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Heute — 13. Juni 2025Managers

Tunisie-Chine: signature d’un accord de coopération scientifique et technologique

13. Juni 2025 um 12:47

Un accord de coopération scientifique et technologique a été signé hier entre la République tunisienne et la République populaire de Chine dans les domaines de la recherche scientifique et de l’innovation technologique. Cet accord a été signé par Mondher Belaid, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, et Yin Hejun, ministre chinois des Sciences et Technologies.

Cette convention souligne également la volonté commune de renforcer la coopération scientifique et technologique et d’améliorer les relations amicales existantes entre les deux pays à travers:

  • L’achèvement de projets de recherche conjoints.
  • La mise en place conjointe de plateformes de coopération scientifique et technologique, y compris des laboratoires communs, des centres de recherche conjoints, des institutions partenaires et des règles pour la coopération dans le domaine du renouveau scientifique et technologique.
  • Échanges de visites de scientifiques, chercheurs, experts et savants.
  • Organisation de séminaires et d’expositions scientifiques et technologiques, de forums pour le renouveau et d’activités de formation dans les domaines des sciences et technologies.
  • Échanges de documents scientifiques et technologiques.
  • Encourager le transfert de technologie et la coopération dans le renouvellement et l’initiative.

 

L’accord permettra d’élever le niveau de coopération scientifique et technologique entre la Tunisie et la Chine dans le cadre du partenariat stratégique entre les deux pays.

 

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«Organiser la profession de conseiller fiscal, c’est éviter les erreurs et protéger le contribuable…»

13. Juni 2025 um 11:50

«La loi actuelle date des années ’60. Elle est dépassée. Il est temps d’organiser notre métier avec une loi claire et adaptée à l’économie d’aujourd’hui», affirme le conseiller fiscal Aly Khribi, en réaction aux critiques formulées par l’Ordre des comptables de Tunisie contre le projet de loi relatif à l’encadrement de la profession de conseiller fiscal.

Khribi souligne donc que ce projet de loi constitue une étape essentielle pour renforcer la justice fiscale, clarifier les responsabilités de chaque profession, lutter contre les pratiques illégales et garantir un meilleur service au contribuable.

Contrairement aux critiques exprimées par l’Ordre des comptables, il ne perçoit pas ce texte comme une menace, mais comme une opportunité. «Dans un État moderne, chaque corps de métier doit être structuré et reconnu. Le conseiller fiscal ne remplace ni le comptable ni l’avocat. Il vient compléter un écosystème qui a besoin d’une coopération renforcée», affirme-t-il.

Il alerte par ailleurs sur les risques actuels liés à l’absence de cadre juridique spécifique. Selon lui, des personnes non qualifiées exercent la fiscalité de manière informelle, ce qui nuit à la fois aux contribuables et à l’État. «Encadrer cette profession, c’est aussi protéger les citoyens des abus», martèle-t-il.

Enfin, le conseiller fiscal appelle à dépasser ces tensions: «Nous avons tous un rôle à jouer, et il est temps d’unir les forces pour faire progresser le système fiscal tunisien dans l’intérêt de tous».

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L’Ordre des comptables rejette le projet de loi encadrant la profession de conseiller fiscal

13. Juni 2025 um 09:43

L’Ordre des comptables de Tunisie a exprimé son opposition au projet de loi visant à encadrer la profession de conseiller fiscal, actuellement en discussion à l’Assemblée des représentants du peuple. Dans un communiqué publié le 12 juin 2025, l’Ordre critique fortement le contenu du texte proposé et appelle à son retrait.

La déclaration intervient à l’issue d’une réunion du Conseil national de l’Ordre, convoquée à la suite des consultations menées entre la commission de législation générale du parlement et des représentants du gouvernement, notamment la présidence du gouvernement, le ministère des Finances et le ministère de la Justice.

L’Ordre dénonce le caractère exclusif du projet de loi, qui attribue la prestation des services fiscaux uniquement aux conseillers fiscaux, sans tenir compte de la diversité des professionnels impliqués dans ce domaine. Il considère que cette approche crée une forme d’exclusion injustifiée et ignore la réalité du terrain.

Par ailleurs, l’Ordre met en garde contre les répercussions économiques et institutionnelles négatives de ce projet sur les structures concernées. Il déplore le soutien de la présidence du gouvernement et du ministère des Finances au texte, malgré les conclusions de l’étude menée par le ministère des Finances en 2015, qui recommandait une réforme globale et inclusive de la profession comptable.

Le Conseil national rappelle que la comptabilité est une discipline scientifique mondiale et qu’il est inacceptable d’en isoler une composante au détriment de l’ensemble du secteur. Il appelle donc les comptables à faire front commun contre ce qu’il considère comme une tentative de fragmentation de la profession.

Enfin, l’Ordre affirme que son Conseil national reste en session permanente et réitère sa détermination à défendre la profession par tous les moyens légitimes.

