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Blanchiment d’argent: l’Algérie conteste le classement réalisé par l’UE…

12. Juni 2025 um 11:05

L’Union européenne a ajouté l’Algérie à sa liste des pays à haut risque en matière de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. Cette décision, annoncée mardi 11 juin par la Commission européenne, concerne aussi neuf autres pays, dont le Liban, le Venezuela et le Kenya. En parallèle, les Émirats arabes unis ont été retirés de cette liste. Bruxelles affirme suivre les recommandations du Groupe d’action financière (GAFI), mais cette mesure a suscité des critiques, notamment en Algérie, où les autorités affirment avoir accompli des progrès importants.

Pourquoi cette décision? La Commission européenne explique que cette mise à jour de la liste s’appuie sur les évaluations du GAFI, l’organisme international chargé de la lutte contre le blanchiment d’argent. Cette démarche s’inscrit dans la volonté de l’Union de durcir son arsenal réglementaire contre les flux financiers illicites.

Une mesure jugée injuste par Alger

Pourtant, du côté algérien, cette décision est mal perçue. Les autorités affirment que le pays collabore activement avec le GAFI et qu’il a multiplié les réformes pour se conformer aux standards internationaux. La législation prévoit par exemple des peines allant jusqu’à 10 ans de prison pour blanchiment d’argent ou financement du terrorisme. La loi de finances 2025 introduit également la bancarisation obligatoire de certaines transactions, notamment dans l’immobilier.

En mai 2023, le GAFI avait reconnu les efforts de l’Algérie à travers un rapport d’évaluation mutuelle. Depuis, le nombre de recommandations en suspens est passé de 74 à 13. L’Algérie a notamment renforcé son système de surveillance, sa coopération internationale et la transparence sur les bénéficiaires effectifs.

Une dynamique de réforme continue

Un rapport complet sur les progrès réalisés sera présenté par l’Algérie au GAFI à la fin du mois. Ce document mettra en avant la stratégie nationale 2024-2026 et les actions du Comité national d’évaluation des risques. L’objectif est de démontrer que le pays a atteint un niveau de conformité technique suffisant pour être retiré de la liste grise.

Il est bon de rappeler que lors du Conseil des ministres du 18 mai, le président Abdelmadjid Tebboune a donné instruction d’appliquer toutes les recommandations du GAFI. Un cadre juridique solide a déjà été mis en place, y compris pour le suivi des organisations à but non lucratif, sans nuire à leurs activités.

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