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Taxer les ultra-riches pour lutter contre les inégalités ? La proposition du Brésil au G20

Von: hechmi
18. November 2024 um 22:36

Fortune

Le Brésil, hôte du Sommet du G20 à Rio de Janeiro, défend une proposition visant à instaurer un impôt mondial de 2 % sur les fortunes des milliardaires, initiative qui pourrait générer annuellement environ 250 milliards de dollars.

“Une taxation de 2 % sur le patrimoine des ultra-riches pourrait générer des ressources de l’ordre de 250 milliards de dollars par an à investir dans le combat contre les défis sociaux et environnementaux de notre époque”, a indiqué lundi le président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva lors de la deuxième séance plénière du sommet, consacrée à la réforme des institutions de gouvernance mondiale.

D’après les estimations, ce cercle restreint de 3.000 milliardaires détient un patrimoine cumulé avoisinant les 15 billions de dollars.

L’inclusion d’une telle taxation des ultra-riches dans la déclaration finale du G20 serait une «victoire majeure» pour le Brésil, a déclaré Paulo Pimenta, secrétaire à la Communication sociale de la Présidence.

Selon lui, ce sujet a été défendu par le Brésil tout au long de l’année dans le cadre de sa présidence tournante.

« Nous sommes très optimistes quant à l’adoption, pour la première fois, d’une telle résolution», a affirmé Pimenta à Canal Gov, une chaîne de télévision publique.

La proposition, soutenue par les recherches de l’économiste français Gabriel Zucman, cible ceux dont la contribution fiscale reste inférieure à 2 % de leur patrimoine. Selon Zucman, une telle réforme pourrait avoir un impact significatif sur la redistribution des richesses à l’échelle mondiale.

Par ailleurs, le Brésil a déjà marqué son empreinte durant ce sommet avec le lancement officiel lundi matin de l’Alliance mondiale contre la faim et la pauvreté.

« L’une des critiques récurrentes envers ces forums internationaux est le manque de résultats concrets. La création de cette Alliance constitue déjà un aboutissement tangible : elle est dotée d’un programme clair, d’un financement dédié et d’objectifs précis », selon Pimenta.

 

Tunisie : les créateurs de contenus sur le web dans le collimateur des services d’impôts

13. November 2024 um 11:57

Les influenceur,se.s et créateur.rice.s de contenus via les réseaux sociaux, comme Instagram, TikTok et Youtube, sont dans leur écrasante majorité des évadés fiscaux que les autorités cherchent à débusquer et à faire payer l’impôt sur le revenu comme le reste des contribuables tunisiens.

Selon la ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, qui intervenait hier, mardi 12 novembre 2024, lors de la séance plénière au parlement consacrée à la discussion du budget de l’Etat pour 2025, son département a mis en place une importante base de données relative à plusieurs activités non déclarées aux services fiscaux, et créé une cellule en charge de collecter et d’exploiter les informations relatives aux personnes s’adonnant à des activités rémunératrices sur les réseaux sociaux, tels que les influenceur.se.s et les créateur.rice.s de contenus.

Le contrôle fiscal de cette catégorie de contribuables, longtemps restés loin des radars du service d’impôt, a rapporté aux caisses de l’Etat plus de 15 millions de dinars, un chiffre en constante hausse.  

Une application a d’ailleurs été mise en place qui permet d’envoyer automatiquement des avertissements aux personnes imposables qui n’ont pas remis leurs déclarations fiscales aux services d’impôt pour les rappeler à leur devoir.

Les avertissements envoyés via cette application ont atteint quelque 45 000 a indiqué la ministre, ce qui donne une idée de l’ampleur du manque à gagner du trésor public lié aux recettes que réalisent certains acteurs économiques restés jusque-là en dehors du système.

On aimerait voir les milliers de personnes qui opèrent dans la contrebande et le marché parallèle, et qui représentent, selon certaines estimations, entre 40 et 50% du PIB, payer eux aussi leur impôt. Ce qui n’est malheureusement pas encore le cas, puisque ce sont les opérateurs du marché formel qui casquent aujourd’hui pour eux, avec des taux d’imposition pouvant atteindre jusqu’à 40% de leurs revenus.

I. B.

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