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DHL investira 500 millions d’euros dans la santé en Afrique et au Moyen-Orient d’ici à 2030

13. Juni 2025 um 09:08

Le géant de la logistique DHL prévoit d’investir environ 500 millions d’euros dans le secteur de la santé en Afrique et au Moyen-Orient au cours des cinq prochaines années. L’entreprise allemande se concentre particulièrement sur l’Afrique en tant que zone clé de croissance, en ciblant les expéditions qui doivent être livrées dans un délai très spécifique et rapide. Il s’agit notamment des vaccins, des cellules souches et des applications liées au transport ou stockage de matériaux à des températures extrêmement basses.

Les entreprises américaines et chinoises interviennent déjà dans ce domaine en proposant de réduire les coûts. Elles sont en train d’investir massivement, ce qui fait qu’il y a une place à prendre pour répondre à la demande croissante de produits pharmaceutiques en Afrique, dont la taille du marché est estimée à 29,3 milliards d’euros d’ici à 2030. Le continent connaît effectivement la croissance la plus rapide au monde en termes de population, avec des problèmes sérieux d’accès aux soins.

L’implantation de DHL en Afrique et au Moyen-Orient s’inscrit dans le cadre d’un plan d’investissement mondial de 2 milliards d’euros dans le secteur de la santé. La plupart des opérations de DHL dans la région, y compris l’entreposage, l’emballage et la gestion de la chaîne d’approvisionnement, sont basées en Afrique du Sud, en Égypte, au Kenya, à Dubaï et en Arabie saoudite. Ces hubs bénéficieront de la nouvelle vague de développement.

DHL a récemment collaboré avec la Chine pour établir une installation de production de dispositifs médicaux spécialisés au Kenya, dont la production est exportée vers le Moyen-Orient et l’Europe.

Encore une fois, la Tunisie ne figure pas dans ces stratégies, alors que nous avons un bon positionnement géographique et une industrie pharmaceutique développée derrière. Fonctionner comme plateforme à ces activités est l’une des pistes de développement les plus sérieuses, comme l’a souligné le dernier rapport de la Banque mondiale. Il n’y a pas moins de 5 points de pourcentage de croissance en jeu. À bon entendeur…

 

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Près de 9 500 touristes débarquent à La Goulette

13. Juni 2025 um 09:02

Deux navires de croisière transportant près de 9500 touristes de diverses nationalités ont accosté, jeudi 12 juin 2025, au port de La Goulette. Cette double escale marque une étape importante dans le cadre des croisières régulières vers la Tunisie, selon un communiqué publié par le ministère du Tourisme.

Les passagers, originaires principalement d’Europe, d’Amérique et d’Asie, ont profité de visites organisées vers plusieurs sites emblématiques du pays. Au programme: le musée national du Bardo, le village pittoresque de Sidi Bou Saïd ou encore la médina de Tunis. Des parcours qui leur ont permis de découvrir la richesse du patrimoine culturel tunisien, tout en s’initiant au savoir-faire local dans les métiers de l’artisanat.

Au-delà de l’aspect culturel, ces escales ont généré une dynamique économique palpable dans la région. Les secteurs liés au tourisme, notamment le transport, les services d’accompagnement, les guides et les artisans, ont vu leur activité s’intensifier, soutenant ainsi l’économie locale.

Le ministère du Tourisme a précisé que d’autres croisières sont attendues dans les semaines à venir. Ces arrivées s’inscrivent dans le cadre d’une stratégie nationale visant à renforcer la part du tourisme dans l’économie du pays, à diversifier l’offre et à attirer une clientèle au fort pouvoir d’achat.

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Le déficit commercial se creuse et atteint un record de -8 367,2 Mtnd

13. Juni 2025 um 08:55

Les chiffres du commerce extérieur pour le mois de mai sont là. Les cinq premiers mois de l’année 2025 se sont soldés par un déficit de 8 367,2 Mtnd, contre -6 409,8 Mtnd à la même date en 2024. Le déficit de la balance commerciale hors énergie se réduit à 4034,7 Mtnd, tandis que le déficit de la balance énergétique s’établit à 4332,5 Mtnd (-4974,7 Mtnd fin mai 2024).

Les exportations de l’exercice ont totalisé 26 831,5 Mtnd, en légère hausse de 0,3% en glissement annuel. Les industries mécaniques et électriques se sont bien comportées, en améliorant leurs ventes de 6,4% à 12 875,1 MTND. Idem pour le textile, habillement et cuirs (+2,0% à 4 823,3 Mtnd). La baisse a touché les produits raffinés, qui ont chuté de 788,3 Mtnd en 2024 à 150,1 Mtnd cette année. Le secteur des industries agroalimentaires a été impacté par le repli des ventes d’huile d’olive, limitées à 2 117,3 Mtnd en 2014 (2 977,1 Mtnd en 2024).

