complète toute la programmation aérienne prévue pour la saison 2025, la tendance est en tout cas à la hausse, notamment pour ce qui concerne le marché britannique qui va enregistrer de toute évidence une croissance substantielle en 2025.
Voici quelques-unes des nouveautés annoncées par les compagnies aériennes:
TUI Airways:
-Reprise du vol Londres/Stansted-Enfidha à compter du 2 mai 2025 à raison de deux fréquences par semaine. Cette route avait été entamée en 2015 avant d’être suspendue.
-Lancement d’une nouvelle desserte Dublin-Enfidha à compter du 19 mai 2025 à raison d’un vol par semaine le lundi.
easyJet:
-Nouvelle ligne Londres/Southend-Enfidha à compter du 30 mars 2025 trois fois par semaine.
-Nouvelle ligne Edimbourg-Enfidha à compter du 3 mai 2025 deux fois par semaine.
Transavia France:
-Reprise du vol Marseille-Djerba à compter du 2 avril 2025 tous les vendredi et dimanche.
Smartwings Poland:
-Programmation d’une chaîne charter au départ de Katowice vers l’aéroport de Tabarka
Ettihad:
La compagnie a programmé une nouvelle ligne régulière Abou Dhabi-Tunis à partir du 1er novembre 2025.
Croisières à la Goulette
Le nombre d’escales programmées au terminal des croisières de la Goulette est de 154 pour l’année 2025 avec un premier bateau dès le 2 janvier.
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La contrebande toujours répréhensible mais avec moins de rigueur
Même si la contrebande a toujours existé en Tunisie, il est essentiel de noter qu’elle a particulièrement proliféré depuis la révolution tunisienne de 2011 et la Chute de Moammar Gadhafi en Libye.
Dans un contexte économique de chômage à 16%, de pénuries de produits de base et de pouvoir d’achat fragilisé, retrouver des marchandises en rupture de stock dans les circuits réguliers et de plus avec des prix réduits (ils ne payent pas de taxes) fait proliférer encore plus la contrebande. Pour résultat, c’est un manque à gagner pour la recette fiscale évalué à 1,2 milliards de dinars (368 millions $) et un affaiblissement du secteur formel, qui, lui, paye les taxes et emploie de la main d’œuvre.
Un autre risque est encouru par les consommateurs, celui d’acheter une marchandise qui n’obéit pas aux normes de sécurité ou qui est avariée.
Pour lutter contre la contrebande, l’état tunisien a mis en place en 2013 un plan sécuritaire qui a renforcé les moyens de la douane tunisienne et les dispositifs de sécurité aux frontières et a veillé sur la traçabilité des marchandises en interne. La douane a réussi ainsi à réaliser le chiffre record de 4.7 milliards de dinars soit 1.4 milliard $ en 2021 enregistrant ainsi une croissance de 19% par rapport à 2020.
Même si dans les années précédentes, les Tunisiens pensaient majoritairement que la contrebande représentait un réel problème, ce n’est plus autant le cas de nos jours. Au vu de ses prix abordables et aux produits qu’elle fournit et qu’on ne retrouve plus dans les circuits réguliers, les Tunisiens acceptent, actuellement, mieux la contrebande et achètent même de plus en plus les marchandises qui proviennent des circuits parallèles.
Le 28 novembre 2024, les députés ont également rejeté un projet de loi pour le durcissement des sanctions contre la contrebande.
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Publication de huit sociétés cotées de leurs rapports ESG pour l’année 2023
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7e cohorte de l’université de Carthage pour le SNEE
L’université de Carthage a organisé, dans le cadre des ODD de Carthage et via le PEEC, les 21, 22 et 23 décembre, une première édition du hackathon autour de l’AI for sustainability.
Le hackathon s’inscrit dans le cadre des ODD de Carthage focalisés autour des objectifs de développement durable définis par l’ONU, en plus d’autres actions pour marquer sa responsabilité sociétale d’entreprise.
Par ailleurs, il est important d’indiquer que l’université de Carthage prépare une accréditation en tant qu’université entrepreneuriale par le NCEE, National center of economics and education, basé au Royaume-Uni et qui offre une alliance globale des universités entrepreneuriales de par le monde.
Il faut rappeler qu’une université entrepreneuriale ne se suffit pas à former l’étudiant mais aussi à lui imprégner un esprit entrepreneurial et à le préparer à intégrer le domaine des affaires. En parallèle, elle communique avec les leaders des secteurs économiques afin de préconiser une formation cohérente avec les besoins des différents secteurs d’investissement.
L’université de Carthage, présidée par Nadia Mzoughi, est déjà membre Premium de l’alliance globale des universités entrepreneuriales dans le monde et a toujours marqué un appui infaillible à l’enseignement et à l’employabilité.
Dans ce contexte, le Pôle de l’étudiant entrepreneur de Carthage, PEEC, organise sa 7e cohorte en 2025, pour inviter les étudiants à obtenir le Statut national d’étudiant entrepreneur (SNEE) via un processus supervisé par des référents académiques et des mentors professionnels.
Le Statut national d’étudiant entrepreneur permet au jeune de construire et de développer son projet entrepreneurial en parallèle de ses études universitaires.
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