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Couverture santé universelle : état des lieux et propositions pour la réforme du système tunisien

09. Dezember 2025 um 15:00

L’Association tunisienne de défense du droit à la santé (ATDDS) organise une conférence, jeudi 11 décembre à Tunis, pour dresser le bilan de la couverture santé en Tunisie et formuler des propositions en vue d’atteindre la couverture santé universelle (CSU).

Cet événement s’inscrit dans le cadre de la Journée mondiale de la couverture de la santé universelle, célébrée cette année sous le thème : « Soins trop chers ? On en est malades ! ».

La rencontre vise à établir un état des lieux du système de santé tunisien, à évaluer les progrès accomplis dans la mise en œuvre de la CSU, à identifier les obstacles structurels entravant l’accès universel aux soins et à formuler des propositions concrètes pour une réforme du système, en faveur d’un accès équitable, universel et financièrement protégé.

Selon un communiqué de l’ATDDS, dont une copie est parvenue à l’agence TAP, la conférence intervient dans un contexte marqué par des dysfonctionnements croissants du secteur public, notamment après le décès tragique d’une jeune femme à Gafsa en juillet 2025, et face aux lacunes persistantes dans la protection sociale des catégories vulnérables, telles que les ouvrières agricoles.

Les débats porteront sur les principes de la CSU, le bilan de la couverture santé en Tunisie, les difficultés du système public, des cas concrets de défaillances, ainsi que des pistes pour aligner les politiques nationales sur les engagements internationaux, en particulier les Objectifs de développement durable (ODD).

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), la CSU repose sur trois piliers : un accès équitable aux services de santé essentiels, une qualité garantie des soins et une protection financière évitant que les dépenses de santé ne plongent les ménages dans la pauvreté. Elle couvre un large spectre d’interventions, de la prévention aux soins palliatifs, et constitue un levier essentiel de justice sociale et de développement économique.

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L’Afrique va multiplier par 5 sa demande en data centers d’ici 2030, selon McKinsey

26. November 2025 um 10:01

3,5 à 5,5 fois. C’est l’ampleur de la hausse attendue de la demande en centres de données en Afrique d’ici 2030, selon le rapport «Building data centers for Africa’s unique market dynamics» publié par McKinsey & Company. Cette étude, rendue publique le 24 novembre 2025, décrit un continent encore très peu équipé — moins de 1% des capacités mondiales — mais doté d’un potentiel immense pour devenir un hub majeur du cloud et de l’intelligence artificielle.

Le rapport explique que les capacités actuelles des centres de données africains, estimées à environ 0,4 gigawatt, pourraient atteindre 1,5 à 2,2 GW à la fin de la décennie. Cette transformation nécessiterait 10 à 20 milliards USD d’investissements et pourrait générer entre 20 et 30 milliards USD de revenus sur l’ensemble de la chaîne de valeur du secteur.

L’Afrique part toutefois d’une base extrêmement faible. Sur les marchés les plus avancés — Égypte, Kenya, Maroc, Nigeria et Afrique du Sud —, les capacités restent largement en dessous de celles d’un seul pays européen comme la France, qui disposait d’environ 0,8 GW en 2024. Cet écart souligne à la fois l’ampleur du défi et l’immensité du potentiel encore inexploité.

Plusieurs facteurs expliquent l’accélération de la demande. D’abord, l’adoption croissante de technologies gourmandes en données, notamment l’intelligence artificielle. Environ 40% des entreprises africaines expérimentent déjà l’IA, et un déploiement élargi pourrait créer entre 60 et 100 milliards USD de valeur dans des secteurs tels que la banque, les télécoms, la vente au détail ou les mines. À cela s’ajoutent les politiques nationales de numérisation: transformation des services publics, généralisation des identités numériques, digitalisation des procédures administratives. La Banque mondiale, via son initiative Digital Economy for Africa (DE4A), a lancé 70 projets dans 37 pays depuis 2019, renforçant la pression sur les besoins locaux en stockage et puissance de calcul.

La migration vers le cloud joue également un rôle clé. Les grandes entreprises africaines prévoient une augmentation notable de leurs charges de travail hébergées dans le cloud d’ici 2030. Dans les technologies, médias et télécommunications, 83% des workloads sont déjà dans le cloud, un chiffre en hausse constante. Le secteur financier progresse aussi, même si seulement 56% de ses charges de travail y sont actuellement migrées.

Face à une demande fragmentée entre pays et à des contraintes fortes, McKinsey souligne qu’un modèle adapté au contexte africain est indispensable. Les centres de données «petits, modulaires et progressifs» constitueront la norme. Alors qu’ailleurs dans le monde les deux tiers des nouveaux data centers auront des capacités comprises entre 50 et 500 MW, en Afrique, deux tiers seront de petite taille (1 à 20 MW) ou de capacité moyenne (20 à 50 MW). Cette approche progressive permet d’adapter les investissements aux réalités locales et de limiter les risques financiers.

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