Quant aux importations, elles ont grimpé de 6,1% à 35 198,7 Mtnd. Les biens d’équipement ont gagné 22,2% à 6 473,5 Mtnd, et les matières premières et demi-produits ont augmenté de 8,4% à 12 228,9 Mtnd. Ces facteurs sont positifs du moment qu’il s’agit d’éléments consommés par le secteur productif. En même temps, l’accélération des importations des produits de consommation de 14,7% montre que l’offre locale est loin de satisfaire le Tunisien, d’une part, et pose des questions sérieuses sur la compétitivité du produit local d’autre part. Les produits énergétiques et les produits alimentaires ont respectivement reculé de 16,9 et 1,9%, bénéficiant d’un effet prix favorable.

L’Union européenne est, de loin, notre premier client, absorbant 70,3% des exportations. Les exportations sont en hausse avec l’Allemagne (+16,9%), la France (+3,4%) et les Pays-Bas (+13,5%). En revanche, elles ont baissé avec l’Italie (-6,5%) et l’Espagne (-30,8%). La balance des échanges est positive avec nos partenaires de la rive nord de la Méditerranée, avec un solde de 3 399,8 Mtnd. Ce qui est indispensable au fonctionnement de l’économie du pays.

 

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Le prix du pétrole s’envole après les frappes israéliennes contre l’Iran

13. Juni 2025 um 08:22

Le prix du pétrole s’est envolé ce matin après les frappes aériennes israéliennes d’hier soir contre le programme nucléaire et balistique de l’Iran. Les contrats à terme du Brent ont immédiatement bondi de plus de 9%, dépassant le seuil des 75 dollars le baril. Il s’agit des gains quotidiens les plus élevés pour l’or noir depuis la crise sanitaire de la Covid-19. 

Le principal site d’enrichissement à Natanz et les principaux scientifiques nucléaires iraniens ont été ciblés. Hossein Salami, commandant en chef du Corps des gardiens de la révolution iranienne, et Mohamed Bagheri, le chef d’état-major, avaient été tués lors des frappes. L’opération se poursuivrait pendant des jours.

Les marchés craignent désormais que l’Iran ne riposte en attaquant des cibles israéliennes ou américaines, ce qui entraînerait une escalade militaire majeure et une perturbation potentielle de l’approvisionnement en pétrole. Téhéran sait parfaitement que le président Donald Trump se concentre sur la baisse des prix de l’énergie. Elle fera donc tout pour que ses actions affectent les approvisionnements en pétrole du Moyen-Orient et augmentent les prix de l’essence et du diesel pour les Américains, ce qui est politiquement préjudiciable pour la Maison-Blanche.

Il faut dire que les marchés pétroliers ont largement sous-estimé les risques géopolitiques. Les récents développements montrent que ces risques sont tangibles, ce qui explique la montée rapide des cours. Les attaques israéliennes donneront lieu à une certaine forme de représailles, qui pourraient facilement échapper à tout contrôle.

Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a clairement indiqué que ces frappes sont une mesure unilatérale de Tel-Aviv contre l’Iran sans le soutien des États-Unis. Il a aussi mis en garde l’Iran contre le fait de viser les forces américaines dans la région. Concrètement, c’est l’élément clé pour le curseur des prix.

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Le Comptoir national tunisien rémunère ses actionnaires malgré la baisse des profits

13. Juni 2025 um 08:14

Le Comptoir national tunisien – CNT – a publié ses états financiers 2024. La société a réalisé un chiffre d’affaires de 41,546 MTND, en repli de 36,9% par rapport à 2023. En tant qu’entité spécialisée dans l’équipement et l’aménagement d’espaces de vie et de bâtiments, la morosité qui marque le secteur immobilier a pesé sur la demande, expliquant de la sorte la baisse significative des ventes.

Les charges d’exploitation ont suivi la même tendance, passant de 61,995 MTND en 2023 à 40,106 MTND une année plus tard. Le résultat d’exploitation s’est établi à 1,560 MTND, en forte baisse de 61,5%.

Les charges financières sont passées de 2,346 MTND en 2023 à 1,220 MTND en 2024. Le CNT a nettement consommé moins de ressources l’année dernière. La dette financière s’est établie à 13,231 MTND à la fin de l’exercice écoulé contre 18,402 MTND en 2023, et ce, bien que le besoin en fonds de roulement soit resté stable à 28,242 MTND. En même temps, le Comptoir a pu dégager des produits financiers plus importants, de 0,639 MTND, grâce aux produits de participation (0,411 MTND) et aux revenus des autres créances (0,214 MTND).

Au niveau consolidé, le résultat net part du groupe a atteint 0,188 MTND contre 1,602 MTND une année auparavant.

Le conseil d’administration a convoqué les actionnaires en une Assemblée générale ordinaire aujourd’hui, vendredi 13 juin. Le dividende s’élève à 2,000 Tnd par action (nominal de 5 Tnd) et il est prélevé sur les réserves non statutaires présentes dans les fonds propres au 31/12/2013, ce qui fait que cette rémunération est exemptée de la retenue à la source de 10%.

 

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Gestern — 12. Juni 2025Managers

La survie de la BFPME en jeu après de lourdes pertes

12. Juni 2025 um 16:36

La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) risque la dissolution, selon les commissaires aux comptes, en raison d’une situation financière jugée très critique.

