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SOS Villages d’Enfants Tunisie collecte plus de 2,6 millions de dinars

Von: Raja
13. Dezember 2025 um 11:31
SOS Villages d’Enfants Tunisie collecte plus de 2,6 millions de dinars

L’association SOS Villages d’Enfants Tunisie a annoncé la clôture de la campagne de collecte de dons au profit des Villages d’Enfants SOS Palestine par la mobilisation de deux millions six cent douze mille dinars. Autorisée par la Présidence du gouvernement et organisée sous le slogan « Sauvez les enfants de Palestine », la campagne s’est […]

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Khaled Sdiri : « La contribution sociale de solidarité ne peut réussir sans partenaires sociaux »

08. Dezember 2025 um 16:47

La contribution sociale de solidarité prévue dans la loi de finance 2026 risque de manquer son objectif faute de concertation avec les partenaires sociaux. C’est l’avertissement exprimé par Khaled Sdiri, expert en sécurité sociale et auteur de Analyse économique et pilotage des régimes de la retraite, dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin. Il dénonce un système de « financement épuisé » et des « mesures mal préparées », susceptibles de compromettre la pérennité du modèle de protection sociale tunisien.

Selon lui, le modèle reposant presque exclusivement sur les cotisations salariales ne peut plus assurer l’équilibre du système de retraites. Les taux appliqués, parmi les plus élevés au monde, pèsent lourdement sur les entreprises comme sur les salariés. Cette pression contribue à renforcer l’informalité, à freiner les embauches, à encourager l’automatisation ou la délocalisation, et finit par rétrécir l’assiette contributive. Ce déséquilibre financier est aggravé par les évolutions démographiques, avec un nombre de cotisants qui diminue face à une population de retraités croissante.

Dans ce contexte, Khaled Sdiri estime indispensable de diversifier les sources de financement. Limiter les recettes au seul travail salarié ne correspond plus aux réalités économiques actuelles, où une grande part de la richesse se crée en dehors du salariat traditionnel, notamment dans l’économie numérique. Il juge nécessaire d’élargir l’assiette fiscale, par exemple, en mobilisant de nouvelles formes de fiscalité, y compris écologique. Et ce, afin de faire contribuer des secteurs aujourd’hui peu sollicités. Cette diversification permettrait de réduire la dépendance vis-à-vis du marché du travail formel, de mieux répartir l’effort entre les secteurs économiques et de renforcer la résilience du système face aux crises.

La contribution sociale solidaire prévue pour 2026 pourrait s’inscrire dans cette logique, mais l’expert en critique les modalités. Le fait qu’elle ne concernerait qu’une très faible proportion des employeurs limite fortement son impact sur les recettes de la sécurité sociale. Il y voit une réforme peu ambitieuse, incapable de répondre à l’ampleur du défi. Il regrette également que cette mesure ait été élaborée sans consultation des partenaires sociaux. Leur implication, estime-t-il, est indispensable pour anticiper les effets de chaque disposition, ajuster les paramètres si nécessaire, garantir son acceptabilité et assurer une mise en œuvre efficace. Cette critique renvoie à un besoin plus large de transparence dans la gouvernance des organismes de sécurité sociale, avec une information claire sur les comptes, les hypothèses et les choix stratégiques.

Par ailleurs, Khaled Sdiri pointe un manque de préparation technique. Les mesures inscrites à la loi de finances 2026 n’auraient pas fait l’objet d’études d’impact suffisamment approfondies. Ce qui augmente le risque d’effets pervers, comme un renforcement de l’informalité ou une pénalisation des entreprises, sans amélioration notable des recettes. Il plaide pour une démarche méthodique fondée sur l’expérimentation et l’évaluation avant toute généralisation. Tout en estimant qu’une réforme solide ne peut naître d’une accumulation de décisions improvisées.

Pour être durable, la réforme du financement de la sécurité sociale doit, conclut-il, s’inscrire dans une vision de long terme. Elle doit articuler une diversification réelle des ressources, une gouvernance modernisée et transparente, une méthodologie rigoureuse fondée sur l’évaluation et un horizon stratégique cohérent avec le fonctionnement de systèmes qui se déploient sur plusieurs décennies.

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Contribution sociale : les raisons d’un maintien incontournable

08. Dezember 2025 um 15:09

La reconduction de la contribution sociale de solidarité de 0,5% au lieu de 1% dans les précédentes loi de finances, dans le cadre de la loi de finances 2026, était socialement nécessaire. C’est ce qu’affirme l’expert-comptable Anis Wahabi dans une déclaration accordée à L’Économiste Maghrébin.

