Le bureau d’information du gouvernement dans la bande de Gaza a annoncé, dimanche, que le nombre de journalistes tués depuis le 7 octobre 2023 s’élève à 247, après la mort de la journaliste Islam Abed dans un bombardement de l’entité sioniste sur la ville de Gaza.
Cette annonce intervient alors que l’armée de l’entité sioniste a intensifié ses raids sur plusieurs quartiers de la ville depuis vendredi à l’aube, après avoir déclaré Gaza « zone de combat dangereuse », dans une tentative visant à forcer les civils palestiniens à l’évacuer.
Dans un communiqué, le bureau gouvernemental a dénoncé « le ciblage et l’assassinat systématiques des journalistes palestiniens » et a appelé les syndicats de journalistes arabes et internationaux à condamner « ces crimes méthodiques ». Il a également exhorté la communauté internationale à exercer des pressions pour « mettre fin au génocide, protéger les journalistes et stopper leur assassinat ».
Le communiqué a par ailleurs tenu l’entité sioniste, l’administration américaine et certains pays européens, dont la Grande-Bretagne, l’Allemagne et la France, pour « pleinement responsables de ces crimes abominables ».
Peu avant, la chaîne palestinienne Al-Quds avait confirmé dans un communiqué la mort de sa correspondante, Islam Abed, précisant qu’elle était la 23ᵉ journaliste de la chaîne tuée depuis le début de la guerre. « La machine de mort sioniste n’éteindra jamais notre voix, qui est celle du peuple palestinien », a affirmé la chaîne.
De son côté, le Syndicat des journalistes palestiniens a qualifié le ciblage des journalistes, dont Islam Abed, de « crime de guerre à part entière » et a tenu l’entité sioniste pour « entièrement responsable » de ces assassinats.
Selon les autorités de Gaza, depuis le 7 octobre 2023, l’offensive de l’entité sioniste a fait 63 459 morts et 160 256 blessés palestiniens, en majorité des enfants et des femmes. Plus de 9 000 personnes sont portées disparues, tandis que la famine a déjà causé la mort de 339 Palestiniens, dont 124 enfants.