Ce constat alarmant repose sur l’article 388 du Code des sociétés commerciales tunisien, qui impose, en cas de pertes importantes, soit une dissolution, soit une régularisation du capital dans l’année suivant la constatation des pertes. Or, la BFPME ne s’est pas conformée à ces exigences.

En mars 2024, la banque avait réduit son capital social de 100 à 10 millions de dinars avant de l’augmenter à 69,06 millions de dinars en convertissant une dette due à l’État. Mais ces opérations n’ont pas suffi à résorber les pertes ni à stabiliser sa structure financière.

La banque affiche un déficit net de 16,2 millions de dinars sur un budget de 269,8 millions, avec une trésorerie provisoirement positive à 29,2 millions. En plus de la fragilité financière, les auditeurs dénoncent de graves lacunes dans le contrôle interne, un manque de personnel qualifié, des outils de gestion des risques inefficaces et des failles critiques dans le système informatique.

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Les nouvelles taxes américaines inquiètent les pays africains

12. Juni 2025 um 15:54

Plus de la moitié des pays africains sont exposés à un risque élevé de baisse de revenus à cause d’une potentielle chute des prix des matières premières, conséquence indirecte de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine. Selon un rapport publié le 3 juin 2025 par la Fondation pour les études et recherches sur le développement international (Ferdi), cette situation pourrait fortement impacter les recettes d’exportation et compliquer l’accès au financement pour de nombreuses économies du continent.

Alors que les nouveaux tarifs douaniers imposés par les États-Unis auront un effet direct limité sur l’Afrique — le continent n’exporte que 6% de ses produits vers le marché américain —, la dépendance structurelle de nombreux pays africains aux matières premières les rend particulièrement vulnérables aux répercussions indirectes. Une baisse de la demande chinoise, provoquée par un ralentissement économique lié à l’escalade commerciale avec Washington, pourrait entraîner une baisse des cours du pétrole, des minerais et des métaux industriels.

Le rapport de la Ferdi précise que les tarifs douaniers américains, introduits en avril 2025 sous l’administration Trump, allaient initialement de 10 à 50% (notamment pour le Lesotho) avant d’être unifiés à un taux de 10% pour tous les exportateurs.

Parmi les pays d’Afrique du Nord, l’Algérie et la Libye sont cités dans le rapport comme étant relativement protégés des effets directs des nouveaux tarifs, leurs exportations étant dominées par le pétrole et le gaz — des produits exemptés des nouvelles barrières douanières. Toutefois, leur dépendance aux cours mondiaux des hydrocarbures les rend vulnérables à la baisse des prix induite par le ralentissement de la demande chinoise.

De son côté, l’Égypte n’est pas mentionnée parmi les pays les plus exposés, probablement en raison d’une diversification partielle de ses exportations. La Tunisie et le Maroc, bien que non nommés dans le rapport, pourraient aussi subir des effets indirects via les chaînes d’approvisionnement globales, notamment dans le textile et les composants industriels, si les marchés internationaux devenaient plus instables et plus coûteux à desservir.

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La BTL accorde des avantages bancaires exclusifs aux experts-comptables tunisiens

12. Juni 2025 um 11:34

 

La Banque tuniso-libyenne (BTL) et l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT) ont signé une convention de partenariat stratégique le 11 juin 2025, au siège de l’OECT, visant à offrir aux professionnels de la comptabilité des services bancaires personnalisés et avantageux.

Ce partenariat prévoit des conditions préférentielles, un accompagnement sur mesure et des solutions adaptées aux besoins professionnels et personnels des membres de l’Ordre. Une manière pour la BTL de renforcer son rôle auprès des professions structurantes de l’économie tunisienne, tout en consolidant son ancrage dans le tissu économique national.

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Blanchiment d’argent: l’Algérie conteste le classement réalisé par l’UE…

12. Juni 2025 um 11:05

L’Union européenne a ajouté l’Algérie à sa liste des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cette décision, annoncée mardi 11 juin par la Commission européenne, concerne aussi neuf autres pays, dont le Liban, le Venezuela et le Kenya. En parallèle, les Émirats arabes unis ont été retirés de cette liste. Bruxelles affirme suivre les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), mais cette mesure a suscité des critiques, notamment en Algérie, où les autorités affirment avoir accompli des progrès importants.

Pourquoi cette décision? La Commission européenne explique que cette mise à jour de la liste s’appuie sur les évaluations du GAFI, l’organisme international chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’Union de durcir son arsenal réglementaire contre les flux financiers illicites.

Une mesure jugée injuste par Alger

Pourtant, du côté algérien, cette décision est mal perçue. Les autorités affirment que le pays collabore activement avec le GAFI et qu’il a multiplié les réformes pour se conformer aux standards internationaux. La législation prévoit par exemple des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour blanchiment d’argent ou financement du terrorisme. La loi de finances 2025 introduit également la bancarisation obligatoire de certaines transactions, notamment dans l’immobilier.