Il rappelle qu’à l’origine, cette mesure avait été instaurée dans l’objectif d’améliorer le pouvoir d’achat des Tunisiens. Il s’avère que la contribution sociale de solidarité sert principalement à résorber les déficits des caisses sociales bien plus qu’à soutenir le pouvoir d’achat des citoyens. Dans le même contexte, il n’est pas envisageable, d’un point de vue social, de supprimer cette reconduction.

Notre interlocuteur indique que les recettes annuelles issues de cette contribution oscillent entre quatre cents et cinq cents millions de dinars. Pour éviter une perte de recettes provenant des particuliers, les autorités ont compensé cette diminution en augmentant la contribution des entreprises à 3 %. Transférant ainsi la charge fiscale des ménages vers le secteur productif.

Cette redistribution dissimule difficilement la réalité embarrassante d’un système où l’essentiel des fonds collectés sert à garantir l’équilibre financier de caisses chroniquement déficitaires.

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LF 2026 : la contribution sociale solidaire prolongée jusqu’à fin 2026

05. Dezember 2025 um 11:31

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, le jeudi 4 décembre 2025, un article additionnel de la loi de finances pour l’année 2026 consacrant la poursuite des dispositions exceptionnelles relatives à la contribution sociale solidaire. Le texte a été approuvé par 95 voix pour, deux voix contre et huit abstentions.

L’article modifie le troisième paragraphe des points 6 et 7 de l’article 53 de la loi de finances de 2018, afin de prolonger l’application du régime exceptionnel de la contribution sociale de solidarité. Cette extension concerne :

  • Les bénéfices soumis à l’impôt sur les sociétés, dont l’échéance de déclaration intervient entre 2023 et 2026.

  • Les revenus soumis à l’impôt sur le revenu, pour les déclarations arrivant à échéance sur la même période.

Cette mesure maintient ainsi la contribution sociale solidaire pour l’ensemble des revenus et bénéfices déclarés entre 2023 et 2026.

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Tunisie : La contribution sociale solidaire supprimée du projet de Loi de finances 2026

25. November 2025 um 10:50

La commission des finances de l’Assemblée des représentants du peuple a décidé d’écarter l’article 20 du projet de Loi de finances 2026, qui prévoyait la prolongation de la contribution sociale solidaire au taux de 0,5% jusqu’à fin 2027.

La décision a été annoncée ce mardi 25 novembre par le président de la commission, Abdeljelil El Hani, qui a justifié ce rejet par l’absence de données financières actualisées sur les caisses sociales. Le gouvernement défendait pourtant la mesure comme un outil transitoire permettant de soutenir les systèmes de sécurité sociale.

La commission refuse la prolongation faute de données et de justification

Selon Abdeljelil El Hani, les députés n’ont pas reçu les états financiers des caisses sociales pour 2023 et 2024, documents jugés indispensables pour évaluer l’état réel des équilibres et la nécessité de maintenir la contribution. Il a également indiqué que le ministère des Affaires sociales n’a pas fourni d’arguments convaincants pour justifier la poursuite de cet impôt, instauré en 2018 et reconduit à plusieurs reprises.

Les membres de la commission dénoncent l’absence d’une stratégie gouvernementale claire pour réformer les caisses sociales, rappelant que la contribution avait été créée comme une mesure exceptionnelle mais n’a pas été accompagnée des réformes structurelles promises. Ils critiquent aussi la multiplication des prélèvements fiscaux temporaires devenus permanents.

Le gouvernement défendait une prolongation pour stabiliser les caisses sociales

L’article supprimé prévoyait de continuer à appliquer les dispositions introduites en 2018, portant sur les bénéfices soumis à l’impôt pour les individus et les entreprises afin de renforcer les régimes de sécurité sociale.

Samedi 23 novembre, le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, avait soutenu lors d’une séance plénière conjointe que l’extension de la contribution sur deux années supplémentaires devait accompagner des réformes destinées à élargir la base des cotisants et améliorer les équilibres financiers des caisses.

Il avait rappelé que la contribution avait été réduite de 1% à 0,5% entre 2023 et 2025, avec exemption pour les revenus annuels inférieurs à 5000 dinars, mais qu’elle restait un instrument nécessaire pour garantir la continuité du système.

Au-delà du rejet de l’article, le dossier met en lumière l’impasse persistante du financement des régimes sociaux, confrontés à un vieillissement démographique, à une érosion des cotisations et à des paiements de pensions croissants.

La commission estime que la solution ne peut plus reposer sur des contributions temporaires successives sans plan de restructuration. Le gouvernement, lui, plaide pour une continuité financière permettant d’entamer les réformes.

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