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Heute — 26. August 2025Haupt-Feeds

Notation souveraine : L’agence japonaise R&I relève la perspective de la Tunisie de « négative » à « stable »

26. August 2025 um 10:40

L’agence de notation japonaise Rating and Investment Information (R&I) a révisé, le 22 août 2025, la perspective de la Tunisie de « négative » à « stable », tout en confirmant sa note à B-. Cette décision reflète un redressement progressif des équilibres économiques malgré l’absence de soutien financier du FMI.

Une économie en voie de redressement

Dans son communiqué, R&I estime que :

« L’économie tunisienne affiche des signes tangibles d’amélioration : réduction du déficit courant, hausse des réserves de change et apaisement des tensions sur la liquidité en devises ».

La croissance du PIB réel, qui a atteint +1,4% en 2024, a été portée par la normalisation des conditions climatiques et par un rebond du tourisme. L’agence prévoit une progression comprise entre 1% et 2% en 2025, rythme qui pourrait se maintenir en 2026 si l’agriculture et le tourisme continuent sur leur lancée.

Des équilibres budgétaires sous contrôle

R&I relève également une amélioration des finances publiques. Le déficit budgétaire a été réduit à 6% du PIB en 2024, et le gouvernement vise 5,5% en 2025 grâce à une maîtrise des salaires de la fonction publique et des subventions.

Le ratio de la dette publique est en baisse « de manière modérée », selon l’agence, qui souligne l’engagement du gouvernement à rétablir l’équilibre budgétaire.

« L’économie tunisienne est en voie de redressement. Le déficit courant s’est réduit et les réserves de change ont augmenté et les inquiétudes concernant la liquidité en devises étrangères se sont apaisées, malgré l’absence de perspective claire d’obtenir un soutien financier du Fonds monétaire international ».

Stabilité politique et confiance accrue

Outre les progrès économiques, R&I met en avant la stabilité politique observée après l’élection présidentielle, sans troubles majeurs, comme un facteur de confiance. Ces éléments combinés permettent à l’agence de ramener la perspective de “négative” à “stable” tout en confirmant la note souveraine à B-.

Dépendance à l’environnement extérieur

Si R&I juge les risques liés aux droits de douane américains « limités », elle avertit que l’économie tunisienne reste fortement dépendante de la conjoncture européenne, principale destination des exportations.

Le déficit courant, tombé à 1,7% du PIB en 2024, devrait néanmoins remonter légèrement à 2-3% dans les prochaines années en raison de la hausse attendue des importations d’énergie et de biens de consommation.

Rappel des précédentes notations

En août 2023, R&I avait abaissé la note de la Tunisie de B à B- en maintenant une perspective « négative », en raison d’une situation budgétaire et extérieure fragile et d’incertitudes sur l’assainissement des finances publiques.

La décision d’août 2025 marque donc un changement de tendance, même si les marges de manœuvre restent limitées pour l’investissement public et la relance économique.

L’agence de notation japonaise Rating and Investment Information, Inc. (R&I) est une entreprise d’évaluation financière privée qui fournit des notations de crédit pour les entreprises et les gouvernements. Cette agence, créée en 1990 et basée à Tokyo, est une importante actrice sur le marché japonais de la notation et est reconnue internationalement.

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R&I confirme la note B- de la Tunisie mais améliore sa perspective

26. August 2025 um 12:15

L’agence japonaise de notation, Rating and Investment Information (R&I), vient de réviser la perspective de la notation souveraine de la Tunisie (notation de l’émetteur en devises étrangères) de négative à stable, tout en maintenant sa note à B-.

Selon l’agence, « l’économie tunisienne est en voie de redressement ». Elle justifie sa décision par la réduction du déficit courant, l’augmentation des réserves de change et l’apaisement des inquiétudes concernant la liquidité en devises étrangères, et ce, malgré l’absence de perspective claire quant à l’obtention d’un soutien financier du Fonds monétaire international (FMI).

Dans un communiqué, R&I a également motivé cette amélioration par la baisse du déficit budgétaire en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) et par une diminution « modérée » du ratio de la dette publique. L’agence souligne que « le gouvernement s’étant engagé à rétablir sa situation budgétaire », les incertitudes concernant le remboursement de la dette s’atténuent.

« Sur la base de ces facteurs, ainsi que de la stabilité politique maintenue après l’élection présidentielle sans troubles majeurs », R&I a donc confirmé la note B- et révisé la perspective à Stable.

Reprise économique et perspectives

En 2024, la croissance du PIB réel s’est établie à 1,4 %. Cette reprise a été portée par la normalisation des conditions météorologiques, après une année 2023 défavorable, et par une forte demande touristique. R&I estime que cette bonne performance économique devrait se poursuivre en 2025, avec une croissance annuelle projetée entre 1 % et 2 %.

L’agence considère que les répercussions directes des droits de douane appliqués aux échanges entre la Tunisie et les États-Unis seraient limitées, compte tenu de la faible part des exportations tunisiennes à destination du marché américain. Néanmoins, elle recommande de surveiller les effets indirects que la Tunisie pourrait subir en fonction de la conjoncture économique en Europe, principale destination de ses exportations.

Équilibres financiers et défis budgétaires

Au cours des dernières années, l’excédent de la balance des services s’est accru, soutenu par la hausse des recettes touristiques. Couplé à l’excédent de la balance des revenus primaires (grâce aux transferts de fonds des travailleurs tunisiens à l’étranger), cela a permis une réduction du déficit courant, qui s’est établi à 1,7 % du PIB en 2024.

R&I prévoit que le déficit courant se maintiendra à un niveau modéré, entre 2 % et 3 % du PIB à l’avenir, en raison d’une augmentation prévisible des importations d’énergie, de biens intermédiaires et de biens de consommation, portée par une activité économique plus soutenue.

L’agence note que la masse salariale des fonctionnaires et les subventions représentent une part importante des dépenses publiques, ce qui laisse peu de marge de manœuvre pour les dépenses d’investissement, pourtant cruciales pour renforcer les fondamentaux économiques.

En s’efforçant de garantir les recettes fiscales et de réduire les dépenses (notamment la masse salariale), le gouvernement a ramené le déficit budgétaire à 6,0 % du PIB en 2024. Le budget 2025 prévoit de le contenir à 5,5 % du PIB. Compte tenu d’une relative stabilité des prix de l’énergie, une hausse des dépenses de subventions serait évitée. R&I anticipe une poursuite de l’amélioration des finances publiques au cours des deux prochaines années.

Rappel du contexte

Il convient de rappeler que le 29 août 2023, R&I avait dégradé la notation souveraine de la Tunisie de « B » à « B- », avec une perspective « négative ». Cette décision était alors justifiée par la difficulté de la situation budgétaire et extérieure, marquée par un déficit et un endettement public persistants à des niveaux élevés, ainsi que par des perspectives d’assainissement budgétaire incertaines.

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