En mai 2023, le GAFI avait reconnu les efforts de l’Algérie à travers un rapport d’évaluation mutuelle. Depuis, le nombre de recommandations en suspens est passé de 74 à 13. L’Algérie a notamment renforcé son système de surveillance, sa coopération internationale et la transparence sur les bénéficiaires effectifs.

Une dynamique de réforme continue

Un rapport complet sur les progrès réalisés sera présenté par l’Algérie au GAFI à la fin du mois. Ce document mettra en avant la stratégie nationale 2024-2026 et les actions du Comité national d’évaluation des risques. L’objectif est de démontrer que le pays a atteint un niveau de conformité technique suffisant pour être retiré de la liste grise.

Il est bon de rappeler que lors du Conseil des ministres du 18 mai, le président Abdelmadjid Tebboune a donné instruction d’appliquer toutes les recommandations du GAFI. Un cadre juridique solide a déjà été mis en place, y compris pour le suivi des organisations à but non lucratif, sans nuire à leurs activités.

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Voici les principales orientations du projet de loi de finances 2026

12. Juni 2025 um 09:18

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzri, a présidé mercredi 11 juin 2025 un conseil ministériel consacré à l’examen des grandes lignes du projet de loi de finances et du budget de l’État pour 2026, en insistant sur la nécessité d’une rupture avec les mesures conjoncturelles et l’adoption d’une vision stratégique et durable.

Ce conseil, tenu au Palais du gouvernement à La Kasbah, s’inscrit dans le cadre des préparatifs du budget de 2026, censé incarner les politiques publiques du pays conformément au programme économique et social national. La cheffe du gouvernement a rappelé que les priorités doivent découler exclusivement des choix souverains du peuple, en cohérence avec le plan de développement 2026-2030. Ce dernier repose notamment sur la révision de certaines législations fiscales, la justice sociale et la relance du recrutement dans la fonction publique, conformément aux orientations du président de la République, Kaïs Saïed.

Le projet de loi de finances 2026 visera ainsi à consolider les fondations de l’État social tout en garantissant l’équilibre entre croissance économique et justice sociale. Il mettra l’accent sur une meilleure équité fiscale, le renforcement du pouvoir d’achat, la promotion de l’investissement et la création d’un cadre économique favorable à la relance.

Parmi les grandes orientations retenues figurent:

  • le soutien accru aux catégories sociales vulnérables et à faible revenu,
  • le développement des ressources propres de l’État à travers la lutte contre l’évasion fiscale et l’intégration de l’économie parallèle,
  • l’amélioration des conditions de vie, la protection sociale et la valorisation du capital humain,
  • l’augmentation de l’emploi et la réduction du travail précaire,
  • la relance de l’investissement public et privé,
  • l’accélération de la transformation numérique de l’administration pour plus de transparence et d’efficacité.

 

La méthodologie adoptée pour l’élaboration du plan 2026-2030 prévoit également une démarche participative ascendante: les projets de développement seront d’abord proposés au niveau local, puis consolidés au niveau régional et national.

Enfin, les principes directeurs du futur budget incluront le soutien aux startups, aux entreprises de l’économie sociale et solidaire, ainsi qu’à celles actives dans l’économie verte, bleue et circulaire. Des mesures spécifiques seront aussi envisagées pour simplifier les démarches administratives des Tunisiens résidant à l’étranger.

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L’italien Sage Automotive va doubler ses effectifs en Tunisie d’ici à 2027

12. Juni 2025 um 08:51

Le groupe italien Sage Automotive Interiors, spécialisé dans les textiles techniques pour l’industrie automobile, prévoit de renforcer significativement sa présence en Tunisie. D’ici à 2027, l’entreprise ambitionne de créer un nouveau site de production, portant à 3000 le nombre total d’emplois dans le pays.

Cette annonce a été faite à l’issue d’une réunion tenue le 11 juin entre la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, et une délégation du groupe menée par Francesco Schettino, représentant du groupe Sage Automotive, en présence notamment du président de la Chambre tuniso-italienne de commerce et d’industrie, Mourad Fradi.

Au cours de l’échange, le groupe italien a présenté ses projets de développement en Tunisie, axés sur l’extension de ses activités, l’amélioration de la valeur ajoutée locale et la multiplication des opportunités d’emploi. Ces perspectives s’inscrivent dans la stratégie nationale de montée en gamme de l’industrie automobile, soutenue par le Pacte de partenariat pour la compétitivité du secteur à l’horizon 2027. Ce plan vise à doubler les exportations et les postes de travail dans le secteur. 

La ministre a réaffirmé l’engagement de son département à accompagner les nouveaux projets à forte valeur technologique, en lien avec les priorités de la Tunisie pour consolider sa position de hub régional dans le domaine des composants automobiles.

Implanté à la zone industrielle de La Goulette depuis mars 2019 sur un site de 27 000 m², le premier site tunisien de Sage Automotive emploie actuellement plus de 1 400 personnes. Au niveau mondial, le groupe possède 22 sites dans 18 pays.

Avec plus de 280 entreprises industrielles, dont 140 à participation étrangère, le secteur tunisien des composants automobiles génère aujourd’hui plus de 100 000 emplois. La Tunisie se classe au deuxième rang africain en matière d’exportation de pièces automobiles.

