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L’immobilier en Bourse: à quand la revanche?

12. Juni 2025 um 08:16

Parmi les secteurs qui ne parviennent pas à redémarrer en Bourse, nous trouvons l’immobilier. Pourtant, les sociétés cotées sont parmi les plus gros opérateurs locaux, dont deux publics. Par rapport à fin 2019, la capitalisation boursière cumulée des trois a perdu 9,010 MTND, soit 10,2%. Ce n’est pas rien par rapport au Tunindex et aux autres financières qui ont surperformé sur la même période.

Il y a la Simpar qui a enregistré des pertes de 3,480 MTND, s’ajoutant à celles antérieures de 10,137 MTND. Le dernier dividende distribué remonte à 2018, au titre de l’exercice 2017. Depuis, les actionnaires attendent toujours que la société retrouve le territoire positif.

Idem pour Essoukna (une filiale de la Simpar) qui a affiché une nouvelle perte de 3,180 MTND. Toutefois, sa situation est nettement meilleure que sa mère, puisque ses résultats reportés négatifs sont limités à -2,295 MTND. La société a rémunéré ses actionnaires pour la dernière fois en 2020, au titre de l’année 2019.

Pour la SITS, pas de dividendes aussi, mais avec la différence majeure que la promoteur immobilier affiche un résultat positif de 1,035 MTND et n’a pas de résultats reportés négatifs. La période a connu aussi l’entrée d’un poids lourd dans son tour de table, à savoir l’une des filiales de PGH. La dernière rémunération des actionnaires remonte à août 2016. 

Sur le marché, c’est Essoukna qui s’en sort le mieux, avec un rendement de 16,67% depuis le début de l’année. Les investisseurs ont apprécié les ventes du premier trimestre 2025 qui ont totalisé 3,065 MTND, dont 2,883 MTND de terrains lotis. Elle devance la SITS (+8,95%) et la Simpar (-4,18%). Le marché assimile mieux la nature cyclique de l’activité et évalue les politiques mises en place pour générer des revenus. Il tient surtout compte du réservoir foncier des trois sociétés qui avoisine 49 MTND en coût d’acquisition. Même si les dettes sont aussi élevées, elles sont largement couvertes par la valeur marchande des terrains qui ne cesse de grimper. La conviction est que l’immobilier ne meurt jamais et qu’il prendra sa revanche prochainement.

 

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