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Africom : Tunis s’affirme comme un partenaire clé de Washington pour la stabilité régionale

13. November 2025 um 10:01

La visite officielle du général Dagvin Anderson, commandant du Commandement des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), marque une nouvelle étape dans la consolidation du partenariat stratégique entre la Tunisie et les États-Unis.

Reçu mercredi par le ministre de la Défense nationale Khaled Sehili, le haut responsable américain a salué le rôle central de Tunis dans la sécurité et la stabilité régionales, confirmant la place de la Tunisie comme allié majeur de Washington en Afrique du Nord.

Un partenariat stratégique au cœur de la politique régionale

Au siège du ministère de la Défense, le ministre Khaled Sehili a rappelé que les relations tuniso-américaines, vieilles de plus de deux siècles, reposent sur « la confiance, le respect mutuel et le partage de valeurs universelles ». Cette coopération s’est progressivement élargie pour devenir un pilier de la politique de défense tunisienne, notamment à travers la formation, les exercices conjoints et l’échange d’expertises.

Le ministre a souligné que la Tunisie entend jouer pleinement son rôle dans la sécurité régionale, en œuvrant avec les États-Unis pour renforcer la stabilité en Afrique du Nord et dans le Sahel. Il a mis l’accent sur la mise en œuvre de la feuille de route de coopération militaire 2020–2030, qui prévoit le développement des capacités opérationnelles de l’armée tunisienne, la modernisation de ses équipements et le renforcement de ses moyens logistiques face aux menaces non conventionnelles : terrorisme, criminalité transfrontalière, migration irrégulière et traite des personnes.

Washington reconnaît le rôle pivot de la Tunisie

Pour le général Dagvin Anderson, cette visite constitue « une occasion d’explorer de nouvelles perspectives de coopération » et de réaffirmer la place stratégique de la Tunisie dans l’architecture sécuritaire africaine. Le commandant d’AFRICOM a salué le « rôle de premier plan » joué par Tunis dans la lutte contre les menaces régionales et son engagement en faveur de la stabilité du continent.

Le général américain a également confirmé la volonté de Washington de poursuivre son appui aux efforts tunisiens de modernisation militaire, à travers des programmes conjoints de formation, de renseignement et d’appui logistique.

La rencontre s’est déroulée en présence de plusieurs hauts responsables militaires tunisiens et américains, dans un climat qualifié de « constructif et confiant ». Les deux parties ont convenu d’assurer le suivi des recommandations de la commission militaire mixte tuniso-américaine et de poursuivre la coordination en matière de sécurité régionale.

À travers cette visite, la Tunisie confirme sa volonté d’assumer un rôle stabilisateur en Afrique du Nord et son statut de partenaire stratégique privilégié des États-Unis, à un moment où les enjeux géopolitiques et sécuritaires du continent africain se redessinent.

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AFRICOM en Tunisie : la coopération sécuritaire au cœur de la rencontre entre Khaled Sehili et le général Anderson

Von: walid
13. November 2025 um 09:28
Pour sa part, le commandant d’AFRICOM a souligné que cette rencontre constitue une occasion d’explorer de nouvelles perspectives de coopération face aux défis sécuritaires régionaux et internationaux.
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Entre Alger et Tripoli, Tunis devient le pivot de la stratégie sécuritaire des États-Unis

31. Juli 2025 um 17:57

Alors que l’Afrique du Nord devient un théâtre stratégique de la compétition entre grandes puissances, les États-Unis réaffirment leur confiance dans la Tunisie comme partenaire clé pour contrer l’influence croissante de la Russie sur le continent. C’est l’un des messages forts de l’audition du 21 juillet 2025 devant le Senate Armed Services Committee, à l’occasion de la nomination du Lieutenant-Général Dagvin R. M. Anderson à la tête de l’U.S. Africa Command (AFRICOM).

Dans son intervention, le Général Anderson a appelé à un réalignement géopolitique en Afrique du Nord :

« The United States should also strive to reorient Algeria away from its historic dependence on Russia, and to prevent Libya from serving as an access point for Russian malign actions and expansion. »

(Il est dans l’intérêt des États-Unis de favoriser une inflexion stratégique de l’Algérie, traditionnellement alignée sur Moscou, et de contenir l’utilisation de la Libye comme base d’expansion ou d’ingérence russe.)

Dans ce contexte, la Tunisie émerge comme un point d’ancrage fiable pour les intérêts américains, à la fois en termes de coopération sécuritaire, de formation régionale, et de partage de renseignement.

La Tunisie : modèle et levier

C’est d’ailleurs dans ce sens que le Général Anderson a désigné la Tunisie, aux côtés du Maroc, comme l’un des deux partenaires africains « willing and capable allies and partners » (alliés et partenaires volontaires et capables) des États-Unis. Il a salué leur rôle de « security exporters » (exportateurs de sécurité) en Afrique, en particulier pour la formation d’armées partenaires dans la région sahélienne.

Cette reconnaissance s’inscrit dans la continuité des programmes bilatéraux engagés depuis plusieurs années : assistance militaire, soutien à la modernisation des forces, et exercices conjoints dans le cadre de la lutte antiterroriste.

Une alliance contre les menaces transversales

L’audition a également abordé les défis majeurs auxquels fait face l’AFRICOM, des préoccupations qui résonnent fortement avec les réalités tunisiennes :

  • Lutte Antiterroriste : L’engagement de l’AFRICOM à contrer les menaces terroristes en Afrique, notamment celles provenant des groupes opérant dans le Sahel, est une priorité partagée avec la Tunisie, qui a une expérience directe dans la lutte contre l’extrémisme.
  • Compétition des Grandes Puissances : Les discussions sur l’influence croissante de la Chine et de la Russie sur le continent soulignent l’importance pour des pays comme la Tunisie de choisir des partenariats basés sur la transparence et le respect mutuel, alignés sur les valeurs démocratiques et un ordre international fondé sur des règles.
  • Stabilité et Gouvernance : La volonté de l’AFRICOM de soutenir la stabilité et de renforcer la gouvernance dans les nations africaines corrobore les efforts tunisiens pour consolider ses institutions démocratiques, malgré les tensions internes.

Ce que cela signifie pour Tunis

Cette posture américaine pourrait se traduire dans les mois à venir par :

  • Un renforcement de l’assistance militaire et du partage d’expertise.
  • Des investissements accrus dans la cybersécurité, les systèmes de commandement et la surveillance maritime.
  • Un rôle diplomatique renforcé de la Tunisie dans les dossiers libyen et sahélien, en coordination avec Washington.

En somme, alors que les États-Unis cherchent à contenir l’expansion russe en Afrique du Nord et à remodeler leur architecture d’alliances, la Tunisie apparaît comme le partenaire pivot d’une stratégie de stabilisation à double détente : sécuritaire et politique. Une reconnaissance qui, si elle est accompagnée d’engagements concrets, pourrait repositionner la Tunisie au cœur des équilibres régionaux.

Lire aussi : Entretien entre une délégation militaire de haut niveau et le chef du Commandement de l’Africom

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