 

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L’immobilier en Bourse: à quand la revanche?

12. Juni 2025 um 08:16

Parmi les secteurs qui ne parviennent pas à redémarrer en Bourse, nous trouvons l’immobilier. Pourtant, les sociétés cotées sont parmi les plus gros opérateurs locaux, dont deux publics. Par rapport à fin 2019, la capitalisation boursière cumulée des trois a perdu 9,010 MTND, soit 10,2%. Ce n’est pas rien par rapport au Tunindex et aux autres financières qui ont surperformé sur la même période.

Il y a la Simpar qui a enregistré des pertes de 3,480 MTND, s’ajoutant à celles antérieures de 10,137 MTND. Le dernier dividende distribué remonte à 2018, au titre de l’exercice 2017. Depuis, les actionnaires attendent toujours que la société retrouve le territoire positif.

Idem pour Essoukna (une filiale de la Simpar) qui a affiché une nouvelle perte de 3,180 MTND. Toutefois, sa situation est nettement meilleure que sa mère, puisque ses résultats reportés négatifs sont limités à -2,295 MTND. La société a rémunéré ses actionnaires pour la dernière fois en 2020, au titre de l’année 2019.

Pour la SITS, pas de dividendes aussi, mais avec la différence majeure que la promoteur immobilier affiche un résultat positif de 1,035 MTND et n’a pas de résultats reportés négatifs. La période a connu aussi l’entrée d’un poids lourd dans son tour de table, à savoir l’une des filiales de PGH. La dernière rémunération des actionnaires remonte à août 2016. 

Sur le marché, c’est Essoukna qui s’en sort le mieux, avec un rendement de 16,67% depuis le début de l’année. Les investisseurs ont apprécié les ventes du premier trimestre 2025 qui ont totalisé 3,065 MTND, dont 2,883 MTND de terrains lotis. Elle devance la SITS (+8,95%) et la Simpar (-4,18%). Le marché assimile mieux la nature cyclique de l’activité et évalue les politiques mises en place pour générer des revenus. Il tient surtout compte du réservoir foncier des trois sociétés qui avoisine 49 MTND en coût d’acquisition. Même si les dettes sont aussi élevées, elles sont largement couvertes par la valeur marchande des terrains qui ne cesse de grimper. La conviction est que l’immobilier ne meurt jamais et qu’il prendra sa revanche prochainement.

 

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Bientôt la fin de Shein en France ?

11. Juni 2025 um 16:42

Le Sénat français a adopté hier le 10 juin, une loi contre la fast fashion, ce modèle de mode ultra rapide porté par des plateformes comme Shein. Objectif: protéger l’environnement et encourager une consommation plus responsable.

Le Sénat français a adopté, le 10 juin, une loi pour limiter l’expansion de la fast fashion, cette mode à très bas prix et au renouvellement ultra-rapide, portée notamment par la plateforme chinoise Shein. Ce texte prévoit plusieurs mesures: interdiction de la publicité, sanctions contre les influenceurs, écocontributions, et même une taxe sur les petits colis venus de pays hors Union européenne, comme la Chine.

La loi vise clairement les géants de la mode ultra-rapide, comme Shein ou Temu, qui inondent les marchés européens avec des milliers de nouveaux articles par jour à des prix très bas. L’objectif est de réduire l’impact environnemental, mais aussi de protéger les marques locales et les circuits de production durables.

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Malek Smaili nommé directeur régional de COPE pour l’Afrique du Nord

11. Juni 2025 um 15:17

Le groupe d’investissement COPE vient de nommer Malek Smaili au poste de directeur régional pour l’Afrique du Nord, à compter du 1er juin 2025. Il prend ainsi les rênes d’un groupe d’investissement basé à Chypre et présente aussi au Liban, spécialisé dans le courtage en assurance et réassurance, le conseil et la gestion opérationnelle. 

Fort de plus de 17 ans d’expérience dans le secteur de l’assurance et de la réassurance, Malek Smaili est reconnu pour son expertise pointue et son parcours structuré. Diplômé d’un master en gestion des risques, assurance et réassurance de l’École Supérieure de Commerce (2005-2007), il entame sa carrière en 2007 chez Aon Tunisie, où il passe plus de sept ans en tant qu’Account Executive, puis Senior Account Executive.

En novembre 2014, il rejoint la compagnie Assurances At-Takafulia en tant que directeur technique, où il supervise notamment la réassurance et les branches non-vie pendant près de six ans. En octobre 2020, il est recruté par ASTREE Assurances comme directeur de la réassurance, poste qu’il occupera jusqu’en mai 2025.

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Perspectives économiques mondiales: Moyen-Orient et Afrique du Nord

11. Juni 2025 um 14:59

Tendances récentes : Malgré la montée des tensions commerciales et de l’incertitude dans le monde, l’activité s’est renforcée dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), en partie sous l’effet de l’augmentation de la production pétrolière. Dans les pays exportateurs de pétrole, l’activité pétrolière se redresse grâce à l’annonce début avril 2025 de la suppression progressive des réductions volontaires de production, tandis que la croissance du secteur non pétrolier fait preuve de résilience.

Au sein des économies importatrices de pétrole, le secteur privé a renoué avec la croissance en 2024, en partie grâce à la réduction des tensions politiques et à la stabilisation macroéconomique dans plusieurs pays, et notamment en République arabe d’Égypte. Par ailleurs, l’activité industrielle, en particulier dans la construction, s’est renforcée au Maroc. L’activité en Cisjordanie et à Gaza a été anéantie: le capital productif a subi de lourdes destructions à Gaza, où le coût humanitaire du conflit est massif, tandis que la Cisjordanie est le théâtre d’une intensification des tensions.

Les tensions géopolitiques au Moyen-Orient s’étaient quelque peu atténuées après les cessez-le-feu de fin 2024 et début 2025, mais les violences ont repris à Gaza et au Liban, et la situation reste très fragile et incertaine. Les tensions sont restées vives dans d’autres pays en situation de fragilité et de conflit.

Perspectives: La croissance dans la région MENA devrait s’accélérer pour s’établir à 2,7 % en 2025 puis se raffermir pour atteindre 3,7% en 2006 et 4,1% en 2027. Cette dynamique s’explique en grande partie par une expansion progressive de la production pétrolière qui fait plus que compenser les effets de la baisse des prix du pétrole, et ce malgré les contraintes qui pèsent sur les exportations du fait de l’augmentation des barrières commerciales. Les prévisions de croissance ont été revues à la baisse par rapport au mois de janvier, principalement en raison des effets de la hausse des restrictions commerciales et des incertitudes sur les investissements et les activités d’exportation.

La croissance dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) devrait se renforcer progressivement pour atteindre 3,2% en 2025, 4,5% en 2026 et 4,8% en 2027. L’assouplissement des quotas devrait entraîner une augmentation de la production pétrolière, malgré la baisse prévue des prix pétroliers dans un contexte d’affaiblissement de la demande mondiale. L’expansion de l’activité non pétrolière devrait en outre continuer de tirer la croissance. Parmi les économies exportatrices de pétrole non membres du CCG, l’activité devrait être freinée dans plusieurs pays par la baisse des prix du pétrole et le recul de la demande extérieure.

Dans les pays importateurs de pétrole, les prévisions anticipent une accélération de la croissance à 3,6% en 2025, 3,9% en 2026 et 4,3% en 2027, qui s’explique principalement par le renforcement de la consommation privée à la faveur du ralentissement de l’inflation, par la reprise de la production agricole et par l’hypothèse d’une atténuation des tensions géopolitiques. En Égypte, la croissance devrait progresser à la suite du déploiement de l’accord d’investissement conclu avec les Émirats arabes unis. Elle devrait se raffermir au Maroc et en Tunisie avec l’amélioration attendue des conditions météorologiques. À Djibouti, l’activité portuaire, les recettes d’exportation et d’importants investissements étrangers dans le développement des infrastructures portuaires alimenteront la croissance.

Parmi les économies en situation de fragilité et de conflit, le Liban devrait afficher un taux de croissance de 4,7% cette année, sous réserve que la trêve perdure. Pour la Cisjordanie et Gaza, les prévisions tablent sur une reprise en 2026, dans l’hypothèse du lancement de la reconstruction. En Syrie, l’activité devrait progresser cette année, sous l’effet de l’amélioration des relations avec les grandes économies. En revanche, au vu de la situation sécuritaire, le PIB devrait à nouveau se contracter en 2025 dans la République du Yémen.

Risques : La possibilité d’une intensification des mesures commerciales protectionnistes de la part de ses partenaires commerciaux continue de poser un risque majeur à la région MENA. L’aggravation des incertitudes entourant les politiques commerciales mondiales, si elle se prolonge, pourrait également saper la confiance des entreprises et des consommateurs et réduire les investissements dans la région. Des politiques monétaires plus restrictives que prévu dues à une montée des pressions inflationnistes mondiales pourraient faire augmenter les coûts d’emprunt et entraîner des sorties de capitaux et des dépréciations monétaires. Dans les pays exportateurs de pétrole, une baisse des prix pétroliers au-delà de l’hypothèse du scénario de référence pourrait réduire les recettes budgétaires et les perspectives de croissance. Une recrudescence des conflits armés dans la région, ainsi que des flambées de violences et de troubles sociaux, et la survenue de catastrophes naturelles plus fréquentes et plus graves, pourraient également freiner l’activité dans la région.

Télécharger les Perspectives économiques mondiales: https://www.worldbank.org/gep.

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L’économie mondiale devrait enregistrer sa plus faible croissance depuis 2008

11. Juni 2025 um 14:32

Selon le dernier rapport publié par la Banque mondiale, l’intensification des tensions commerciales et l’incertitude entourant les politiques publiques devraient faire chuter la croissance mondiale cette année à son rythme le plus faible depuis 2008 (à l’exception des récessions caractérisées). Les turbulences récentes ont entraîné une révision à la baisse des prévisions de croissance pour près de 70 % des économies du monde, toutes régions et catégories de revenu confondues.

Les Perspectives économiques mondiales prévoient que la croissance ralentira à 2,3 % en 2025, soit une performance inférieure de près d’un demi-point de pourcentage à celle qui avait été projetée au début de l’année. Elles n’anticipent pas de récession mondiale. Néanmoins, si les prévisions pour les deux prochaines années se matérialisent, la croissance mondiale moyenne au cours des sept premières années des années 2020 sera la plus lente de toutes les décennies depuis les années 1960.

« En dehors de l’Asie, le monde en développement entre de plus en plus dans une ère de stagnation, alerte Indermit Gill, économiste en chef et premier vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour l’Économie du développement. Cette menace plane depuis plus d’une décennie maintenant. La croissance dans les économies en développement a progressivement marqué le pas depuis trente ans, pour passer de 6 % par an dans les années 2000 à 5 % dans les années 2010, avant de tomber à moins de 4 % dans les années 2020. Cette évolution suit la trajectoire de la croissance du commerce mondial, qui a baissé de 5 % en moyenne dans les années 2000 à environ 4,5 % dans les années 2010, puis chuté à moins de 3 % dans les années 2020. La croissance des investissements s’est également tassée, tandis que la dette a atteint des niveaux records. »

La croissance devrait ralentir dans près de 60 % des économies en développement cette année, pour s’établir en moyenne à 3,8 % en 2025 avant de remonter légèrement à 3,9 % en moyenne en 2026 et 2027. Des taux inférieurs de plus d’un point de pourcentage à la moyenne enregistrée dans les années 2010. Les pays à faible revenu devraient afficher une croissance de 5,3 % cette année, soit 0,4 point de pourcentage de moins que le taux projeté au début de 2025. Le relèvement des droits de douane et le resserrement des marchés du travail engendrent également des pressions inflationnistes : selon les projections, l’inflation mondiale se situera à 2,9 % en moyenne en 2025, soit un taux qui reste supérieur aux niveaux d’avant la pandémie.

Le ralentissement de la croissance va entraver la capacité des pays en développement à stimuler la création d’emplois, réduire l’extrême pauvreté et combler le fossé qui les sépare des niveaux de revenu par habitant des économies avancées. La croissance du revenu par habitant dans les économies en développement devrait s’établir à 2,9 % en 2025, soit 1,1 point de pourcentage de moins que la moyenne enregistrée entre 2000 et 2019. En supposant que les économies en développement (hors Chine) soient en mesure de maintenir une croissance du PIB de 4 % (ce qui correspond aux projections pour 2027), il leur faudrait environ deux décennies pour retrouver leur trajectoire d’avant la pandémie.

La croissance mondiale pourrait rebondir plus rapidement que prévu si les grandes économies parviennent à atténuer les tensions commerciales, ce qui réduirait l’incertitude politique générale et la volatilité financière. Selon le rapport, si les différends commerciaux actuels étaient résolus par des accords qui réduisent de moitié les droits de douane par rapport à leur niveau de la fin du mois de mai, la croissance mondiale gagnerait 0,2 point de pourcentage de plus en moyenne sur la période 2025-2026.

« Les économies de marché émergentes et en développement ont récolté par le passé les fruits de l’intégration commerciale, mais elles se retrouvent aujourd’hui en première ligne d’un conflit commercial mondial, souligne M. Ayhan Kose, économiste en chef adjoint et directeur de la cellule Perspectives de la Banque mondiale.

La meilleure parade consiste à redoubler les efforts d’intégration avec de nouveaux partenaires, à faire avancer les réformes de soutien à la croissance et à renforcer la résilience budgétaire pour surmonter la tempête. Face à la hausse des barrières commerciales et à la montée de l’incertitude, une reprise du dialogue et de la coopération à l’échelle mondiale peut ouvrir la voie à un avenir plus stable et plus prospère. »

Alors qu’elles sont confrontées à une multiplication des obstacles aux échanges, les économies en développement devraient privilégier une plus grande libéralisation en nouant des partenariats commerciaux et d’investissement stratégiques avec d’autres économies et en diversifiant leurs échanges, notamment dans le cadre d’accords régionaux. Compte tenu des ressources publiques limitées et des besoins croissants de développement, les décideurs devraient s’attacher à mobiliser les recettes intérieures, donner la priorité aux dépenses en faveur des ménages les plus vulnérables et renforcer les cadres budgétaires.

Enfin, pour accélérer la croissance économique, les pays devront améliorer le climat des affaires et promouvoir l’emploi productif en dotant les travailleurs des compétences nécessaires et en créant les conditions d’une rencontre efficace entre travailleurs et entreprises sur le marché du travail. Une collaboration mondiale sera cruciale pour soutenir les économies en développement les plus vulnérables, notamment sous la forme d’interventions multilatérales, de financements concessionnels et, pour les pays en proie à des conflits, d’une aide et d’un soutien d’urgence.

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